PER PES PEU 261
t PERPIGNAN (pèr-pi-gnan), s. m. Nom que les c
charretiers donnent au manche de leur fouet. Spé- i
cialité de perpignans, grelots, fouets, Alm. Didot-
Rollin, 1871-4872, p. 1286, 1™COl. I
— ÉTYM. Perpignan, ville. Son industrie [de [
Perpignan] consiste.... en fabriques.... de manches t
de fouets en bois d'alisier nommés perpignans,
ARISTIDE GUILBERT, tes Villes de France, t.iv, p. 320, i
(cité par le Courrier de Vaugélas, i" fév. 1876, _
p. 165). Les fouets se font aussi en bois de mico- 1
coulier, que l'on cultive exprès dans le pays.
f PERQUISITIONNÉ, ÉE (pèr-ki-zi-sio-né, née), 1
part, passé de perquisitionner. || S. m. Le perqui- i
sitionué, celui chez qui on a fait des perquisi-
tions, National, 8 nov. 4 872, Trib. correctionnel, i
Seine, 9° chambre, audience du 5. I
f PERQUISITIONNER (pèr-ki-zi-sio-né), v. a. i
Exercer des perquisitions. On a perquisitionné le !
domicile de R..., qu'a-t-on trouvé? Gaz. des Trib. ,
3 août 1870. . .. i
î PERQUISITIONNEUR (pèr-ki-zi-tio-neur), s. m. ]
Celui qui fait des perquisitions. M. le président. : ]
Connaissez-vous les perquisitionnenrs? National, ]
8 nov. 1872, Trib. correctionnel, Seine, 9° chambre,
audience du 6. i
PERROQUET Ajoutes : || 8° Échelle de perro- i
quot, échelle semblable au bâton d'un perroquet, i
Ces hommes, au lieu de remonter [d'une cave dé- i
pendant des catacombes] par l'échelle de perro-
quet, se sont placés sur un plateau mû par la vapeur i
et destiné exclusivement à monter les tonneaux de ;
bière, Journ. offic. 31 juil. 4869, 6° col. || On dit de
certaines maisons de province, où un même ap-
partement a toutes ses pièces les unes au-dessus i
des autres et à différents étages, que ce sont des ,
échelles à perroquet.
■\ PERROQBETER (pè-ro-ke-té ; le t se double
devant un e muet : je perroquette, je perroquet-
terai), v, n. Néologisme. Faire le perroquet, ré-
péter ce qu'un autre dit. Comme parle la criti-
que, ainsi perroquette le public, BÛRGER, Salons
de 1861 à 1868, t. I, p. 94.
PERRUQUE. Ajoutes: || 6° Arbre à perruques,
le rhus colinus, L., BÂILLON, Dict. de botan. p. 257.
t PERRUQUE. 'Ajoutez : Convaincus qu'il suffit
d'apprendre un rôle par coeur pour le savoir, ils
[les comédiens] ne s'inquiètent plus que d'une
chose, la façon dont ils seront perruques et costu-
més, ALPH. DAUDET, Journ. offic. 6 mars 1876,
p. 2474, 1™ col. || Fig. Le courrier qui devait venir
hier n'est pas encore arrivé; c'est lo dieu perru-
que de glaçons qui l'a arrêté par les chemins (31
décembre 1646), BALZAC, Lettres inédites, CXXIII,
éd. Tamizey-Larroque.
t PERSAGNE (pèr-sa-gn") ou PERSAIGNE (pèr-
sè-gn'), s. m. Nom, dans le Rhône, d'un cépage,
qui donne un vin rouge, les Primes d'honneur,
Paris, 1872, p. 380.
t PERSCRUTER (pèr-skru-té), v. a. Examiner,
rechercher en scrutant.
— HIST. xvr s. Socrates.... dict qu'il [Anaxa-
goras] se troubla le cerveau, comme font touts
hommes qui perscrutent immoderéement les co-
gnoissances qui ne sont de leur apartenance,
MONT. Il, 278.
