App APP APP f9
faceapollonienne, GÉRARD DE NERVAL, les Illuminés, i
Lévy, 1868, p. 15. I
f AI'OLLONIQUE (a-pol-lo-ni-k'), adj. Qui a ràp- i
poit à Apollon, Chacun de Ces mythes, intelligible (
en lui-même, devient embarrassant lorsqu'on veut
les réunir tous dans Une large trame de théologie s
apollonique, MAX. MÛLLER, Essais de mythologie i
comparée, trad. par G. Perrot, p. 189, Paris,
1873. 1
t APOLTRONNIR. Ajoutez : || 3» En général, i
rendre lâche, paresseux. Les délices de la Floride ]
vous ont apollronni, MALII. Lexique, éd. Lalanne. j
f APOPHONIE (a-po-fo-nie), s. /'. Terme de gram-
maire. Changement, dit Ablaut en allemand, de la ]
voyelle du radical d'un verbe à certains temps, par i
exemple en allemand singen, sang, et, dans l'ati- i
cien français, tfover, je truis. Apophô.nie ou tran?- i
formation du son des voyelles, CIIASSANG, Dict. grec,
Préf. p. 32. <
— ETYM. A™, indiquant changement, et çtov^, ;
voix. Cela est très-fréquent en grec : -cpé™, Itpa-
■jrov, TÉrpogia. M. Bréal, qui a créé ce mot (Gramm. :
comp. de Bopp, trad. franc, t. i, p. 35 dans l'in- i
dex, Registre -détaillé, p. 23), y est revenu et a dit
qu'il vaudrait mieux rendre Y Ablaut par méta-
phonie. i
APOPLECTIQUE. Ajoutez : — HIST. xvi° s. Les i
apoplectiques ne meurent sinon que par faute de :
respirer, PARÉ, XXVIH, 2. . " i
APOSTASIER. — HIST, Ajoutes: xrT s. Les :
apostaleiz espirs de la gloire du ciel, quides les tu
eslre corporeiz u îiient corporeiz? Li Dialogc
Grégoire lo Pape, 1876, p. 233. || xvi" s. Après
avoir apostatizé, PARADIN, Chron. de Savoye,
p. 195.
APOSTÉ. Ajoutez : — REM. Corneille a dit
aposté en parlant de choses. Je ne veux plus d'un
coeur qu'un billet aposlé Peut résoudre aussitôt à
la déloyauté, Lexique, éd. Marly-Laveaux. Cor-
neille, dès 1644, en changeant tout ce passage de
Mélile, a remplacé àposté par supposé.
APOSTILLE. Ajoutez : — HEM. Balzac faisait,
comme Marot, apostille du masculin. Pourquoi ce
très-officieux et très-obligeant laisse-t-ii gronder
contre moi à Rome? ne pourrait-il pas prévenir
toutes ces plaintes par un petit apostille? BALZAC,
Lellr. inédiles, CLIII, éd. Tamizey Larroque.
f APOSTILLEUR (a-po-sti-lleur, Il mouillées),
s. m. Celui qui met une apostille. Ne se pourrait-
il point que ce cher Ménage, qui n'aime pas fort
le patelin [Voiture], vous aurait débité pour his-
toire un de ses soupçons, aurait cru fait ce qu'il
a jugé faisable, se serait imaginé que toutes les
apostilles ne peuvent venir que du premier apo-
stilleur? BALZAC, Lelt. inédites, cxxx, éd. Tamizey
Larroque.
[ Al'OSTOLICITE.-Ajoutez : || 2° Origine aposto-
lique. Apostolicité de l'Église du Velay, par l'abbé
Frugère.
t APOSTOL1SER (a-po-sto-li-zé), 'ô. n. Faire l'apô-
tre, exercer l'apostolat.
— MiST. xvi" s. 11 eust trouvé que c'esloit non
pas apostoliser, mais apostasier.... PASQUIEH, Rech.
m, 43.
t APOTIIÉOSF.R (a-po-té-ô-zé), v. a. || 1° Mettre
au rang des dieux, mettre dans le ciel. Si la mâ-
choire pesante [son imprimeur] dont vous me par-
lez opérait le miracle que vous voudriez, pourquoi
ne serait-elle pas aussi apothéosée ou canonisée?
