SOU
SPE
cpi
317
sous-dataire l'envoie au premier réviseur, qui
s'assure si le sommaire est d'accord avec la teneur
de la demande, E. J. DELÉCLUZE, Dona Olympia,
ch. vi.
f SOUS-ÉLÉMENT (sou-zé-lé-man), s. m. Élé-
ment secondaire, en sous-ordre. Admettra-l-on
pour chacune de ces raies [spectrales] l'existence
d'une sous-molécule ou d'un sous-élément du cal-
cium? LECOQ DE ROISBAUDRAN, Acad. des se
Comptes rend, t. LXXXII, p. 1265.
t SOUS-MINER. Ajoutes : |j 2° Au propre, miner
en dessous. La mer a sous-miné le tramway, dont
elle a tordu les rails de toutes les façons et dans
toutes les formes possibles, Journ. offic 12 déc. 1874,
p. 8229, lr° Col.
t SOUS-MOLÉCULE (sou-mo-lé-ku-F), s. f. Terme
de physique. Molécule secondaire. M. Lockyer
adopte l'hypothèse de la scission, à haute tempé-
rature, des éléments chimiques, soit en sous-mo-
lécules, soit même en éléments distincts, LECOQ DE
BOISBAUDRAN, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXH,
p. 1264.
f SOUS-NAPPE (sou-na-p'), s. f. Pièce de molle-
ton ou d'une étoffe piquée qu'on met sous la
nappe pour amortir le bruit des assiettes ou des
verres.
t SOUS-PRENEUR (sou-pre-neur), s. m. Sous-lo-
cataire.
-j- SOUS-RÉPARTITION (sou-ré-par-ti-sion), s. f.
Répartition secondaire, qui vient après une répar-
tition primitive. La sous-réparlition des crédits
budgétaires, Journ. offic 19 déc. 1876, p. 9501,
4™ col.
f SOUS-SYSTÈME (sou-si-stê-m'), s. m. Système
secondaire, arrangement secondaire. Le sous-sys-
tème du mont Seny, immédiatement postérieur à
la période triasique, VÉZIAN, Acad. des se Comptes
rendus, t. LXXXIII, p. 953.
t SOUS-VENTEU (sou-van-té), v. a. Terme de
marine. Sous-venter un navire, manoeuvrer de
façon que ce navire se trouve sous le vent par rap-
port à nous.
| SOUTADO (sou-ta-do), s. m. Populairement et
par plaisanterie, cigare d'un sou, par allusion au
Colorado, etc. Étant donné le jour des Morts, à la
porte du cimetière Montparnasse, et l'affluenco des
visiteurs, Dieu sait la quantité de soulados jetés
par ceux-ci, le scandale causé par celui qui les
ramassait [vêtu d'une blouse courte et d'un pan-
talon sans fond], Gaz. des Trib. 14 nov. 1875,
p. 10B8, 4* col.
SOUTANE. Ajoutes : || 4" Soutane rouge, sou-
tane des cardinaux. Il [le cardinal de Richelieu]
dit un jour au marquis de la Vieuville... qu'il était
timide de son naturel..., mais qu'après s'êlre ré-
solu, il agissait hardiment, poussait à son but,
renversait tout, fauchait tout, et puis couvrait
tout de sa soutane rouge, MONTCIIAL, Mémoires, t. i,
p. 8.
SOUTENU. Ajoutes : || 9° Une voix soutenue,
uno voix qui ne baisse ni no s'élève. Je prononce
l'évocation d'une voix claire et soutenue, CAZOTTE,
le Diable amoureux, chap. n. || 10° Terme fores-
tier. Massif soutenu, massif de grands arbres sans
interruptions. Sous les grandes futaies où le massif
est soutenu, lo calme est si complet que les feuilles
mortes qui couvrent le sol se décomposent sur la
place même où elles sont tombées, BOUQUET DE LA
GRYE, TJull. Société centrale d' Agriculture, 1872,
p. 672.
