Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
256 PAS PAS PAT
E. TÉNOT, Paris en décembre 1851, p. 225. || 8°Lors- c
que quelqu'un s'anime sur un sujet qui lui tient J
à coeur, on dit familièrement : Le voilà parti, ar-
rêtez-le si vous pouvez. |14° Populairement, lancé, b
excité par le vin. H.... a tiré son couteau contre fi
deux personnes, chez un marchand devin,... Pac- c
cusé travaillait chez P...., à cette époque, et il était v
un peu parti ce jour-là, Gaz. des Trib. 26-27 oct. S
1874, p. 1028, t" col. etc. À
t PARTICULAIRE. Ajoutes : || 2° Qui appartient
aux particules des corps. n
PARURE.— ÉTYM. Ajoutez: Parure vient sans d
doute de parer, comme il est dit dans le Diction- d
naire, mais non directement. En effet, la forme r
ancienne est pareure, qui provient du lat. para-
îtra, lequel est dans Tertullien. î
PARVIS. — HIST. Ajoutez : xn" S. En cel pa- _:
revis parmei cui hom vat à la glise del bieneu- _;
rous Laurent, li Dialoge Grégoire lo pape, 4876,
p. 212. t
t l'ARVITÉ (par-vi-té), s. f. Mot forgé du latin, c
Exiguïté. Le sieur de Malherbe le pria que, vu la I
parvité de la somme, il ne s'en parlât point en i
ladite transaction, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. 'i
— ÉTYM. Lat. paruitatem, petitesse.
4. PAS. || 10° Ajoutes : || Un pus de conduite, <
action de conduire pendant un bout de chemin. ]
Chemin faisant, il rencontra le plus jeune des fils, s
garçon très-doux, qui lui donna un pas de conduite, ]
Monit. univers, il nov. 1868, p. 4467, 2e col. || 20°
Salle des pas perdus.... Ajoutes: ||Lo pas perdu, .
se dit quelquefois d'une espèce d'antichambre. On
hésite, on proteste; mais peu à peu, tout en val-
sant, on s'approche de la porte du salon qu'on
franchit; on passe également le pas perdu; et enfin,
de pirouettes en pirouettes, de protestations en ;
hésitations, on arrive à la porte de la rue, puis à :
.colle d'un coupé.... le National de 1809, 24 janv.
iN.îti. || 26° Terme de fortification. Pas de souris,
escalier étroit et raide qui descend dans le fossé
du corps de place.
t PASQUIER (pa-skié), s. m. Nom donné, dans la
Bourgogne et ailleurs, aux pâtis. Pasquiers com-
munaux, les Primes d'honneur, p. 282, Paris, 1874,
Trente-cinq ares de pasquier pour le troupeau
(Bouches-du-Rhône), BAHHAL, tes Irrigations dans
les Bouchcs-du-Rhônc, Paris, 4876, p. 77.
— ÉTYM. Le même que pâquier (voy. ce mot
au Supplément).
t J'ASQUINER (pa-ski-né), v. a. Diriger contre
quelqu'un ou quelque chose des pasquins, des
plaisanteries. Nous pasquinerons leurs malices
[des beautés], CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux.
PASSADE. Ajoutez : Il 8° En termes de théâtre,
les allées et venues en travers de la scène. Les
moindres passades ont fait l'objet de longues dis-
cussions [avant la représentation], ALPH. DAUDET,
JOUm. OfflC. 27 juill. 1874, p. 5299, 3° col.
PASSAGE. || 10° Ajoutez: || Lunette des passages,
nom donné quelquefois à la lunette méridienne.
|| 26° En Normandie, barrière fixe., facile à enjam-
ber, qui permet do passer d'un herbage dans un
autre, d'une prairie dans une autre prairie, DEL-
BOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 4876,
p. 253. || 27° Faire passage à, amener à. La cou-
tume de vivre, plus forte que loi du monde, nous
fait bien passage à des choses qui n'ont point de
loi, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
f PASSAGEUR (pa-sa-jeur), s. m. Fermier ou
entrepreneur de bac, BELMONDI, Code des contri-
butions directes, Paris, 1818, p. 437.
t PASSÉE (pâ-sée), s. f. Passée d'août, nom, en
Normandie, de la fête qui termine la moisson.
t PASSE-MARINIÈRE (pâ-se-ma-ri-niè-r'), s. f.