BALZAC, Letl. inédiles, LVI, édit. Tamizey Lar-
roque. || 2° Fig. Accueillir comme une espèce do
dieu. Qu'on examine avec quelle basse et univer-
selle idolâtrie ce traître |Pichegru| était apothéose
dans tous les cercles, dans tous les journaux, GÉ-
NÉRAL KLINGLIN, t. i, p. 484.
t Al'OTIIÉOTIQUE (a-po-té-o-li-k'), adj. Qui a rap-
port à une apothéose. Platon, en tunique rouge,
pose le pied sur une des marches de son trône
apothéotique [d'Homère, dans les peintures de
Baudry pour l'Opéra],-et Jason se dissimule der-
rière le philosophe, E. BERGEHAT, Journ. offie.
22 sept. 1874, p. 6654, 2e col.
Al'OTIIICAIRHlUE. Ajoutes: — HIST. xiv s. Un
eoflre de bois, couvert de cuivre, ferré et cloué
ainsi qu'il appartient et fermant à clef, pour met-
tre certaines apolicarries pour ladicle dame [la
reine] (1386), Nouv. recueil de comptes de l'argen-
terie des rois, par Douct-d'Arcq, p. 180. ||xv"i« s
Apoticaireries [les drogues et. médicaments prépa-
parés ou vendus par les apothicaires], MANTELLIEII
Glossaire, Paris, 1869, p. 5. '
APPAREIL, yfjotite* : — REM. Morceaux d'appa-
reil, morceaux de musique, de littératuro où il y a
I de l'appareil, de la pompe. Outré que j'eus à faire <
plusieurs morceaux d'appareil et entre autres l'ou- 1
verture, J. J. ROUSS. Confess. vïi. On dirait aujour- ;
d'hui morceaux d'apparat.
APPAREMMENT. — HIST. Ajoutez : xiti» s. Et '
se descovri lors âparantment la rancune, Hislor. oc-
cident, des croisades, t. H, p. 348.
APPARENT. Ajoutez : Il S" Vraisemblable. Il n'est .
pas apparent [il n'y â pas d'apparence) que, ve-
nant tous les mercredis au marché, elle ne se fût ■
pas avisée de venir chez moi demander son dû,
j. j. ROUSS. Lett. à Mlle Dùchesne, 16 janv. 1763.
APPARENTER. Ajoutez : || 3° Donner le titre de
parent. Le fêu roi [Louis XIV] n'apparentait per-
sonne sans exception que Monsieur et M. le duc
d'Orléans; il les appelait mon frère et mon neveu,
ST-SÎU. t. xvii, p. 446, edit. de 1829.
APPARIER. Ajoutez': || 5" Fig. Mettre d'accord.
Ce sont disparités qu'il n'est pas bien aisé d'ap-
parier, MALH. Lexique, éd. L. Lâlanne.
APPARITEUR. Ajoutez : — HtST. xjv* s.- Coli-
nês de S.-Hillier, apparitefe de la court rarcedia-
cre de Reins (1348), VARIN , Arch, administr. de là-
ville de Reims, t. iï, 2°part. p. Il97. '■
APPARTENIR. Ajoutez : || 8° S'appartenir, ne
dépendre que de soi-même. 11 s'appartient depuis
qu'il a quitté les affaires; || Appartenir l'un à l'au-
tre. M. dé Valoi'i conclut que les fragments du bi-
ceps et du reste du bras [de la Vénus de Milo]
s'appartiennent évidemment, VOpin, nationale,
25 juin 1875, 2» page, 4« col.
APPAS. Ajoutez : || 3° Dans le langage familier,
appas se dit particulièrement de la gorge et de la
poitrine des femmes. '--
APPÂTER. || 1° Ajoutez : [| Fig. Les vains amu-
sements. ... se représen teront encore en votre coeur,
pour l'appâter et faire retourner de leur côté,
SAINT FRANÇOIS DE SALES , Introd. à la vie dévoté,
IV, 2.
t APPATRONNER. Ajoutes : || 2° Comparer à un
patron, à un modèle. C'est aux dispositions de ce sé-
natus-consulte qu'il faut appâtronner la proposition
pour en déterminer le caractère légal et l'influence,
DELANGLE, au sénat, Journal officiel, 4 sept. 1869,
p. 1182, 2« col.