SOUTIEN. Ajoutes : \\ 6° En termes de pape-
terie, la résistance, la propriété que le papier a
de se soutenir, au lieu de se friper. Le papier
employé par le faussaire est cotonneux et épais;
il n'a pas le soutien et la main du papier dos bil-
lets de banque..., MARSAUD, sécr. gén. de la Ban-
que de France, Journ. offic 31 août 1876 p. 6700,
■i™ col. H La main signifie ici la consistance, le
corps, comme on le dit du drap.
SOUTIRAGE. Ajoutes : || 2° Vin qui a été sou-
tiré. Dans Paris, les bons vins dits soutirages va-
lent 165 fr. la pièce de 226 litres; les soutirages
ordinaires, de 150 à leofr. Joum. offic. 7 sept.
1874, p. 6417, 1"C0l.
t SOUTRAGE (sou-tra-j'), s. m. Produit du net-
toiement des plantations de pins des landes, em-
ployé comme litière. Soulrage ; c'est le nom vul-
gaire sous lequel on connaît, dans le pays, tout ce
qui pousse en fait de végétation dans les pignadas,
sur les parties dénudées, FARÉ, Enquête sur les in-
cendies des Landes, p. 194. Los produits du net-
toiement, connus sous le nom de soutrage sont
utilisés comme litière... la pratique du soutrage
n est pas nuisible à la végétation, ib. p. 41. Dans
tout le pays on l'emploie exclusivement, sous le -te
nom de bruc ou de soutrage, pour tout le bétail p
qui s'y trouve, ib. p. 156. Produits accessoires des di
forêts : pâturage, soutrage, récolte de fruits, chasse, ti
Ti'cotc forestière, Programme, 1876, p. io. t;
— ÉTYM. Dérivé de soulre, qui signifie partie
inférieure et qui vient du lat. subter, dessous.
f SOUTRAGER (sou-tra-jé ; le g prend un e de- ti
vant a et o : soutrageant, soutrageons), v. a. En- P
lever le soutrage. Pour que le pare-feu fût une e
sauvegarde absolue, il faudrait lui donner une n
largeur de beaucoup supérieure à celle dés routes J
et y pratiquer le pelage du sol à sable nu ; car, si
l'on se bornait à les soutrager, les fougères et les
graminées, qui poussent en grande abondance, k
seraient toujours une cause de propagation, 7?n- U
quête sur les incendies des Landes, p. 28. d
-[ SOUTRE. Ajoutes : ]| 2° Dans l'Aunis, partie P
inférieure. Le soutre d'une litière, Gloss. aunisien, Y
p. 149.
-— HIST. xvi° s. Ainsi le beau soleil montre un C
plus beau visage, Faisant un soutre clair sous l'es- H
pais du nuage, D'AUB. Tragiques. g
— ÉTYM. Ajoutez : Prov. solran, sotra, infé- n
rieur, sostror, abaissement; bas-lat. sostrdle, li- P
tière; tous ces mots viennent du lat. subter. }<■
t SOYER (so-ié), s. m. Verre de Champagne glacé, R
qu'on hume avec un tuyau de paille. Soyers"
punchs, etc. servis au buffet du bal de l'Opéra, n
SOYEUX. || 1° Ajoutes : || Marché soyeux, mar-
ché de la soie. Cette semaine, dit le Moniteur des ti
soies qui se publie à Lyon, a été moins nulle que h
la dernière, aussi bien pour l'étoffe que pour le n
marché soyeux, Journ. offic. 18 mars 1872, p. 1931, c
3° col. || La récolte soyeuse, la récolte de la soie, g
Le syndicat des marchands de soie de Lyon vient n
de publier une statistique de la dernière récolle 3
soyeuse en Europe, Journ. offic. 6 août 1877,
p. 6627, 1 "■ COl. O
t SPA (spa), ville de Belgique, célèbre par ses n
eaux minérales. || Ouvrage de Spa, boîtes ou autres h
objets en bois blanc avec ou sans ornements ou A
peintures, recouverts ou non do paille de couleur, g
Douanes, Tarif de 1877, note 673. fi
SPAHI. || 2° Ajoutes : Quant aux spahis, on les
voit apparaître dès le commencement de la cou- a
quête, en 1830; sous le nom générique de spahis
qui lui est resté, c'était une cavalerie indigène n
irrégulièro, espèce de milice, Journ. offic. 4 2 nov.
