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486 pages
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SUB
319
fSTIGMATIQUE. || 2° Terme de médecine. Qui a
rapport à la maladie des stigmatisés, || Néviopa-
thie sligmatique, sorte de maladie dans laquelle
apparaissent des stigmates. S'il [le débat aca-
démique] n'a pas déchiré tous les voiles, il a du
moins fait une place dans la science à la névropa-
Ihie stigmatique, Lettre du docteur Warlemont,
dans l'Indépendance belge du 4 9 oct. 1875.
t STILBITE (stil-bi-f ), s. f. Terme de minéra-
logie. Silicate alumineux double hydraté, à base
calcaire ou alcaline, à éclat nacré.
— ÉTYM. STI>:6ÔÇ, brillant.
f STINKAL (stin-kal), s. m. Nom d'un marbre
du Boulonais. Le marbre de ces carrières est d'un
gris sombre et bleuâtre : on le nomme stinkal,
dénomination tirée de l'anglais, et qui exprime la
nature de ce marbre, qui, lorsqu'on le frotle, ré-
pand une odeur désagréable ; on l'emploie ordi-
nairement à la décoration intérieure des apparte-
ments, où il figure très-bien, j. F. HENRY, Tfssaï
sur l'arrond. de Boulogne-sur-Mer, p. 221, Bou-
logne, 1810.
—ÉTYM. Anglais, stinkard, puant.'
t 2. STIPE. Ajoutez : — REM. La stipe très-
tenace (slipa lenacissima, L.) est l'alfa (écrit an-
ciennement halefa), graminée dont les feuilles
cylindriques, très-tenaces, longues de 50 à 60 cen-
timètres, sont coupées ou arrachées et servent à
faire de la sparterie, des cordes et de la pâte à
papier ; elle croît en Espagne, en Grèce et dans
tout le nord de l'Afrique.
STOÏQUE. Ajoutez : || 3° Il s'est dit pour stoïcisme.
Le stoïque est une belle et noble chimère, ST-SIM.
dans Scènes et portraits choisis, etc. par Eug. de
Lanneau, Paris, 4876, t. Il, p. 4!5._
t STOLZITE (stol-zi-f), s. f. Terme de minéra-
logie. Tungstate de plomb grisâtre.
fSTORTHING (stor-tingh'), s. m. Nom de l'as-
semblée nationale en Norvège (de stor, grand,
et thing, assemblée). La session du storthing a été
ouverte hier par M. Slang, président du conseil
norvégien..., Joum. offic 40 févr. 1872, p. 965,
2° col.
t STRABIQUE (slra-bi-k'), adj'. Terme de méde-
cine. Qui est relatif au strabisme. || Substantive-
ment. Un strabique, une strabique, celui, celle
qui est affectée do strabisme.
t STRAFILATI (slra-fi-la-ti), s. m. pi. Nom ita-
lien d'une sorte d'organsin. Les articles en faveur
cette semaine sur la place de Lyon ont été les
organsins de France deuxième ordre, les organsins
de Syrie, et lés organsins strafilati fins, de qua-
lité presque courante, Joum. offic 8 avril 1872,
p. 2437, lr° col. Pour les soies ouvrées, les opéra-
tions sont assez calmes; les grèges se vendent de
116 à 120 francs, les organsins de 110 à 133 francs,
et les strafilati de Piémont do 433 à 137 francs,
ib. 20 juill. 1872, p. 4947, 3° col.
[STRAMllEAU (slran-bô), s. m. Terme de ma-
rine. Grosse espingole établie sur un chandelier
de fer, à bord des vaisseaux.
