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486 pages
276 PRE PRE PRE
k-mcnt d'Angleterre, VILLEMAIN, Tabl. de la litlêr. a
au xvin* s. 32° leçon. p
■ f PRÉÉLIRE (p'ré-é-li-r'), v. a. Élire à l'avance, q
— HIST. xm° s. La parfaite amie singulière, De s
Dieu eslue el preeslue, Mistere de la Conception, s
dans POUGENS, Archéol. franc, t. n, p. 4 38. i
t PRÉEMPT1F, ,1VE (prô-an-ptif, pti-v'), adj.
Qui a le caractère de la préemption. Les licences a
[de pâturages à moutons en Australie] eurent un o
cours de quatorze ans, et la redevance fut fixée à C
deux livres dix shillings par mille moutons avec g
garantie contre toute vente pendant la durée de p
ce bail et droit préemptif d'achat pour le squatter
à son expiration, É. MONTÉGUT, Rev. des Deux- JI
Mondes, l" août 1877, p. 619.
t PRÉEXISTENTIEL, ELLE (pré-è-gzi-slan-si- d
el, ô-P), adj. Qui appartient à la préexistence. Ces p
termes que je prends au hasard, le déterminisme, p
l'hypothèse d'une chute préexistentielle..., STE- J
BEUVE, Causeries du lundi, t. Y. (critique religieuse r
par Scherer).
t PRÉFACIER (pré-fa-sié), s. m. Néologisme. I
Faiseur de préfaces. Poète, romancier, préfacier, 1
commentateur, biographe, le littérateur est vo- E
lontiers à la fois amateur et nécessiteux, libre et r
commandé, STE-BEUVE, Portraits lill. t. i (art. j.
Ch. Nodier).
PRÉFÉRER. H 2° Se préférer. Ajoutes : L'a-t-on ;
jamais vu [Corneille] se préférer à aucun de ses [
confrères? RAC. Disc. acad.
-[ PRÉFIXATION (pré-fi-ksa-sion), s. f. Terme ;
de grammaire. Action d'employer comme préfixe. (
Les mots [dans les langues cafres] sont formés, :
en principe, par la préfixation, ot non la suffixa-
tion, les éléments indiquant les relations et les <
modes d'être de la racine principale, A. IIOVELAC- J
QUE, Linguistique, p. 70, Paris, 187c. Ceux qui .
étudient les procédés de préfixation eldesuffixa- .
tion dans les langues agglutinantes, LUCHAIRE, ;
Rev. criliq. 4 6 juin 1877, p. 378. _
PRÉFIXION. — HIST. xvi° s. Ajoutes : Puissance
revocable au plaisir du peuple, sans prefixion de <
temps, BODIN, République, I, 8. (
t PRÉGLACIAIRE (prô-gla-si-è-r'), adj. Terme do (
géologie. Qui est avant l'époque glaciaire. Le
climat sous l'influence duquel se développaient ces ;
types primitifs de l'humanité était tempéré et
préglaciaire, c'est-à-dire précédant le froid et :
l'humidité de l'époque glaciaire qui suivit, Journ. :
OfflC 31 OCt. 1873, p. 6641, 2" col.
| PRÉHISTOIRE (pré-i-stoi-r'), s. f. Histoire de
l'homme avant les temps où l'on a des documents
ou traditionnels ou écrits. L'abbé Ducrost, savant
très-distingué, bien connu de tous ceux qui s'oc-
cupent do la préhistoire, LÉCUYER, la Phil. posit.
janv.-fév. 1876, p. 82.
FRÉJUniCIER. Ajoutes : || Il se dit activement,
en. termes de procédure. La vérification a établi
qu'à son départ, il préjudiciait la compagnie de
plus de 2000 francs sur les différentes parties du
lervico qui lui était confié, Gaz. des Trib. 4-5 oct.