1874, p. 7531, 1" col.
f SPALAX (spa-laks'), s. m. Genre de mammi- a
fères vulgairement désignés sous le nom do rats- P
taupes. || On dit aussi aspalax. h
— ÉTYM. XirâXaÇ, taupe. h
f SPARDECK (spar-dèk), s. m. Termo de ma- p
rine. Mot anglais qui signifie faux-pont. Un e
grand nombre se soutenaient encore, mais, sur lo o
pont et le spardeck de la Ville du Havre, il y avait
peu de chose pouvant servir d'épave, Journ. du r
Havre. c
— ÉTYM. Angl. spar, barre de bois, et deck, d
tillac. 7
f SPARMANNIE (spar-ma-nie), s. f. Nom d'une
plante. On y cultive avec succès [dans la zone de c
l'oranger] les végétaux suivants : citronnier, 1
sparmannic du Cap, rosier des Indes..., HEUZÉ, ta r
France agricole, carte n° 6. 1
SPAROIDE (spa-ro-i-d'J, s. m. Terme de zoologie, s
Famille de poissons acanthoptérygiens, dans la E
classification de Cuvier. c
— ETYM. Spare, et elSoç, forme. j
SPARTE. Ajoutes : — REM. Depuis les au-
teurs cités dans l'article SPARTE, on a mieux dis- r
tingué. Le nom de sparte a été donné à doux plan- 1
tes: 1° à la slipe (voy. STIPE, 2) ou alfa; 2° au 7
lygée, dit aussi spart ou sparte (lygcum spar-
lum, L.), petite graminéc du midi de l'Europe, a
dont le chaume simple à un seul noeud sert à foire
de la sparlerie fine. j
SPATHE. Ajoutes : \\ 2° Nom grec de la navclle. i
Lycamédé..., ouvrières intelligentes, consacron r
ces paniers naguère pleins de laine et ces spathes r
pesantes, DEHÈQUE, Traduction d'une épigramme v
grecque, dans SAINTE-BEUVE, NOUV. lundis, t. vu
(Anthologie grecque, i). [,
f SPÉCIALISME (spé-si-a-li-sm'), s. m. Caractère h
spécial. L'amour de la petite patrie corrige, par _.
d'utiles spôcialismes, ce que l'amour de la grande, à
à force d'extensions parfois aveugles, pourrait r.
avoir de trop banal, p. GUERRIER DE DUMAST, à l'A- v
cadémie de Stanislas, il mai 1876. ||11 se dit aussi j
de la division du savoir.
t SPÉCIÊITÊ (spé-si-é-i-té), s. f. Terme d'his-
•toire naturelle. Qhalité, caractère d'espèce d'Une
plante ou d'un animal. La reproduction à l'aide
de graines démontre la spéciéité [du rubus fru-
ticosus inermis], CARRIÈRE, Rev. horticole, i s sept.
1875, n° 18, p. 361.
— ÉTYM. Lat. species, espèce,
t SPECTRONAÏROMÈTRE (spè-ktro-na-tro-mè-
tr'), s. m. Instrument inventé par MM. Champion,
Pillet et Grenier, et destiné à doser des quantités
extrêmement petites de soude, et que les auteurs
nomment spectronatromètre, H. DE PARVILLE,
Journ. offic 20 mars 1873, p. 1953, 3° col.
— ÉTYM. Spectre, nalron, et néfpov, mesure.
t SPECTROSCOPIQUEMENT (spè-ktro-sko-pi-
ke-man), adv. Par le procédé de la spectroscopie.
Un véritable laboratoire astronomique, permettant
de photographier constamment le soleil et de
l'examiner aussi spectroscopiquement, H. DE PAR-
VILLE, Joum. offic 8 avril 1872, p. 2435, 3° col.
t SPECTROSCOPISTE (spè-ktro-sko-pi-sf), s. m.