STRAPONTIN. — ÉTYM. Ajoutez : Rabelais a
dit Iransponlin au lieu de strapontin : Pantagruel,
tenant ungHeliodore grec en main, sus ung tran-
spontin on bout des escoutillessommeilloyt, Pant.
iv, 63.
t STRATIOME (stra-ti-o-m'), s. m. Diptère dont
une espèce, le stratiome caméléon, est commune
aux environs de Paris.
f STRIDENT. Ajoutez : — REM. Rabelais a em-
ployé strident au sens de : qui fait grincer les
dents, cl a dit appétit strident pour appétit très-
vif : J'ay nécessité bien urgente de repaistre, dénis
aiguës, ventre vuide, gorge seiche, appétit stri-
dent, 11, 9. J.-B. Rousseau l'a répété . Carcesme-
nins de la cour éthérée Sont tous doués d'un ap-
pétit strident De se venger, quand ils. sentent la
dent, Ép. 1, 3. Cela n'est plus usité.
t STRIDEUR. — HIST. Ajoutes : xn° s. En la
pense [pensée] est la rage, oies dons la strendors,
li Dialoge Grégoire lo pape, 1876, p. 369.
T.STRIDULATION. Ajoutes : 11 [le mâle] s'en
distingue encore par une foule d'autres caractères
secondaires, tels que des organes de chant ou de
stridulation,des glandes odorifèros, etc., R. RADAU,
7icu. des Deux-Mondes, i" oct. 4871, p. 685.
t STRIGE. Ajoutez : — HIST. XIII» S. Tele se fait
moult regarder Par son blanchir, par son farder,
Qui plus est laide et plus est pesme Quo peebié
mortel en quaresme; Tele esl hideuse comme estrio,
Tele est vielle, noire et reslrio, Qui plus est gente
c'une fée, Quant ele est painte et, atifée, GAUTIER
DH COINCY, les Miracles de la sainte Vierge, p. '471,
éd. abbé Poquet. Dont maintes gens par leur folies c
Quidèht estrè par nuit estries, la Rose, dans DU ]
CANGE, stria. Estrie, fée, lamia, ID. ib. ||XIV°S. I
Strix, estrie, ÉSCALLIER, Vocab. lat.-franç. 2393.
fSTRIQUEUSE (stri-keû-z'), s. f. ||l°"Ouvrière 1
qui strique le drap, c'est-à-dire qui y met la der-
nière main (voy. STRIQUER au Dictionnaire). || 2° 1
Ouvrière en dentelle, dite aussi appliqueuse, qui i
attache ou coud les fleurs sur le réseau Ou sur le 1
tulle.
STRIURE. Aj'outez ■: || 2° Terme d'architecture.
Striure ou strie est, dans une colonne cannelée, '
Chaque cannelure avec son listel, ROUTARD, TJict. ]
des arts du dessin, striure. 1
f STRUCTURAL, ALE (slru-ktu-ral, ra-P), adj-. j
Terme didactique. Qui concerne la structure. La
substance des carapaces des crustacés présente ]
des dispositions structurales bien définies. || Au ]
pi. masc. Structuraux.
f STRUCTURER (stru-ktu-ré), V. a. Néologisme, c
Donner une structure. Son idée [au peintre Bin], _
une idée de sculpteur, est de structurer des figu- 1
res fermes comme acier, avec une fixité indélébile, <
BÛRGER, Salons de 1861 d-1868, t. u, p. 182. Les s
animaux sont dessinés et structurés avec cette j
solidité précise qu'on admirait dans l'Attelage
flamand, ib. ib. p. 247.
■— REM, Ce verbe est fait avec structure, comme !
conjecturer avec conjecture; mais il est inutile, ]
car on a construire.
f STRYCHNISER (stri-kni-zé), v. a. Terme de
physiologie expérimentale. Introduire de la stry-
chnine dans les tissus d'un être vivant. Les pre-
miers symptômes de l'empoisonnement chez les
animaux et les individus strychnisés, HENNEGUY,
Titude sur l'action des poisons, p. 43, Montpellier, :
1875.
— ÉTYM. Mot formé de strychnos, sur le modèle
de strychnisme.
STUDIEUSEMENT, Ajoutez : — HIST. xn° s.
Quant il vit cest moisme honorable homme Equice
nient avoir lo saint ordenc, et par cascuns lius
discurre et studiousement preeebier, li Dialoge :
Grégoire lo pape, 1876, p. 49.