4876, p. 968, 3° col.
t PRÉLATÉ, ÉE (pré-la-té, tée), adj". Qui est
couvert ou garni de prélat ou préJarl. En aval de
Thermonde, sur le bas Escaut, il [le bateau] doit
être couvert en bois ou prélalé, Extrait des con-
ditions générales des polices de la compagnie d'As-
surances générales maritimes, art. 12.
f PRÉLATISTE (pré-la-ti-sf), s. m. En Angle-
terre, partisan de Pépiscopat traditionnel. Toute
la littérature théologique de ce temps [xvi° et
xvn° siècles] est absorbée par les querelles entre
los catholiques et les protestants, puis entre les
prélatistes et les puritains, A. RÉVILLE, 7icu. des
Deux-Mondes, 15 août 1875, p. 865.
t PRÉMATURER (pré-ma-tu-ré), v. a. Faire
prématurément. Il [l'empereur Sigismond] ne
prenait pas plaisir à voir que la réformation de
l'Église, qui avait été le principal but du concile
[de Constance], aboutît à si peu de chose, et qu'on
l'eût empêchée enprématurant l'élection du pape,
contre ses intentions, LENFANT, 7/isJ. du concile de
Constance, p. 597. Sans prématurer le jugement
qu'on en doit porter, Mémoires secrets de Bachau-
monl, 7 janv. 1762.
PRÉMÉDITER. Ajoutez : || V. rêfl. Se prémédi-
ter, être prémédité. Pendant que ce projet so pré-
méditait, tt"' DE MOTTEVJLLE, Mém. p. 322.
— HIST. xvi° s. Ajoutez : Mettez en vos cucurs
ne préméditer point comment vous respondoroz,
Luc, il, 14, Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Pa-
ris, IS2B.
+ PRÉMENTIONNÊ, ÉE (pré-man-sio-né, née),
adj. Mentionné auparavant. La voie de la contrainte t
peut d'ailleurs être employée par la régie, puis- j
que la création des titres prémentionnés laisse s
subsister entière et sans novation la dette de la (
société envers le Trésor, Gaz. des Trib. 17 fév. f
1876. p. 161, 3° col. (
t PRÉMOUVANT, ANTE (prê-mou-van, van-l'), j
adj. Ternie de théologie. Qui produit la prémotion (
ou action de Dieu déterminant l'homme à agir, s
Cette grâce prémouvante par laquelle les théolo- (
giens expliquent les progrès de l'humanité, p. j. s
PROUDHON, OEuvres posthumes, la Pornocralie.
— ÉTYM. Lat. priemovere, de proe, d'avance, et (
movere, mouvoir.
PRENDRE. Ajoutes: || 81" Terme de turf. Pren- ]
dre un cheval, parier en sa faveur. On dit : je t
prends Marengo à 7 contre 2; en admettant que le
pari soit de l o louis, cela veut dire : Si Marengo i
perd, je vous donnerai 20 louis; s'il gagne, vous i
me donnerez 70 louis. ;
— REM. Ajoutez ,-||5. Mme do Sévigné a dit : <
La fantaisie m'a pris de me lever, 24 juill. 1675.
Des grammairiens ont dit qu'il fallait m'a prise. ;
Sans doute, si l'on fait ici prendre verbe actif; ;
mais il est neutre, et la tournure est plus élé- :
ganle.
t PRÉORDONNANCE (pré-or-do-nan-s'), s. f.
Action d'ordonner, de disposer à l'avance; ordre :
préalablement établi.
— HIST. xvi° s. Il [l'homme] est seul entre les
autres créatures, formé par ceste preordonnance
divine, ayant la face et les yeux élevez en haut,
J. TAIIUREAU,Dialogues,.2° diat. p. 260, Lyon, 1602.
PRÉPARATOIRE. — HIST. Ajoutez : xiv° s.
Congnoissance préparatoire à la congnoissance
principal (1322), VARIN, Archives adminislr. de la
ville de Reims, t. n, 4™ partie, p. 325. Icellui pro-
cureur, à cause de sondit office, fait el peut faire
son informacion préparatoire sur ledit cas (1378),
ID. ib. t. m, p. 449.
t PRÉPONDÉRER (pré-pon-dé-ré; dé devient de,
quand la syllabe qui suit est muette : il prôpon-
dère). v. n. Avoir la prépondérance. Qui prépon-
dôre décidément? le Charivari, 18 août 4877.
— ÉTYM. Voy. PRÉPONDÉRANT, qui a inspiré pré-
pondérer,
t PRÉPOSITIONNEL, ELLE (pré-po-zi-sio-nôl,
nè-P), adj'. Qui a le caractère de la préposition.