Celui qui se livre à l'étude de la spectroscopie. En
Italie, où la sérénité du ciel semble inviter à ce
genre d'études, on a vu se fonder, il y a peu d'an-
nées, la société des spectroscopistes, qui se donne
pour tâche de surveiller le soleil et d'en dessiner
jour par jour les changeants phénomènes, RADAU,
Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1876, p. 425.
■— ÉTYM. Voy. SPECTROSCOPIE au Diction-
naire.
SPÉCULER. J] 3° Ajoutes : Tout atteste alors [au
temps de la Régence] celte révolution opérée par
la richesse, par le luxe et par l'amour de l'argent;
même la langue en témoigne : spéculer au xvn° siè-
cle, c'était méditer sur la métaphysique ; cela si-
gnifie, au XVIII", jouer à la hausse ou à la baisse,
n. BAUDHILLART, Joum. offic. 12 août 4877, p. 6754,
3° col.
SPHAGNE (sfa-gn'), ou SPHAIGNE (sfè-gn'), s. f.
ou SPIIAGNUM (sfagh'-nom'), s. m. Genre de
mousses vivaces très-répandues dans les terrains
humides, quelle qu'en soit l'altitude, créé par
Adanson et Dillenius ; elles concourent pour une
grande part à la formation des tourbes, ou les
forment en entier dans certaines tourbières.
— ÉTYM. J/fiot-j-vo;. sorte de mousse qui pend aux
arbres.
f SPHÉGE (sfè-j'), s. m. Hyménoptère de la fa-
mille des fouisseurs.
_ — ÉTYM. Sç-nÇ, guêpe.
f SPHÉNISQUE (sfé-ni-sk'), s. m".'Sorte d'oiseau
aquatique qui ne peut voler. Ils [les pingouins de
l'hémisphère nord] sont représentés dans l'autre
hémisphère par les manchots, les sphénisques et
les gorfous, qui sont encore plus dégradés, si c'est
possible, et qui forment comme une transition
entre les oiseaux et les poissons, Joum. offic
o mai 1876, p. 3165, 2° col.
SPHINX. Ajoutez :||4° Fig. Ce qui est mysté-
rieux. Nouveau sphinx, la vie abandonnera le se-
cret de sa destinée à qui saura le lui ravir au prix
d'une lutte acharnée, G. DE SAPORTA, Rev. des
Deux-Mondes, 1" déc. 1871, p. 616.
— REM. Ajoutez : Voici un exemple où sphinx
est du féminin : Dans le voisinage de la cité de
Thèbes, s'était posé sur un rocher élevé un hor-
rible monstre au visage de femme et au corps de
lion.... et la respiration de cette sphinx, empoi-
sonnant l'air pur du ciel, répandait dans leurs de-
meures une peste affreuse, les Dieux et les héros,
contes mythologiques, trad. de l'anglais de a. cox
par F. Baudry et E. Delerot, Paris, 1876, p. 35,
[ SPHRAGISTIQUE. Ajoutes :||2° Adj. Qui a
rapport aux sceaux et cachets. La complète intel-
ligence des monuments sphragistiques, A. MAURY,
71eu. des Deux-Mondes, 15 oct. 1867, p. 891.
f SI'IRITISTE (spi-ri-ti-st'), s. ni. Celui qui est
adonné à la superstition des spirites.
SPIRITUELLEMENT. Ajoutes: |)S° Dans le do-
maine spirituel. Je crois que votre emploi est à
l'abri d'un nouveau règlement; je vous prie de
m'en instruire; je suis un vrai frère, je m'inté-
resse à vous spirituellement et temporellement,
VOLT. 7,ett. à Damilaville, 15 déc. 1765.
