308 SCA SCH SGO
creux, en forme de couronne, arrosé de rhum.
— ÉTYM. Du nom de Brillai-Savarin, qui a
beaucoup écrit sur la bonne chère.
t SAVART (sa-var), s. m. Nom donné, dans
l'Aisne, aux terres incultes, les Primes d'honneur,
Paris, 1873, p. 63.
SAVETIER. Ajoutes : || 4° Savetier, nom d'un
capricorne, cerambyx sutor, H. PELLETIER, Petit
dicl. d'entom, p. 34, Blois, 1868.
f SAVIGNIAU (sa-vi-gnau), s. m. Nom, en
Normandie, d'un filet formant une espèce de po-
che avec lequel on prend les truites quand la ri-
vière est trouble, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, le Havre, 1876, p. 306.
f SAVOIE (sa-voî), s. f. Nom d'une ancienne
principauté, qui fait aujourd'hui partie de la
France. || Biscuit de Savoie, pâtisserie qui so fait
avec des oeufs, du sucre et de la farine.
SAVOIR. — REM. || 2. En exemple de : je sai,
Ajoutez : Des crimes si légers furent mes coups
d'essai ; Il faut bien autrement montrer ce que je
sai, CORN. Médée, i, 4.
SAVON. Ajoutes : || 10° Savon de Gênes, ancien
nom du savon blanc consacré aux teintures et à
la manipulation de la soie, Enquête, Traité de
comm. auec l'Anglet. t. vi, p. S62. || 11° Arbre à
savon, le sapindus, BÂILLON, 77ict. de botan.
p. 248.
SAVONNETTE. Aj'outez : || 5° Arbre à savonnettes,
le sapindus saponaria, L., BÂILLON, Dict. de botan.
p. 248. || 6° Terme d'horloger. Montre à double boite.
•f- SAVOYAN (sa-vo-ian), s. m. Nom d'un cépage
de la Savoie, dit aussi mondeuse, les Primes d'hon-
neur, p. 650, Paris, 1874.
f SAYETTE. Ajoutez : || La sayette est encore
usitée. L'arrondissement possède 480000 broches,
dont 200000 pour la fabrication des tissus et
280 000 pour les filés sayettes, Journ. offic. 9 juin
1873, p. 3698, 2° col. Les industriels de Verviers
prétendent que la perfection dans les lavages a
exercé une influence immédiate sur le développe-
ment de la célèbre espèce do filés appelés sayettes,
ib. 1™ col.
f SBITEN (sbi-tôn'), s. m. Mol russe qui désigne
une boisson nationale composée de miel et de
gingembre. On peut augmenter la ration d'eau-
de-vie [des troupes qui défendent Sébastopol]; il
serait encore bon d'introduire, comme boisson,
le sbilen, si toutefois on trouve les ingrédients
nécessaires pour lo composer, Lettres de l'empereur
Nicolas à Menchikof, 17 janv. 1855, dans le Nord,
4 août 1876, 4° page, 2° col.
t SCAFERLATI. Ajoutez : Les prix du scaferlati-
vizir el du scaferlati-Levant, qualité supérieure,
seront élevés respectivement de 20 à 26 francs et
de IB à 20 francs par kilogramme, Décret du
!" lliors !872.
t SÇAGARD (sa-gar), s. m. Voy. SAGARD ci-dessus.
+ SCALAIRE (ska-lê-r'), s. f. Genre de mollus-
ques. Le docteur Hilgendorf a montré que cette
espèce [planorbis mulliformis] présentait vingt-
doux variétés de formes telles que certaines res-
semblent à des hélices, d'autres à des scalaires,
genres fort différents du genre planorbe, eu. MAR-
TINS, Rev. des Deux-Mondes, !5 fév. 1876, p. 7626.
| SCALPE. Ajoutez : — REM. On trouve aussi
écrit scalp à la façon anglaise. Le scalp et l'an-
thropophagie, par M. Castaing, Joum. offic 9 nov.
1876, p. 8075, 1" COl.
SCANDALISER. || B"Anciennement, calomnier.
