TOJN TOI» TÔR 331
et se subdivisé en une multitude de genres, dont t
les deux principaux sont lo passé et lé plumètis, i
tl». pi 1359, 4rt col. j
TOISÉ. Ajoutés : || 5* Toise Où toison de pierres, t
les tas dé pierres cassées, de un ou deux urètres ;
cubes ordinairement, déposés le lohg des roules t
pour servir à leur réparation. I
TOITORÊ. Ajoutez : — Hist. xvr» s. Si en Un
bastiment il y à quelques tbicturès, gallèriès ôii j
Mitres àdVariêes sûr vue, fc'oust. gen. t. ii, p. 4136, 1
I™ col. I
f TOitAÏ. Aj'outez : — REM. La prononciation i
nongi-oise est tokaï, joum. offic 4 9 juill. 1877, i
pi 5306, 3* col. i
t TOLOSA (to-îô-za), S. f. Là i 38° planète téië- |
scopique, découverte en 1876 par M. Perroti'n. i
—-ÉTYM. fàiosrt, hôni latin dé là Ville dé Toulouse, i
-j- TOLUÈNE (tô-lu-è-h'), s. ni. Terme dé chimie.
Carbure d'hydrogène que l'on retire en abondance i
du goudron de houille, si. DE PARVILLE, Journ. i
OfflC. 26 àvr. 4872, ps 2786, 1" cbl. i
— ÉTYM. Toi». 1
4-TOLU1QUE (to-lu-i-k'), adj. Terme;de chimie, i
Acide toluiquè, acide qui s'Obtient par l'oxydation 1
de l'huile de l'éssénce de cumin.
^-ÉTYM. Tolu. !
TOMAISON. Ajoutai : \\ 2° Division d'un ouvragé i
par tomes.
TOMBEAU. Aj'outez .-|| 8° Sorte de mbrcéàù de
musique. On doit citer de lui [le Violoniste Leciair]
un grave (voy. GRAVÉ 1 au Supplément) èh ùt mi-
neur, connu sous le nom de tombeau de Lèelàir; bri
appelait alors Un ibmbéàu une sorte de déclama-
tion instrumentale d'un caractère triste et doulou-
reux.... on lui doit aussi [à GàVihies] Un IbmbeàU
qui est resté classique, et Une rOmâncë amoureuse
pour le violon, Journ. offic. 25 oct. 1875, p. 8846,
3° col. || 9° Brosse en tombeau, brosse à mains dont
la surface formée par l'extrémité des crins est
bombée Comme un bail lit.
t TOMBE-CARTOÛCÏ1E (toh-=bè=kar4oû-ch'),
*. ni. instrument qui soft à faire tomber hors d'Un
Cation dé ftisil le leste de là cartouche. '
TOMBÉE. || 1* Ajoutez : Je m'en soucié aussi
"peu, dé tout ce ff émisseméni, que si j'oyais le flot oh
là tombée d'Unè 6àu, MALH.T-éiïitjiie, éd. L. Lalanne.
f TOMÎSËROLLEIl (lon-be'fo-lé), v. à. Se dit,
dans la Lbire-Inférieufë, de l'action de transpor-
ter çà et là au centre de la pièce la terre dès par-
ties des champs sur lesquelles les Charfiies et les
attelages epèfëht les tournées, les Primés d'hon-
neur, Paris, 1873, p. 4 29;
— ÉTYM. Tombereau.
t TOMBEUR. Ajoutes -p° Nom donné'aux
athlètes qui dans la lutte renversent leur adver-
saire.
— ÉTYM. Tomber, cri PaCcéption populaire nou-
velle do renverser en luttant : tomber un homme.
TOME. Ajoutez : || 4° Dalis l'antiquité, lo totnè
était l'opposé du volume, c'ést-à-dife un livré de
forme carrée, semblable aux nôtres, tandis que le
volume était un ehroulement de feuillets collés
bout à bout, Joùrn. offii. 4 s déc. 1876, p. 40380,
1" col.
t TOMME. Ajoutez : \\ 2° tomme bu tome se dii,
dans l'Auvergne, d'une pelote qu'on forme en
réunissant le lait caillé divisé avec un poignard
éii bois, et dé laquelle on fait le ffphiàge du Can-
tal, les Primes d'honneur, p. 448, Paris, 1874.
f TOMMETTE (to-mô-t1), s. f. Nom, en Dauphiné,
de briques servant au carrelage. J'ai fait carreler
la pièce avec dès tommettes rouges.
