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auquel s'adaptait la vrille saisie.... déclarent les
avoir vus plusieurs fois boire du vin pris à des
pièces piquées, Gaz. des Trib. 29 oct. 4876, p. 4 067,
1r° col. || 6° Bois de piquage, tout bois que l'on
pique en terre, c'est-à-dire gaules ou baguelles
qui servent de tuteurs pour les plantes ou de
points de repère pour niveler ou lotir un terrain
et que l'on expédie en longs fagots ou fascines.
Autrefois, dans le roulage, les fûts étaient piacés
à chaque extrémité, sur des fascines de paille ou
sur des bois de piquage et liés solidement avec des
prolonges, Journ. offic 29 juin 1874, p. 4448, 3° col.
f PIQUE-FEU (pi-ke-feu), s. m. Instrument qui
sert à attiser le feu d'une chaudière, d'un poêle,
d'un foyer quelconque.
t PIQUE-NOTES (pi-ke-no-f), s. m. Sorte de
grand crochet pointu, qu'on fixe par un clou près
d'un comptoir, d'un bureau et qui sert à enfiler
des notes sur feuilles volantes, Atma». Didol-Bol-
tin, 4 870, p. 689, 4° col.
f PIQUEPOULS (pi-ke-poul), s. m, pi. Nom de
vins faits avec le cépage dit piquepoul ou pique-
pouille. Ce dernier cours est le prix normal des
bons vins de Cers; de bons piquepouls se sont
traités, dans les environs de Pinet (arr. de Bé-
ziers, Hérault), de 447 à 160 francs les 7 hectoli-
tres, Joum, OfflC 6 MV. 4871, p. 4329, 2° col.
PIQUER. || 29° Ajoutez : || Se piquer, s'altérer,
se dit aussi en parlant de l'huile. Au bout d'une
année, l'huile d'olive de Dalmatie se pique, sui-
vant l'expression populaire, et n'est plus man-
geable, Journ. offic 3 fév. 4873, p. 791, 2° col.
|| 34° Locution populaire. Piquer un chien, dormir
dans la journée sans être couché. || On attribue
cette métaphore avec vraisemblance aux men-
diants aveugles assis avec leur chien devant eux,
qui auraient soin de tenir dirigée vers l'animal la
pointe de leur bâton, afin que, s'ils viennent à
s'endormir et dès lors à se pencher en avant, la
pointe pique lo chien, qui, en remuant, les ré-
veille.
4. PIQUET. Ajoutez : ||6° Nom, dans le Pasde-
Calais, d'un instrument, dit aussi sape, qui sert à
couper le blé, tes Primes d'honneur, Paris, 4 869,
p. 84.
2. PIQUET. Ajoutez : || 2° Un piquet, une partie,
un cent de piquet. Le temps ne permettait pas de
se promener; Mangogul n'osait proposer un piquet,
DIDEROT, Bijoux indiscrets, î, 3.
t 1. PIQUE l'AGE (pi-ke-ta-j'); s. m. Action de
planter des piquets. Le 24, à six heures du soir,
l'artillerie de l'ennemi et 200 voitures chargées
du matériel nécessaire à l'établissement des bat-
teries arrivaient à Danizy ; depuis deux jours, le
piquetage était fait et les emplacements marqués,
E. LAVISSE, Rev.dcsDeux-Mond. l"sept. 1871, p. 61.
f 2. PIQUETAGE (pi-ke-ta-j'), s. m. Action de
couper le blé avec le piquet ou sape (se dit dans
le Pas-de-Calais). M. d'Havrincourt fait toujours
piqueter les céréales versées ; le travail du pique-
tage est plus parfait, mais bien plus lent el plus
coûteux que le fauchage, les Primes d'honneur,
Paris, 1869, p. 84.
| PIQUETER. Tracer une ligne avec des piquets.
|| Ajoutez : Les projets do travaux de défense....
ont été piquetés et tracés sur le terrain..., Journ.
offic. 28 mars 1874, p. 2375, 3° col.
T 2. PIQUETER (pi-ke-té), v. a. Couper le blé
avec l'instrument dit piquet ou sape (dans le Pas-
de-Calais), les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 84.