Je craignais que cet homme [un gazelier].... ne
m'eût scandalisé dans cotte cour [la cour de Tu-
rin], les Aventures de M. d'Assoucy, t. n, p. 82,
2 vol. Paris, 1677. || Cette acception inusitée au-
jourd'hui se trouve au xvi° siècle.
f SCANDINAVE. Ajoutez :—HEM. Voltaire a dit
scandinavien, 77ict. phil. au mot DROIT, sect. !.
Scandinave esl seul présentement en usage.
t SCANDINAVISME (skan-di-na-vi-sm'), s. m.
Caractères des peuples Scandinaves et de leurs
idiomes. Un mélange s'opérerait [entre les Nor-
mans et les Neustriens], le scandinavismo mar-
querait fortement son empreinte sur la popula-
tion neustrienne, É. LITTRÉ, Journal des Savants,
octobre 1863, p. 631.
t SCAPHANDREUR ou SCAPHANDRIER. Ajou-
tez : Les scaphandriers, ces ouvriers utiles, ne pénè-
trent qu'à des profondeurs relativement insigni-
fiantes, ALPH. ESQUIROS, Rev. des Deux-Mondes,
1" juin 1873, p. 567.
T SCAPHOCÉPHALIE (ska-fo-sé-fa-lic), s. f. et
SCAPHOCÉPUALISME (ska-fo-sé-fa-li-sm'), s. m.
Terme d'anthropologie. Forme du crâne analogue
tt celle d'une barque, Ttew. d'antbropol. t. iv, p. 672
el 573. 1
— ÉTYM. Sxâçoç, barque, et y.Eça).Y_, tête. i
SCARABÉE. Ajoutez : || 4° Scarabée-tortue, nom
vulgaire des cassides, coléoptères, n. PELLETIER, 1
Petit dict, d'entom, p. 37, Blois, 1868. I
SCARIFICATEUR. || 2° Ajoutez : Le scarificateur i
donne un travail intermédiaire à celui de la char- i
rue et de la herse, Joum. offic. 30 sept. 1872, <
p. 6263, l™ col. i
f SCARRONESQUE (ska-ro-nê-sk'), adj. Qui a le :
caractère de la bouffonnerie de Scarron, auteur i
du Virgile travesti et de comédies souvent bur- .
lesques. La lie un peu scarronesque où Molière ■
trempa au début, SAINTE-BEUVE, Portraits littér.
t. II (art. Molière).
t SCATOLOGIQUE (ska-to-lo-ji-k'J, adj. Qui a
rapport aux excréments. Manuel scatologique, litre
d'une facélie.
— ÉTYM. Sxcaôç, génitif de crafop, excrément, et
j-ôyo;, discours.
SCEAU. Ajoutez : || 15° Terme d'antiquité. Sceau
amphorique, voy. TIMBRE au Supplément.
f SCÉNIQUEMENT (sé-ni-ke-man), adv. Au point
de vue de la scène. C'est [Mlle Guérin, par Da-
verny] une mélodramatique histoire qui lient de
la Miss Multon d'Adolphe Belot et do l'Institutrice
de Paul Foucher, mais scéniquement cela n'est
pas mal fait, ALPH. DAUDET, Journ. offic 26 mars
1877, p. 2459, !" col.
SCEPTRE. — HIST. |1 xir s. Ajoutez .- El dei li
mistdelamain désire Et sa corono et sonesceptre,
BENOÎT DE STE-MORE, fioma?!, de Troie, v. 22985.
SCHAliRAQUE. Ajoutes : [] 2° Garniture de sa-
bots en peau do mouton. Schabraques pour ga-
loches.
f SCHAPPE (cha-p'), s. f. Fil de déchet do soie,
dit aussi fantaisie ou galette, Enquête, Traité de
comm. avec l'Anglet. t. v, p. 582. Laines peignées,
sebappes, fantaisies, colons filés, Alman. Didot-
Botlin, 1871-72, p. 1060, 3° col.
f SC1IÉAT. Ajoutes : — ÉTYM. Arabe, sà'id'
avant-bras, DEVIC, Dict. étym.