— ETYto. Sans doute, par Comparaison dé forme
avec la tôtlimc, sorte de fromage.
2. TON. Ajoutez ': || 20° Terme de grammaire. On
le trouve quelquefois employé pour accent toni-
que. 11 est dans la nature du langage de renforcer
les syllabes qui réçbiventle ton et d'affaiblir celles
ljui en sont privées, BRÊAL/fràduct. de la Graînm.
coin;), de Bonn, t. ni, p. XLIV. Mbigrel, aii xvi" siè-
cle, s'est servi de ton en ce sens (VOy. ACCENT àii
Supplément).
t TONALÏSATlON (tè-nà-li-za-sion), s. f. Êrisem-
blè des règles de la tonalité. Ce n'est que depuis
le xv* siècle qu'on a fixé la lohalisalion, BRILLAT-
SAVARIN, Physiol. du goûl, Méd. i.
} TONDËLLE (tùh-dô-P), s. f. Synonyme dé toii^
tisse. Lé bas Languedoc emploie [pour engrais]
dès cofriaiiies, des tontissès ou londelles de drap,
dé la poUdrbtle, HEUZÉ, la Freinte agricole, tarte n* 7.
TONDU. || 4° Ajoutez : || Écriture tondue, écri-
ture où l'on évite les traits qui déliassent la ligne.
Votre prédécesseur n'avait pas tiho écriture assez
tondue, et renversait ses d Comme dés saules pieu- i
reiirs, t. [TARDIEU] DE ST-GËRMAIN, Pour une êpin t
jjlë, ch. v. il n'avait pas ce qu'on peut appeler une j
tfès-beîle main, mais il avait ùhé écriture dé
genre, de Ces petites écritures bien propres, toù- i
tés petites, bien tondues, bien lisibles, a. MONNIËR, <
Scènes populaires, Intérieurs dé bureaux, se. B. (
TONLÎEU. Ajoutez : li z° ît s'est dit aussi de J
péages très-différents dé ceux qui se perçoivent sur
les marchés; témoin ce texte du xiv* siècle : Nbus, i
Lewis, cùens [c'cmtej dé Flandres et de Nèvers,
faisons savoir à tous.... et ne doivent toUlieù ne i
autre exaction nulle payer de ladite lievé [Câriàl] i
lié dès biéris que ôh mâiiië par ycéllè lieve i
(i6 janvier 1322), Tîecuiû'î des lois et arrêtés....
concernant i'aâin. dès è'âux et polders dé la Flandre ■
orientale, t. ï, p. 21. j
TONNE. Ajoutez : [\ S" Tbnn'é de càpa'eitéi Que lès i
mots tbhnè de capacité s'ëhlèhdent d'une mesure
de vide bu de volume, par opposition à là tonne i
effective et matérielle de marchandises; que cette i
mesure de la tonné; qui ii'â jainais varié ëh France, i
depuis l'ordonnancé de 168-i dé Colbert, est, dans i
lé système métrique actuel, ié cubé dé i mètre <
44 centièmes; que telle est, définition donnée, i
là capacité de là tbhiie, oii la tonne dé càjiàcilé,
GàZ. des Trib. 42 mài-s 4873, j). 241; à» col. i
|| 9° Lin détonne, graine de lin expédiée enFrànce; i
lin après tonne, liri venu de cette graine. Les
grailles importées de cette province [Riga] èh
France sont désignées sous le nom de lin de iofthè,
i parce qu'elles sont expédiées dans dés barils de
■ bbis blanc; les semences que fournissent les plan-
tes qu'on obtient eh France avec ces grailles sont
appelées lin après tonne; la filasse que fournit le
i lin après tofinè est plus fine, plus soyeuse, HEUZÉ,
la France agricole, carte n° 24,
TONNEAU. Ajoutez : || 13° Eh termes de mer,
, tonneau de registre, tonneau compté sur le ton-
nage de registre (yàf. TONNAGE; n° 1).
t TONNER-MÈTRE (tfche-mè-lr'), s. m. Terme de
mécanique. Travail Correspondant à mille kilo-
grammètres. Un coup du canon de cent tèniiës fut
i tiré avec une puissance vive de choc de soixante-
: dix tonnes-mètres par centimètre de circoiil'é-
, fénee du projectile contre la plaqué, journi des
i TJe'batS; 16 jaiiv. 1877; 3* page; 4* col.
t TONQUE (tbn=k'), Si f. Nom, dans le Morbihan,
- d'une sbrtè de vase-. Le vifl volé était elirérrhé
i dans des barils dits de galère, d'une cbnlenance
- de quinze à vingt litres, et dans urte Clique de
côtitehance à peu près égale, Gaz. dés Trib. i"sep.