Il [le latin cum] a gardé sa valeur prépositionnelle
en italien, en espagnol et en portugais, DARMESTE-
TEH,7''on!i(i(io?idesi)!Ots composés en français,p. 91.
f PRÉPUCE, ÉE (pré-pu-sé, sée), adj. Qui a son
prépuce. Ou prépuce ou déprépucé, VOLT. Dicl.
phil, Juifs, iv, 1™ lettre.
t PRÉRAPHAÉLISME (pré-ra-fa-é-li-sm') ou
PRÉRAPIIAÉL1TISME (pré-ra-fa-é-li-li-sm'), s.
m. Étude de la peinture du temps avant Raphaël,
tendance à imiter cette peinture. Cet art pré-
cieux qui fut baptisé préraphaélisme, sous pré-
texte que l'art devait chercher sa tradition avant
l'époquo de Raphaël, chez les maîtres du xv"
siècle, BÛRGER, Salons de 1861 à 48C8, t.n,p.4lo.
. Le préraphaélisme a tourné au stéréoscope, 1D.
; ib. t. i, p. 362. M.James Tissot, quoiqu'il n'ait
. d'anglais que le prénom, tonte d'importer en
France ce préraphaélitisme anglais, et l'accueil
fait à ses quatre scènes do Faust n'est pas décou-
rageant, ID. ib. p. 121.
f PRÉRAPHAÉLITE (pré-ra-fa-é-li-f), adj. Qui
appartient à la peinture du temps avant Raphaël.
. La peinture préraphaélite, BÛRGER, Salons de 1861
: d. 1868, t. i, p. 284. || Substantivement. Celui qui
; étudie, qui aime la peinture d'avant Raphaël. Les
; Anglais ont leurs préraphaélites, qui forment
groupe à part dans l'école indigène, ID. ib. p. 120.
i f PRÉRAl'PELÉ, ÉE (pré-ra-pc-lé, lée), adj.
i Rappelé précédemment, dont on vient de faire
i mention. Que la cour.... loin d'avoir violé les ar-
! licles des lois prérappelées, en a fail, au contraire,
i une saine interprétation, Gaz. des Trib. 4 août
, 4 876, p. 759, 4° col.'
'■ PRÉS. Il 10° Aj'outez ; || Au plus près de, s'est dit,
t en dehors du langage de la marine, pour signifier
- qu'on est le plus qu'il est possible fidèle à. Nous
avons cherché à remplir notre mandat au plus près
- de notre conscience. Proclamation du conseil des
- États suisses du 8 avril 1872, dans Jour», offic.
12 mai, p. 3166, l" col.
i f PRESCRIPTlBILITÉ(prè-skri-pli-bi-li-té), s. f.
, Terme de droit. "Qualité do ce qui est prescriptible.
- Indemnité pour lo pacage, conditions et pre-
scriplibilité, École foresl. Programme, 1876, p. 93.
, f PRÉSENSATION (pré-san-sa-sion), s. f. Sensa-
tion antérieure et innée. L'instinct renferme le»
présensations de l'animal et le pressentiment de
ses convenances; c'est par des présensations que
des animaux, encore dans le nid maternel, s'ef-
frayent d'un bruit ou de la menace d'un coup
dont ils n'ont encore aucune expérience ; c'est
par des présensations qu'ils lettent, qu'ils mar-
chent, qu'ils sautent, qu'ils appellent à leur
secours ; ils leur doivent la conscience des organes
et des membres dont ils font usage, BERNARDIN DE
SAINT-PIERRE, OEuvr. posth. Paris, 1836, p. 264.
1. PRÉSENT. Aj'outez : — REM. Au n°6, un grand
et présent intérêt est cité comme de Mme de Sé-
vigné. C'est une fausse leçon des anciennes éditions.
Le nouveau manuscrit, Leftr. inédites, éd. Capmas,
t. 1, p. 165, donne : un grand et pressant intérêt.
PRÉSENTATEUR. Ajoutez : || 4° Celui qui, dans
un concours agricole ou autre, présente un animal,
un produit, etc. Les présentateurs des produits
agricoles qui suivent ont également reçu des mé- .
dailles d'or, Journ. offic. 18 mai 1876, p. 3390,
i ™ col. Les envois des instituteurs de province tra-
hissent encore une grande inexpérience de la clas-
sification scientifique ; ces présentateurs n'en
méritent pas moins des encouragements pour leur
bonne volonté, ib. 29 août 1870, p. 6668, i™ col.