f SCHÉRÉR1TE (chô-ré-ri-f), s. f. Sorte de ré-
sine fossile. Les noms de cire fossile et de cire
végétale donnés à l'ozokérite et à la schérérite
sont do pure fantaisie et n'ont rien de scientifique,
Rev. Brilan. juin 1876, p. 545.
t SCHÊVA. Ajoutez : — REM. Scheva doit être
écrit et prononcé avec un e muet, et non avec
un é aigu.
t SCIHBBOLETH. Ajoutez : \\ 2° Fig. Langage ou
manières qui appartiennent à des groupes exclusifs,
el qui désignent ceux qui en sont et excluent ceux
qui n'en sont pas. Lo duc d'Hérouville, poli comme
un grand seigneur avec tout le monde, eut pour le
comte de la Palférine ce salut particulier qui,
sans accuser l'estime ou l'intimité, dit à tout le
monde : « Nous sommes de la même famille, de
la même race, nous nous valons I » Ce salut, lo
schibbolelh de l'aristocratie, a été créé pour le
désespoir des gens d'esprit de la haute bourgeoi-
sie, DE BALZAC, les Parents pauvres, la Cousine
Belle.
t SCHIEDAM (ski-dam'), s. m. Nom hollandais
et belge de l'eau-de-vie de grain. Les différentes
espèces de bières et les boissons distillées, les
eaux-de-vie indigènes [à Liège] fabriquées avec
les grains et généralement connues sous le nom de
schiedams ou de genièvres, Joum. offic. 26 févr.
1873, p. 1379, 2° col.
— ÉTYM. Schiedam, nom d'un lieu de produc-
tion de ces eaux-de-vie, en Hollande.
f SCIHRA (chi-ra), s. m. Fausse orthographe
pour chiraz (voy. ce mot au Dictionnaire), les
Primes d'honneur, p. 706, Paris, 1874.
SCHISTE. Ajoutez : \\ Huile de schiste, huile
qu'on retire dos schistes bitumineux.
f SCIIOHET (cho-hèf, ii aspirée dans /ici), s. m.
Sacrificateur juif, celui qui est revêtu dos fonc-
tions qui consistent à saigner les animaux à l'a-
battoir conformément aux prescriptions du culte
Israélite; il y en a quatre à l'abattoir central do
Paris, MAXIME DU CAMP, Paris, ses orga7ies, ses
fonctions el sa vie, t. H, p. 84.
— ÉTYM. Hébreu, schaotle, sacrifier, égorger,
abattre une bête.
tSCHOLAR (sko-lar), s. m. Terme anglais qu'on
emploie quelquefois au sons d'humaniste,
d'hommo versé dans l'élude dos langues classi-
ques, et surtout avec un sens moqueur on parlant
des hommes de collège ou qui en ont conservé
les habitudes.
— ÉTYM. Angl. scholar, qui est notre mot éco-
lier. En anglais on no dit pas scliolar tout seul,
mais classical scholar, greek scholar, etc.
f SCUORRE (sko-r'), s. m. Nom donné, en Zé-
lande, à des terres couvertes seulement par les
hautes mers et n'ayant besoin que d'un endiguo-
ment pour être mises à l'abri. Schorres ou ten es
en avant des poldres, qui sont couvertes et dé-
couvertes par la marée, sont comme lais et relais
de la mer, aux termes de l'art. 538 du code Napo-
léon, les dépendances du domaine public. Décret
de Napoléon I", du il janv. 1811, sur l'enlre'.ien
des polders, titre i, art. !. Des schorres endigués
ou poldres, ib. titre 2.
— HIST. xv° s Deux plaches de terre non dic-
quées, mais communes avec la mer, appelées en
flamenc scors, Octroi du 1" oct, 1414 de Jean duc
de Bourgogne. Tous les seoors gisans entre Kiel-
drecbt, Colloo et Werrebrouc, Octroi du 3 sept.
1431, de Philippe duc de Bourgogne. (Note com-
muniquée par M. Du Bois, avocat à Gand.)