APPELÉ. Ajoutez : || 4" S. m. Terme d'adminis-
tration militaire. Celui qui est désigné pour se
rendre sous les drapeaux. Les substitutions de nu-
méros sur la liste cantonale pourront avoir lieu, si
. celui qui se présente à la place de l'appelé est
reconnu propre au service par le conseil de ré-
vision, Loi du 21 mars 1832 sur le recrutement,
i art. 18.
APPELER. || i"Ajoutez: Il [saint Paul] montrera
que, bien loin que les dignités soient capables de
soustraire les hommes au jugement do Dieu, c'est
cela même qui les y appelle et qui aggrave leur
compte, SAURIN, Disc, de saint Paul à Félix el à
Drusille. || 14" S'appeler, se donner un titre à soi-
■ même. On n'eut égard aux sollicitations que pour
exclure ceux qui étaient assez téméraires pour
i solliciter et s'appeler eux-mêmes, MASS. Panégyr.
. saint Louis.
— REM. Écrivez : appelé-je, et non appellé-je,
3 par la même raison qui fait qu'on écrit appelai et
- non appellai. Celte remarque s'applique à tous les
- verbes en eler et en eter : jelé-je et non jellé-je.
i APPENDICE. — HIST. Ajoutez : xm» s. Un tene-
? ment avoeques tous les appendiches, si comme il
- se comporte et en lonc et en lé, Bibl. des chartes,
3 1875, 3° et 4» livraisons, p. 214, 1292.
+ APPÉTENT, ENTE (a-ppé-tan, tan-t'), adj. Qui
6 a de l'appétence. || Par extension, qui a de la con-
- voitise. Celte race appétente et brutale, impie et
superstitieuse, ABOUT, la Question romaine, por-
i- trait d'Anlonelii.
, —■ ÉTYM, Voy. APPÉTER.
e APPLAUDISSEUR. Ajoutez : — HIST. xvi« s.
e Cesle opinion [de l'existence du purgatoire!, qui,
'- do son temps [de saint Augustin], avoit desjàbeau-
:. coup d'applaudisseurs, le Bureau du concile de
Trente, p. 262.
a fAPPLI (a-pli), s. m. Nom générique des objets
é qui servent à l'attelage des animaux de trait et de
- labourage, et à les attacher soit ensemble, soit
a dans les écuries, etc. Le feu a consumé en peu
i- d'instants trois grands corps de bâtiments et lout
i. ce qu'ils contenaient : mobiliers, récoltes, fourra-
- gos, applis d'agriculture, etc. Courrier de l'Ain,
i, 4 août 1864.
— ÉTYM . Lat. applex, co qui s'appliqua (compa-
- rez APLET).
a f APPLICATEUR (a-pli-ka-tour), *. m. Ouvrier
qui applique. Applicateur d'enduit contre l'oxyda-
tion. Applicateur d'autres métaux que l'or et l'ar-
gent, Tarif des patentés, 1868.
APPLICATION. Ajoutez: || 9* Broderie en applica-
tion : on place une étoffe sur une autre, ordinai-
rement de la mousseline sûr dû tulle, puis on fait
un cordonnet serré avec du coton fin autour d'un
dessin quelconque en pressant lès deux étoffes;
ensuite on enlève la mousseline autour dés fleurs,
de façon que le dessin soit formé par la mousse-
line tenue sur le tulle parlé cordonnet. Cette brr>
dèrie imite l'application d'Angleterre. || Applica-
tion d'Angleterre ou point d'Angleterre, voy. POINT,
n°4
APPLIQUE. Ajoutez ; || S* Autrefois, jours d'ap-
plique, appai-eils d'illumination. Ces belles iiuits
sans ombré avec leurs jours d'applique, CORN. Lexi-
que, éd. Marty-Laveaux. [\3° Plaque de métal qu'on
accroche au mûr et qui porte des flambeaux ; oa
dit aussi : bras. Ce- commencement d'incendie,
causé par une appliqué placée trop près d'un ri-
deau de fond et dont un courant d'air agitait la
flammé, a été éteint en moins d'une heure, Gaz.
dès Trib. 2-3 nov. 1876, p. 1069, 3" col.
f APPLIQUEUSE (a-pli-keû-s'), s. f. Synonyme
de striqueuse.