Il 5° Celui qui présente, offre une pièce, un mo-
nument, un livre, etc. à une bibliothèque, à un
musée, à une société, etc. Ces quatre pièces
[crânes] provenaient de l'ossuaire du couvent de
femmes de Sainte-Claire [Annecy, Savoie] : le cou-
vent de Sainte-Claire, comme le fit remarquer le
présentateur, étant un couvent de filles pauvres...,
A. novELACQUE, Rev. anlhrop. t. vi, p. 232.
f PRÉSENTAIENT (pré-san-ti-man), s. m. Voy.
PRESSENTIMENT au Supplément.
| PRÉSERET (prô-ze-rè), s. m Nom, dans lo
Jura, des baquets à présure, les Primes d'honneur,
Paris, 1869, p. 282.
— ÉTYM. Mol dérivé du radical qui est dans
présure (voy. PRÉSURE).
PRÉSERVÉ. Ajoutes : || Les Préservées, filles
qui se repentent de leurs fautes et se retirent dans
une maison cloîtrée, Joum. offic 20 août 1874,
■ p. 6174, !r° col.
PRÉSIDENT. — HIST. Ajoutes : xiv° s. Et dist
i li pregidens : vos fais vous faut prouver. Et li
. advocas dist : je suis près dou moustror [montrer],
s le Chevalier au cygne, v. 2422.
f PRÉSIGNIFICÀTION (pré-si-gni-fi-ka-sion), s. f.
. Action de signifier à l'avance; signe indicatif
1 d'un événement futur.
— HIST, xvi° s. Là où l'on dit non seulement ce
qui adviendra, mais aussi comment et quand et
1 après quoi et avec qui, cela n'est point une con-
. jecture de ce qui à l'aventure sera, ains une pro-
, signification do ce qui resoluement sera, AMYOT,
- Plut. OEuvr. mêl. t. XXII, p. 329.
] PRÉSIGNIFIER (pré-si-gni-fi-é), V. a. Signifier
t d'avance par des figures. On allait chercher dans
0 l'Ancien Testament des figures pour montrer que
. la confession avait été présignifiéo, Hisl. du con-
. cite de Trente, de Fra Paolo, trad. de le Courayer,
1 t. I, p. 636.
1 f PRESSE-CITRONS (prè-se-si-tron), s. m. Usten-
1 sile qui sert à presser les citrons; il est formé de
- deux planchettes réunies par une charnière et mu-
nies d'une poignée; on presse entre les deux les
i citrons dont on veut extraire le jus.
t PRESSELLE (prè-sè-P), s f. Petite pince qui
I sert en anatomie. comme les pinces à dissection,
i en saisissant par la simple pression des doigts ;
s elle diffère des pinces à dissection, en ce que los
t bouts ne sont pas dentés. C'est le même que prô-
. celle (voy. ce mot au Supplément).
PRESSENTIMENT. Ajoutez : || 2° Sentiment an-
a térieur, inné. Les animaux doivent à l'instinct le
- pressentiment ou /'a prévision de leurs fonctions
, intellectuelles, c'est-à-dire de leurs convenances na-
l turelles ; c'est par pressentiment que l'araignée, sor-
tant de son oeuf et sans avoir vu aucun modèle de
,, filet, tisse sa toile transparente, en croise les fils,
r les contracte pour en éprouver la force et les double
s où il est nécessaire, pressentant que les mouches
s qu'elle n'a pas encore vues viendront s'y prendre
s et qu'elles s'y débattront, BERNARD, DE ST.-PIERRE,
;. OEuvr. posth. Paris,-1836. p. 264. (L'édilion porte
préscnlimenl ; mais cela n'est pas nécessaire ; car,
". dans lo sens que Bernardin do Saint-Pierre attri-
. bue à co mot, il a été précédé par Amyot ; voy.