PIQUEÛR. || 14° Piqueur ou sapeur, ouvrier qui
manie la sape, sorte de faux à moissonner, Journ.
offic. 16 sept. 1872, p. 6022, 4™ col. || 15° En un
sens fort libre, celui qui a commerce avec une
femme. Il n'y a si chétive ni si souillon qui se
contente d'une couple de piqueurs, MALH. lexique,
éd. L. Lalanne (c'est une traduction du latin de
Sénèquc : unum adulterorum par).
\ P1QUONNIER (pi-ko-nié), s. m. Celui qui achète
aux fabricants de draps et d'autres lainages fins des
laines do rebut qu'il î-evend à des fabricants d'é-
toffes communes, Tarif des patentes, 4858.
PIRATE. — HIST. Ajoutez: xv° s. Plusieurs des
subjeelz du roy se font pirates, et se mectent en
armes pour faire la guerre sur la mer à tous ceulx
qui [sic] rencontrent, soient amys ou ennemys du
roy, Procès-verbaux du Conseil de régence de Char-
les VIII, p. 78.
PIROGUE. — ÉTYM. Espagn. piragua, et non
piroga. Le P. Raymond Breton écrit pirauiyue
dans son Dictionnaire français-caraïbe; c'est de là
sansdoule quenousavonsfaitnotremot piro_/ue.-On
lit dans Garcilasso de la Vega : Ils [les Péruviens]
n'avaient pas d'industrie, comme ceux de la Floride,
des îles de Barlovento et de la Terre ferme, de faire
de ces chaloupes qu'ils appellentpiragas et canoas,
iiist. des Incas,l.i,p. 294. M. le docteur Rouliu, re-
marquant que piragua est fréquemment employé
en Amérique, pense, comme Jal, que le mot est
caraïbe, c'est-à-dire appartient à la langue gua-
rani ; de plus il rapproche piragua de pira, qui est
le nom du poisson dans cette langue. Enfin il rap-
porte cet exemple de pirogue au masculin : «Outre
ces canots faits d'une pièce de bois et non pas de
l'écorce d'arbre comme ceux des Canadois, ils ont
des pirogues faits de deux ou trois pièces, »
j. BOUTON (le P.), Eslablissement des François de-
puis 1633 en l'isle de la Martinique, Paris, 1640,
p. 127.
t PiROGUIER (pi-ro-gbié), s. .m. Celui qui ma-
noeuvre une pirogue. Les embarcations employées
sont des pirogues creusées dans le tronc d'un seul
arbre des piroguiers armés de pagaies, petits
avirons courts et légers terminés en pelle..., le pi-
lote précipite ses cris, les piroguiers l'imitent, se
plient en deux sur la pirogue, font aller leurs pa-
gaies avee une rapidité vertigineuse,... Journ.
offic. 27 sept. 1874, p. 6333, 3° col. Le morcelle-
ment des peuplades qui sont au delà de Doumé
[Afrique équatoriale], ne permet pas de faire une
longue route sans changer de piroguiers, ib. 9 fév.
4877, p. 1028, 1™ COl.
t PIRONNEAU. Ajoutez: || 2° Nom, dans les
Côtes-du-Nord et en Normandie, d'une sorte de
dorade.
t PIROTE (pi-ro-f), s. f. Num de l'oie femelle,
en basso Normandie; on dit: il souffle comme un
jars et une pirote et ses petits.
— ËTYM. Comparez PIRON au Dictionnaire,
f PIROUETTER. — HIST. xvi» s. Ajoutez : Là
haut pourtant [sur le sommet des Alpes] la su-
blime alouette Se guindé en Pair, y crie et pi-
rouelle, J. PELLETIER DU MANS, ta Savoye (4 572),
p. 273, Chambéry, 1866.
t PISANG (pi-zangh'), s. m. Un bambou de Su-
matra. Appliquée à de plus simples usages, la
feuille de pisang cautérise les blessures, protège
les yeux malades ou raffermit, sous forme de san-
dale , les pieds meurtris du voyageur, v" DE
LENTIIIOLLE, Joum. Offic. 27 fév. 1876, p, 4423,
2e COl.
t P1SCATORIAL, ALE (pi-ska-to-ri-al, a-P),
adj'. Qui a rapport à la pêche. L'économie pisca-
toriale.