\ STUD10SITÉ. Ajoutez : La studiosité de ceux
qui avaient été nés et élevés dans lo xvi° siècle, :
Mémoire sur les écoles des Pays-Bas (milieu du
XVIH° siècle), dans ARMAND STÉVART, Procès de
Martin Etienne van Velden, Bruxelles, 1871, p. 21.
t STUPA (stu-pa), s. m. Monument religieux
élevé par les bouddhistes. Chaque année, les pè-
lerins bouddhistes ou chrétiens allaient par dé-
votion visiter quelque stupa, quelque chapelle
particulièrement sainte, et renouveler leur âme
au contact de leur dieu, TAINE, Journ. des Débats,
2 mars 1868.
— REM. On trouve aussi écrit stoupa.
— ÉTYM. Sanscr. stupa, tas, monceau. C'est le
même mot que le tope de l'Inde moderne.
STUPIDITÉ. Aj'outez :]|3* Stupéfaclion, éton-
nement (sens aujourd'hui inusité). Je perds une
maîtresse en gagnant un empire ; Mon amour en
murmure et mon coeur en soupire; Et de mille
pensers mon esprit agité Paraît enseveli dans la
stupidilé, CORN, Héracl. 11, 6. La reine, à ce mal-
heur si pou prémédité, Semble le recevoir avec
stupidité, ID. OEdipe, v, 10.
STYLE. Ajoutez : — REM. Chateaubriand a em-
ployé style dans son premier sens grec (CTTÔXOÇ, co-
lonne) : Juste au milieu de ces styles, s'élève une
troisième colonne, Mém. d'outre-tombe, éd. de
Bruxelles, t. vi, Architecture vénitienne, Antonio.
Cela est tout à fait inusité.
f STYLISTE. Ajoutez : || Maître styliste, maître
en fait de style. En France, il y a des écoles où
l'on pratique encore le respect et l'étude de ces
maîtres stylistes [Pascal, Bossuet, La Bruyère,
etc.], EUG. FROMENTIN, les ifaîtres d'autrefois, 1876,
p. 4.
t STYLOMSIATOPHORE (sti-lo-mma-to-fo-r'),
adj. Terme d'histoire naturelle. Qui porte un oeil
au bout d'un style. Les mollusques gastéropodes
slylommatophores, p. FISCHER, Acad. des se Comptes
rend. t. LXXXI, p. 782.
— ÉTYM. ATyle, ôfifia, oeil, et çopôç, qui porte.
f SUADER. Ajoutez : — REM. Voici la phrase de
Malherbe à laquelle Vaugelas fait allusion : N'étant
pas chose sûre de leur suader ou dissuader [aux
princes] ce qu'on estime lo meilleur, ceux qui
sont auprès d'eux tournent leurs imaginations à
la flatterie, Lexique, éd. L. Lalanne.
SUAVITÉ. Ajoutez .-1| 3° Il se dit aussi du ca-
ractère moral. Et telle était la suavité, la politesse
de leurs moeurs [de Le Brun et Bourdon] que,
pour se rapprocher l'un de l'autre, chacun de son
côté était disposé à faire le premier pas, DE MON-
TAIGLON, Hist. de l'Acad. de peinture (Mém. attri-
bués à H. Testelin), 1.11, p. 24.
t SUBALTERNISATION (su-bal-tôr-ni-za-sion),
s. f. Action de subalterniser. C'est le système de
refoulement, de subalternisation, d'abaissement
de la race arabe qui a complètement prévalu,
Journ. offic. 19 déc. 1874, p. 8405. 3e col.
t SUBARRONDI, IE (su-ba-ro'n-di, die), adj.
Terme didactique. Dont la rondeur n'est pas par-
faite. Plaquettes polygonales ou subarrondies,
p. GERVAIS, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXIV,
p. 163.
T SUBDIVISIBLE (sub-di-vi-zi-bP), adj. Qui
peut être subdivisé. Subdivisible en fibrilles, CH.
ROBIN, Anat. et physiol. cellulaires, p. 9.
t SUB-ÉGAL, AXE (su-bé-gal, ga-P), adj. Terme
d'histoire, naturelle. Qui n'est pas tout à fait égal,
pareil. Les larves ne volent jamais; beaucoup sont
aquatiques, divisées en segments égaux ou sub-
égaux, et pourvues de pattes rudimentaires, G. DE
SAPORTA, Rev. des Deux-Mondes, i" déc. 4 871,
p. 609.
t SUBËRIFICATION (su-bé-ri-fi-ka-sion), s. f.
