Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
Format : Nombre total de vues : 486 Nombre total de vues : 486
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
X
XÉN XYL XYL
f XANTHIPPE (gzan-ti-p'), s. f. La 166° planète
têlescopique, découverte en 1875 par M. Palisa.
— ÉTYM. SavOûravi, nom do femme, EâvOinTro;,
nom d'homme, de SavQô;, jaune, et ïmtoç, cheval.
f XÏÎN1F. (ksé-nie), s. m. Épigramme lilléraire
ou philosophique, ordinairement en deux vers;
mot très-connu en Allemagne à cause du recueil
de xénies qu'ont donné en-commun Schiller et
Gasthe.
— ÉTYM. Lat. xenia, titre du xvm° livre d'épi-
grammes de Martial, ainsi nommé, parce qu'il y
décrit en distiques les choses qu'on donne d'ordi-
naire à ses hôtes, du lat. xeniuni, présent fait à un
hôte, de ijéviov, même sens, de Çévoç, hôte,
étranger.
fXÉNODOQUE (ksé-no-do-k'), s. m. Terme d'an-
tiquité. Local destiné à recevoir et à loger les
étrangers. A côté [des ruines romaines de Merida]
so trouvaient des atriums, des palais, des monas-
tères, des hôpitaux, des xénodoques, des basiliques,
des baptistères, toute sorte de constructions som-
ptueuses, enrichies des produits les plus précieux
de l'art et de l'industrie wisigothe, Joum. des
Débats, 7 août 1870, 3° page, 5e col.
— ÉTYM. ËEvo3oy_eïov, do Çévoç, étranger, et
5éyo\L
f XÉUOPIIILE (ksé-ro-fi-P), adj. Qui aime lés
terrains compactes. Plantes xérophiles, Bulletin
de la société botanique, 1874, session extraordi-
naire, p. LX,
— ÉTYM. &ipèc, dur, et (pîXoç, qui aime.
t XYLOCULTUUE (ksi-lo-kul-tu-r'), s. f. Culture
des bois, et, en particulier, culture du coton.
— HEM. On trouve xylicullure. Les hommes
versés dans la xylicullure, jugeant les choses d'a-
près leur aspect actuel, prédisent une perle de
80 Ooo balles de coton dans le seul district de
Memphis, Joum. offic 20 août 1875, p. 70or>,
l™ col. Mais xyliculture est un barbarisme, tous
les mots composés de Ç0).ov ont un o.
— ÉTYM. Mot hybride fait do ?û),ov, bois, et
culture.
t XYLOFER (ksi-lo-fèr), s. m. Termo de gym-
nastique. Instrument nouveau conseillé par le doc-
teur Tissot en 1870, pour ouvrir et développer la
poitrine des enfants, composé par M. Laisné, en
1873. Des xylofers; le fusil avec sa bayonnette
garnie do son fourreau peut très-bien remplacer
cet instrument pour les militaires, N. LAISNÉ, TVO-
lions pratiq. sur les exercices du corps, p. 28.
| XYLONITE (ksi-lo-ni-f), s. m. Synonyme
d'ivoride (voy. ce mot au Supplément), 7,ettre com-
mune des douanes, 20 déc. 1876, n° 334.
— ÉTYM. Dérivé irrégulier de ÇOAOV, bois
Y
YED YEN YOIï
2. Y. — REM. Ajoutez : || 12° Dans uno construc-
tion commençant par où, el lo membre principal
3o la phrase venant après, on ne répugnait pas
autrefois à mettre un y pléonastique dans ce
membre. Où il n'y a rien, le roi y perd ses droils,
et la nature aussi, VOLT. Lclt. en vers el en prose,
162. Aujourd'hui ce pléonasme n'est plus admis.
[■ YAÇNA (i-a-sna), s. m. Nom d'un des livres
sacrés dos Parses (avec un grand Y). Agni [le dieu
du feu] est représenté avec la ceinture en plu-
sieurs endroits des Védas, et, dans le Yaçna, Or-
musd présente la première ceinture à Haoïna,
E.DELAUNAY, Joum. offic. 24 sept. 1872, p. 6168, 2° col.