— ÉTYM. Lat. piscalorius, de piscalor, pêcheur
(voy. PÊCHEUR).
t PISCICOLE (pi-ssi-ko-P), adj. Qui est relatif à
la pisciculture. Les établissements piscicoles,
Journ. offic 31 mars 4876, p. 2302, 2° col. Les
créations piscicoles du docteur Malsieurat dans la
Creuse, DE CIIE.I.VILLE, le Temps, 30 juin 4876,
3° page, 4« col. || S. m. Celui qui se livre à la pis-
ciculture.
— ÉTYM. Voy. PISCICULTURE.
t PISCICULTEUR (pi-ssi-kul-teur), s. m. Celui
qui se livre à la pisciculture.
t PISCICULTURAL, ALE (pi-ssi-kul-tu-ral, ra-P),
adj. Qui a rapport à la pisciculture; synonyme de
piscicole. Si nous voulons essayer de nous rendre
compte des services que peut rendre l'établisse-
ment, ce qu'on pourrait appeler sa possibilité pis-
cicullurale, Journ. offic. 48 janv. 1877, p. 397,
2° col. || Au plur. masc. Pisciculluraux.
PISCINE. Ajoutez :\\ 5° Bassin commun pour se
baigner.
t PîSSE. Ajoutez : || 3° Dans l'Aunis, pisse de
chien, champignon qui pousse sur le bois pourri,
Gloss. aunisien, 1870, p. 136.
t PISSODE (pi-so-d'), s. m. Insecte qui attaque
les pins. Quand ils [les pins de semis] y échap-
pent [à la défoliation], ils sont plus facilement at-
taqués par le pissode et les autres insectes, dont
les ravages s'exercent sur de grandes étendues,
G. BAGNERIS, Man. de sylvic p. loo, Nancy, 1873.
— ÉTYM. nisciâÔT);, qui appartient à la poix,
de îtÊfrca, poix.
PISTE. || 3° Ajoutez : || Terme du turf. Piste
s'entend aussi du terrain lui-même. On dit d'une
piste, qu'elle est sèche, en bon état, etc. || 6° Piste de
meule, la trace suivant laquelle une meule tourne.
Il a été prescrit de remplacer, tous les cinq ans,
les boulons dos mécanismes à meules qui sont ex-
posés, en cas de rupture, à tomber sur la piste,
Lett. comm. des manufact. de l'État, 3° division,
1" bureau, n° 3889, 21 mai 1872.
•)• PISTER (pi-slé), v. a. En argot, suivre les
voyageurs à la piste lors de leur arrivée dans
une ville et leur offrir un hôtel qu'on leur vante
te National, 26 août 4876, 3° page, 2° col.
t PISTILL1FORME (pi-slil-li-ior-m'), adj. Terme
didactique. Qui est ca forme de pilon. L'épée
est une grande et forte lame pislilliforme, c'est-
à-dire un peu renflée au tiers supérieur de sa
longueur, Rev. anthrop. t. v, p. 686.
— ÉTYM. Lat. pislillus, pilon, et forma, forme.
PISTOLE. Ajoutes : || B° Ancienne arme, dite
aussi pistolet à rouet, employée principalement
par la cavalerie (xvr et xvir> siècles).Dans la forêt
on avait vu cinq hommes avec des pistoles, MALH.
Lexique, éd. L. Lalanne.
PISTOLET. Ajoutes : [| 10° Feuille de bois mince,
découpée en forme de gabarit, dont certains des-
sinateurs se servent pour tracer des courbes qui
passent par des points déterminés d'avance.
t PITÇHTPIN (pilch-pin), s. m. Terme de com-
i merce. Nom anglais du pinus rigida, arbre de
• plaine, très-abondant à la Nouvelle-Angleterre et
i aux États-Unis; rouge, très-résineux et fort es-
■ timé pour les constructions navales. Il s'importe
régulièrement en France depuis quelque temps
• des quantités considérables d'un bois de la Floride
: appelé à rendre de grands services comme bois de
i charpente et de menuiserie..., le pilch-pin est ré-
. sirieux, sain, sans noeuds, ayant la résistance et
toutes les propriétés, du chêne et du teck, o. SA-
> CHOT, Rev. Brilan. avril 1875, p. 631. Meubles en
i bois de pilch-pin, ib. aux annonces. Pitch-pin
pour charpente, Journ. offic 20 nov. 1876, p.8476,
i 3° col.
i f PITHÉCOÏDE (pi-té-ko-i-d'), adj. Qui a une
forme de singe. Crâne pithécoïde.