— HIST. Ajoutez : xn" s. Mes angelinement
[comme un ange] [saint Nicolas] alout Là oh
besoinos l'apelout ; Tut savoit espirilelment, WACB,
Saint iVicuolas, v. 488. || xiv" s. Et spirituelmont
à parler, les meilleurs nouvelles c'on puist dire à
personne dévote, si sont quant on li dit que Dieu
voult habiter avecques li, Miracles de Noire Dame
par personnages, Paris, 1876, p. 206.
t SPlROGYRE (spi-ro-ji-r'), s. f. Terme de bota-
SPE
cpi
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sous-dataire l'envoie au premier réviseur, qui
s'assure si le sommaire est d'accord avec la teneur
de la demande, E. J. DELÉCLUZE, Dona Olympia,
ch. vi.
f SOUS-ÉLÉMENT (sou-zé-lé-man), s. m. Élé-
ment secondaire, en sous-ordre. Admettra-l-on
pour chacune de ces raies [spectrales] l'existence
d'une sous-molécule ou d'un sous-élément du cal-
cium? LECOQ DE ROISBAUDRAN, Acad. des se
Comptes rend, t. LXXXII, p. 1265.
t SOUS-MINER. Ajoutes : |j 2° Au propre, miner
en dessous. La mer a sous-miné le tramway, dont
elle a tordu les rails de toutes les façons et dans
toutes les formes possibles, Journ. offic 12 déc. 1874,
p. 8229, lr° Col.
t SOUS-MOLÉCULE (sou-mo-lé-ku-F), s. f. Terme
de physique. Molécule secondaire. M. Lockyer
adopte l'hypothèse de la scission, à haute tempé-
rature, des éléments chimiques, soit en sous-mo-
lécules, soit même en éléments distincts, LECOQ DE
BOISBAUDRAN, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXH,
p. 1264.
f SOUS-NAPPE (sou-na-p'), s. f. Pièce de molle-
ton ou d'une étoffe piquée qu'on met sous la
nappe pour amortir le bruit des assiettes ou des
verres.
t SOUS-PRENEUR (sou-pre-neur), s. m. Sous-lo-
cataire.
-j- SOUS-RÉPARTITION (sou-ré-par-ti-sion), s. f.
Répartition secondaire, qui vient après une répar-
tition primitive. La sous-réparlition des crédits
budgétaires, Journ. offic 19 déc. 1876, p. 9501,
4™ col.
f SOUS-SYSTÈME (sou-si-stê-m'), s. m. Système
secondaire, arrangement secondaire. Le sous-sys-
tème du mont Seny, immédiatement postérieur à
la période triasique, VÉZIAN, Acad. des se Comptes
rendus, t. LXXXIII, p. 953.
t SOUS-VENTEU (sou-van-té), v. a. Terme de
marine. Sous-venter un navire, manoeuvrer de
façon que ce navire se trouve sous le vent par rap-
port à nous.
| SOUTADO (sou-ta-do), s. m. Populairement et
par plaisanterie, cigare d'un sou, par allusion au
Colorado, etc. Étant donné le jour des Morts, à la
porte du cimetière Montparnasse, et l'affluenco des
visiteurs, Dieu sait la quantité de soulados jetés
par ceux-ci, le scandale causé par celui qui les
ramassait [vêtu d'une blouse courte et d'un pan-
talon sans fond], Gaz. des Trib. 14 nov. 1875,
p. 10B8, 4* col.
SOUTANE. Ajoutes : || 4" Soutane rouge, sou-
tane des cardinaux. Il [le cardinal de Richelieu]
dit un jour au marquis de la Vieuville... qu'il était
timide de son naturel..., mais qu'après s'êlre ré-
solu, il agissait hardiment, poussait à son but,
renversait tout, fauchait tout, et puis couvrait
tout de sa soutane rouge, MONTCIIAL, Mémoires, t. i,
p. 8.
SOUTENU. Ajoutes : || 9° Une voix soutenue,
uno voix qui ne baisse ni no s'élève. Je prononce
l'évocation d'une voix claire et soutenue, CAZOTTE,
le Diable amoureux, chap. n. || 10° Terme fores-
tier. Massif soutenu, massif de grands arbres sans
interruptions. Sous les grandes futaies où le massif
est soutenu, lo calme est si complet que les feuilles
mortes qui couvrent le sol se décomposent sur la
place même où elles sont tombées, BOUQUET DE LA
GRYE, TJull. Société centrale d' Agriculture, 1872,
p. 672.