1875. p. 628, 4* col.
'■ -fTOP (top1), s. m. Signal qu'on donne pour fixer
ou enregistrer lé corriHiencemeilt ou la fin d'une
opération ou d'une observation. Le pendillé était ins-
■ tàllé dans tltiè armoire vitrée, devant le balancier
, du clifonogiàphé électrique, qui inscrivait ses
! propres oscillations surfine bande de papier; lors-
■ qu'une coïncidence avait lieu, bh marquait l'épo-
> que silï la bàhde dé papier en pressant un bouton
5 électrique ; oh connaissait ainsi le nombre des oscil-
, latiùns du pendule pendant un temps déterminé ;
afin d'évaluer ce temps en secondés, on inscrivait
, électriquement une suite dé fopSj sur la'bande de
i papier à des époques lues sur une horloge réglée,
1 cAZiti; Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII,
- p. 4249.
— ÉTYM. Altération de l'angl. stop, arrête 1
, t TOPÈTT"E (to-pô-V), s. f. Nom de petites fioles
r de verre blanc; Lé vendredi 28 novembre, dit-elle,
je partis dé Thiers (Piiy-dè-Dême), emportant
Î dans ma poche deux très-petites topôtles de verre
blanc, contenant une infusion d'allumettes chimi-
i qtibs, Gàz. des Trib. 27 mai 1874, p; 604, s* col.
I TOPETTERIE (to-pô-te-rie), s. f. Terme de
r verrier. Ensemble de Vases en verre analogues à
s la topette. Bouteilles, verres à vitres ordinaires,
. goblelterie, verres à vilres dé couleur, topettèrié,
- Enquête, Traité de cohimerce avec l'Angleterre,
i t. VI, p. 684.
TOPINAMBOUR; Ajoutes : — REM. Ce passage
- de Guy Pàtih établit le commencement de l'usage
s des topinarhbours. Pour les topinambours, c'est
- une plante qui Vient de l'Amérique, dé laquelle il
n'y a nul usage à Paris, ni ailleurs que j'aie oiiï
- dire; autrefois les jardiniers cri vcndoièiit là ra-
] einè, qui est bulbeuse et tuberculeuse; maison
, h'cii à pas ténu compte; il y falloit beaucoup de
. sel, de poivre et de beUrrè,qui sont trois ibèschàn-
- lés Choses.... feu M. MbreàU appelbit celte plante
. tubera canadensia; les capucins et autres moines
i qui àVoienl voyagé et qui autrefois les ont cultivés
les appeibîeht àrtlchaiix du Canada, Lettre dit 2»
oct. 1658, dans l'Union médicale, 12 sept. 487&j
p. 383.
— ÉTYM. Le topinambour est originaire d'Amé-
rique. •■ On les fait nommer toùpinambaiix auî:
criéurs de Paris; les sauvages lés noirirpènt clii-
queli, » LESCARROT, Itisioifè de la Noùvellè-Francé,
Paris, Î618, p. 033.
t TOPIQUEMENT (to-pi-ke-man), adV. ÏPimè
manière topique.
— HiST. xvi* s. Tïcce ifontêriv AcufUrii [à Paris],
oîi jadis iibslre mâistre Antoine Tèmpestâs tbhhà
si topiqùèiheht, KOÉi, bii FÀii., Contés d'7Siiiraj}e{,
ch. xxv.
TOQUE. — HiSÏ. Ajoutez : xv* s. bùiti-è ce que
vous ay dit, y a encore ùtiè tbcqùe et deux pei-
gnés (1462), MARCHÈGAY, Lèttrès-misèives originales
du Chârtrier de Thdùàrs, p. 44.
t TOQUÉ-FEU (tq-ke-féu), s, m. Tèfriië ïèxpioi-
tatibn hbuiilsfé. Fourneau d'âppëi, dit aussi feu.
dé monastère, que l'on descend daris iè piiits d'aé-
rage àù moyen d'un treuil, et sur lequel dii tient
dû ciiàïbon àliumé pour activer le courant d'air
sortant ; ce inodë est ini'êrdit par le Règlement
belge de 1850.