- l'hist. do PRESSENTIMENT au Dictionnaire.
|PRËSSE-PAPIER (prè-se-pa-pié), s. m. Uslensilo
i- de bureau de différentes formes qu'on met sur le»
k-mcnt d'Angleterre, VILLEMAIN, Tabl. de la litlêr. a
au xvin* s. 32° leçon. p
■ f PRÉÉLIRE (p'ré-é-li-r'), v. a. Élire à l'avance, q
— HIST. xm° s. La parfaite amie singulière, De s
Dieu eslue el preeslue, Mistere de la Conception, s
dans POUGENS, Archéol. franc, t. n, p. 4 38. i
t PRÉEMPT1F, ,1VE (prô-an-ptif, pti-v'), adj.
Qui a le caractère de la préemption. Les licences a
[de pâturages à moutons en Australie] eurent un o
cours de quatorze ans, et la redevance fut fixée à C
deux livres dix shillings par mille moutons avec g
garantie contre toute vente pendant la durée de p
ce bail et droit préemptif d'achat pour le squatter
à son expiration, É. MONTÉGUT, Rev. des Deux- JI
Mondes, l" août 1877, p. 619.
t PRÉEXISTENTIEL, ELLE (pré-è-gzi-slan-si- d
el, ô-P), adj. Qui appartient à la préexistence. Ces p
termes que je prends au hasard, le déterminisme, p
l'hypothèse d'une chute préexistentielle..., STE- J
BEUVE, Causeries du lundi, t. Y. (critique religieuse r
par Scherer).
t PRÉFACIER (pré-fa-sié), s. m. Néologisme. I
Faiseur de préfaces. Poète, romancier, préfacier, 1
commentateur, biographe, le littérateur est vo- E
lontiers à la fois amateur et nécessiteux, libre et r
commandé, STE-BEUVE, Portraits lill. t. i (art. j.
Ch. Nodier).
PRÉFÉRER. H 2° Se préférer. Ajoutes : L'a-t-on ;
jamais vu [Corneille] se préférer à aucun de ses [
confrères? RAC. Disc. acad.
-[ PRÉFIXATION (pré-fi-ksa-sion), s. f. Terme ;
de grammaire. Action d'employer comme préfixe. (
Les mots [dans les langues cafres] sont formés, :
en principe, par la préfixation, ot non la suffixa-
tion, les éléments indiquant les relations et les <
modes d'être de la racine principale, A. IIOVELAC- J
QUE, Linguistique, p. 70, Paris, 187c. Ceux qui .
étudient les procédés de préfixation eldesuffixa- .
tion dans les langues agglutinantes, LUCHAIRE, ;
Rev. criliq. 4 6 juin 1877, p. 378. _
PRÉFIXION. — HIST. xvi° s. Ajoutes : Puissance
revocable au plaisir du peuple, sans prefixion de <
temps, BODIN, République, I, 8. (
t PRÉGLACIAIRE (prô-gla-si-è-r'), adj. Terme do (
géologie. Qui est avant l'époque glaciaire. Le
climat sous l'influence duquel se développaient ces ;
types primitifs de l'humanité était tempéré et
préglaciaire, c'est-à-dire précédant le froid et :
l'humidité de l'époque glaciaire qui suivit, Journ. :
OfflC 31 OCt. 1873, p. 6641, 2" col.
| PRÉHISTOIRE (pré-i-stoi-r'), s. f. Histoire de
l'homme avant les temps où l'on a des documents
ou traditionnels ou écrits. L'abbé Ducrost, savant
très-distingué, bien connu de tous ceux qui s'oc-
cupent do la préhistoire, LÉCUYER, la Phil. posit.
janv.-fév. 1876, p. 82.
FRÉJUniCIER. Ajoutes : || Il se dit activement,
en. termes de procédure. La vérification a établi
qu'à son départ, il préjudiciait la compagnie de
plus de 2000 francs sur les différentes parties du
lervico qui lui était confié, Gaz. des Trib. 4-5 oct.