SOUTIEN. Ajoutes : \\ 6° En termes de pape-
terie, la résistance, la propriété que le papier a
de se soutenir, au lieu de se friper. Le papier
employé par le faussaire est cotonneux et épais;
il n'a pas le soutien et la main du papier dos bil-
lets de banque..., MARSAUD, sécr. gén. de la Ban-
que de France, Journ. offic 31 août 1876 p. 6700,
■i™ col. H La main signifie ici la consistance, le
corps, comme on le dit du drap.
SOUTIRAGE. Ajoutes : || 2° Vin qui a été sou-
tiré. Dans Paris, les bons vins dits soutirages va-
lent 165 fr. la pièce de 226 litres; les soutirages
ordinaires, de 150 à leofr. Joum. offic. 7 sept.
1874, p. 6417, 1"C0l.
t SOUTRAGE (sou-tra-j'), s. m. Produit du net-
toiement des plantations de pins des landes, em-
ployé comme litière. Soulrage ; c'est le nom vul-
gaire sous lequel on connaît, dans le pays, tout ce
qui pousse en fait de végétation dans les pignadas,
sur les parties dénudées, FARÉ, Enquête sur les in-
cendies des Landes, p. 194. Los produits du net-
toiement, connus sous le nom de soutrage sont
utilisés comme litière... la pratique du soutrage
n est pas nuisible à la végétation, ib. p. 41. Dans
tout le pays on l'emploie exclusivement, sous le -te
nom de bruc ou de soutrage, pour tout le bétail p
qui s'y trouve, ib. p. 156. Produits accessoires des di
forêts : pâturage, soutrage, récolte de fruits, chasse, ti
Ti'cotc forestière, Programme, 1876, p. io. t;
— ÉTYM. Dérivé de soulre, qui signifie partie
inférieure et qui vient du lat. subter, dessous.
f SOUTRAGER (sou-tra-jé ; le g prend un e de- ti
vant a et o : soutrageant, soutrageons), v. a. En- P
lever le soutrage. Pour que le pare-feu fût une e
sauvegarde absolue, il faudrait lui donner une n
largeur de beaucoup supérieure à celle dés routes J
et y pratiquer le pelage du sol à sable nu ; car, si
l'on se bornait à les soutrager, les fougères et les
graminées, qui poussent en grande abondance, k
seraient toujours une cause de propagation, 7?n- U
quête sur les incendies des Landes, p. 28. d
-[ SOUTRE. Ajoutes : ]| 2° Dans l'Aunis, partie P
inférieure. Le soutre d'une litière, Gloss. aunisien, Y
p. 149.
-— HIST. xvi° s. Ainsi le beau soleil montre un C
plus beau visage, Faisant un soutre clair sous l'es- H
pais du nuage, D'AUB. Tragiques. g
— ÉTYM. Ajoutez : Prov. solran, sotra, infé- n
rieur, sostror, abaissement; bas-lat. sostrdle, li- P
tière; tous ces mots viennent du lat. subter. }<■
t SOYER (so-ié), s. m. Verre de Champagne glacé, R
qu'on hume avec un tuyau de paille. Soyers"
punchs, etc. servis au buffet du bal de l'Opéra, n
SOYEUX. || 1° Ajoutes : || Marché soyeux, mar-
ché de la soie. Cette semaine, dit le Moniteur des ti
soies qui se publie à Lyon, a été moins nulle que h
la dernière, aussi bien pour l'étoffe que pour le n
marché soyeux, Journ. offic. 18 mars 1872, p. 1931, c
3° col. || La récolte soyeuse, la récolte de la soie, g
Le syndicat des marchands de soie de Lyon vient n
de publier une statistique de la dernière récolle 3
soyeuse en Europe, Journ. offic. 6 août 1877,
p. 6627, 1 "■ COl. O
t SPA (spa), ville de Belgique, célèbre par ses n
eaux minérales. || Ouvrage de Spa, boîtes ou autres h
objets en bois blanc avec ou sans ornements ou A
peintures, recouverts ou non do paille de couleur, g
Douanes, Tarif de 1877, note 673. fi
SPAHI. || 2° Ajoutes : Quant aux spahis, on les
voit apparaître dès le commencement de la cou- a
quête, en 1830; sous le nom générique de spahis
qui lui est resté, c'était une cavalerie indigène n
irrégulièro, espèce de milice, Journ. offic. 4 2 nov.