■— ÉTYM. lU0r)-/.oç, singe, et eiSoç, forme,
i f PITHOMÉTR1QUE. Ajoutez : || Échelles pilho-
- métriques ou tables de dépotement, échelles, ta-
- blés indiquant pour chaque espèce de futaille, en
, millimètres de la jauge, la quantité de litres qui
a été dépotée ou qui manque.
PITON. Ajoutez .-1| 3° Populairement et plaisam-
i ment, le nez.
3 f PITRERIE (pi-tre-rie), s. f. Acte de pitre, d'aide
- de saltimbanque. Le comique, si franc, si vrai de
Geofi'roy-Cardinet, la fantaisie excessive, les pitre-
, ries insensées de B.... [un acteur], ALPH. DAUDET,
Joum. Offic. 4 déc. 1876, p. 8U94, 4" col.
, 1. PIVOINE. — HIST. Ajoutes : xn" s. Sor l'escu de
- son col [il] ala ferir Antone, Si pecoie sa lance com
un rain de peone, li Jlomans d'Alixandre, p. 30.
r f PIVOTAL, ALE (pi-vo-tal, ta:P), adj. Néolo-
gisme. Qui joue le rôle de pivot, de centre autour
i duquel le reste tourne. 11 y a dans tout groupe une
, individualité pivolale, autour de laquelle les au-
s très s'implantent et gravitent comme un système
i de planètes autour do leur astre, TU. GAUTIER, le
, Bien public, 10 mars 4 872.
t PLACARDEUR (pla-kar-dour), s. m. Celui qui
affiche des placards. Les pamphlétaires stipendiés,
les gazetiers soudoyés, les placardours mercenaires
i sont chargés d'appeler régicides tous ceux qui
parlent de la majesté nationale, Lettres du P. Du-
, chêne, 195° lettre, p. 7.
3 PLACE. Ajoutes.-1| 17° Place de commerce, villo
3 où se fout beaucoup d'affaires commerciales.
PLACÉ. Ajoutes : || 7° Terme de turf. Un cheval
- est placé, quand il n'est dislancé par le gagnant
, que de quelques longueurs; dans le cas contraire,
il n'e=i pas placé.
3 f PLACOÏDES (ph-ko-i-d'), s. m. ptur. Nom de
l'ordre des poissons contenant les raies, les re-
3 quins, etc. ainsi nommés des plaques et des tuber-
, culcs de leur peau (ce qui la rend rugueuse), tu-
bercules qui sont formés, comme les dents, d'ivoire
3 recouvert d'une couche d'émail.
— ÉTYM. ID.àE, ît).av.oç, plaque, et CiSoq, forme.
f PLACOÏD1EN, IENNE (pla-ko-i-diin, diè-ir),
t adj. Qui est de la nature des plaques de la peau
, des placoïdes. La peau [sur un squale] est sou-
. tenue par de fins tubercules placoïdiens qui lui
, donnent la dureté d'uno râpe, GERVAIS, Acad. des
se Comptes rend, t, LXXXII, p. 4238.
s PLAFOND. Ajouh'S : || 9° Plafond d'air, bandes
3 de toile peinte qui garnissent la partie supérieure
3 de la scène dans les théâtres. Avec ces propor-
. lions [celles du nouvel Opéra] il est possible do
, dissimuler les plafonds d'air, ce grand écucil des
- effets scéniques, MOYNET, l'Envers du lhéâlrc,\>. 7,
, Paris, 1873.