4876, p. 968, 3° col.
t PRÉLATÉ, ÉE (pré-la-té, tée), adj". Qui est
couvert ou garni de prélat ou préJarl. En aval de
Thermonde, sur le bas Escaut, il [le bateau] doit
être couvert en bois ou prélalé, Extrait des con-
ditions générales des polices de la compagnie d'As-
surances générales maritimes, art. 12.
f PRÉLATISTE (pré-la-ti-sf), s. m. En Angle-
terre, partisan de Pépiscopat traditionnel. Toute
la littérature théologique de ce temps [xvi° et
xvn° siècles] est absorbée par les querelles entre
los catholiques et les protestants, puis entre les
prélatistes et les puritains, A. RÉVILLE, 7icu. des
Deux-Mondes, 15 août 1875, p. 865.
t PRÉMATURER (pré-ma-tu-ré), v. a. Faire
prématurément. Il [l'empereur Sigismond] ne
prenait pas plaisir à voir que la réformation de
l'Église, qui avait été le principal but du concile
[de Constance], aboutît à si peu de chose, et qu'on
l'eût empêchée enprématurant l'élection du pape,
contre ses intentions, LENFANT, 7/isJ. du concile de
Constance, p. 597. Sans prématurer le jugement
qu'on en doit porter, Mémoires secrets de Bachau-
monl, 7 janv. 1762.
PRÉMÉDITER. Ajoutez : || V. rêfl. Se prémédi-
ter, être prémédité. Pendant que ce projet so pré-
méditait, tt"' DE MOTTEVJLLE, Mém. p. 322.
— HIST. xvi° s. Ajoutez : Mettez en vos cucurs
ne préméditer point comment vous respondoroz,
Luc, il, 14, Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Pa-
ris, IS2B.
+ PRÉMENTIONNÊ, ÉE (pré-man-sio-né, née),
adj. Mentionné auparavant. La voie de la contrainte t
peut d'ailleurs être employée par la régie, puis- j
que la création des titres prémentionnés laisse s
subsister entière et sans novation la dette de la (
société envers le Trésor, Gaz. des Trib. 17 fév. f
1876. p. 161, 3° col. (
t PRÉMOUVANT, ANTE (prê-mou-van, van-l'), j
adj. Ternie de théologie. Qui produit la prémotion (
ou action de Dieu déterminant l'homme à agir, s
Cette grâce prémouvante par laquelle les théolo- (
giens expliquent les progrès de l'humanité, p. j. s
PROUDHON, OEuvres posthumes, la Pornocralie.
— ÉTYM. Lat. priemovere, de proe, d'avance, et (
movere, mouvoir.
PRENDRE. Ajoutes: || 81" Terme de turf. Pren- ]
dre un cheval, parier en sa faveur. On dit : je t
prends Marengo à 7 contre 2; en admettant que le
pari soit de l o louis, cela veut dire : Si Marengo i
perd, je vous donnerai 20 louis; s'il gagne, vous i
me donnerez 70 louis. ;
— REM. Ajoutez ,-||5. Mme do Sévigné a dit : <
La fantaisie m'a pris de me lever, 24 juill. 1675.
Des grammairiens ont dit qu'il fallait m'a prise. ;
Sans doute, si l'on fait ici prendre verbe actif; ;
mais il est neutre, et la tournure est plus élé- :
ganle.
t PRÉORDONNANCE (pré-or-do-nan-s'), s. f.
Action d'ordonner, de disposer à l'avance; ordre :
préalablement établi.
— HIST. xvi° s. Il [l'homme] est seul entre les
autres créatures, formé par ceste preordonnance
divine, ayant la face et les yeux élevez en haut,
J. TAIIUREAU,Dialogues,.2° diat. p. 260, Lyon, 1602.
PRÉPARATOIRE. — HIST. Ajoutez : xiv° s.
Congnoissance préparatoire à la congnoissance
principal (1322), VARIN, Archives adminislr. de la
ville de Reims, t. n, 4™ partie, p. 325. Icellui pro-
cureur, à cause de sondit office, fait el peut faire
son informacion préparatoire sur ledit cas (1378),
ID. ib. t. m, p. 449.
t PRÉPONDÉRER (pré-pon-dé-ré; dé devient de,
quand la syllabe qui suit est muette : il prôpon-
dère). v. n. Avoir la prépondérance. Qui prépon-
dôre décidément? le Charivari, 18 août 4877.
— ÉTYM. Voy. PRÉPONDÉRANT, qui a inspiré pré-
pondérer,
t PRÉPOSITIONNEL, ELLE (pré-po-zi-sio-nôl,
nè-P), adj'. Qui a le caractère de la préposition.