— ÉTYM. Lat. perscrutari, de per, et scrutari,
scruter (voy. SCRUTER).
t 2. PERSE (pèr-s'), adj. Qui est relatif à l'an-
cienne Perse. La sculpture perse, telle qu'elle se
montre à nous dans ses monuments, est issue di-
rectement de l'Assyrie, et n'est pas inférieure à
son origine, FR. LENORMANT, Manuel d'hisl. anc.
t. H, p. 454, 4« édit. || S. m. Le perse, la langue
parlée dans l'ancienne Perse. Le perse est l'an-
cienne langue; le persan est la langue moderne.
Le type le plus ancien des idiomes du groupe
iranien est fourni par le zend et par le perse
des inscriptions cunéiformes des rois achéménides,
FR. LENORMANT, Manuel d'hisl. anc. t. i, p. 128.
PERSÉCUTION. Ajoutez : || 3° Poursuite juri-
dique (inusité maintenant en ce sons). La persécu-
tion dos financiers continue, MALH. Lexique, éd.
L. Lalanne.
f PERSÉIDES (pèr-sé-i-d'), s. f. plur. Étoiles fi-
lantes qui paraissent partir de la constellation de
Persée. Étoiles filantes, les perséides en 1875, ob-
servations faites à l'observatoire royal de Bruxel-
les, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII, p. 108
t PERSÉPIIONE (pèr-sé-fo-n'), s. f. Nom grec,
[IlEpProserpine.
tPKllSÉPOLITAIN, AINE (pèr-sé-po-li-tin, tè-n'),
adj. Qui appartient à Persépolis, capitale des an-
ciens Perses et célèbre dans l'érudition par les
inscriptions cunéiformes qu'on y a trouvées.
PERSÉVÉRAMMENT.— HIST. Ajoutez : || xiv° s.
L'onneur doit laissier à celui Qui pour l'avoir est
[ait?] travailliéEtperseveranmentveillié, Bibl. des
ch. 4 873, p. 22.
PERSÉVÉRANT. Ajoutez : |] Les Persévérantes,
filles qui se repentent de leurs fautes et se reti-
rent dans une maison cloîtrée, Journ. offic. 26 août
4874, p. 6174, 4r° Col.
t PERSONNALISME (pèr-so-na-li-sm'), s. m. At-
tachement à sa propre personne, Joum. oflîc. 28
mai 4872, p. 3554, 2° col.
PERSONNALITÉ. Ajoutes : || 6° Figi Existence
assimilée à celle d'une personne. La liberté de
l'enseignement en France n'aura sa consécration
qu'autant que la personnalité sera donnée aux as-
sociations, Journ. offic 42 mai 1872, p. 3172, 2» col.
Je ne crois pas que la Belgique accorde là person-
nalité civile aux associations, ib. 15 mai 4872,
p. 3264, 3° col. || 7° La personnalité des lois, ré-
gime qui fait que, dans un pays, certaines lois sont
personnelles à une classe d'habitants.
PERSONNELLEMENT. Ajoutez : Chrétiens, qui-
conque sent en lui-même que c'est son vice qu'on
attaque, doit croire que c'està lui personnellement
que s'adresse tout le discours [du prédicateur],
BOSS. Sermons, Prédication, 2.
PERSPECTIVE. Ajoutez : ||8° Nom des grandes
rues à Saint-Pétersbourg. Les perspectives, c'est
ainsi qu'on désigne les grandes rues [de Saint-Pé-
tersbourg], sont nuit et jour sillonnées par une
quantité vraiment prodigieuse de drowskis, calè-
ches, omnibus, tramways, équipages de luxe....,
Joum. offic. 3 sept. 1875, p. 7491, 3° col. La
chaussée des grandes voies, telles que la perspec-
tive Newski, est.... ib. p. 7492, 4'» col.
PERSUASION. Ajoutez : || 4° Au plur. Fig. Des
persuasions, des impulsions persuasives. J'ai dit
des âmes à l'épreuve des persuasions, comme le
cardinal Du Perron a dit devant moi : Des âmes
qui résistent aux persuasions des sens, aux per-
suasions de la volupté, BALZAC, Lett. inéd. civ, éd.
Tamizey-Larroque.
t PERSUASIVEMENT (pèr-su-a-zi-ve-man), adv.
D'une manière persuasive.