— ETYM. Mot hollandais qui esl le même que
l'anglais shore, rivage ; anglo-saxon, scoi-e.
SCIAGE. Ajoutez .- || 2° Se dit pour bois de sciage.
X Arbois, les sciages de chêne et de sapin jouis-
sent d'une grande faveur, Joum. offic 28 août
1871, p. 3039, 3° col. || Sciages fins, nom donné à
des planches minces, employées pour l'ébénislcrie.
et la menuiserie de luxe, CH. BROILLIARD, Rev. des
Deux-Mondes, 15 sept. 1871, p. 350.
— HIST. Ajoutez: ||xvi° s. Pour cent do siago
[bois scié, planches], MANTELLIER, Glossaire, Po-us,
1869, p. 69.
SCIENCE. Ajoutes : || 11° Science abstraite,
science considérée indépendamment de ses appli-
cations, dans le langage de la philosophie positive,
qui en compte six : la mathématique, l'astronomie,
la physique, la chimie, la biologie el la sociologie
(COMTE, Système de philosophie positive). || On dit
quelquefois en ce sens science pure. J'ai tort de
dire science pure, car il n'y a pas une science
pure et une science appliquée : il y a la science
el les applications de la science, PAUL BERT, Journ.
offic 14 janv. 1873, p. 248, 3» col.
SCIENTIFIQUE. Aj'outez : || 2° En parlant des
personnes, qui s'attache aux choses de scieiice.
[La Mère Angélique] très-exacte à ses devoirs,
très-sainte, mais naturellement un peu scientifi-
que, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.
t SC1NDEMENT (sinde-man), s. m. Néologisme.
Action de scinder; résultat do celte action. L'é-
tude du scindement de l'a [dans les langues indo-
européennes], L. IIAVET, l'Unité linguistique euro-
péenne, dans Mém. de la Soc. linguistique de Paris,
t. u, 4° fascicule, p, 266.
t SCINTILLOMÈTRE (sin-til-)o-mè-tr'), s. m.
Instrument propre à mesurer le scintillement.
Note sur un nouveau scintillomôtre, par Monliçny,
Acad. des se séance du 20 fév. 1866.
— ÉTYM. Lat. scintilla, étincelle, et [li-tpov,
mesure.
t SCLAUNEUR. Ajoutes : — REM. Lo sclay.neur ne
diffère du herebeur ou hiercheur, qui est un en-
fant de douze ans el au-dessus, uno jeune fille, ou
un ouvrier incapable de travailler à la veine, que
parce qu'il est plus fort, quand l'exploitation so
fait par voies montantes.
f SCLÔNAGE, SCLÔNEUR, voy. sCLAUNAtj,
SCLAUNEUR.
f SCOLASTICISME (sko-la-sli-si-sm'), s. m. Ca-
ractère de la scolaslique, tendance à la scolas-
tique. La science théologique était redevenuo un
scolaslicisme aride et stérile, qui cherchait sa
force et sa valeur dans les définitions et dans 1;
nelletô précise des formules, ÉD. REUSS, la Bible,
Inlrod. gêner, p. 46, Paris, 1874.
SCOLASTIQUE. Ajoutez : || 6° Écrivains (scho-
laslici) attachés à la bibliothèque Vaticane à Rome,
et qui ont soin de revoir sur les manuscrits les
livres qu'on veut réimprimer, Bibl. critique, Bàle,
1709, t. I, p. 267.
f SCOLYAIE (sko-li-rh'), s. m. Genre de plantes
de la famille des composées, dont les feuilles sont
armées de fortes épines.
— ÉTYM. Exô).u[j.o;, sorte de chardon.
t SCOPÉLISIIE (sko-pé-li-sm'), s. m. Terme d'an-
tiquité. Action do mettre de grosses pierres Caw>
les champs pour empocher le labourage. Jelcr dos
pierres dans le jardin d'autrui, allusion au scopé-
lismo, crime de ceux qui jetaient des pierres dai;:-
Ila terre d'autrui, pour empêcher de la cultiver; Jt-
scopélisme, né de la haine des pasteurs cou'- '-.
agriculteurs, était très-fréquent dans l'an) , '
creux, en forme de couronne, arrosé de rhum.