Il [le latin cum] a gardé sa valeur prépositionnelle
en italien, en espagnol et en portugais, DARMESTE-
TEH,7''on!i(i(io?idesi)!Ots composés en français,p. 91.
f PRÉPUCE, ÉE (pré-pu-sé, sée), adj. Qui a son
prépuce. Ou prépuce ou déprépucé, VOLT. Dicl.
phil, Juifs, iv, 1™ lettre.
t PRÉRAPHAÉLISME (pré-ra-fa-é-li-sm') ou
PRÉRAPIIAÉL1TISME (pré-ra-fa-é-li-li-sm'), s.
m. Étude de la peinture du temps avant Raphaël,
tendance à imiter cette peinture. Cet art pré-
cieux qui fut baptisé préraphaélisme, sous pré-
texte que l'art devait chercher sa tradition avant
l'époquo de Raphaël, chez les maîtres du xv"
siècle, BÛRGER, Salons de 1861 à 48C8, t.n,p.4lo.
. Le préraphaélisme a tourné au stéréoscope, 1D.
; ib. t. i, p. 362. M.James Tissot, quoiqu'il n'ait
. d'anglais que le prénom, tonte d'importer en
France ce préraphaélitisme anglais, et l'accueil
fait à ses quatre scènes do Faust n'est pas décou-
rageant, ID. ib. p. 121.
f PRÉRAPHAÉLITE (pré-ra-fa-é-li-f), adj. Qui
appartient à la peinture du temps avant Raphaël.
. La peinture préraphaélite, BÛRGER, Salons de 1861
: d. 1868, t. i, p. 284. || Substantivement. Celui qui
; étudie, qui aime la peinture d'avant Raphaël. Les
; Anglais ont leurs préraphaélites, qui forment
groupe à part dans l'école indigène, ID. ib. p. 120.
i f PRÉRAl'PELÉ, ÉE (pré-ra-pc-lé, lée), adj.
i Rappelé précédemment, dont on vient de faire
i mention. Que la cour.... loin d'avoir violé les ar-
! licles des lois prérappelées, en a fail, au contraire,
i une saine interprétation, Gaz. des Trib. 4 août
, 4 876, p. 759, 4° col.'
'■ PRÉS. Il 10° Aj'outez ; || Au plus près de, s'est dit,
t en dehors du langage de la marine, pour signifier
- qu'on est le plus qu'il est possible fidèle à. Nous
avons cherché à remplir notre mandat au plus près
- de notre conscience. Proclamation du conseil des
- États suisses du 8 avril 1872, dans Jour», offic.
12 mai, p. 3166, l" col.
i f PRESCRIPTlBILITÉ(prè-skri-pli-bi-li-té), s. f.
, Terme de droit. "Qualité do ce qui est prescriptible.
- Indemnité pour lo pacage, conditions et pre-
scriplibilité, École foresl. Programme, 1876, p. 93.
, f PRÉSENSATION (pré-san-sa-sion), s. f. Sensa-
tion antérieure et innée. L'instinct renferme le»
présensations de l'animal et le pressentiment de
ses convenances; c'est par des présensations que
des animaux, encore dans le nid maternel, s'ef-
frayent d'un bruit ou de la menace d'un coup
dont ils n'ont encore aucune expérience ; c'est
par des présensations qu'ils lettent, qu'ils mar-
chent, qu'ils sautent, qu'ils appellent à leur
secours ; ils leur doivent la conscience des organes
et des membres dont ils font usage, BERNARDIN DE
SAINT-PIERRE, OEuvr. posth. Paris, 1836, p. 264.
1. PRÉSENT. Aj'outez : — REM. Au n°6, un grand
et présent intérêt est cité comme de Mme de Sé-
vigné. C'est une fausse leçon des anciennes éditions.
Le nouveau manuscrit, Leftr. inédites, éd. Capmas,
t. 1, p. 165, donne : un grand et pressant intérêt.
PRÉSENTATEUR. Ajoutez : || 4° Celui qui, dans
un concours agricole ou autre, présente un animal,
un produit, etc. Les présentateurs des produits
agricoles qui suivent ont également reçu des mé- .
dailles d'or, Journ. offic. 18 mai 1876, p. 3390,
i ™ col. Les envois des instituteurs de province tra-
hissent encore une grande inexpérience de la clas-
sification scientifique ; ces présentateurs n'en
méritent pas moins des encouragements pour leur
bonne volonté, ib. 29 août 1870, p. 6668, i™ col.