— HIST. xvi° s. Ceux d'espée et les princes mesmes
parlent aussy persuasivement en leur langue que
Demosthenes et Ciceron faisoient chascun en la
' sienne : tesmoin en sont les apologies du feu em-
pereur Charles contre le roy Françoys et de Fran-
çois contre luy, BONIVAHD, Advis et devis des len-
i gués, p. 63.
PERTE. || 16° Ajoutez : || En pure perte, s'est dit
■ d'une troupe auxiliaire qui vit à discrétion et aux
, dépens de l'habitant. Je viens d'établir dans les
, Cévennes le quartier d'hiver en pure perte, c'est-
à-dire y causer une grande désolation, BOISLISLE,
I Correspond., contrat, gên. 1686, p. 88. |j 17° Terme
de jeu de billard. Action de se perdre, de mettre
■ sa propre bille dans une blouse,
i f PERTINACITÉ. Ajoutez .-Toutes difficultés sont
- expugnables à l'assiduité du soin et à la pertina-
, cité du labeur, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t PERTURBER (pèr-tur-bé), v. a. Néologisme.
, Causer de la perturbation. Ces terrains voyageurs
[terrains qui se déplacent en glissant, comme cela
- a lieu quelquefois dans les pays de montagnes]
3 ont beaucoup perturbé la commune, R. TÔPFFER,
- Voyages en zigzag.
i — ETYM. Lat. perturbare. Ce mot a été forgé
. du latin sous l'influence de perturbation et de
3 perturbateur (voy. ces mots).
t PÉRUVIEN, IENNE (pé-ru-viin, viô-n'), adj.
• Qui appartient au Pérou, grande contrée de l'Amé-
3 rique du Sud.
i PESAT. Ajoutez : — HIST. XIV s. Cousin, tost
, alons querre tant Palis, buissons, chaume, pesas,
Thêât. franc, au moyen âge, p. 354. Le suppliant
- so muça en un solier en ladite maison et se bouta
- dedens un taz de pesaz, DU CANGE, pesait.
t PÈSE-LETTRES (pè-ze-lè-tr'), s. m. Petite ba-
lance destinée à peser les lettres. Articles de bu-
- reau, encriers, pèse-lettres, Journ. offic 9 sept.
e 1876, p. 6852, ir« col. || Au plur. Des pèse-lettres.
f PESE-NITRE (pè-ze-ni-tr'), s. m. Aréomètre
- employé pour mesurer le titre en salpêtre des
■ eaux qui proviennent du lessivage des matériaux
, salpêtres,
t PESEUR. — HIST. Ajoutez : xiv* s. Trutinator,
peseres, ESCALLIER, Vocab. lat.-franç. 2537.
ij [ PESOGNE (pe-zo-gn'), s. m. Nom vulgaire du
- panaris ou phlegmon du pied des bêtes à corno.
t PESSIMISME. Ajoutez : — REM. On attribue ce
mot àMallet du Pan, TAXILE DELORD, iièîi. des cours
lilt. 1872, p. 327.
PESTE. Ajoutez : — REM. Les quatre vers de
Mlle de la Vigne, cités au n° 6, d'après Ricbelet,
appartiennent à une pièce qui se trouve dans Mé-
lange curieux contenant les meilleures pièces
attribuées à M. de St-Évremond, t. i, p. 78, Colo-
gne,4 708.
PESTILENTIEL. Ajoutez : — RF.M. On a dit
pestilentieux dans le xvi° siècle : OEuvre excellente
contenant les médecines preservatives el curatives
des maladies pestilentieuses, GUILL. BUNËL, 1613.
C'est le latin pestitentiosus.
t PÉTALIN, INE (pé-ta-lin, ll-n'), adj. Terme
de botanique. Qui appartient aux pétales. Une
feuille sépalaire ou pétaline, TRÉCUL, Acad. des se.
Comptes rend. t. LXXXII, p. 884.
t PÉTARDÉMENT (pé-tàr-de-man), s. m. Action
de pélarder, de faire sauter par la poudre. L'auteur
traite en détail les questions du pétardement dés
roches, de la démolition dès maçonneries, H. DE
PARVILLE, Joum. Offic 43 août 4874, p. 6840,
l™ col.
t PÉTAURISTE (pé-tô-ri-sf), s. m. Terme d'an-
tiquité grecque. Danseur de corde. Paciaudi en-
voya un charmant cachet représentant un pétau-
riste ou sauteur du genre de ceux qui se montrent
aujourd'hui sur nos places publiques, CH. NISARD,
Journal offic. 30 janv. 1877, p. 720, 2° col.