— ÉTYM. Du nom de Brillai-Savarin, qui a
beaucoup écrit sur la bonne chère.
t SAVART (sa-var), s. m. Nom donné, dans
l'Aisne, aux terres incultes, les Primes d'honneur,
Paris, 1873, p. 63.
SAVETIER. Ajoutes : || 4° Savetier, nom d'un
capricorne, cerambyx sutor, H. PELLETIER, Petit
dicl. d'entom, p. 34, Blois, 1868.
f SAVIGNIAU (sa-vi-gnau), s. m. Nom, en
Normandie, d'un filet formant une espèce de po-
che avec lequel on prend les truites quand la ri-
vière est trouble, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, le Havre, 1876, p. 306.
f SAVOIE (sa-voî), s. f. Nom d'une ancienne
principauté, qui fait aujourd'hui partie de la
France. || Biscuit de Savoie, pâtisserie qui so fait
avec des oeufs, du sucre et de la farine.
SAVOIR. — REM. || 2. En exemple de : je sai,
Ajoutez : Des crimes si légers furent mes coups
d'essai ; Il faut bien autrement montrer ce que je
sai, CORN. Médée, i, 4.
SAVON. Ajoutes : || 10° Savon de Gênes, ancien
nom du savon blanc consacré aux teintures et à
la manipulation de la soie, Enquête, Traité de
comm. auec l'Anglet. t. vi, p. S62. || 11° Arbre à
savon, le sapindus, BÂILLON, 77ict. de botan.
p. 248.
SAVONNETTE. Aj'outez : || 5° Arbre à savonnettes,
le sapindus saponaria, L., BÂILLON, Dict. de botan.
p. 248. || 6° Terme d'horloger. Montre à double boite.
•f- SAVOYAN (sa-vo-ian), s. m. Nom d'un cépage
de la Savoie, dit aussi mondeuse, les Primes d'hon-
neur, p. 650, Paris, 1874.
f SAYETTE. Ajoutez : || La sayette est encore
usitée. L'arrondissement possède 480000 broches,
dont 200000 pour la fabrication des tissus et
280 000 pour les filés sayettes, Journ. offic. 9 juin
1873, p. 3698, 2° col. Les industriels de Verviers
prétendent que la perfection dans les lavages a
exercé une influence immédiate sur le développe-
ment de la célèbre espèce do filés appelés sayettes,
ib. 1™ col.
f SBITEN (sbi-tôn'), s. m. Mol russe qui désigne
une boisson nationale composée de miel et de
gingembre. On peut augmenter la ration d'eau-
de-vie [des troupes qui défendent Sébastopol]; il
serait encore bon d'introduire, comme boisson,
le sbilen, si toutefois on trouve les ingrédients
nécessaires pour lo composer, Lettres de l'empereur
Nicolas à Menchikof, 17 janv. 1855, dans le Nord,
4 août 1876, 4° page, 2° col.
t SCAFERLATI. Ajoutez : Les prix du scaferlati-
vizir el du scaferlati-Levant, qualité supérieure,
seront élevés respectivement de 20 à 26 francs et
de IB à 20 francs par kilogramme, Décret du
!" lliors !872.
t SÇAGARD (sa-gar), s. m. Voy. SAGARD ci-dessus.
+ SCALAIRE (ska-lê-r'), s. f. Genre de mollus-
ques. Le docteur Hilgendorf a montré que cette
espèce [planorbis mulliformis] présentait vingt-
doux variétés de formes telles que certaines res-
semblent à des hélices, d'autres à des scalaires,
genres fort différents du genre planorbe, eu. MAR-
TINS, Rev. des Deux-Mondes, !5 fév. 1876, p. 7626.
| SCALPE. Ajoutez : — REM. On trouve aussi
écrit scalp à la façon anglaise. Le scalp et l'an-
thropophagie, par M. Castaing, Joum. offic 9 nov.
1876, p. 8075, 1" COl.
SCANDALISER. || B"Anciennement, calomnier.