ÏÛQUÈT. Ajoutez :•— HIST. xiii» s. Leur maison
qui siei vëi's Foiitainès au toliét dé le [la] rue ki
moule vers lé [là] gràhgè de l'osteilerië, Cliârle
du Tefntiindois, dans TJibl. des ch. 1874, xxxv,
p. 443 (le iok'et, îè sommet, la cbiffui-è dite lokét
étant sur le sommet dé là tête).
T TOQUOTS (to-ko), s. m. pi. Noifi vulgaire dé là
digitale pourprée.
f TORCHER (tbï-ché), s. ni. Létdfcher est Celui
qui fait des mûrs et autres constructions êh tdr-
chis, Dict. des cohtrïb. dïr. i86l.
TORCHIS. — HiST. Ajoutez: || xiv° s. Et avéra
clôture de mur et de torchis (1303), VARII), Afcliirej
àdmin. de là ville de Reims, t. iï, 2°partië, p. 27.
t ÏOUD-BOYAUX. Ajoutes : || 2° Cbmpbsitibh
vénéneuse destinée à tuer lès rats et les souris.
f ÏORDEUR. Ajoutes : || 2° Dans l'exploitation dU
bois de flottage, ouvrier qui ënCocbè les chantiers
et les présente àû liotleur, tord les feuëitës et les
donne au flotteur, JKiltoirés de la Société centrale
d'agriculture, 1873, p. 266. Pendant le flottage eh
trains, les flbtleurs, approobéurs et compagnons
do rivière èmpoflent cûaciih bùze bÛ'chéSj et les
tbrdèurs et gafliisseiirs chacun neuf, Ai-fêlé- ritt
ministre de l'intérieur, 28 mai 48l«.
f TORDION. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Et inVënta
là bonne dame Mille tordions àdvenahs, ci.. MAROT,
Épilaphc 13, OEuvr. t. ii, pi 422.
f TORD-NEZ. Ajoutes : || Cordé tord-nez, sorte
de corde. Hôpital militaire de Versailles, fourni-
tures pour l'année 1876, ficelle forte; fouet, corde .
tord-nez, Journ. offic 16 sept. 1876, p; 7917, 3° col.
f TORD01R. Ajoutes : \\ |2° Appareil à tordre le
linge.
— MlST-xin" s.Perressons de Lâvanhé se clànima
do jehenin, de ce que cis Jéhenins avoit un tor-
doiT à oile en sa maison (1259), VARIN, Archivés
I adraïn. de la ville de Ttèiinsj ti î. 2* partie, p. 791.
TORE. || 2° Ajoutes : On peut, assimiler les glo-
i bes fulminants chargés d'électricité à dés volants
détachés ch à des tbrés dé matière raréfiée, ani-
més d'un Vitesse prodigieuse, àii point de pro-
duire de la chaleur et de la lumière, H. DE PAR-
VILLE, Joum. Offic. 3 août 1876, p. 5870; 4" col.
i _f TORMINAL. Ajoutez : || 2* L'alisier tbrminàl,
espèce d'alisier. Oh lui préfère [à l'alisier blanc]
. son congénère, l'alisier torminal, à causé de ses
i dimensions plus fofles, n. FLICIIE, Mah. de botan.
■ forestière, p. 267, Nancy, 4873.
t 2. TORNADE (tor-na-d'), s. f. Synonyme de
: tburnàde (vey. ce mot au Supplément).
fTORPIDE (lor-pi-d1), adj. Néblbgistnei En-
gourdi, engnurdissant. 11 y a des jehrnées calmes,
nielles, torpides, Ri TÔPFEËR, Nouv. voyages en
zigzag. L'influence torpide qûè la théocratie exerce
sur la pensée, LOUIS DLAfiCi
— ÉtYM. Làt. iorpidus; totpidè à été-suggéré par
torpeur (voy. ce mot). '■
TOUPILLE. || 2° Aj'outêi.- || Tbipille à espars,
machine explosive portée au bout d'Un long mât,
d'un espars plollgé dans l'eau, Joufn. Offic 23 oct.