APPOINTER. \\l° Ajoutez : |[DansTàn«iennê ju-
risprudence, appointer un procès, d'après Fure-
tière, décider qu'il sera jugé sur production de
pièces et de mémoires sans plaidoiries orales. Un
juge appointe un procès quand il veut favoriser
une des parties, FURÉTIÈRE. 11 était question [dans
. Un procès plaidé à Sarlat] de donner du pain, par
provision, à des enfants qui n'en avaient pas.... on
appointa la cause, c'est-à-dire, en bonne chicane,
qu'il fut ordonné à ces malheureux de plaider à
jeun, et les jugés se levèrent gravement du tribu-
nal pour aller dîner, FÉNELON, Lett. à Mme de La-
val, 16 juin 1681',
t APPOINTI, IE (a-poin-ti, tie), part, passé d'àp-
pointir. Qui est rendu pointu; à quoi on a fait une
pointe. On y remarquera ces aiguilles en bois de
renne, finement appointies par un bout et percées
à l'autre extrémité d'un trou ou chas, LARTET et
CHRISTY, Acad. des si. Compt: rend, séance du
■ 21 mars 1864.
i •[ APPOINTIR (a-poin-tir), v. a. Rendre pointu,
■ faire une pointe à un objet mousse.
i f ÀPPOINTISSAGE (a-poin-ti-sa-j'), s. m. Opéra-
i tion par laquelle on rend pointues les épingles.
APPORT. Ajoutez : || 5" Nom, dans l'Allier et le
i Nivernais, des fêtes ou assemblées locales, les Pri-
mes d'honneur, Paris, 1872, p, 247. X quelques
jours de là eut lieu la fête du bourg, qu'on nomme
indifféremment l'apport ou l'assemblée, TH. BENT-
ZON, Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1876, p. 826.
APPORTER Ajoute* : — REM. J. J. Rousseau
; s'est servi de ce mot au sens d'emporter : Je ne
saurais dire exactement combien de temps je de-
' meurai à Lausanne ; je n'apportai pas de cette
' ville des souvenirs bien rappelants, Confess, iv. Cet
• emploi est mauvais.
j APPORTEUK (a-por-teur), adj. Qui fournit une
, part du capital dans une société par actions. Les
t actionnaires apporteurs do 268 actions, Jug. du trib.
s de la Seine du s mars 1865, cité dans le Répert.
périodique de l'enregistrement, n° 2095, cahier de
- juill. 1865.
I f APPRÉHENDER. Ajoutez : Boispillé la con-
, duira [une fille do M. de Chevreuse] et la ramè-
nera aussitôt qu'elle aura pris l'habit et sera ap-
i prébendée, M"" DE CHEVREUSE , dans RICHELIEU ,
- Lett. etc. t. vi, p. 248 (1638).
t APPRÉHEiVSIF. Ajoutez : Piccolomini est puis-
- samment retranché, et si appréhensif en sa faiblesse
qu'il ne permet à personne 3e voir son retranche-
ment, RICHELIEU, Lett. etc. t. VI, p. 457 (1639).
i. APPRÉHENSION. Ajoutez : || 4° Au propre, prise.
, La cupidité a bien d'autres formes moins ouverte-
- ment délimitées, et qui peuvent échapper aux ap-
e préhensions de la loi, mais infectées d'une pareille
culpabilité morale, KENOUARD, procureur général,
s Gaz. des Trib. 4 nov. 1874. p. 1055, i™ col.
e APPRENDRE. — REM. Ajoutez : || 5. L'emploi ar-
t chaïque d'apprendre au sens d'enseigner, avec lo
i régime direct de la personne, a été imité par Bé-
t ranger : Vous que j'appris à pleurer sur la France,
- la Bonne vieille.