Je craignais que cet homme [un gazelier].... ne
m'eût scandalisé dans cotte cour [la cour de Tu-
rin], les Aventures de M. d'Assoucy, t. n, p. 82,
2 vol. Paris, 1677. || Cette acception inusitée au-
jourd'hui se trouve au xvi° siècle.
f SCANDINAVE. Ajoutez :—HEM. Voltaire a dit
scandinavien, 77ict. phil. au mot DROIT, sect. !.
Scandinave esl seul présentement en usage.
t SCANDINAVISME (skan-di-na-vi-sm'), s. m.
Caractères des peuples Scandinaves et de leurs
idiomes. Un mélange s'opérerait [entre les Nor-
mans et les Neustriens], le scandinavismo mar-
querait fortement son empreinte sur la popula-
tion neustrienne, É. LITTRÉ, Journal des Savants,
octobre 1863, p. 631.
t SCAPHANDREUR ou SCAPHANDRIER. Ajou-
tez : Les scaphandriers, ces ouvriers utiles, ne pénè-
trent qu'à des profondeurs relativement insigni-
fiantes, ALPH. ESQUIROS, Rev. des Deux-Mondes,
1" juin 1873, p. 567.
T SCAPHOCÉPHALIE (ska-fo-sé-fa-lic), s. f. et
SCAPHOCÉPUALISME (ska-fo-sé-fa-li-sm'), s. m.
Terme d'anthropologie. Forme du crâne analogue
tt celle d'une barque, Ttew. d'antbropol. t. iv, p. 672
el 573. 1
— ÉTYM. Sxâçoç, barque, et y.Eça).Y_, tête. i
SCARABÉE. Ajoutez : || 4° Scarabée-tortue, nom
vulgaire des cassides, coléoptères, n. PELLETIER, 1
Petit dict, d'entom, p. 37, Blois, 1868. I
SCARIFICATEUR. || 2° Ajoutez : Le scarificateur i
donne un travail intermédiaire à celui de la char- i
rue et de la herse, Joum. offic. 30 sept. 1872, <
p. 6263, l™ col. i
f SCARRONESQUE (ska-ro-nê-sk'), adj. Qui a le :
caractère de la bouffonnerie de Scarron, auteur i
du Virgile travesti et de comédies souvent bur- .
lesques. La lie un peu scarronesque où Molière ■
trempa au début, SAINTE-BEUVE, Portraits littér.
t. II (art. Molière).
t SCATOLOGIQUE (ska-to-lo-ji-k'J, adj. Qui a
rapport aux excréments. Manuel scatologique, litre
d'une facélie.
— ÉTYM. Sxcaôç, génitif de crafop, excrément, et
j-ôyo;, discours.
SCEAU. Ajoutez : || 15° Terme d'antiquité. Sceau
amphorique, voy. TIMBRE au Supplément.
f SCÉNIQUEMENT (sé-ni-ke-man), adv. Au point
de vue de la scène. C'est [Mlle Guérin, par Da-
verny] une mélodramatique histoire qui lient de
la Miss Multon d'Adolphe Belot et do l'Institutrice
de Paul Foucher, mais scéniquement cela n'est
pas mal fait, ALPH. DAUDET, Journ. offic 26 mars
1877, p. 2459, !" col.
SCEPTRE. — HIST. |1 xir s. Ajoutez .- El dei li
mistdelamain désire Et sa corono et sonesceptre,
BENOÎT DE STE-MORE, fioma?!, de Troie, v. 22985.
SCHAliRAQUE. Ajoutes : [] 2° Garniture de sa-
bots en peau do mouton. Schabraques pour ga-
loches.
f SCHAPPE (cha-p'), s. f. Fil de déchet do soie,
dit aussi fantaisie ou galette, Enquête, Traité de
comm. avec l'Anglet. t. v, p. 582. Laines peignées,
sebappes, fantaisies, colons filés, Alman. Didot-
Botlin, 1871-72, p. 1060, 3° col.
f SC1IÉAT. Ajoutes : — ÉTYM. Arabe, sà'id'
avant-bras, DEVIC, Dict. étym.