, f PLAFONNANT, ANTE (pla-fb-nam, nan-t'),
adj. Terme de peinture. Qui plafonne. Quelques fi-
; gurcs plafonnantes montrent que le souvenir du
auquel s'adaptait la vrille saisie.... déclarent les
avoir vus plusieurs fois boire du vin pris à des
pièces piquées, Gaz. des Trib. 29 oct. 4876, p. 4 067,
1r° col. || 6° Bois de piquage, tout bois que l'on
pique en terre, c'est-à-dire gaules ou baguelles
qui servent de tuteurs pour les plantes ou de
points de repère pour niveler ou lotir un terrain
et que l'on expédie en longs fagots ou fascines.
Autrefois, dans le roulage, les fûts étaient piacés
à chaque extrémité, sur des fascines de paille ou
sur des bois de piquage et liés solidement avec des
prolonges, Journ. offic 29 juin 1874, p. 4448, 3° col.
f PIQUE-FEU (pi-ke-feu), s. m. Instrument qui
sert à attiser le feu d'une chaudière, d'un poêle,
d'un foyer quelconque.
t PIQUE-NOTES (pi-ke-no-f), s. m. Sorte de
grand crochet pointu, qu'on fixe par un clou près
d'un comptoir, d'un bureau et qui sert à enfiler
des notes sur feuilles volantes, Atma». Didol-Bol-
tin, 4 870, p. 689, 4° col.
f PIQUEPOULS (pi-ke-poul), s. m, pi. Nom de
vins faits avec le cépage dit piquepoul ou pique-
pouille. Ce dernier cours est le prix normal des
bons vins de Cers; de bons piquepouls se sont
traités, dans les environs de Pinet (arr. de Bé-
ziers, Hérault), de 447 à 160 francs les 7 hectoli-
tres, Joum, OfflC 6 MV. 4871, p. 4329, 2° col.
PIQUER. || 29° Ajoutez : || Se piquer, s'altérer,
se dit aussi en parlant de l'huile. Au bout d'une
année, l'huile d'olive de Dalmatie se pique, sui-
vant l'expression populaire, et n'est plus man-
geable, Journ. offic 3 fév. 4873, p. 791, 2° col.
|| 34° Locution populaire. Piquer un chien, dormir
dans la journée sans être couché. || On attribue
cette métaphore avec vraisemblance aux men-
diants aveugles assis avec leur chien devant eux,
qui auraient soin de tenir dirigée vers l'animal la
pointe de leur bâton, afin que, s'ils viennent à
s'endormir et dès lors à se pencher en avant, la
pointe pique lo chien, qui, en remuant, les ré-
veille.
4. PIQUET. Ajoutez : ||6° Nom, dans le Pasde-
Calais, d'un instrument, dit aussi sape, qui sert à
couper le blé, tes Primes d'honneur, Paris, 4 869,
p. 84.
2. PIQUET. Ajoutez : || 2° Un piquet, une partie,
un cent de piquet. Le temps ne permettait pas de
se promener; Mangogul n'osait proposer un piquet,
DIDEROT, Bijoux indiscrets, î, 3.
t 1. PIQUE l'AGE (pi-ke-ta-j'); s. m. Action de
planter des piquets. Le 24, à six heures du soir,
l'artillerie de l'ennemi et 200 voitures chargées
du matériel nécessaire à l'établissement des bat-
teries arrivaient à Danizy ; depuis deux jours, le
piquetage était fait et les emplacements marqués,
E. LAVISSE, Rev.dcsDeux-Mond. l"sept. 1871, p. 61.
f 2. PIQUETAGE (pi-ke-ta-j'), s. m. Action de
couper le blé avec le piquet ou sape (se dit dans
le Pas-de-Calais). M. d'Havrincourt fait toujours
piqueter les céréales versées ; le travail du pique-
tage est plus parfait, mais bien plus lent el plus
coûteux que le fauchage, les Primes d'honneur,
Paris, 1869, p. 84.
| PIQUETER. Tracer une ligne avec des piquets.
|| Ajoutez : Les projets do travaux de défense....
ont été piquetés et tracés sur le terrain..., Journ.
offic. 28 mars 1874, p. 2375, 3° col.
T 2. PIQUETER (pi-ke-té), v. a. Couper le blé
avec l'instrument dit piquet ou sape (dans le Pas-
de-Calais), les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 84.