— ÉTYM. Voy. PÉTAURISTES au Dictionnaire.
PETIT. Ajoutez : || 22° Petites eaux, dans les
raffineries de salpêtre, nom du produit des deux
derniers lavages faits à l'eau pure.
t PETIT-BOUC (pe-ti-bouk), s. m. Synonyme de
crevette ou chevrette, petit crustacé (comparez
BOUC au Supplément et aussi BOUQUET,'dont Pé-
tymologie est confirmée par petit-bouc). || Au plur.
Des petits-boucs.
PÉTRIN. Ajoutez : || 2° Nom, en Belgique, d'une
sorte de barquette. Deux sangliers se sont sauvés
criblés de coups de hache; sept ont été pris au
moyen de pétrins, car l'étang est très-profond
et mesure plus d'un mètre de vase, Journ. offic.
3 fév. 1877, p. 911, l" col.
PÉTRIR. Ajoutez.- || 6° Fig. Pétrir le coeur,
former les dispositions morales, les volontés d'une
personne. Le coeur de l'abbé [de Coulanges] est
. pour vous comme si je Pavais pétri de mes propres
mains, SÉV. Lett. à Mme de Grignan, 18 mai 1671,
• dans Lett. inédites, éd. Capmas, t. 1, p. 425. || H
avait paru douteux que Mme de Sévigné se fût
servie de cette locution ; mais le nouveau manus-
crit lève tous les doutes.
t PÉTROGRAPHIE. Ajoutez : Nous assistons eu
ce moment à la naissance d'une science nouvelle
qui, s'annonçant d'abord sous le nom de pétrogra-
phie comme une annexe de la minéralogie, est
! destinée dans un avenir peu éloigné à prendre le
i pas sur sa devancière, VELAIN, Joum. offic. 23 déc.
4873, p. 9664, 2e col.
'. t PÉTROGRAPHIQUEMENT (pé-tro-gra-fi-ke-
- man), adj. Conformément à la pétrographie, Acad.
des se Comptes rend. t. LXXVI, p. 69.
t PÉTROLER (pé-tro-lé), v. a. Incendier par le
s pétrole.
i — REM. On a dit aussi pétroliser. Pendant qu'on
| brûlait les Tuileries, les Finances, l'Hôtel-de-
, Ville, personne n'a songé à pétroliser l'Institut!
le National, 44 sept. 1874.
i f PÉTROLEUR, EUSE (pé-tro-leur, leû-z'), s. m.
i et f. Celui, celle qui incendie par le pétrole.
PETUN. — HIST. xvi° s. Ajoutes : N'avons-nous
. pas découvert les rivages De l'autre monde el les
- veluz sauvages, Dont s'est connu ce haut feuillu
petun, A tant de maux utile et opportun? J. PELLE-
t TIER DU JIANS, laSavoye (1572), p. 298, Chambéry,
, 1856.
PEU. — REM. Ajoutez : || 5. X la phrase de Cor-
>• neille, rapportée au n° 3 -. Pour en venir à bout
c'est trop peu que dé vous, ajoutez cet exemple
- semblable de Régnier, Dialogue : Il croit que c'est
• pour moi trop peu que d'un supplice.
PEUR. Ajoutez .-1| 7° Familièrement. Une peur
. bleue, une peur très-forte, qui rend bleu.