f SCHÉRÉR1TE (chô-ré-ri-f), s. f. Sorte de ré-
sine fossile. Les noms de cire fossile et de cire
végétale donnés à l'ozokérite et à la schérérite
sont do pure fantaisie et n'ont rien de scientifique,
Rev. Brilan. juin 1876, p. 545.
t SCHÊVA. Ajoutez : — REM. Scheva doit être
écrit et prononcé avec un e muet, et non avec
un é aigu.
t SCIHBBOLETH. Ajoutez : \\ 2° Fig. Langage ou
manières qui appartiennent à des groupes exclusifs,
el qui désignent ceux qui en sont et excluent ceux
qui n'en sont pas. Lo duc d'Hérouville, poli comme
un grand seigneur avec tout le monde, eut pour le
comte de la Palférine ce salut particulier qui,
sans accuser l'estime ou l'intimité, dit à tout le
monde : « Nous sommes de la même famille, de
la même race, nous nous valons I » Ce salut, lo
schibbolelh de l'aristocratie, a été créé pour le
désespoir des gens d'esprit de la haute bourgeoi-
sie, DE BALZAC, les Parents pauvres, la Cousine
Belle.
t SCHIEDAM (ski-dam'), s. m. Nom hollandais
et belge de l'eau-de-vie de grain. Les différentes
espèces de bières et les boissons distillées, les
eaux-de-vie indigènes [à Liège] fabriquées avec
les grains et généralement connues sous le nom de
schiedams ou de genièvres, Joum. offic. 26 févr.
1873, p. 1379, 2° col.
— ÉTYM. Schiedam, nom d'un lieu de produc-
tion de ces eaux-de-vie, en Hollande.
f SCIHRA (chi-ra), s. m. Fausse orthographe
pour chiraz (voy. ce mot au Dictionnaire), les
Primes d'honneur, p. 706, Paris, 1874.
SCHISTE. Ajoutez : \\ Huile de schiste, huile
qu'on retire dos schistes bitumineux.
f SCIIOHET (cho-hèf, ii aspirée dans /ici), s. m.
Sacrificateur juif, celui qui est revêtu dos fonc-
tions qui consistent à saigner les animaux à l'a-
battoir conformément aux prescriptions du culte
Israélite; il y en a quatre à l'abattoir central do
Paris, MAXIME DU CAMP, Paris, ses orga7ies, ses
fonctions el sa vie, t. H, p. 84.
— ÉTYM. Hébreu, schaotle, sacrifier, égorger,
abattre une bête.
tSCHOLAR (sko-lar), s. m. Terme anglais qu'on
emploie quelquefois au sons d'humaniste,
d'hommo versé dans l'élude dos langues classi-
ques, et surtout avec un sens moqueur on parlant
des hommes de collège ou qui en ont conservé
les habitudes.
— ÉTYM. Angl. scholar, qui est notre mot éco-
lier. En anglais on no dit pas scliolar tout seul,
mais classical scholar, greek scholar, etc.
f SCUORRE (sko-r'), s. m. Nom donné, en Zé-
lande, à des terres couvertes seulement par les
hautes mers et n'ayant besoin que d'un endiguo-
ment pour être mises à l'abri. Schorres ou ten es
en avant des poldres, qui sont couvertes et dé-
couvertes par la marée, sont comme lais et relais
de la mer, aux termes de l'art. 538 du code Napo-
léon, les dépendances du domaine public. Décret
de Napoléon I", du il janv. 1811, sur l'enlre'.ien
des polders, titre i, art. !. Des schorres endigués
ou poldres, ib. titre 2.
— HIST. xv° s Deux plaches de terre non dic-
quées, mais communes avec la mer, appelées en
flamenc scors, Octroi du 1" oct, 1414 de Jean duc
de Bourgogne. Tous les seoors gisans entre Kiel-
drecbt, Colloo et Werrebrouc, Octroi du 3 sept.
1431, de Philippe duc de Bourgogne. (Note com-
muniquée par M. Du Bois, avocat à Gand.)
— ETYM. Mot hollandais qui esl le même que
l'anglais shore, rivage ; anglo-saxon, scoi-e.