, APPRENTISSAGE. — HIST. Ajoutez: xv"s. Pour
le droit d'aprentage, ilz seront tenus de paier.... la
- somme de dix sols [pour le métier de tonnelier à
Abbevillo], Rec. des moîium. inédits de l'hisl. du
r tiers état, t. iv, p. 257.
faceapollonienne, GÉRARD DE NERVAL, les Illuminés, i
Lévy, 1868, p. 15. I
f AI'OLLONIQUE (a-pol-lo-ni-k'), adj. Qui a ràp- i
poit à Apollon, Chacun de Ces mythes, intelligible (
en lui-même, devient embarrassant lorsqu'on veut
les réunir tous dans Une large trame de théologie s
apollonique, MAX. MÛLLER, Essais de mythologie i
comparée, trad. par G. Perrot, p. 189, Paris,
1873. 1
t APOLTRONNIR. Ajoutez : || 3» En général, i
rendre lâche, paresseux. Les délices de la Floride ]
vous ont apollronni, MALII. Lexique, éd. Lalanne. j
f APOPHONIE (a-po-fo-nie), s. /'. Terme de gram-
maire. Changement, dit Ablaut en allemand, de la ]
voyelle du radical d'un verbe à certains temps, par i
exemple en allemand singen, sang, et, dans l'ati- i
cien français, tfover, je truis. Apophô.nie ou tran?- i
formation du son des voyelles, CIIASSANG, Dict. grec,
Préf. p. 32. <
— ETYM. A™, indiquant changement, et çtov^, ;
voix. Cela est très-fréquent en grec : -cpé™, Itpa-
■jrov, TÉrpogia. M. Bréal, qui a créé ce mot (Gramm. :
comp. de Bopp, trad. franc, t. i, p. 35 dans l'in- i
dex, Registre -détaillé, p. 23), y est revenu et a dit
qu'il vaudrait mieux rendre Y Ablaut par méta-
phonie. i
APOPLECTIQUE. Ajoutez : — HIST. xvi° s. Les i
apoplectiques ne meurent sinon que par faute de :
respirer, PARÉ, XXVIH, 2. . " i
APOSTASIER. — HIST, Ajoutes: xrT s. Les :
apostaleiz espirs de la gloire du ciel, quides les tu
eslre corporeiz u îiient corporeiz? Li Dialogc
Grégoire lo Pape, 1876, p. 233. || xvi" s. Après
avoir apostatizé, PARADIN, Chron. de Savoye,
p. 195.
APOSTÉ. Ajoutez : — REM. Corneille a dit
aposté en parlant de choses. Je ne veux plus d'un
coeur qu'un billet aposlé Peut résoudre aussitôt à
la déloyauté, Lexique, éd. Marly-Laveaux. Cor-
neille, dès 1644, en changeant tout ce passage de
Mélile, a remplacé àposté par supposé.
APOSTILLE. Ajoutez : — HEM. Balzac faisait,
comme Marot, apostille du masculin. Pourquoi ce
très-officieux et très-obligeant laisse-t-ii gronder
contre moi à Rome? ne pourrait-il pas prévenir
toutes ces plaintes par un petit apostille? BALZAC,
Lellr. inédiles, CLIII, éd. Tamizey Larroque.
f APOSTILLEUR (a-po-sti-lleur, Il mouillées),
s. m. Celui qui met une apostille. Ne se pourrait-
il point que ce cher Ménage, qui n'aime pas fort
le patelin [Voiture], vous aurait débité pour his-
toire un de ses soupçons, aurait cru fait ce qu'il
a jugé faisable, se serait imaginé que toutes les
apostilles ne peuvent venir que du premier apo-
stilleur? BALZAC, Lelt. inédites, cxxx, éd. Tamizey
Larroque.
[ Al'OSTOLICITE.-Ajoutez : || 2° Origine aposto-
lique. Apostolicité de l'Église du Velay, par l'abbé
Frugère.
t APOSTOL1SER (a-po-sto-li-zé), 'ô. n. Faire l'apô-
tre, exercer l'apostolat.
— MiST. xvi" s. 11 eust trouvé que c'esloit non
pas apostoliser, mais apostasier.... PASQUIEH, Rech.
m, 43.
t APOTIIÉOSF.R (a-po-té-ô-zé), v. a. || 1° Mettre
au rang des dieux, mettre dans le ciel. Si la mâ-
choire pesante [son imprimeur] dont vous me par-
lez opérait le miracle que vous voudriez, pourquoi
ne serait-elle pas aussi apothéosée ou canonisée?