Terme de botanique. Transformation en liège. La
subérification de la gaine protectrice n'exclut pas
la formation d'un véritable périderme, J. VESQUE,
Acad. des se Comptes rend. t. LXXXI, p. 499.
— ÉTYM. Lat. suber, liège, et facere, faire.
SUBHASTATION. — HIST. Ajoutes : xiv' s. Criées
et subhastations, Mandements de Charles V, 1370,
p. 376.
SUBIR. Ajoutez : || 3° V. réfl. Se subir, être subi.
Les peines disciplinaires, salle de police ou pri-
son, se subissent dans les fractions de troupes de
l'armée active en résidence, Journ. des Débats,
28 sept. 1876, 2* page, 6° col.
t SUBJACENT. Ajoutes':— HIST. xvr* s. En
nombre tant multiplié, que, par leur vol, ils [les
geais et les pies] tollissoient la clarté du soleil
aux terres subjacentes, RAB. IV, Ancien prol.
f SUBLIMABLE (su-bli-ma-bl'), adj. Terme de
chimie. Qui peut être sublimé. Substance subli-
mable.
SUBLIME. Il 5° Ajoutes : Le grand, dans ce sens
figuré [dans le langage de Part], s'il n'est pas exac-
tement synonyme de sublime, peut être considéré,
du moins, comme le terme positif dont sublime
serait le superlatif, BOUTARD, TJict. des arts du des-
sin, au mot grand. || 8* S. m. Dans l'argot des ou-
vriers parisiens, sublime, nom que se donnent
certains ouvriers qui ne font rien d'utile, mais se
livrent à la boisson, contractent des dettes qu'ils
ne paient pas, et se font gloire de leurs vices et
do leur paresse. || On a créé, par surcroît, le mot
sublimisme pour désigner ce type.
t SUBOBSCUR, RE (sub-ob-skur, sku-r'), adj.
Qui n'est pas tout à fait obscur. Tantôt c'est la
douceur du demi-jour ou le calme des retraités
subobscures qui luisembleformer une consonnance
heureuse avec ses pensées, CH. BLANC, Joum. offic
4 nov. 1874, p, 7364, 3° col.
SUBORNATION. — HIST, Ajoutes : xiv» s. „a
soubournation des tesmoins (1349), VARIN, Jrcliiiies
adminislr. de la ville de Reims, t. 11, 2° partie,
p. 1244. Subornations de faux tesmoinz, ID. ib.
t SUBPLACENTAIRE (sub-pla-sin'-tê-r'), adj.
Terme de botanique. Qui est placé sous le pla-
centa, TRÉCUL, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII,
p. 885. || Sous-placentaire serait meilleur.
t SUBPOLA1RE (sub-po-lê-r'), adj. Qui est sous
le pôle. La zone arctique ou subpolaire est cell«
du rhododendron, Tien. Britan. fév. 4876, p. 282.
|| Sous-polaire serait meilleur.
SUBREPTICE. — HIST. Ajoutez : xiv" s. No-
nobstant quelconques lettres subreptîces empêtrées
ou à empêtrer (1346), VARIN, Archives adminislr.
de la ville de Reims, t. 11, 2° part. p. 1020.
f SUBROGATIF, IVE (sub-ro-ga-tif, ti-v'), adj".
Terme de droit. Qui subroge. Qu'il déclarait vou-
loir faire ce remboursement en obligations fon-
cières au pair, contre une quittance subrogative
au profit du bailleur de fonds, payant ainsi en
son acquit, Gas. des Trib. du 4 8 avr. 1872, p. 374
3e col.
t SUBSÉPALAIRE (sub-sé-pa-lê-r'), adj. terme
do botanique. Qui est sous les sépales. Le faisceau
subsépalaire, TRÉCUL, Acad. des se Complesrend
t. LXXXII, p. 881. Il Sous-sépalaire serait meilleur.