! — REM. Ajoutez .-1| 3. Après avoir peur, Régnier
i a mis lo verbe subordonné au futur : J'ai peur que
: tout à fait je deviendrai rimeur, Sut. n. Cela s;
trouve aussi dans Balzac : J'ai peur qu'il sera
i blâmé, quelque raison qu'il puisse alléguer en
cette rencontre, et que le blâme s'étendra sur tous
i messieurs les faiseurs de livres, Lett. inédites, xa
(éd. Tamizoy-Larroquc). J'ai peur qu'on trompera
t PERPIGNAN (pèr-pi-gnan), s. m. Nom que les c
charretiers donnent au manche de leur fouet. Spé- i
cialité de perpignans, grelots, fouets, Alm. Didot-
Rollin, 1871-4872, p. 1286, 1™COl. I
— ÉTYM. Perpignan, ville. Son industrie [de [
Perpignan] consiste.... en fabriques.... de manches t
de fouets en bois d'alisier nommés perpignans,
ARISTIDE GUILBERT, tes Villes de France, t.iv, p. 320, i
(cité par le Courrier de Vaugélas, i" fév. 1876, _
p. 165). Les fouets se font aussi en bois de mico- 1
coulier, que l'on cultive exprès dans le pays.
f PERQUISITIONNÉ, ÉE (pèr-ki-zi-sio-né, née), 1
part, passé de perquisitionner. || S. m. Le perqui- i
sitionué, celui chez qui on a fait des perquisi-
tions, National, 8 nov. 4 872, Trib. correctionnel, i
Seine, 9° chambre, audience du 5. I
f PERQUISITIONNER (pèr-ki-zi-sio-né), v. a. i
Exercer des perquisitions. On a perquisitionné le !
domicile de R..., qu'a-t-on trouvé? Gaz. des Trib. ,
3 août 1870. . .. i
î PERQUISITIONNEUR (pèr-ki-zi-tio-neur), s. m. ]
Celui qui fait des perquisitions. M. le président. : ]
Connaissez-vous les perquisitionnenrs? National, ]
8 nov. 1872, Trib. correctionnel, Seine, 9° chambre,
audience du 6. i
PERROQUET Ajoutes : || 8° Échelle de perro- i
quot, échelle semblable au bâton d'un perroquet, i
Ces hommes, au lieu de remonter [d'une cave dé- i
pendant des catacombes] par l'échelle de perro-
quet, se sont placés sur un plateau mû par la vapeur i
et destiné exclusivement à monter les tonneaux de ;
bière, Journ. offic. 31 juil. 4869, 6° col. || On dit de
certaines maisons de province, où un même ap-
partement a toutes ses pièces les unes au-dessus i
des autres et à différents étages, que ce sont des ,
échelles à perroquet.
■\ PERROQBETER (pè-ro-ke-té ; le t se double
devant un e muet : je perroquette, je perroquet-
terai), v, n. Néologisme. Faire le perroquet, ré-
péter ce qu'un autre dit. Comme parle la criti-
que, ainsi perroquette le public, BÛRGER, Salons
de 1861 à 1868, t. I, p. 94.
PERRUQUE. Ajoutes: || 6° Arbre à perruques,
le rhus colinus, L., BÂILLON, Dict. de botan. p. 257.
t PERRUQUE. 'Ajoutez : Convaincus qu'il suffit
d'apprendre un rôle par coeur pour le savoir, ils
[les comédiens] ne s'inquiètent plus que d'une
chose, la façon dont ils seront perruques et costu-
més, ALPH. DAUDET, Journ. offic. 6 mars 1876,
p. 2474, 1™ col. || Fig. Le courrier qui devait venir
hier n'est pas encore arrivé; c'est lo dieu perru-
que de glaçons qui l'a arrêté par les chemins (31
décembre 1646), BALZAC, Lettres inédites, CXXIII,
éd. Tamizey-Larroque.
t PERSAGNE (pèr-sa-gn") ou PERSAIGNE (pèr-
sè-gn'), s. m. Nom, dans le Rhône, d'un cépage,
qui donne un vin rouge, les Primes d'honneur,
Paris, 1872, p. 380.
t PERSCRUTER (pèr-skru-té), v. a. Examiner,
rechercher en scrutant.
— HIST. xvr s. Socrates.... dict qu'il [Anaxa-
goras] se troubla le cerveau, comme font touts
hommes qui perscrutent immoderéement les co-
gnoissances qui ne sont de leur apartenance,
MONT. Il, 278.