PIQUEÛR. || 14° Piqueur ou sapeur, ouvrier qui
manie la sape, sorte de faux à moissonner, Journ.
offic. 16 sept. 1872, p. 6022, 4™ col. || 15° En un
sens fort libre, celui qui a commerce avec une
femme. Il n'y a si chétive ni si souillon qui se
contente d'une couple de piqueurs, MALH. lexique,
éd. L. Lalanne (c'est une traduction du latin de
Sénèquc : unum adulterorum par).
\ P1QUONNIER (pi-ko-nié), s. m. Celui qui achète
aux fabricants de draps et d'autres lainages fins des
laines do rebut qu'il î-evend à des fabricants d'é-
toffes communes, Tarif des patentes, 4858.
PIRATE. — HIST. Ajoutez: xv° s. Plusieurs des
subjeelz du roy se font pirates, et se mectent en
armes pour faire la guerre sur la mer à tous ceulx
qui [sic] rencontrent, soient amys ou ennemys du
roy, Procès-verbaux du Conseil de régence de Char-
les VIII, p. 78.
PIROGUE. — ÉTYM. Espagn. piragua, et non
piroga. Le P. Raymond Breton écrit pirauiyue
dans son Dictionnaire français-caraïbe; c'est de là
sansdoule quenousavonsfaitnotremot piro_/ue.-On
lit dans Garcilasso de la Vega : Ils [les Péruviens]
n'avaient pas d'industrie, comme ceux de la Floride,
des îles de Barlovento et de la Terre ferme, de faire
de ces chaloupes qu'ils appellentpiragas et canoas,
iiist. des Incas,l.i,p. 294. M. le docteur Rouliu, re-
marquant que piragua est fréquemment employé
en Amérique, pense, comme Jal, que le mot est
caraïbe, c'est-à-dire appartient à la langue gua-
rani ; de plus il rapproche piragua de pira, qui est
le nom du poisson dans cette langue. Enfin il rap-
porte cet exemple de pirogue au masculin : «Outre
ces canots faits d'une pièce de bois et non pas de
l'écorce d'arbre comme ceux des Canadois, ils ont
des pirogues faits de deux ou trois pièces, »
j. BOUTON (le P.), Eslablissement des François de-
puis 1633 en l'isle de la Martinique, Paris, 1640,
p. 127.
t PiROGUIER (pi-ro-gbié), s. .m. Celui qui ma-
noeuvre une pirogue. Les embarcations employées
sont des pirogues creusées dans le tronc d'un seul
arbre des piroguiers armés de pagaies, petits
avirons courts et légers terminés en pelle..., le pi-
lote précipite ses cris, les piroguiers l'imitent, se
plient en deux sur la pirogue, font aller leurs pa-
gaies avee une rapidité vertigineuse,... Journ.
offic. 27 sept. 1874, p. 6333, 3° col. Le morcelle-
ment des peuplades qui sont au delà de Doumé
[Afrique équatoriale], ne permet pas de faire une
longue route sans changer de piroguiers, ib. 9 fév.
4877, p. 1028, 1™ COl.
t PIRONNEAU. Ajoutez: || 2° Nom, dans les
Côtes-du-Nord et en Normandie, d'une sorte de
dorade.
t PIROTE (pi-ro-f), s. f. Num de l'oie femelle,
en basso Normandie; on dit: il souffle comme un
jars et une pirote et ses petits.
— ËTYM. Comparez PIRON au Dictionnaire,
f PIROUETTER. — HIST. xvi» s. Ajoutez : Là
haut pourtant [sur le sommet des Alpes] la su-
blime alouette Se guindé en Pair, y crie et pi-
rouelle, J. PELLETIER DU MANS, ta Savoye (4 572),
p. 273, Chambéry, 1866.
t PISANG (pi-zangh'), s. m. Un bambou de Su-
matra. Appliquée à de plus simples usages, la
feuille de pisang cautérise les blessures, protège
les yeux malades ou raffermit, sous forme de san-
dale , les pieds meurtris du voyageur, v" DE
LENTIIIOLLE, Joum. Offic. 27 fév. 1876, p, 4423,
2e COl.
t P1SCATORIAL, ALE (pi-ska-to-ri-al, a-P),
adj'. Qui a rapport à la pêche. L'économie pisca-
toriale.