1874, p. 7531, 1" col.
f SPALAX (spa-laks'), s. m. Genre de mammi- a
fères vulgairement désignés sous le nom do rats- P
taupes. || On dit aussi aspalax. h
— ÉTYM. XirâXaÇ, taupe. h
f SPARDECK (spar-dèk), s. m. Termo de ma- p
rine. Mot anglais qui signifie faux-pont. Un e
grand nombre se soutenaient encore, mais, sur lo o
pont et le spardeck de la Ville du Havre, il y avait
peu de chose pouvant servir d'épave, Journ. du r
Havre. c
— ÉTYM. Angl. spar, barre de bois, et deck, d
tillac. 7
f SPARMANNIE (spar-ma-nie), s. f. Nom d'une
plante. On y cultive avec succès [dans la zone de c
l'oranger] les végétaux suivants : citronnier, 1
sparmannic du Cap, rosier des Indes..., HEUZÉ, ta r
France agricole, carte n° 6. 1
SPAROIDE (spa-ro-i-d'J, s. m. Terme de zoologie, s
Famille de poissons acanthoptérygiens, dans la E
classification de Cuvier. c
— ETYM. Spare, et elSoç, forme. j
SPARTE. Ajoutes : — REM. Depuis les au-
teurs cités dans l'article SPARTE, on a mieux dis- r
tingué. Le nom de sparte a été donné à doux plan- 1
tes: 1° à la slipe (voy. STIPE, 2) ou alfa; 2° au 7
lygée, dit aussi spart ou sparte (lygcum spar-
lum, L.), petite graminéc du midi de l'Europe, a
dont le chaume simple à un seul noeud sert à foire
de la sparlerie fine. j
SPATHE. Ajoutes : \\ 2° Nom grec de la navclle. i
Lycamédé..., ouvrières intelligentes, consacron r
ces paniers naguère pleins de laine et ces spathes r
pesantes, DEHÈQUE, Traduction d'une épigramme v
grecque, dans SAINTE-BEUVE, NOUV. lundis, t. vu
(Anthologie grecque, i). [,
f SPÉCIALISME (spé-si-a-li-sm'), s. m. Caractère h
spécial. L'amour de la petite patrie corrige, par _.
d'utiles spôcialismes, ce que l'amour de la grande, à
à force d'extensions parfois aveugles, pourrait r.
avoir de trop banal, p. GUERRIER DE DUMAST, à l'A- v
cadémie de Stanislas, il mai 1876. ||11 se dit aussi j
de la division du savoir.
t SPÉCIÊITÊ (spé-si-é-i-té), s. f. Terme d'his-
•toire naturelle. Qhalité, caractère d'espèce d'Une
plante ou d'un animal. La reproduction à l'aide
de graines démontre la spéciéité [du rubus fru-
ticosus inermis], CARRIÈRE, Rev. horticole, i s sept.
1875, n° 18, p. 361.
— ÉTYM. Lat. species, espèce,
t SPECTRONAÏROMÈTRE (spè-ktro-na-tro-mè-
tr'), s. m. Instrument inventé par MM. Champion,
Pillet et Grenier, et destiné à doser des quantités
extrêmement petites de soude, et que les auteurs
nomment spectronatromètre, H. DE PARVILLE,
Journ. offic 20 mars 1873, p. 1953, 3° col.
— ÉTYM. Spectre, nalron, et néfpov, mesure.
t SPECTROSCOPIQUEMENT (spè-ktro-sko-pi-
ke-man), adv. Par le procédé de la spectroscopie.
Un véritable laboratoire astronomique, permettant
de photographier constamment le soleil et de
l'examiner aussi spectroscopiquement, H. DE PAR-
VILLE, Joum. offic 8 avril 1872, p. 2435, 3° col.
t SPECTROSCOPISTE (spè-ktro-sko-pi-sf), s. m.