— ÉTYM. Lat. perscrutari, de per, et scrutari,
scruter (voy. SCRUTER).
t 2. PERSE (pèr-s'), adj. Qui est relatif à l'an-
cienne Perse. La sculpture perse, telle qu'elle se
montre à nous dans ses monuments, est issue di-
rectement de l'Assyrie, et n'est pas inférieure à
son origine, FR. LENORMANT, Manuel d'hisl. anc.
t. H, p. 454, 4« édit. || S. m. Le perse, la langue
parlée dans l'ancienne Perse. Le perse est l'an-
cienne langue; le persan est la langue moderne.
Le type le plus ancien des idiomes du groupe
iranien est fourni par le zend et par le perse
des inscriptions cunéiformes des rois achéménides,
FR. LENORMANT, Manuel d'hisl. anc. t. i, p. 128.
PERSÉCUTION. Ajoutez : || 3° Poursuite juri-
dique (inusité maintenant en ce sons). La persécu-
tion dos financiers continue, MALH. Lexique, éd.
L. Lalanne.
f PERSÉIDES (pèr-sé-i-d'), s. f. plur. Étoiles fi-
lantes qui paraissent partir de la constellation de
Persée. Étoiles filantes, les perséides en 1875, ob-
servations faites à l'observatoire royal de Bruxel-
les, Acad. des se Comptes rend. t. LXXXII, p. 108
t PERSÉPIIONE (pèr-sé-fo-n'), s. f. Nom grec,
[IlEp
tPKllSÉPOLITAIN, AINE (pèr-sé-po-li-tin, tè-n'),
adj. Qui appartient à Persépolis, capitale des an-
ciens Perses et célèbre dans l'érudition par les
inscriptions cunéiformes qu'on y a trouvées.
PERSÉVÉRAMMENT.— HIST. Ajoutez : || xiv° s.
L'onneur doit laissier à celui Qui pour l'avoir est
[ait?] travailliéEtperseveranmentveillié, Bibl. des
ch. 4 873, p. 22.
PERSÉVÉRANT. Ajoutez : |] Les Persévérantes,
filles qui se repentent de leurs fautes et se reti-
rent dans une maison cloîtrée, Journ. offic. 26 août
4874, p. 6174, 4r° Col.
t PERSONNALISME (pèr-so-na-li-sm'), s. m. At-
tachement à sa propre personne, Joum. oflîc. 28
mai 4872, p. 3554, 2° col.
PERSONNALITÉ. Ajoutes : || 6° Figi Existence
assimilée à celle d'une personne. La liberté de
l'enseignement en France n'aura sa consécration
qu'autant que la personnalité sera donnée aux as-
sociations, Journ. offic 42 mai 1872, p. 3172, 2» col.
Je ne crois pas que la Belgique accorde là person-
nalité civile aux associations, ib. 15 mai 4872,
p. 3264, 3° col. || 7° La personnalité des lois, ré-
gime qui fait que, dans un pays, certaines lois sont
personnelles à une classe d'habitants.
PERSONNELLEMENT. Ajoutez : Chrétiens, qui-
conque sent en lui-même que c'est son vice qu'on
attaque, doit croire que c'està lui personnellement
que s'adresse tout le discours [du prédicateur],
BOSS. Sermons, Prédication, 2.
PERSPECTIVE. Ajoutez : ||8° Nom des grandes
rues à Saint-Pétersbourg. Les perspectives, c'est
ainsi qu'on désigne les grandes rues [de Saint-Pé-
tersbourg], sont nuit et jour sillonnées par une
quantité vraiment prodigieuse de drowskis, calè-
ches, omnibus, tramways, équipages de luxe....,
Joum. offic. 3 sept. 1875, p. 7491, 3° col. La
chaussée des grandes voies, telles que la perspec-
tive Newski, est.... ib. p. 7492, 4'» col.
PERSUASION. Ajoutez : || 4° Au plur. Fig. Des
persuasions, des impulsions persuasives. J'ai dit
des âmes à l'épreuve des persuasions, comme le
cardinal Du Perron a dit devant moi : Des âmes
qui résistent aux persuasions des sens, aux per-
suasions de la volupté, BALZAC, Lett. inéd. civ, éd.
Tamizey-Larroque.
t PERSUASIVEMENT (pèr-su-a-zi-ve-man), adv.
D'une manière persuasive.