— ÉTYM. Lat. piscalorius, de piscalor, pêcheur
(voy. PÊCHEUR).
t PISCICOLE (pi-ssi-ko-P), adj. Qui est relatif à
la pisciculture. Les établissements piscicoles,
Journ. offic 31 mars 4876, p. 2302, 2° col. Les
créations piscicoles du docteur Malsieurat dans la
Creuse, DE CIIE.I.VILLE, le Temps, 30 juin 4876,
3° page, 4« col. || S. m. Celui qui se livre à la pis-
ciculture.
— ÉTYM. Voy. PISCICULTURE.
t PISCICULTEUR (pi-ssi-kul-teur), s. m. Celui
qui se livre à la pisciculture.
t PISCICULTURAL, ALE (pi-ssi-kul-tu-ral, ra-P),
adj. Qui a rapport à la pisciculture; synonyme de
piscicole. Si nous voulons essayer de nous rendre
compte des services que peut rendre l'établisse-
ment, ce qu'on pourrait appeler sa possibilité pis-
cicullurale, Journ. offic. 48 janv. 1877, p. 397,
2° col. || Au plur. masc. Pisciculluraux.
PISCINE. Ajoutez :\\ 5° Bassin commun pour se
baigner.
t PîSSE. Ajoutez : || 3° Dans l'Aunis, pisse de
chien, champignon qui pousse sur le bois pourri,
Gloss. aunisien, 1870, p. 136.
t PISSODE (pi-so-d'), s. m. Insecte qui attaque
les pins. Quand ils [les pins de semis] y échap-
pent [à la défoliation], ils sont plus facilement at-
taqués par le pissode et les autres insectes, dont
les ravages s'exercent sur de grandes étendues,
G. BAGNERIS, Man. de sylvic p. loo, Nancy, 1873.
— ÉTYM. nisciâÔT);, qui appartient à la poix,
de îtÊfrca, poix.
PISTE. || 3° Ajoutez : || Terme du turf. Piste
s'entend aussi du terrain lui-même. On dit d'une
piste, qu'elle est sèche, en bon état, etc. || 6° Piste de
meule, la trace suivant laquelle une meule tourne.
Il a été prescrit de remplacer, tous les cinq ans,
les boulons dos mécanismes à meules qui sont ex-
posés, en cas de rupture, à tomber sur la piste,
Lett. comm. des manufact. de l'État, 3° division,
1" bureau, n° 3889, 21 mai 1872.
•)• PISTER (pi-slé), v. a. En argot, suivre les
voyageurs à la piste lors de leur arrivée dans
une ville et leur offrir un hôtel qu'on leur vante
te National, 26 août 4876, 3° page, 2° col.
t PISTILL1FORME (pi-slil-li-ior-m'), adj. Terme
didactique. Qui est ca forme de pilon. L'épée
est une grande et forte lame pislilliforme, c'est-
à-dire un peu renflée au tiers supérieur de sa
longueur, Rev. anthrop. t. v, p. 686.
— ÉTYM. Lat. pislillus, pilon, et forma, forme.
PISTOLE. Ajoutes : || B° Ancienne arme, dite
aussi pistolet à rouet, employée principalement
par la cavalerie (xvr et xvir> siècles).Dans la forêt
on avait vu cinq hommes avec des pistoles, MALH.
Lexique, éd. L. Lalanne.
PISTOLET. Ajoutes : [| 10° Feuille de bois mince,
découpée en forme de gabarit, dont certains des-
sinateurs se servent pour tracer des courbes qui
passent par des points déterminés d'avance.
t PITÇHTPIN (pilch-pin), s. m. Terme de com-
i merce. Nom anglais du pinus rigida, arbre de
• plaine, très-abondant à la Nouvelle-Angleterre et
i aux États-Unis; rouge, très-résineux et fort es-
■ timé pour les constructions navales. Il s'importe
régulièrement en France depuis quelque temps
• des quantités considérables d'un bois de la Floride
: appelé à rendre de grands services comme bois de
i charpente et de menuiserie..., le pilch-pin est ré-
. sirieux, sain, sans noeuds, ayant la résistance et
toutes les propriétés, du chêne et du teck, o. SA-
> CHOT, Rev. Brilan. avril 1875, p. 631. Meubles en
i bois de pilch-pin, ib. aux annonces. Pitch-pin
pour charpente, Journ. offic 20 nov. 1876, p.8476,
i 3° col.
i f PITHÉCOÏDE (pi-té-ko-i-d'), adj. Qui a une
forme de singe. Crâne pithécoïde.