-j- SUBSIDENCE (sul)-si-dan-s'), s. f. Terme do
géologie. Action do descendre au-dessous du ni-
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fSTIGMATIQUE. || 2° Terme de médecine. Qui a
rapport à la maladie des stigmatisés, || Néviopa-
thie sligmatique, sorte de maladie dans laquelle
apparaissent des stigmates. S'il [le débat aca-
démique] n'a pas déchiré tous les voiles, il a du
moins fait une place dans la science à la névropa-
Ihie stigmatique, Lettre du docteur Warlemont,
dans l'Indépendance belge du 4 9 oct. 1875.
t STILBITE (stil-bi-f ), s. f. Terme de minéra-
logie. Silicate alumineux double hydraté, à base
calcaire ou alcaline, à éclat nacré.
— ÉTYM. STI>:6ÔÇ, brillant.
f STINKAL (stin-kal), s. m. Nom d'un marbre
du Boulonais. Le marbre de ces carrières est d'un
gris sombre et bleuâtre : on le nomme stinkal,
dénomination tirée de l'anglais, et qui exprime la
nature de ce marbre, qui, lorsqu'on le frotle, ré-
pand une odeur désagréable ; on l'emploie ordi-
nairement à la décoration intérieure des apparte-
ments, où il figure très-bien, j. F. HENRY, Tfssaï
sur l'arrond. de Boulogne-sur-Mer, p. 221, Bou-
logne, 1810.
—ÉTYM. Anglais, stinkard, puant.'
t 2. STIPE. Ajoutez : — REM. La stipe très-
tenace (slipa lenacissima, L.) est l'alfa (écrit an-
ciennement halefa), graminée dont les feuilles
cylindriques, très-tenaces, longues de 50 à 60 cen-
timètres, sont coupées ou arrachées et servent à
faire de la sparterie, des cordes et de la pâte à
papier ; elle croît en Espagne, en Grèce et dans
tout le nord de l'Afrique.
STOÏQUE. Ajoutez : || 3° Il s'est dit pour stoïcisme.
Le stoïque est une belle et noble chimère, ST-SIM.
dans Scènes et portraits choisis, etc. par Eug. de
Lanneau, Paris, 4876, t. Il, p. 4!5._
t STOLZITE (stol-zi-f), s. f. Terme de minéra-
logie. Tungstate de plomb grisâtre.
fSTORTHING (stor-tingh'), s. m. Nom de l'as-
semblée nationale en Norvège (de stor, grand,
et thing, assemblée). La session du storthing a été
ouverte hier par M. Slang, président du conseil
norvégien..., Joum. offic 40 févr. 1872, p. 965,
2° col.
t STRABIQUE (slra-bi-k'), adj'. Terme de méde-
cine. Qui est relatif au strabisme. || Substantive-
ment. Un strabique, une strabique, celui, celle
qui est affectée do strabisme.
t STRAFILATI (slra-fi-la-ti), s. m. pi. Nom ita-
lien d'une sorte d'organsin. Les articles en faveur
cette semaine sur la place de Lyon ont été les
organsins de France deuxième ordre, les organsins
de Syrie, et lés organsins strafilati fins, de qua-
lité presque courante, Joum. offic 8 avril 1872,
p. 2437, lr° col. Pour les soies ouvrées, les opéra-
tions sont assez calmes; les grèges se vendent de
116 à 120 francs, les organsins de 110 à 133 francs,
et les strafilati de Piémont do 433 à 137 francs,
ib. 20 juill. 1872, p. 4947, 3° col.
[STRAMllEAU (slran-bô), s. m. Terme de ma-
rine. Grosse espingole établie sur un chandelier
de fer, à bord des vaisseaux.