1877, p. 6B37, 1" col.
t TORPILLEUR. Ajoutes: || 2° Bateau torpilleur,
bateau portant une torpille. A ces moyens de dé-
fense si l'bn ajbute lés torpilles; lés baléaux-tor-
i pilleurs, lès chaloupes canonnières, quel emploi
; reste-t-il âiix vaisseaux cuirassés? p. UÈRRÙAU,
;' 7iey. des Deux-Mondes, i" mai iB1Gt n. Isa.
et se subdivisé en une multitude de genres, dont t
les deux principaux sont lo passé et lé plumètis, i
tl». pi 1359, 4rt col. j
TOISÉ. Ajoutés : || 5* Toise Où toison de pierres, t
les tas dé pierres cassées, de un ou deux urètres ;
cubes ordinairement, déposés le lohg des roules t
pour servir à leur réparation. I
TOITORÊ. Ajoutez : — Hist. xvr» s. Si en Un
bastiment il y à quelques tbicturès, gallèriès ôii j
Mitres àdVariêes sûr vue, fc'oust. gen. t. ii, p. 4136, 1
I™ col. I
f TOitAÏ. Aj'outez : — REM. La prononciation i
nongi-oise est tokaï, joum. offic 4 9 juill. 1877, i
pi 5306, 3* col. i
t TOLOSA (to-îô-za), S. f. Là i 38° planète téië- |
scopique, découverte en 1876 par M. Perroti'n. i
—-ÉTYM. fàiosrt, hôni latin dé là Ville dé Toulouse, i
-j- TOLUÈNE (tô-lu-è-h'), s. ni. Terme dé chimie.
Carbure d'hydrogène que l'on retire en abondance i
du goudron de houille, si. DE PARVILLE, Journ. i
OfflC. 26 àvr. 4872, ps 2786, 1" cbl. i
— ÉTYM. Toi». 1
4-TOLU1QUE (to-lu-i-k'), adj. Terme;de chimie, i
Acide toluiquè, acide qui s'Obtient par l'oxydation 1
de l'huile de l'éssénce de cumin.
^-ÉTYM. Tolu. !
TOMAISON. Ajoutai : \\ 2° Division d'un ouvragé i
par tomes.
TOMBEAU. Aj'outez .-|| 8° Sorte de mbrcéàù de
musique. On doit citer de lui [le Violoniste Leciair]
un grave (voy. GRAVÉ 1 au Supplément) èh ùt mi-
neur, connu sous le nom de tombeau de Lèelàir; bri
appelait alors Un ibmbéàu une sorte de déclama-
tion instrumentale d'un caractère triste et doulou-
reux.... on lui doit aussi [à GàVihies] Un IbmbeàU
qui est resté classique, et Une rOmâncë amoureuse
pour le violon, Journ. offic. 25 oct. 1875, p. 8846,
3° col. || 9° Brosse en tombeau, brosse à mains dont
la surface formée par l'extrémité des crins est
bombée Comme un bail lit.
t TOMBE-CARTOÛCÏ1E (toh-=bè=kar4oû-ch'),
*. ni. instrument qui soft à faire tomber hors d'Un
Cation dé ftisil le leste de là cartouche. '
TOMBÉE. || 1* Ajoutez : Je m'en soucié aussi
"peu, dé tout ce ff émisseméni, que si j'oyais le flot oh
là tombée d'Unè 6àu, MALH.T-éiïitjiie, éd. L. Lalanne.
f TOMÎSËROLLEIl (lon-be'fo-lé), v. à. Se dit,
dans la Lbire-Inférieufë, de l'action de transpor-
ter çà et là au centre de la pièce la terre dès par-
ties des champs sur lesquelles les Charfiies et les
attelages epèfëht les tournées, les Primés d'hon-
neur, Paris, 1873, p. 4 29;
— ÉTYM. Tombereau.
t TOMBEUR. Ajoutes -p° Nom donné'aux
athlètes qui dans la lutte renversent leur adver-
saire.
— ÉTYM. Tomber, cri PaCcéption populaire nou-
velle do renverser en luttant : tomber un homme.
TOME. Ajoutez : || 4° Dalis l'antiquité, lo totnè
était l'opposé du volume, c'ést-à-dife un livré de
forme carrée, semblable aux nôtres, tandis que le
volume était un ehroulement de feuillets collés
bout à bout, Joùrn. offii. 4 s déc. 1876, p. 40380,
1" col.
t TOMME. Ajoutez : \\ 2° tomme bu tome se dii,
dans l'Auvergne, d'une pelote qu'on forme en
réunissant le lait caillé divisé avec un poignard
éii bois, et dé laquelle on fait le ffphiàge du Can-
tal, les Primes d'honneur, p. 448, Paris, 1874.
f TOMMETTE (to-mô-t1), s. f. Nom, en Dauphiné,
de briques servant au carrelage. J'ai fait carreler
la pièce avec dès tommettes rouges.