f YAM (ianf), s. m. Nom, à la Nouvelle-Guinée,
d'une racine analogue àlapomino de terre. Les indi-
gènes donnèrent des marques de confiance on ve-
nant à bordeten cédant leursyams en échange d'au-
tres objets, Journ. of/îi;. 21 mars 1876,p.l97o,i'° col.
t YED. Ajoutez : — ÉTYM. Arabe, ycd, main, |
bras; cette étoile est ainsi nommée à cause do sa
position, DEVIC, TJict. étym.
t YÉ51ÊNIQUF. (iô-mé-ni-k'), adj. Qui est relatif au
Yémen. La majeure partie des tribus yéméniques,
subsistantes à la naissance de l'islamisme, liraient
leur origine de l'un ou de l'autre de ces deux person-
nages (UimyarelCahlân),CAUssiN DE TERCEVAL, Hist,
des Arabes avant l'islamisme.\\ On dit aussi yômé-
nite.Les monuments de la civilisation abyssine, qui
se voient encore à Axum, offrent la plus grande
analogie avec les débris de la civilisation yôménile
qui se voient à Mareb, F. LENORMANT, Manuel d'hisl.
ancienne de l'Orient, liv. vu, t. m, p. 279, 4° édit.
f YENOTTE (ié-no-t'),s. m. Sorte do gazelle. Sur
tout le littoral [mers du Japon et Manche de Tar-
tarié}..., on rencontre des quantités considérables
de chèvres sauvages, de cerfs, de chevreuils, do
ycnottesetde martres zibelines, Journ. offic 8 mai
I876, p. 3150, 4™ COl.
t VEOMAN (io-man')j au pluriel YEOMEN (io-
nien), s. m. Membre de la yeomanry (voy. ce
mol au Dictionnaire). Robin Hood, c'est lo héros
national.... compatissant d'ailleurs el bon envers
le pauvre monde, recommandant à ses gens de ne
pas faire de mal aux yeomen ni aux laboureurs,
11. TAINE, ftist. de la lillér. anglaise, t. 1, livre i,
les Origines, ch. n, et ix.
t YLANG-YLANG (i-lan-gh'-i-langh'), s. m.Végétal
des îles Philippines qui donne un parfum. C'est
dans Pile de Luçon quo croit Pylang-ylang, dont
l'arôme exquis esl devenu dans ces derniers temps
à la mode en Franco el on Angleterre, RLAUCIIUT,
7icy. des Deux-Mondes, 16 mars 1877, p. 456.
fYOGHI (io-ghi), s. m. Nom, dans l'Inde, des
ascètes suivant le système do dévotion appelé
yoga, c'est-à-dire, union avec la divinité.
— ÉTYM. Le sanscrit yoga est de même racine
que le latin jungerc, joindre
z
ZÉ1Î ZÈL ZÉL
7.AIN. Ajoutes : H II so dit aussi des chiens.
Braques zains, marrons, noirs, blancs, marqués
de feu, do loule taille, Journ. offic. 27 sept. 1877,.
p. 0519, 1™ col.
y ZAïMKNIS (za-me-nis'), s. f. Zamcnis verte ot
jaune, sorte de couleuvre, coluberalro-virens, Schl.
f ZA510HIN (za-mo-rin), s. 111. Nom donné par
les voyageurs portugais au souverain de Calicut.
t ZAOUIA (za-ou-ia), s. f. Établissement reli-
gieux où les docteurs de l'islamisme enseignent
particulièrement la doctrine, la jurisprudence et
a grammaire, CIIERIIONNEAU, Dicl. franç.-arabc
j ZAI'TIICII (za-ptiè), s. m. Nom des gendar-
mes chez les Turcs, Journ, offic. 10 juin 1876,
p. 4053, 2e col.
f zftIIRUItli. Ajoutez : || Par extension. Les flam-
Cnes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et
tracé de larges zébrures noires le long des mu-
railles, TH. GAUTiBH, Journ. offic 5 août 187t.
[ ZftlïARON. Ajoulez : — ÉTYM. Zétlaron est
placé sur la poitrine de Cassiopée, ot vient de
l'arabe Sade, poitrine, DEVIC, 7)ic(. élym.
f y.ÊKN. Ajoutez: — ÉTYM. Arabe, son, nom de
ce chêne, DKVIC, Dict. élym.