STRAPONTIN. — ÉTYM. Ajoutez : Rabelais a
dit Iransponlin au lieu de strapontin : Pantagruel,
tenant ungHeliodore grec en main, sus ung tran-
spontin on bout des escoutillessommeilloyt, Pant.
iv, 63.
t STRATIOME (stra-ti-o-m'), s. m. Diptère dont
une espèce, le stratiome caméléon, est commune
aux environs de Paris.
f STRIDENT. Ajoutez : — REM. Rabelais a em-
ployé strident au sens de : qui fait grincer les
dents, cl a dit appétit strident pour appétit très-
vif : J'ay nécessité bien urgente de repaistre, dénis
aiguës, ventre vuide, gorge seiche, appétit stri-
dent, 11, 9. J.-B. Rousseau l'a répété . Carcesme-
nins de la cour éthérée Sont tous doués d'un ap-
pétit strident De se venger, quand ils. sentent la
dent, Ép. 1, 3. Cela n'est plus usité.
t STRIDEUR. — HIST. Ajoutes : xn° s. En la
pense [pensée] est la rage, oies dons la strendors,
li Dialoge Grégoire lo pape, 1876, p. 369.
T.STRIDULATION. Ajoutes : 11 [le mâle] s'en
distingue encore par une foule d'autres caractères
secondaires, tels que des organes de chant ou de
stridulation,des glandes odorifèros, etc., R. RADAU,
7icu. des Deux-Mondes, i" oct. 4871, p. 685.
t STRIGE. Ajoutez : — HIST. XIII» S. Tele se fait
moult regarder Par son blanchir, par son farder,
Qui plus est laide et plus est pesme Quo peebié
mortel en quaresme; Tele esl hideuse comme estrio,
Tele est vielle, noire et reslrio, Qui plus est gente
c'une fée, Quant ele est painte et, atifée, GAUTIER
DH COINCY, les Miracles de la sainte Vierge, p. '471,
éd. abbé Poquet. Dont maintes gens par leur folies c
Quidèht estrè par nuit estries, la Rose, dans DU ]
CANGE, stria. Estrie, fée, lamia, ID. ib. ||XIV°S. I
Strix, estrie, ÉSCALLIER, Vocab. lat.-franç. 2393.
fSTRIQUEUSE (stri-keû-z'), s. f. ||l°"Ouvrière 1
qui strique le drap, c'est-à-dire qui y met la der-
nière main (voy. STRIQUER au Dictionnaire). || 2° 1
Ouvrière en dentelle, dite aussi appliqueuse, qui i
attache ou coud les fleurs sur le réseau Ou sur le 1
tulle.
STRIURE. Aj'outez ■: || 2° Terme d'architecture.
Striure ou strie est, dans une colonne cannelée, '
Chaque cannelure avec son listel, ROUTARD, TJict. ]
des arts du dessin, striure. 1
f STRUCTURAL, ALE (slru-ktu-ral, ra-P), adj-. j
Terme didactique. Qui concerne la structure. La
substance des carapaces des crustacés présente ]
des dispositions structurales bien définies. || Au ]
pi. masc. Structuraux.
f STRUCTURER (stru-ktu-ré), V. a. Néologisme, c
Donner une structure. Son idée [au peintre Bin], _
une idée de sculpteur, est de structurer des figu- 1
res fermes comme acier, avec une fixité indélébile, <
BÛRGER, Salons de 1861 d-1868, t. u, p. 182. Les s
animaux sont dessinés et structurés avec cette j
solidité précise qu'on admirait dans l'Attelage
flamand, ib. ib. p. 247.
■— REM, Ce verbe est fait avec structure, comme !
conjecturer avec conjecture; mais il est inutile, ]
car on a construire.
f STRYCHNISER (stri-kni-zé), v. a. Terme de
physiologie expérimentale. Introduire de la stry-
chnine dans les tissus d'un être vivant. Les pre-
miers symptômes de l'empoisonnement chez les
animaux et les individus strychnisés, HENNEGUY,
Titude sur l'action des poisons, p. 43, Montpellier, :
1875.
— ÉTYM. Mot formé de strychnos, sur le modèle
de strychnisme.
STUDIEUSEMENT, Ajoutez : — HIST. xn° s.
Quant il vit cest moisme honorable homme Equice
nient avoir lo saint ordenc, et par cascuns lius
discurre et studiousement preeebier, li Dialoge :
Grégoire lo pape, 1876, p. 49.