BALZAC, Letl. inédiles, LVI, édit. Tamizey Lar-
roque. || 2° Fig. Accueillir comme une espèce do
dieu. Qu'on examine avec quelle basse et univer-
selle idolâtrie ce traître |Pichegru| était apothéose
dans tous les cercles, dans tous les journaux, GÉ-
NÉRAL KLINGLIN, t. i, p. 484.
t Al'OTIIÉOTIQUE (a-po-té-o-li-k'), adj. Qui a rap-
port à une apothéose. Platon, en tunique rouge,
pose le pied sur une des marches de son trône
apothéotique [d'Homère, dans les peintures de
Baudry pour l'Opéra],-et Jason se dissimule der-
rière le philosophe, E. BERGEHAT, Journ. offie.
22 sept. 1874, p. 6654, 2e col.
Al'OTIIICAIRHlUE. Ajoutes: — HIST. xiv s. Un
eoflre de bois, couvert de cuivre, ferré et cloué
ainsi qu'il appartient et fermant à clef, pour met-
tre certaines apolicarries pour ladicle dame [la
reine] (1386), Nouv. recueil de comptes de l'argen-
terie des rois, par Douct-d'Arcq, p. 180. ||xv"i« s
Apoticaireries [les drogues et. médicaments prépa-
parés ou vendus par les apothicaires], MANTELLIEII
Glossaire, Paris, 1869, p. 5. '
APPAREIL, yfjotite* : — REM. Morceaux d'appa-
reil, morceaux de musique, de littératuro où il y a
I de l'appareil, de la pompe. Outré que j'eus à faire <
plusieurs morceaux d'appareil et entre autres l'ou- 1
verture, J. J. ROUSS. Confess. vïi. On dirait aujour- ;
d'hui morceaux d'apparat.
APPAREMMENT. — HIST. Ajoutez : xiti» s. Et '
se descovri lors âparantment la rancune, Hislor. oc-
cident, des croisades, t. H, p. 348.
APPARENT. Ajoutez : Il S" Vraisemblable. Il n'est .
pas apparent [il n'y â pas d'apparence) que, ve-
nant tous les mercredis au marché, elle ne se fût ■
pas avisée de venir chez moi demander son dû,
j. j. ROUSS. Lett. à Mlle Dùchesne, 16 janv. 1763.
APPARENTER. Ajoutez : || 3° Donner le titre de
parent. Le fêu roi [Louis XIV] n'apparentait per-
sonne sans exception que Monsieur et M. le duc
d'Orléans; il les appelait mon frère et mon neveu,
ST-SÎU. t. xvii, p. 446, edit. de 1829.
APPARIER. Ajoutez': || 5" Fig. Mettre d'accord.
Ce sont disparités qu'il n'est pas bien aisé d'ap-
parier, MALH. Lexique, éd. L. Lâlanne.
APPARITEUR. Ajoutez : — HtST. xjv* s.- Coli-
nês de S.-Hillier, apparitefe de la court rarcedia-
cre de Reins (1348), VARIN , Arch, administr. de là-
ville de Reims, t. iï, 2°part. p. Il97. '■
APPARTENIR. Ajoutez : || 8° S'appartenir, ne
dépendre que de soi-même. 11 s'appartient depuis
qu'il a quitté les affaires; || Appartenir l'un à l'au-
tre. M. dé Valoi'i conclut que les fragments du bi-
ceps et du reste du bras [de la Vénus de Milo]
s'appartiennent évidemment, VOpin, nationale,
25 juin 1875, 2» page, 4« col.
APPAS. Ajoutez : || 3° Dans le langage familier,
appas se dit particulièrement de la gorge et de la
poitrine des femmes. '--
APPÂTER. || 1° Ajoutez : [| Fig. Les vains amu-
sements. ... se représen teront encore en votre coeur,
pour l'appâter et faire retourner de leur côté,
SAINT FRANÇOIS DE SALES , Introd. à la vie dévoté,
IV, 2.
t APPATRONNER. Ajoutes : || 2° Comparer à un
patron, à un modèle. C'est aux dispositions de ce sé-
natus-consulte qu'il faut appâtronner la proposition
pour en déterminer le caractère légal et l'influence,
DELANGLE, au sénat, Journal officiel, 4 sept. 1869,
p. 1182, 2« col.