îf.VAAi. — HIST. Ajoute? .- xv° s. Zcle d'amours
ayons au rédempteur Qui l'Eglise conduit tant sai-
gement, JEAN JOUET, le Jardrin salutaire, p. 1:1:1.
f ZÉI.OÏTÎ (zé-lo-f), s. m. || 1° Surnom donné à
l'un des douze disciples de Jésus, appelé tour à
tour dans le Nouveau Testament (Math, x, 4 ; Marc,
111, 18; Luc, vi, 15; Act. 1, 13) Simon le Zélotc ou
le Cananito (de l'hébreu chaldéen kannai,zélateur).
On nomme aussi parmi los disciples un Simon le
Zélotc, pcut-èlre disciple do Judn le Gualonite,
RENAN, Vie de Jésus, ix. || 2° Nom donné, en géné-
ral, dans le Nouveau Testament, aux sectateurs ar-
dents de la loi mosaïque et des traditions des
pères (Gai. 1, 14). Que nous sommes loin avec ce
zélotc fougueux [Psendo-Esdras] d'un Josèplic trai-
tant do scélérats les défenseurs de Jérusalem ! E.
RENAN, Rev. des Deux-Mondes, l" mars 1875, p. 144.
113° Nom donné aux Juifs qui, sous la domination
romaine, voulaient toul tenter pour secouer le
joug étranger; ce fut ce parti (d'après Josèphc,
Guerre des Juifs) radical et fanatique qui, parmi
les pharisiens patriotes, décida une guerre d'ex-
termination contre les Romains, et qui, à l'épo-
que du siège par Titus et de la destruction finale
de Jérusalem, devint intransigeant el terroriste.
Il 4° Aujourd'hui, dénomination appliquée, d'une
manière générale, aux hommes emportés par un
zèle religieux excessif et touchant au fanatisme.
La papauté condamne ces zéloles qui, de leur côté,
déclarent quo l'Église do Rome, avec ses ambi-
tions de puissance séculière et de richesses terres-
tres, était déchue du Christ, en. DEHTHOUD, 7<>un-
çois d'Assise, d'après K. Hase, ch. xiv, Paris, 1864.
XÉN XYL XYL
f XANTHIPPE (gzan-ti-p'), s. f. La 166° planète
têlescopique, découverte en 1875 par M. Palisa.
— ÉTYM. SavOûravi, nom do femme, EâvOinTro;,
nom d'homme, de SavQô;, jaune, et ïmtoç, cheval.
f XÏÎN1F. (ksé-nie), s. m. Épigramme lilléraire
ou philosophique, ordinairement en deux vers;
mot très-connu en Allemagne à cause du recueil
de xénies qu'ont donné en-commun Schiller et
Gasthe.
— ÉTYM. Lat. xenia, titre du xvm° livre d'épi-
grammes de Martial, ainsi nommé, parce qu'il y
décrit en distiques les choses qu'on donne d'ordi-
naire à ses hôtes, du lat. xeniuni, présent fait à un
hôte, de ijéviov, même sens, de Çévoç, hôte,
étranger.
fXÉNODOQUE (ksé-no-do-k'), s. m. Terme d'an-
tiquité. Local destiné à recevoir et à loger les
étrangers. A côté [des ruines romaines de Merida]
so trouvaient des atriums, des palais, des monas-
tères, des hôpitaux, des xénodoques, des basiliques,
des baptistères, toute sorte de constructions som-
ptueuses, enrichies des produits les plus précieux
de l'art et de l'industrie wisigothe, Joum. des
Débats, 7 août 1870, 3° page, 5e col.
— ÉTYM. ËEvo3oy_eïov, do Çévoç, étranger, et
5éyo\L
f XÉUOPIIILE (ksé-ro-fi-P), adj. Qui aime lés
terrains compactes. Plantes xérophiles, Bulletin
de la société botanique, 1874, session extraordi-
naire, p. LX,
— ÉTYM. &ipèc, dur, et (pîXoç, qui aime.
t XYLOCULTUUE (ksi-lo-kul-tu-r'), s. f. Culture
des bois, et, en particulier, culture du coton.