\ STUD10SITÉ. Ajoutez : La studiosité de ceux
qui avaient été nés et élevés dans lo xvi° siècle, :
Mémoire sur les écoles des Pays-Bas (milieu du
XVIH° siècle), dans ARMAND STÉVART, Procès de
Martin Etienne van Velden, Bruxelles, 1871, p. 21.
t STUPA (stu-pa), s. m. Monument religieux
élevé par les bouddhistes. Chaque année, les pè-
lerins bouddhistes ou chrétiens allaient par dé-
votion visiter quelque stupa, quelque chapelle
particulièrement sainte, et renouveler leur âme
au contact de leur dieu, TAINE, Journ. des Débats,
2 mars 1868.
— REM. On trouve aussi écrit stoupa.
— ÉTYM. Sanscr. stupa, tas, monceau. C'est le
même mot que le tope de l'Inde moderne.
STUPIDITÉ. Aj'outez :]|3* Stupéfaclion, éton-
nement (sens aujourd'hui inusité). Je perds une
maîtresse en gagnant un empire ; Mon amour en
murmure et mon coeur en soupire; Et de mille
pensers mon esprit agité Paraît enseveli dans la
stupidilé, CORN, Héracl. 11, 6. La reine, à ce mal-
heur si pou prémédité, Semble le recevoir avec
stupidité, ID. OEdipe, v, 10.
STYLE. Ajoutez : — REM. Chateaubriand a em-
ployé style dans son premier sens grec (CTTÔXOÇ, co-
lonne) : Juste au milieu de ces styles, s'élève une
troisième colonne, Mém. d'outre-tombe, éd. de
Bruxelles, t. vi, Architecture vénitienne, Antonio.
Cela est tout à fait inusité.
f STYLISTE. Ajoutez : || Maître styliste, maître
en fait de style. En France, il y a des écoles où
l'on pratique encore le respect et l'étude de ces
maîtres stylistes [Pascal, Bossuet, La Bruyère,
etc.], EUG. FROMENTIN, les ifaîtres d'autrefois, 1876,
p. 4.
t STYLOMSIATOPHORE (sti-lo-mma-to-fo-r'),
adj. Terme d'histoire naturelle. Qui porte un oeil
au bout d'un style. Les mollusques gastéropodes
slylommatophores, p. FISCHER, Acad. des se Comptes
rend. t. LXXXI, p. 782.
— ÉTYM. ATyle, ôfifia, oeil, et çopôç, qui porte.
f SUADER. Ajoutez : — REM. Voici la phrase de
Malherbe à laquelle Vaugelas fait allusion : N'étant
pas chose sûre de leur suader ou dissuader [aux
princes] ce qu'on estime lo meilleur, ceux qui
sont auprès d'eux tournent leurs imaginations à
la flatterie, Lexique, éd. L. Lalanne.
SUAVITÉ. Ajoutez .-1| 3° Il se dit aussi du ca-
ractère moral. Et telle était la suavité, la politesse
de leurs moeurs [de Le Brun et Bourdon] que,
pour se rapprocher l'un de l'autre, chacun de son
côté était disposé à faire le premier pas, DE MON-
TAIGLON, Hist. de l'Acad. de peinture (Mém. attri-
bués à H. Testelin), 1.11, p. 24.
t SUBALTERNISATION (su-bal-tôr-ni-za-sion),
s. f. Action de subalterniser. C'est le système de
refoulement, de subalternisation, d'abaissement
de la race arabe qui a complètement prévalu,
Journ. offic. 19 déc. 1874, p. 8405. 3e col.
t SUBARRONDI, IE (su-ba-ro'n-di, die), adj.
Terme didactique. Dont la rondeur n'est pas par-
faite. Plaquettes polygonales ou subarrondies,
p. GERVAIS, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXIV,
p. 163.
T SUBDIVISIBLE (sub-di-vi-zi-bP), adj. Qui
peut être subdivisé. Subdivisible en fibrilles, CH.
ROBIN, Anat. et physiol. cellulaires, p. 9.
t SUB-ÉGAL, AXE (su-bé-gal, ga-P), adj. Terme
d'histoire, naturelle. Qui n'est pas tout à fait égal,
pareil. Les larves ne volent jamais; beaucoup sont
aquatiques, divisées en segments égaux ou sub-
égaux, et pourvues de pattes rudimentaires, G. DE
SAPORTA, Rev. des Deux-Mondes, i" déc. 4 871,
p. 609.
t SUBËRIFICATION (su-bé-ri-fi-ka-sion), s. f.