SCIAGE. Ajoutez .- || 2° Se dit pour bois de sciage.
X Arbois, les sciages de chêne et de sapin jouis-
sent d'une grande faveur, Joum. offic 28 août
1871, p. 3039, 3° col. || Sciages fins, nom donné à
des planches minces, employées pour l'ébénislcrie.
et la menuiserie de luxe, CH. BROILLIARD, Rev. des
Deux-Mondes, 15 sept. 1871, p. 350.
— HIST. Ajoutez: ||xvi° s. Pour cent do siago
[bois scié, planches], MANTELLIER, Glossaire, Po-us,
1869, p. 69.
SCIENCE. Ajoutes : || 11° Science abstraite,
science considérée indépendamment de ses appli-
cations, dans le langage de la philosophie positive,
qui en compte six : la mathématique, l'astronomie,
la physique, la chimie, la biologie el la sociologie
(COMTE, Système de philosophie positive). || On dit
quelquefois en ce sens science pure. J'ai tort de
dire science pure, car il n'y a pas une science
pure et une science appliquée : il y a la science
el les applications de la science, PAUL BERT, Journ.
offic 14 janv. 1873, p. 248, 3» col.
SCIENTIFIQUE. Aj'outez : || 2° En parlant des
personnes, qui s'attache aux choses de scieiice.
[La Mère Angélique] très-exacte à ses devoirs,
très-sainte, mais naturellement un peu scientifi-
que, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.
t SC1NDEMENT (sinde-man), s. m. Néologisme.
Action de scinder; résultat do celte action. L'é-
tude du scindement de l'a [dans les langues indo-
européennes], L. IIAVET, l'Unité linguistique euro-
péenne, dans Mém. de la Soc. linguistique de Paris,
t. u, 4° fascicule, p, 266.
t SCINTILLOMÈTRE (sin-til-)o-mè-tr'), s. m.
Instrument propre à mesurer le scintillement.
Note sur un nouveau scintillomôtre, par Monliçny,
Acad. des se séance du 20 fév. 1866.
— ÉTYM. Lat. scintilla, étincelle, et [li-tpov,
mesure.
t SCLAUNEUR. Ajoutes : — REM. Lo sclay.neur ne
diffère du herebeur ou hiercheur, qui est un en-
fant de douze ans el au-dessus, uno jeune fille, ou
un ouvrier incapable de travailler à la veine, que
parce qu'il est plus fort, quand l'exploitation so
fait par voies montantes.
f SCLÔNAGE, SCLÔNEUR, voy. sCLAUNAtj,
SCLAUNEUR.
f SCOLASTICISME (sko-la-sli-si-sm'), s. m. Ca-
ractère de la scolaslique, tendance à la scolas-
tique. La science théologique était redevenuo un
scolaslicisme aride et stérile, qui cherchait sa
force et sa valeur dans les définitions et dans 1;
nelletô précise des formules, ÉD. REUSS, la Bible,
Inlrod. gêner, p. 46, Paris, 1874.
SCOLASTIQUE. Ajoutez : || 6° Écrivains (scho-
laslici) attachés à la bibliothèque Vaticane à Rome,
et qui ont soin de revoir sur les manuscrits les
livres qu'on veut réimprimer, Bibl. critique, Bàle,
1709, t. I, p. 267.
f SCOLYAIE (sko-li-rh'), s. m. Genre de plantes
de la famille des composées, dont les feuilles sont
armées de fortes épines.
— ÉTYM. Exô).u[j.o;, sorte de chardon.
t SCOPÉLISIIE (sko-pé-li-sm'), s. m. Terme d'an-
tiquité. Action do mettre de grosses pierres Caw>
les champs pour empocher le labourage. Jelcr dos
pierres dans le jardin d'autrui, allusion au scopé-
lismo, crime de ceux qui jetaient des pierres dai;:-
Ila terre d'autrui, pour empêcher de la cultiver; Jt-
scopélisme, né de la haine des pasteurs cou'- '-.
agriculteurs, était très-fréquent dans l'an) , '
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