— ETYto. Sans doute, par Comparaison dé forme
avec la tôtlimc, sorte de fromage.
2. TON. Ajoutez ': || 20° Terme de grammaire. On
le trouve quelquefois employé pour accent toni-
que. 11 est dans la nature du langage de renforcer
les syllabes qui réçbiventle ton et d'affaiblir celles
ljui en sont privées, BRÊAL/fràduct. de la Graînm.
coin;), de Bonn, t. ni, p. XLIV. Mbigrel, aii xvi" siè-
cle, s'est servi de ton en ce sens (VOy. ACCENT àii
Supplément).
t TONALÏSATlON (tè-nà-li-za-sion), s. f. Êrisem-
blè des règles de la tonalité. Ce n'est que depuis
le xv* siècle qu'on a fixé la lohalisalion, BRILLAT-
SAVARIN, Physiol. du goûl, Méd. i.
} TONDËLLE (tùh-dô-P), s. f. Synonyme dé toii^
tisse. Lé bas Languedoc emploie [pour engrais]
dès cofriaiiies, des tontissès ou londelles de drap,
dé la poUdrbtle, HEUZÉ, la Freinte agricole, tarte n* 7.
TONDU. || 4° Ajoutez : || Écriture tondue, écri-
ture où l'on évite les traits qui déliassent la ligne.
Votre prédécesseur n'avait pas tiho écriture assez
tondue, et renversait ses d Comme dés saules pieu- i
reiirs, t. [TARDIEU] DE ST-GËRMAIN, Pour une êpin t
jjlë, ch. v. il n'avait pas ce qu'on peut appeler une j
tfès-beîle main, mais il avait ùhé écriture dé
genre, de Ces petites écritures bien propres, toù- i
tés petites, bien tondues, bien lisibles, a. MONNIËR, <
Scènes populaires, Intérieurs dé bureaux, se. B. (
TONLÎEU. Ajoutez : li z° ît s'est dit aussi de J
péages très-différents dé ceux qui se perçoivent sur
les marchés; témoin ce texte du xiv* siècle : Nbus, i
Lewis, cùens [c'cmtej dé Flandres et de Nèvers,
faisons savoir à tous.... et ne doivent toUlieù ne i
autre exaction nulle payer de ladite lievé [Câriàl] i
lié dès biéris que ôh mâiiië par ycéllè lieve i
(i6 janvier 1322), Tîecuiû'î des lois et arrêtés....
concernant i'aâin. dès è'âux et polders dé la Flandre ■
orientale, t. ï, p. 21. j
TONNE. Ajoutez : [\ S" Tbnn'é de càpa'eitéi Que lès i
mots tbhnè de capacité s'ëhlèhdent d'une mesure
de vide bu de volume, par opposition à là tonne i
effective et matérielle de marchandises; que cette i
mesure de la tonné; qui ii'â jainais varié ëh France, i
depuis l'ordonnancé de 168-i dé Colbert, est, dans i
lé système métrique actuel, ié cubé dé i mètre <
44 centièmes; que telle est, définition donnée, i
là capacité de là tbhiie, oii la tonne dé càjiàcilé,
GàZ. des Trib. 42 mài-s 4873, j). 241; à» col. i
|| 9° Lin détonne, graine de lin expédiée enFrànce; i
lin après tonne, liri venu de cette graine. Les
grailles importées de cette province [Riga] èh
France sont désignées sous le nom de lin de iofthè,
i parce qu'elles sont expédiées dans dés barils de
■ bbis blanc; les semences que fournissent les plan-
tes qu'on obtient eh France avec ces grailles sont
appelées lin après tonne; la filasse que fournit le
i lin après tofinè est plus fine, plus soyeuse, HEUZÉ,
la France agricole, carte n° 24,
TONNEAU. Ajoutez : || 13° Eh termes de mer,
, tonneau de registre, tonneau compté sur le ton-
nage de registre (yàf. TONNAGE; n° 1).
t TONNER-MÈTRE (tfche-mè-lr'), s. m. Terme de
mécanique. Travail Correspondant à mille kilo-
grammètres. Un coup du canon de cent tèniiës fut
i tiré avec une puissance vive de choc de soixante-
: dix tonnes-mètres par centimètre de circoiil'é-
, fénee du projectile contre la plaqué, journi des
i TJe'batS; 16 jaiiv. 1877; 3* page; 4* col.
t TONQUE (tbn=k'), Si f. Nom, dans le Morbihan,
- d'une sbrtè de vase-. Le vifl volé était elirérrhé
i dans des barils dits de galère, d'une cbnlenance
- de quinze à vingt litres, et dans urte Clique de
côtitehance à peu près égale, Gaz. dés Trib. i"sep.