Celui qui se livre à l'étude de la spectroscopie. En
Italie, où la sérénité du ciel semble inviter à ce
genre d'études, on a vu se fonder, il y a peu d'an-
nées, la société des spectroscopistes, qui se donne
pour tâche de surveiller le soleil et d'en dessiner
jour par jour les changeants phénomènes, RADAU,
Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1876, p. 425.
■— ÉTYM. Voy. SPECTROSCOPIE au Diction-
naire.
SPÉCULER. J] 3° Ajoutes : Tout atteste alors [au
temps de la Régence] celte révolution opérée par
la richesse, par le luxe et par l'amour de l'argent;
même la langue en témoigne : spéculer au xvn° siè-
cle, c'était méditer sur la métaphysique ; cela si-
gnifie, au XVIII", jouer à la hausse ou à la baisse,
n. BAUDHILLART, Joum. offic. 12 août 4877, p. 6754,
3° col.
SPHAGNE (sfa-gn'), ou SPHAIGNE (sfè-gn'), s. f.
ou SPIIAGNUM (sfagh'-nom'), s. m. Genre de
mousses vivaces très-répandues dans les terrains
humides, quelle qu'en soit l'altitude, créé par
Adanson et Dillenius ; elles concourent pour une
grande part à la formation des tourbes, ou les
forment en entier dans certaines tourbières.
— ÉTYM. J/fiot-j-vo;. sorte de mousse qui pend aux
arbres.
f SPHÉGE (sfè-j'), s. m. Hyménoptère de la fa-
mille des fouisseurs.
_ — ÉTYM. Sç-nÇ, guêpe.
f SPHÉNISQUE (sfé-ni-sk'), s. m".'Sorte d'oiseau
aquatique qui ne peut voler. Ils [les pingouins de
l'hémisphère nord] sont représentés dans l'autre
hémisphère par les manchots, les sphénisques et
les gorfous, qui sont encore plus dégradés, si c'est
possible, et qui forment comme une transition
entre les oiseaux et les poissons, Joum. offic
o mai 1876, p. 3165, 2° col.
SPHINX. Ajoutez :||4° Fig. Ce qui est mysté-
rieux. Nouveau sphinx, la vie abandonnera le se-
cret de sa destinée à qui saura le lui ravir au prix
d'une lutte acharnée, G. DE SAPORTA, Rev. des
Deux-Mondes, 1" déc. 1871, p. 616.
— REM. Ajoutez : Voici un exemple où sphinx
est du féminin : Dans le voisinage de la cité de
Thèbes, s'était posé sur un rocher élevé un hor-
rible monstre au visage de femme et au corps de
lion.... et la respiration de cette sphinx, empoi-
sonnant l'air pur du ciel, répandait dans leurs de-
meures une peste affreuse, les Dieux et les héros,
contes mythologiques, trad. de l'anglais de a. cox
par F. Baudry et E. Delerot, Paris, 1876, p. 35,
[ SPHRAGISTIQUE. Ajoutes :||2° Adj. Qui a
rapport aux sceaux et cachets. La complète intel-
ligence des monuments sphragistiques, A. MAURY,
71eu. des Deux-Mondes, 15 oct. 1867, p. 891.
f SI'IRITISTE (spi-ri-ti-st'), s. ni. Celui qui est
adonné à la superstition des spirites.
SPIRITUELLEMENT. Ajoutes: |)S° Dans le do-
maine spirituel. Je crois que votre emploi est à
l'abri d'un nouveau règlement; je vous prie de
m'en instruire; je suis un vrai frère, je m'inté-
resse à vous spirituellement et temporellement,
VOLT. 7,ett. à Damilaville, 15 déc. 1765.
— HIST. Ajoutez : xn" s. Mes angelinement
[comme un ange] [saint Nicolas] alout Là oh
besoinos l'apelout ; Tut savoit espirilelment, WACB,
Saint iVicuolas, v. 488. || xiv" s. Et spirituelmont
à parler, les meilleurs nouvelles c'on puist dire à
personne dévote, si sont quant on li dit que Dieu
voult habiter avecques li, Miracles de Noire Dame
par personnages, Paris, 1876, p. 206.
t SPlROGYRE (spi-ro-ji-r'), s. f. Terme de bota-
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