— HEM. On trouve xylicullure. Les hommes
versés dans la xylicullure, jugeant les choses d'a-
près leur aspect actuel, prédisent une perle de
80 Ooo balles de coton dans le seul district de
Memphis, Joum. offic 20 août 1875, p. 70or>,
l™ col. Mais xyliculture est un barbarisme, tous
les mots composés de Ç0).ov ont un o.
— ÉTYM. Mot hybride fait do ?û),ov, bois, et
culture.
t XYLOFER (ksi-lo-fèr), s. m. Termo de gym-
nastique. Instrument nouveau conseillé par le doc-
teur Tissot en 1870, pour ouvrir et développer la
poitrine des enfants, composé par M. Laisné, en
1873. Des xylofers; le fusil avec sa bayonnette
garnie do son fourreau peut très-bien remplacer
cet instrument pour les militaires, N. LAISNÉ, TVO-
lions pratiq. sur les exercices du corps, p. 28.
| XYLONITE (ksi-lo-ni-f), s. m. Synonyme
d'ivoride (voy. ce mot au Supplément), 7,ettre com-
mune des douanes, 20 déc. 1876, n° 334.
— ÉTYM. Dérivé irrégulier de ÇOAOV, bois
Y
YED YEN YOIï
2. Y. — REM. Ajoutez : || 12° Dans uno construc-
tion commençant par où, el lo membre principal
3o la phrase venant après, on ne répugnait pas
autrefois à mettre un y pléonastique dans ce
membre. Où il n'y a rien, le roi y perd ses droils,
et la nature aussi, VOLT. Lclt. en vers el en prose,
162. Aujourd'hui ce pléonasme n'est plus admis.
[■ YAÇNA (i-a-sna), s. m. Nom d'un des livres
sacrés dos Parses (avec un grand Y). Agni [le dieu
du feu] est représenté avec la ceinture en plu-
sieurs endroits des Védas, et, dans le Yaçna, Or-
musd présente la première ceinture à Haoïna,
E.DELAUNAY, Joum. offic. 24 sept. 1872, p. 6168, 2° col.
f YAM (ianf), s. m. Nom, à la Nouvelle-Guinée,
d'une racine analogue àlapomino de terre. Les indi-
gènes donnèrent des marques de confiance on ve-
nant à bordeten cédant leursyams en échange d'au-
tres objets, Journ. of/îi;. 21 mars 1876,p.l97o,i'° col.
t YED. Ajoutez : — ÉTYM. Arabe, ycd, main, |
bras; cette étoile est ainsi nommée à cause do sa
position, DEVIC, TJict. étym.
t YÉ51ÊNIQUF. (iô-mé-ni-k'), adj. Qui est relatif au
Yémen. La majeure partie des tribus yéméniques,
subsistantes à la naissance de l'islamisme, liraient
leur origine de l'un ou de l'autre de ces deux person-
nages (UimyarelCahlân),CAUssiN DE TERCEVAL, Hist,
des Arabes avant l'islamisme.\\ On dit aussi yômé-
nite.Les monuments de la civilisation abyssine, qui
se voient encore à Axum, offrent la plus grande
analogie avec les débris de la civilisation yôménile
qui se voient à Mareb, F. LENORMANT, Manuel d'hisl.
ancienne de l'Orient, liv. vu, t. m, p. 279, 4° édit.
f YENOTTE (ié-no-t'),s. m. Sorte do gazelle. Sur
tout le littoral [mers du Japon et Manche de Tar-
tarié}..., on rencontre des quantités considérables
de chèvres sauvages, de cerfs, de chevreuils, do
ycnottesetde martres zibelines, Journ. offic 8 mai
I876, p. 3150, 4™ COl.
t VEOMAN (io-man')j au pluriel YEOMEN (io-
nien), s. m. Membre de la yeomanry (voy. ce
mol au Dictionnaire). Robin Hood, c'est lo héros
national.... compatissant d'ailleurs el bon envers
le pauvre monde, recommandant à ses gens de ne
pas faire de mal aux yeomen ni aux laboureurs,
11. TAINE, ftist. de la lillér. anglaise, t. 1, livre i,
les Origines, ch. n, et ix.
t YLANG-YLANG (i-lan-gh'-i-langh'), s. m.Végétal
des îles Philippines qui donne un parfum. C'est
dans Pile de Luçon quo croit Pylang-ylang, dont
l'arôme exquis esl devenu dans ces derniers temps
à la mode en Franco el on Angleterre, RLAUCIIUT,
7icy. des Deux-Mondes, 16 mars 1877, p. 456.
fYOGHI (io-ghi), s. m. Nom, dans l'Inde, des
ascètes suivant le système do dévotion appelé
yoga, c'est-à-dire, union avec la divinité.