— HIST. xvi° s. Ceux d'espée et les princes mesmes
parlent aussy persuasivement en leur langue que
Demosthenes et Ciceron faisoient chascun en la
' sienne : tesmoin en sont les apologies du feu em-
pereur Charles contre le roy Françoys et de Fran-
çois contre luy, BONIVAHD, Advis et devis des len-
i gués, p. 63.
PERTE. || 16° Ajoutez : || En pure perte, s'est dit
■ d'une troupe auxiliaire qui vit à discrétion et aux
, dépens de l'habitant. Je viens d'établir dans les
, Cévennes le quartier d'hiver en pure perte, c'est-
à-dire y causer une grande désolation, BOISLISLE,
I Correspond., contrat, gên. 1686, p. 88. |j 17° Terme
de jeu de billard. Action de se perdre, de mettre
■ sa propre bille dans une blouse,
i f PERTINACITÉ. Ajoutez .-Toutes difficultés sont
- expugnables à l'assiduité du soin et à la pertina-
, cité du labeur, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t PERTURBER (pèr-tur-bé), v. a. Néologisme.
, Causer de la perturbation. Ces terrains voyageurs
[terrains qui se déplacent en glissant, comme cela
- a lieu quelquefois dans les pays de montagnes]
3 ont beaucoup perturbé la commune, R. TÔPFFER,
- Voyages en zigzag.
i — ETYM. Lat. perturbare. Ce mot a été forgé
. du latin sous l'influence de perturbation et de
3 perturbateur (voy. ces mots).
t PÉRUVIEN, IENNE (pé-ru-viin, viô-n'), adj.
• Qui appartient au Pérou, grande contrée de l'Amé-
3 rique du Sud.
i PESAT. Ajoutez : — HIST. XIV s. Cousin, tost
, alons querre tant Palis, buissons, chaume, pesas,
Thêât. franc, au moyen âge, p. 354. Le suppliant
- so muça en un solier en ladite maison et se bouta
- dedens un taz de pesaz, DU CANGE, pesait.
t PÈSE-LETTRES (pè-ze-lè-tr'), s. m. Petite ba-
lance destinée à peser les lettres. Articles de bu-
- reau, encriers, pèse-lettres, Journ. offic 9 sept.
e 1876, p. 6852, ir« col. || Au plur. Des pèse-lettres.
f PESE-NITRE (pè-ze-ni-tr'), s. m. Aréomètre
- employé pour mesurer le titre en salpêtre des
■ eaux qui proviennent du lessivage des matériaux
, salpêtres,
t PESEUR. — HIST. Ajoutez : xiv* s. Trutinator,
peseres, ESCALLIER, Vocab. lat.-franç. 2537.
ij [ PESOGNE (pe-zo-gn'), s. m. Nom vulgaire du
- panaris ou phlegmon du pied des bêtes à corno.
t PESSIMISME. Ajoutez : — REM. On attribue ce
mot àMallet du Pan, TAXILE DELORD, iièîi. des cours
lilt. 1872, p. 327.
PESTE. Ajoutez : — REM. Les quatre vers de
Mlle de la Vigne, cités au n° 6, d'après Ricbelet,
appartiennent à une pièce qui se trouve dans Mé-
lange curieux contenant les meilleures pièces
attribuées à M. de St-Évremond, t. i, p. 78, Colo-
gne,4 708.
PESTILENTIEL. Ajoutez : — RF.M. On a dit
pestilentieux dans le xvi° siècle : OEuvre excellente
contenant les médecines preservatives el curatives
des maladies pestilentieuses, GUILL. BUNËL, 1613.
C'est le latin pestitentiosus.
t PÉTALIN, INE (pé-ta-lin, ll-n'), adj. Terme
de botanique. Qui appartient aux pétales. Une
feuille sépalaire ou pétaline, TRÉCUL, Acad. des se.
Comptes rend. t. LXXXII, p. 884.
t PÉTARDÉMENT (pé-tàr-de-man), s. m. Action
de pélarder, de faire sauter par la poudre. L'auteur
traite en détail les questions du pétardement dés
roches, de la démolition dès maçonneries, H. DE
PARVILLE, Joum. Offic 43 août 4874, p. 6840,
l™ col.
t PÉTAURISTE (pé-tô-ri-sf), s. m. Terme d'an-
tiquité grecque. Danseur de corde. Paciaudi en-
voya un charmant cachet représentant un pétau-
riste ou sauteur du genre de ceux qui se montrent
aujourd'hui sur nos places publiques, CH. NISARD,
Journal offic. 30 janv. 1877, p. 720, 2° col.