APPELÉ. Ajoutez : || 4" S. m. Terme d'adminis-
tration militaire. Celui qui est désigné pour se
rendre sous les drapeaux. Les substitutions de nu-
méros sur la liste cantonale pourront avoir lieu, si
. celui qui se présente à la place de l'appelé est
reconnu propre au service par le conseil de ré-
vision, Loi du 21 mars 1832 sur le recrutement,
i art. 18.
APPELER. || i"Ajoutez: Il [saint Paul] montrera
que, bien loin que les dignités soient capables de
soustraire les hommes au jugement do Dieu, c'est
cela même qui les y appelle et qui aggrave leur
compte, SAURIN, Disc, de saint Paul à Félix el à
Drusille. || 14" S'appeler, se donner un titre à soi-
■ même. On n'eut égard aux sollicitations que pour
exclure ceux qui étaient assez téméraires pour
i solliciter et s'appeler eux-mêmes, MASS. Panégyr.
. saint Louis.
— REM. Écrivez : appelé-je, et non appellé-je,
3 par la même raison qui fait qu'on écrit appelai et
- non appellai. Celte remarque s'applique à tous les
- verbes en eler et en eter : jelé-je et non jellé-je.
i APPENDICE. — HIST. Ajoutez : xm» s. Un tene-
? ment avoeques tous les appendiches, si comme il
- se comporte et en lonc et en lé, Bibl. des chartes,
3 1875, 3° et 4» livraisons, p. 214, 1292.
+ APPÉTENT, ENTE (a-ppé-tan, tan-t'), adj. Qui
6 a de l'appétence. || Par extension, qui a de la con-
- voitise. Celte race appétente et brutale, impie et
superstitieuse, ABOUT, la Question romaine, por-
i- trait d'Anlonelii.
, —■ ÉTYM, Voy. APPÉTER.
e APPLAUDISSEUR. Ajoutez : — HIST. xvi« s.
e Cesle opinion [de l'existence du purgatoire!, qui,
'- do son temps [de saint Augustin], avoit desjàbeau-
:. coup d'applaudisseurs, le Bureau du concile de
Trente, p. 262.
a fAPPLI (a-pli), s. m. Nom générique des objets
é qui servent à l'attelage des animaux de trait et de
- labourage, et à les attacher soit ensemble, soit
a dans les écuries, etc. Le feu a consumé en peu
i- d'instants trois grands corps de bâtiments et lout
i. ce qu'ils contenaient : mobiliers, récoltes, fourra-
- gos, applis d'agriculture, etc. Courrier de l'Ain,
i, 4 août 1864.
— ÉTYM . Lat. applex, co qui s'appliqua (compa-
- rez APLET).
a f APPLICATEUR (a-pli-ka-tour), *. m. Ouvrier
qui applique. Applicateur d'enduit contre l'oxyda-
tion. Applicateur d'autres métaux que l'or et l'ar-
gent, Tarif des patentés, 1868.
APPLICATION. Ajoutez: || 9* Broderie en applica-
tion : on place une étoffe sur une autre, ordinai-
rement de la mousseline sûr dû tulle, puis on fait
un cordonnet serré avec du coton fin autour d'un
dessin quelconque en pressant lès deux étoffes;
ensuite on enlève la mousseline autour dés fleurs,
de façon que le dessin soit formé par la mousse-
line tenue sur le tulle parlé cordonnet. Cette brr>
dèrie imite l'application d'Angleterre. || Applica-
tion d'Angleterre ou point d'Angleterre, voy. POINT,
n°4
APPLIQUE. Ajoutez ; || S* Autrefois, jours d'ap-
plique, appai-eils d'illumination. Ces belles iiuits
sans ombré avec leurs jours d'applique, CORN. Lexi-
que, éd. Marty-Laveaux. [\3° Plaque de métal qu'on
accroche au mûr et qui porte des flambeaux ; oa
dit aussi : bras. Ce- commencement d'incendie,
causé par une appliqué placée trop près d'un ri-
deau de fond et dont un courant d'air agitait la
flammé, a été éteint en moins d'une heure, Gaz.
dès Trib. 2-3 nov. 1876, p. 1069, 3" col.
f APPLIQUEUSE (a-pli-keû-s'), s. f. Synonyme
de striqueuse.