Il 5° Celui qui présente, offre une pièce, un mo-
nument, un livre, etc. à une bibliothèque, à un
musée, à une société, etc. Ces quatre pièces
[crânes] provenaient de l'ossuaire du couvent de
femmes de Sainte-Claire [Annecy, Savoie] : le cou-
vent de Sainte-Claire, comme le fit remarquer le
présentateur, étant un couvent de filles pauvres...,
A. novELACQUE, Rev. anlhrop. t. vi, p. 232.
f PRÉSENTAIENT (pré-san-ti-man), s. m. Voy.
PRESSENTIMENT au Supplément.
| PRÉSERET (prô-ze-rè), s. m Nom, dans lo
Jura, des baquets à présure, les Primes d'honneur,
Paris, 1869, p. 282.
— ÉTYM. Mol dérivé du radical qui est dans
présure (voy. PRÉSURE).
PRÉSERVÉ. Ajoutes : || Les Préservées, filles
qui se repentent de leurs fautes et se retirent dans
une maison cloîtrée, Joum. offic 20 août 1874,
■ p. 6174, !r° col.
PRÉSIDENT. — HIST. Ajoutes : xiv° s. Et dist
i li pregidens : vos fais vous faut prouver. Et li
. advocas dist : je suis près dou moustror [montrer],
s le Chevalier au cygne, v. 2422.
f PRÉSIGNIFICÀTION (pré-si-gni-fi-ka-sion), s. f.
. Action de signifier à l'avance; signe indicatif
1 d'un événement futur.
— HIST, xvi° s. Là où l'on dit non seulement ce
qui adviendra, mais aussi comment et quand et
1 après quoi et avec qui, cela n'est point une con-
. jecture de ce qui à l'aventure sera, ains une pro-
, signification do ce qui resoluement sera, AMYOT,
- Plut. OEuvr. mêl. t. XXII, p. 329.
] PRÉSIGNIFIER (pré-si-gni-fi-é), V. a. Signifier
t d'avance par des figures. On allait chercher dans
0 l'Ancien Testament des figures pour montrer que
. la confession avait été présignifiéo, Hisl. du con-
. cite de Trente, de Fra Paolo, trad. de le Courayer,
1 t. I, p. 636.
1 f PRESSE-CITRONS (prè-se-si-tron), s. m. Usten-
1 sile qui sert à presser les citrons; il est formé de
- deux planchettes réunies par une charnière et mu-
nies d'une poignée; on presse entre les deux les
i citrons dont on veut extraire le jus.
t PRESSELLE (prè-sè-P), s f. Petite pince qui
I sert en anatomie. comme les pinces à dissection,
i en saisissant par la simple pression des doigts ;
s elle diffère des pinces à dissection, en ce que los
t bouts ne sont pas dentés. C'est le même que prô-
. celle (voy. ce mot au Supplément).
PRESSENTIMENT. Ajoutez : || 2° Sentiment an-
a térieur, inné. Les animaux doivent à l'instinct le
- pressentiment ou /'a prévision de leurs fonctions
, intellectuelles, c'est-à-dire de leurs convenances na-
l turelles ; c'est par pressentiment que l'araignée, sor-
tant de son oeuf et sans avoir vu aucun modèle de
,, filet, tisse sa toile transparente, en croise les fils,
r les contracte pour en éprouver la force et les double
s où il est nécessaire, pressentant que les mouches
s qu'elle n'a pas encore vues viendront s'y prendre
s et qu'elles s'y débattront, BERNARD, DE ST.-PIERRE,
;. OEuvr. posth. Paris,-1836. p. 264. (L'édilion porte
préscnlimenl ; mais cela n'est pas nécessaire ; car,
". dans lo sens que Bernardin do Saint-Pierre attri-
. bue à co mot, il a été précédé par Amyot ; voy.
- l'hist. do PRESSENTIMENT au Dictionnaire.
|PRËSSE-PAPIER (prè-se-pa-pié), s. m. Uslensilo
i- de bureau de différentes formes qu'on met sur le»
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