1875. p. 628, 4* col.
'■ -fTOP (top1), s. m. Signal qu'on donne pour fixer
ou enregistrer lé corriHiencemeilt ou la fin d'une
opération ou d'une observation. Le pendillé était ins-
■ tàllé dans tltiè armoire vitrée, devant le balancier
, du clifonogiàphé électrique, qui inscrivait ses
! propres oscillations surfine bande de papier; lors-
■ qu'une coïncidence avait lieu, bh marquait l'épo-
> que silï la bàhde dé papier en pressant un bouton
5 électrique ; oh connaissait ainsi le nombre des oscil-
, latiùns du pendule pendant un temps déterminé ;
afin d'évaluer ce temps en secondés, on inscrivait
, électriquement une suite dé fopSj sur la'bande de
i papier à des époques lues sur une horloge réglée,
1 cAZiti; Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII,
- p. 4249.
— ÉTYM. Altération de l'angl. stop, arrête 1
, t TOPÈTT"E (to-pô-V), s. f. Nom de petites fioles
r de verre blanc; Lé vendredi 28 novembre, dit-elle,
je partis dé Thiers (Piiy-dè-Dême), emportant
Î dans ma poche deux très-petites topôtles de verre
blanc, contenant une infusion d'allumettes chimi-
i qtibs, Gàz. des Trib. 27 mai 1874, p; 604, s* col.
I TOPETTERIE (to-pô-te-rie), s. f. Terme de
r verrier. Ensemble de Vases en verre analogues à
s la topette. Bouteilles, verres à vitres ordinaires,
. goblelterie, verres à vilres dé couleur, topettèrié,
- Enquête, Traité de cohimerce avec l'Angleterre,
i t. VI, p. 684.
TOPINAMBOUR; Ajoutes : — REM. Ce passage
- de Guy Pàtih établit le commencement de l'usage
s des topinarhbours. Pour les topinambours, c'est
- une plante qui Vient de l'Amérique, dé laquelle il
n'y a nul usage à Paris, ni ailleurs que j'aie oiiï
- dire; autrefois les jardiniers cri vcndoièiit là ra-
] einè, qui est bulbeuse et tuberculeuse; maison
, h'cii à pas ténu compte; il y falloit beaucoup de
. sel, de poivre et de beUrrè,qui sont trois ibèschàn-
- lés Choses.... feu M. MbreàU appelbit celte plante
. tubera canadensia; les capucins et autres moines
i qui àVoienl voyagé et qui autrefois les ont cultivés
les appeibîeht àrtlchaiix du Canada, Lettre dit 2»
oct. 1658, dans l'Union médicale, 12 sept. 487&j
p. 383.
— ÉTYM. Le topinambour est originaire d'Amé-
rique. •■ On les fait nommer toùpinambaiix auî:
criéurs de Paris; les sauvages lés noirirpènt clii-
queli, » LESCARROT, Itisioifè de la Noùvellè-Francé,
Paris, Î618, p. 033.
t TOPIQUEMENT (to-pi-ke-man), adV. ÏPimè
manière topique.
— HiST. xvi* s. Tïcce ifontêriv AcufUrii [à Paris],
oîi jadis iibslre mâistre Antoine Tèmpestâs tbhhà
si topiqùèiheht, KOÉi, bii FÀii., Contés d'7Siiiraj}e{,
ch. xxv.
TOQUE. — HiSÏ. Ajoutez : xv* s. bùiti-è ce que
vous ay dit, y a encore ùtiè tbcqùe et deux pei-
gnés (1462), MARCHÈGAY, Lèttrès-misèives originales
du Chârtrier de Thdùàrs, p. 44.
t TOQUÉ-FEU (tq-ke-féu), s, m. Tèfriië ïèxpioi-
tatibn hbuiilsfé. Fourneau d'âppëi, dit aussi feu.
dé monastère, que l'on descend daris iè piiits d'aé-
rage àù moyen d'un treuil, et sur lequel dii tient
dû ciiàïbon àliumé pour activer le courant d'air
sortant ; ce inodë est ini'êrdit par le Règlement
belge de 1850.