— ÉTYM. Voy. PÉTAURISTES au Dictionnaire.
PETIT. Ajoutez : || 22° Petites eaux, dans les
raffineries de salpêtre, nom du produit des deux
derniers lavages faits à l'eau pure.
t PETIT-BOUC (pe-ti-bouk), s. m. Synonyme de
crevette ou chevrette, petit crustacé (comparez
BOUC au Supplément et aussi BOUQUET,'dont Pé-
tymologie est confirmée par petit-bouc). || Au plur.
Des petits-boucs.
PÉTRIN. Ajoutez : || 2° Nom, en Belgique, d'une
sorte de barquette. Deux sangliers se sont sauvés
criblés de coups de hache; sept ont été pris au
moyen de pétrins, car l'étang est très-profond
et mesure plus d'un mètre de vase, Journ. offic.
3 fév. 1877, p. 911, l" col.
PÉTRIR. Ajoutez.- || 6° Fig. Pétrir le coeur,
former les dispositions morales, les volontés d'une
personne. Le coeur de l'abbé [de Coulanges] est
. pour vous comme si je Pavais pétri de mes propres
mains, SÉV. Lett. à Mme de Grignan, 18 mai 1671,
• dans Lett. inédites, éd. Capmas, t. 1, p. 425. || H
avait paru douteux que Mme de Sévigné se fût
servie de cette locution ; mais le nouveau manus-
crit lève tous les doutes.
t PÉTROGRAPHIE. Ajoutez : Nous assistons eu
ce moment à la naissance d'une science nouvelle
qui, s'annonçant d'abord sous le nom de pétrogra-
phie comme une annexe de la minéralogie, est
! destinée dans un avenir peu éloigné à prendre le
i pas sur sa devancière, VELAIN, Joum. offic. 23 déc.
4873, p. 9664, 2e col.
'. t PÉTROGRAPHIQUEMENT (pé-tro-gra-fi-ke-
- man), adj. Conformément à la pétrographie, Acad.
des se Comptes rend. t. LXXVI, p. 69.
t PÉTROLER (pé-tro-lé), v. a. Incendier par le
s pétrole.
i — REM. On a dit aussi pétroliser. Pendant qu'on
| brûlait les Tuileries, les Finances, l'Hôtel-de-
, Ville, personne n'a songé à pétroliser l'Institut!
le National, 44 sept. 1874.
i f PÉTROLEUR, EUSE (pé-tro-leur, leû-z'), s. m.
i et f. Celui, celle qui incendie par le pétrole.
PETUN. — HIST. xvi° s. Ajoutes : N'avons-nous
. pas découvert les rivages De l'autre monde el les
- veluz sauvages, Dont s'est connu ce haut feuillu
petun, A tant de maux utile et opportun? J. PELLE-
t TIER DU JIANS, laSavoye (1572), p. 298, Chambéry,
, 1856.
PEU. — REM. Ajoutez : || 5. X la phrase de Cor-
>• neille, rapportée au n° 3 -. Pour en venir à bout
c'est trop peu que dé vous, ajoutez cet exemple
- semblable de Régnier, Dialogue : Il croit que c'est
• pour moi trop peu que d'un supplice.
PEUR. Ajoutez .-1| 7° Familièrement. Une peur
. bleue, une peur très-forte, qui rend bleu.
! — REM. Ajoutez .-1| 3. Après avoir peur, Régnier
i a mis lo verbe subordonné au futur : J'ai peur que
: tout à fait je deviendrai rimeur, Sut. n. Cela s;
trouve aussi dans Balzac : J'ai peur qu'il sera
i blâmé, quelque raison qu'il puisse alléguer en
cette rencontre, et que le blâme s'étendra sur tous
i messieurs les faiseurs de livres, Lett. inédites, xa
(éd. Tamizoy-Larroquc). J'ai peur qu'on trompera
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