APPOINTER. \\l° Ajoutez : |[DansTàn«iennê ju-
risprudence, appointer un procès, d'après Fure-
tière, décider qu'il sera jugé sur production de
pièces et de mémoires sans plaidoiries orales. Un
juge appointe un procès quand il veut favoriser
une des parties, FURÉTIÈRE. 11 était question [dans
. Un procès plaidé à Sarlat] de donner du pain, par
provision, à des enfants qui n'en avaient pas.... on
appointa la cause, c'est-à-dire, en bonne chicane,
qu'il fut ordonné à ces malheureux de plaider à
jeun, et les jugés se levèrent gravement du tribu-
nal pour aller dîner, FÉNELON, Lett. à Mme de La-
val, 16 juin 1681',
t APPOINTI, IE (a-poin-ti, tie), part, passé d'àp-
pointir. Qui est rendu pointu; à quoi on a fait une
pointe. On y remarquera ces aiguilles en bois de
renne, finement appointies par un bout et percées
à l'autre extrémité d'un trou ou chas, LARTET et
CHRISTY, Acad. des si. Compt: rend, séance du
■ 21 mars 1864.
i •[ APPOINTIR (a-poin-tir), v. a. Rendre pointu,
■ faire une pointe à un objet mousse.
i f ÀPPOINTISSAGE (a-poin-ti-sa-j'), s. m. Opéra-
i tion par laquelle on rend pointues les épingles.
APPORT. Ajoutez : || 5" Nom, dans l'Allier et le
i Nivernais, des fêtes ou assemblées locales, les Pri-
mes d'honneur, Paris, 1872, p, 247. X quelques
jours de là eut lieu la fête du bourg, qu'on nomme
indifféremment l'apport ou l'assemblée, TH. BENT-
ZON, Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1876, p. 826.
APPORTER Ajoute* : — REM. J. J. Rousseau
; s'est servi de ce mot au sens d'emporter : Je ne
saurais dire exactement combien de temps je de-
' meurai à Lausanne ; je n'apportai pas de cette
' ville des souvenirs bien rappelants, Confess, iv. Cet
• emploi est mauvais.
j APPORTEUK (a-por-teur), adj. Qui fournit une
, part du capital dans une société par actions. Les
t actionnaires apporteurs do 268 actions, Jug. du trib.
s de la Seine du s mars 1865, cité dans le Répert.
périodique de l'enregistrement, n° 2095, cahier de
- juill. 1865.
I f APPRÉHENDER. Ajoutez : Boispillé la con-
, duira [une fille do M. de Chevreuse] et la ramè-
nera aussitôt qu'elle aura pris l'habit et sera ap-
i prébendée, M"" DE CHEVREUSE , dans RICHELIEU ,
- Lett. etc. t. vi, p. 248 (1638).
t APPRÉHEiVSIF. Ajoutez : Piccolomini est puis-
- samment retranché, et si appréhensif en sa faiblesse
qu'il ne permet à personne 3e voir son retranche-
ment, RICHELIEU, Lett. etc. t. VI, p. 457 (1639).
i. APPRÉHENSION. Ajoutez : || 4° Au propre, prise.
, La cupidité a bien d'autres formes moins ouverte-
- ment délimitées, et qui peuvent échapper aux ap-
e préhensions de la loi, mais infectées d'une pareille
culpabilité morale, KENOUARD, procureur général,
s Gaz. des Trib. 4 nov. 1874. p. 1055, i™ col.
e APPRENDRE. — REM. Ajoutez : || 5. L'emploi ar-
t chaïque d'apprendre au sens d'enseigner, avec lo
i régime direct de la personne, a été imité par Bé-
t ranger : Vous que j'appris à pleurer sur la France,
- la Bonne vieille.
, APPRENTISSAGE. — HIST. Ajoutez: xv"s. Pour
le droit d'aprentage, ilz seront tenus de paier.... la
- somme de dix sols [pour le métier de tonnelier à
Abbevillo], Rec. des moîium. inédits de l'hisl. du
r tiers état, t. iv, p. 257.
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