ÏÛQUÈT. Ajoutez :•— HIST. xiii» s. Leur maison
qui siei vëi's Foiitainès au toliét dé le [la] rue ki
moule vers lé [là] gràhgè de l'osteilerië, Cliârle
du Tefntiindois, dans TJibl. des ch. 1874, xxxv,
p. 443 (le iok'et, îè sommet, la cbiffui-è dite lokét
étant sur le sommet dé là tête).
T TOQUOTS (to-ko), s. m. pi. Noifi vulgaire dé là
digitale pourprée.
f TORCHER (tbï-ché), s. ni. Létdfcher est Celui
qui fait des mûrs et autres constructions êh tdr-
chis, Dict. des cohtrïb. dïr. i86l.
TORCHIS. — HiST. Ajoutez: || xiv° s. Et avéra
clôture de mur et de torchis (1303), VARII), Afcliirej
àdmin. de là ville de Reims, t. iï, 2°partië, p. 27.
t ÏOUD-BOYAUX. Ajoutes : || 2° Cbmpbsitibh
vénéneuse destinée à tuer lès rats et les souris.
f ÏORDEUR. Ajoutes : || 2° Dans l'exploitation dU
bois de flottage, ouvrier qui ënCocbè les chantiers
et les présente àû liotleur, tord les feuëitës et les
donne au flotteur, JKiltoirés de la Société centrale
d'agriculture, 1873, p. 266. Pendant le flottage eh
trains, les flbtleurs, approobéurs et compagnons
do rivière èmpoflent cûaciih bùze bÛ'chéSj et les
tbrdèurs et gafliisseiirs chacun neuf, Ai-fêlé- ritt
ministre de l'intérieur, 28 mai 48l«.
f TORDION. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Et inVënta
là bonne dame Mille tordions àdvenahs, ci.. MAROT,
Épilaphc 13, OEuvr. t. ii, pi 422.
f TORD-NEZ. Ajoutes : || Cordé tord-nez, sorte
de corde. Hôpital militaire de Versailles, fourni-
tures pour l'année 1876, ficelle forte; fouet, corde .
tord-nez, Journ. offic 16 sept. 1876, p; 7917, 3° col.
f TORD01R. Ajoutes : \\ |2° Appareil à tordre le
linge.
— MlST-xin" s.Perressons de Lâvanhé se clànima
do jehenin, de ce que cis Jéhenins avoit un tor-
doiT à oile en sa maison (1259), VARIN, Archivés
I adraïn. de la ville de Ttèiinsj ti î. 2* partie, p. 791.
TORE. || 2° Ajoutes : On peut, assimiler les glo-
i bes fulminants chargés d'électricité à dés volants
détachés ch à des tbrés dé matière raréfiée, ani-
més d'un Vitesse prodigieuse, àii point de pro-
duire de la chaleur et de la lumière, H. DE PAR-
VILLE, Joum. Offic. 3 août 1876, p. 5870; 4" col.
i _f TORMINAL. Ajoutez : || 2* L'alisier tbrminàl,
espèce d'alisier. Oh lui préfère [à l'alisier blanc]
. son congénère, l'alisier torminal, à causé de ses
i dimensions plus fofles, n. FLICIIE, Mah. de botan.
■ forestière, p. 267, Nancy, 4873.
t 2. TORNADE (tor-na-d'), s. f. Synonyme de
: tburnàde (vey. ce mot au Supplément).
fTORPIDE (lor-pi-d1), adj. Néblbgistnei En-
gourdi, engnurdissant. 11 y a des jehrnées calmes,
nielles, torpides, Ri TÔPFEËR, Nouv. voyages en
zigzag. L'influence torpide qûè la théocratie exerce
sur la pensée, LOUIS DLAfiCi
— ÉtYM. Làt. iorpidus; totpidè à été-suggéré par
torpeur (voy. ce mot). '■
TOUPILLE. || 2° Aj'outêi.- || Tbipille à espars,
machine explosive portée au bout d'Un long mât,
d'un espars plollgé dans l'eau, Joufn. Offic 23 oct.
1877, p. 6B37, 1" col.
t TORPILLEUR. Ajoutes: || 2° Bateau torpilleur,
bateau portant une torpille. A ces moyens de dé-
fense si l'bn ajbute lés torpilles; lés baléaux-tor-
i pilleurs, lès chaloupes canonnières, quel emploi
; reste-t-il âiix vaisseaux cuirassés? p. UÈRRÙAU,
;' 7iey. des Deux-Mondes, i" mai iB1Gt n. Isa.
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