Terme de botanique. Transformation en liège. La
subérification de la gaine protectrice n'exclut pas
la formation d'un véritable périderme, J. VESQUE,
Acad. des se Comptes rend. t. LXXXI, p. 499.
— ÉTYM. Lat. suber, liège, et facere, faire.
SUBHASTATION. — HIST. Ajoutes : xiv' s. Criées
et subhastations, Mandements de Charles V, 1370,
p. 376.
SUBIR. Ajoutez : || 3° V. réfl. Se subir, être subi.
Les peines disciplinaires, salle de police ou pri-
son, se subissent dans les fractions de troupes de
l'armée active en résidence, Journ. des Débats,
28 sept. 1876, 2* page, 6° col.
t SUBJACENT. Ajoutes':— HIST. xvr* s. En
nombre tant multiplié, que, par leur vol, ils [les
geais et les pies] tollissoient la clarté du soleil
aux terres subjacentes, RAB. IV, Ancien prol.
f SUBLIMABLE (su-bli-ma-bl'), adj. Terme de
chimie. Qui peut être sublimé. Substance subli-
mable.
SUBLIME. Il 5° Ajoutes : Le grand, dans ce sens
figuré [dans le langage de Part], s'il n'est pas exac-
tement synonyme de sublime, peut être considéré,
du moins, comme le terme positif dont sublime
serait le superlatif, BOUTARD, TJict. des arts du des-
sin, au mot grand. || 8* S. m. Dans l'argot des ou-
vriers parisiens, sublime, nom que se donnent
certains ouvriers qui ne font rien d'utile, mais se
livrent à la boisson, contractent des dettes qu'ils
ne paient pas, et se font gloire de leurs vices et
do leur paresse. || On a créé, par surcroît, le mot
sublimisme pour désigner ce type.
t SUBOBSCUR, RE (sub-ob-skur, sku-r'), adj.
Qui n'est pas tout à fait obscur. Tantôt c'est la
douceur du demi-jour ou le calme des retraités
subobscures qui luisembleformer une consonnance
heureuse avec ses pensées, CH. BLANC, Joum. offic
4 nov. 1874, p, 7364, 3° col.
SUBORNATION. — HIST, Ajoutes : xiv» s. „a
soubournation des tesmoins (1349), VARIN, Jrcliiiies
adminislr. de la ville de Reims, t. 11, 2° partie,
p. 1244. Subornations de faux tesmoinz, ID. ib.
t SUBPLACENTAIRE (sub-pla-sin'-tê-r'), adj.
Terme de botanique. Qui est placé sous le pla-
centa, TRÉCUL, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII,
p. 885. || Sous-placentaire serait meilleur.
t SUBPOLA1RE (sub-po-lê-r'), adj. Qui est sous
le pôle. La zone arctique ou subpolaire est cell«
du rhododendron, Tien. Britan. fév. 4876, p. 282.
|| Sous-polaire serait meilleur.
SUBREPTICE. — HIST. Ajoutez : xiv" s. No-
nobstant quelconques lettres subreptîces empêtrées
ou à empêtrer (1346), VARIN, Archives adminislr.
de la ville de Reims, t. 11, 2° part. p. 1020.
f SUBROGATIF, IVE (sub-ro-ga-tif, ti-v'), adj".
Terme de droit. Qui subroge. Qu'il déclarait vou-
loir faire ce remboursement en obligations fon-
cières au pair, contre une quittance subrogative
au profit du bailleur de fonds, payant ainsi en
son acquit, Gas. des Trib. du 4 8 avr. 1872, p. 374
3e col.
t SUBSÉPALAIRE (sub-sé-pa-lê-r'), adj. terme
do botanique. Qui est sous les sépales. Le faisceau
subsépalaire, TRÉCUL, Acad. des se Complesrend
t. LXXXII, p. 881. Il Sous-sépalaire serait meilleur.
-j- SUBSIDENCE (sul)-si-dan-s'), s. f. Terme do
géologie. Action do descendre au-dessous du ni-
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