— ÉTYM. Le sanscrit yoga est de même racine
que le latin jungerc, joindre
z
ZÉ1Î ZÈL ZÉL
7.AIN. Ajoutes : H II so dit aussi des chiens.
Braques zains, marrons, noirs, blancs, marqués
de feu, do loule taille, Journ. offic. 27 sept. 1877,.
p. 0519, 1™ col.
y ZAïMKNIS (za-me-nis'), s. f. Zamcnis verte ot
jaune, sorte de couleuvre, coluberalro-virens, Schl.
f ZA510HIN (za-mo-rin), s. 111. Nom donné par
les voyageurs portugais au souverain de Calicut.
t ZAOUIA (za-ou-ia), s. f. Établissement reli-
gieux où les docteurs de l'islamisme enseignent
particulièrement la doctrine, la jurisprudence et
a grammaire, CIIERIIONNEAU, Dicl. franç.-arabc
j ZAI'TIICII (za-ptiè), s. m. Nom des gendar-
mes chez les Turcs, Journ, offic. 10 juin 1876,
p. 4053, 2e col.
f zftIIRUItli. Ajoutez : || Par extension. Les flam-
Cnes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et
tracé de larges zébrures noires le long des mu-
railles, TH. GAUTiBH, Journ. offic 5 août 187t.
[ ZftlïARON. Ajoulez : — ÉTYM. Zétlaron est
placé sur la poitrine de Cassiopée, ot vient de
l'arabe Sade, poitrine, DEVIC, 7)ic(. élym.
f y.ÊKN. Ajoutez: — ÉTYM. Arabe, son, nom de
ce chêne, DKVIC, Dict. élym.
îf.VAAi. — HIST. Ajoute? .- xv° s. Zcle d'amours
ayons au rédempteur Qui l'Eglise conduit tant sai-
gement, JEAN JOUET, le Jardrin salutaire, p. 1:1:1.
f ZÉI.OÏTÎ (zé-lo-f), s. m. || 1° Surnom donné à
l'un des douze disciples de Jésus, appelé tour à
tour dans le Nouveau Testament (Math, x, 4 ; Marc,
111, 18; Luc, vi, 15; Act. 1, 13) Simon le Zélotc ou
le Cananito (de l'hébreu chaldéen kannai,zélateur).
On nomme aussi parmi los disciples un Simon le
Zélotc, pcut-èlre disciple do Judn le Gualonite,
RENAN, Vie de Jésus, ix. || 2° Nom donné, en géné-
ral, dans le Nouveau Testament, aux sectateurs ar-
dents de la loi mosaïque et des traditions des
pères (Gai. 1, 14). Que nous sommes loin avec ce
zélotc fougueux [Psendo-Esdras] d'un Josèplic trai-
tant do scélérats les défenseurs de Jérusalem ! E.
RENAN, Rev. des Deux-Mondes, l" mars 1875, p. 144.
113° Nom donné aux Juifs qui, sous la domination
romaine, voulaient toul tenter pour secouer le
joug étranger; ce fut ce parti (d'après Josèphc,
Guerre des Juifs) radical et fanatique qui, parmi
les pharisiens patriotes, décida une guerre d'ex-
termination contre les Romains, et qui, à l'épo-
que du siège par Titus et de la destruction finale
de Jérusalem, devint intransigeant el terroriste.
Il 4° Aujourd'hui, dénomination appliquée, d'une
manière générale, aux hommes emportés par un
zèle religieux excessif et touchant au fanatisme.
La papauté condamne ces zéloles qui, de leur côté,
déclarent quo l'Église do Rome, avec ses ambi-
tions de puissance séculière et de richesses terres-
tres, était déchue du Christ, en. DEHTHOUD, 7<>un-
çois d'Assise, d'après K. Hase, ch. xiv, Paris, 1864.
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