■— ÉTYM. lU0r)-/.oç, singe, et eiSoç, forme,
i f PITHOMÉTR1QUE. Ajoutez : || Échelles pilho-
- métriques ou tables de dépotement, échelles, ta-
- blés indiquant pour chaque espèce de futaille, en
, millimètres de la jauge, la quantité de litres qui
a été dépotée ou qui manque.
PITON. Ajoutez .-1| 3° Populairement et plaisam-
i ment, le nez.
3 f PITRERIE (pi-tre-rie), s. f. Acte de pitre, d'aide
- de saltimbanque. Le comique, si franc, si vrai de
Geofi'roy-Cardinet, la fantaisie excessive, les pitre-
, ries insensées de B.... [un acteur], ALPH. DAUDET,
Joum. Offic. 4 déc. 1876, p. 8U94, 4" col.
, 1. PIVOINE. — HIST. Ajoutes : xn" s. Sor l'escu de
- son col [il] ala ferir Antone, Si pecoie sa lance com
un rain de peone, li Jlomans d'Alixandre, p. 30.
r f PIVOTAL, ALE (pi-vo-tal, ta:P), adj. Néolo-
gisme. Qui joue le rôle de pivot, de centre autour
i duquel le reste tourne. 11 y a dans tout groupe une
, individualité pivolale, autour de laquelle les au-
s très s'implantent et gravitent comme un système
i de planètes autour do leur astre, TU. GAUTIER, le
, Bien public, 10 mars 4 872.
t PLACARDEUR (pla-kar-dour), s. m. Celui qui
affiche des placards. Les pamphlétaires stipendiés,
les gazetiers soudoyés, les placardours mercenaires
i sont chargés d'appeler régicides tous ceux qui
parlent de la majesté nationale, Lettres du P. Du-
, chêne, 195° lettre, p. 7.
3 PLACE. Ajoutes.-1| 17° Place de commerce, villo
3 où se fout beaucoup d'affaires commerciales.
PLACÉ. Ajoutes : || 7° Terme de turf. Un cheval
- est placé, quand il n'est dislancé par le gagnant
, que de quelques longueurs; dans le cas contraire,
il n'e=i pas placé.
3 f PLACOÏDES (ph-ko-i-d'), s. m. ptur. Nom de
l'ordre des poissons contenant les raies, les re-
3 quins, etc. ainsi nommés des plaques et des tuber-
, culcs de leur peau (ce qui la rend rugueuse), tu-
bercules qui sont formés, comme les dents, d'ivoire
3 recouvert d'une couche d'émail.
— ÉTYM. ID.àE, ît).av.oç, plaque, et CiSoq, forme.
f PLACOÏD1EN, IENNE (pla-ko-i-diin, diè-ir),
t adj. Qui est de la nature des plaques de la peau
, des placoïdes. La peau [sur un squale] est sou-
. tenue par de fins tubercules placoïdiens qui lui
, donnent la dureté d'uno râpe, GERVAIS, Acad. des
se Comptes rend, t, LXXXII, p. 4238.
s PLAFOND. Ajouh'S : || 9° Plafond d'air, bandes
3 de toile peinte qui garnissent la partie supérieure
3 de la scène dans les théâtres. Avec ces propor-
. lions [celles du nouvel Opéra] il est possible do
, dissimuler les plafonds d'air, ce grand écucil des
- effets scéniques, MOYNET, l'Envers du lhéâlrc,\>. 7,
, Paris, 1873.
, f PLAFONNANT, ANTE (pla-fb-nam, nan-t'),
adj. Terme de peinture. Qui plafonne. Quelques fi-
; gurcs plafonnantes montrent que le souvenir du
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