Passage pour les bateaux. Pour assurer le service
de la navigation sous la passerelle, une passe-
marinière de 12™ de largeur sera ménagée à 14™50°
du mur du bas-port Henri IV; un bouquet de trois
pieux sera battu en amont de la passe, de manière
que les bateaux puissent s'y amarrer, en cas de
besoin, Ord. de police, 25 mars 1870.
PASSEMENTERIE. Ajoutez : || Fig. et néolo-
gisme. Fausse décoi'ation, faux rubans. Ils sont les
victimes prédestinées de tout escroc qui se pré-
sente chez eux en équipage de grande remise avec
une passementerie quelconque à la boutonnière,
A. VILLEMOT, le Temps, feuilleton, 29 nov. 1868.
f PASSE-MONTAGNE (pâ-sc-mon-ta-gn'), s. m.
Sorte de casquetteou bonnet, ordinairement fourré,
avec une partie qui se rabat sur les oreilles, le
cou et même les épaules. Toutes los troupes en
hiver, officiers et soldats, recevront un passe-
montagne et une ceinture do flanelle, ou deux
ceintures, dont une servira de passe-montagne, g
Joum. Offic. 20 OCt. 4874, p. 4066, 3ù col. r;
PASSE-PARTOUT. Ajoutez .-||10° Nom do la r;
brosse dont se servent les boulangers pour ôter la 4
farine et les cendres des pains qu'ils livrent à l'a-
cheteur. || On l'emploie aussi pour épousseter les d
volumes, les casiers, pour brosser les chevaux, etc. p
Spécialité de brosses et passe-partout pour chevaux,
Alm. Didot-Bollin, 4871-1872, p. 738, 4° col. _p
t PASSE-REBUT (pâ-se-re-bu), s. m. Un des a
noms des douves servant pour construire le corps q
d'un tonneau, IJANQUETTE, Exploit, débit et eslim, q
des bois, Nancy, 1868, p. 92. | Au plur. Des passe- f
rebuts.
f PASSE-TOUT-GRAIN (pâ-se-tou-grin), s. m. r
Nom d'un vin de Bourgogne. || Il est nommé tout- é
grain dans le Dictionnaire, voy. GRAIN, n° 23. Tout-
grain est beaucoup moins usité. c
PASSEUR. Ajoutes :||3° Passeur de sable, celui i
qui passe au crible ou à la claie le sable extrait <
des rivières. Le noyé n'était autre qu'un sieur t
Nicolas X..., passeur de sable, qui s'est volontai- ,
rement jeté à l'eau il y a douze jours, Gaz. des
Trib. 31 mars 1875, p. 315, 4° col.
PASSIBLE. H 1° Ajoutez : Lorsque la blessure 1
est eh lieu si sensible, Il faut que de tout point ]
L'homme cesse d'être homme et n'ait rien de pas- ;
siblo, S'il ne s'en émeut point, MALH. Lexique, éd. :
L. Lalanne.
\ PASSIONNANT, ANTE (pa-sio-nan, nan-t'),
adj. Qui passionne. Ils [deux orateurs] ont déployé ■
tour à tour, en celte question certes peu passion- ;
nante [la question monétaire], une ardeur juvé-
nile, Journ. des Débats, 24 juin 1876, 1™ page,
4r° col. Je veux consacrer le temps qui me reste
à la séance générale de vendredi, qui a été tout à
fait passionnante [congrès de l'Association fran-
çaise pour l'avancement des sciences], te Temps,
34 août 4 876, 2° page, 3° col.
PASSIONNÉ. Ajoutez : || 5° Passionné à, qui a
passion pour. Les choses que vous êtes si passion-
, nés à posséder, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
PASSIONNER. — HIST. Ajoutez : xm° s. Ave,
, dame, tes cuers moult fu passionnez [affligé],
Quant veïs que tes filz fu apassionnez, GAUTIER DE
; COINSY, les Miracles de la sainte Vierge, p. 746,
éd. abbé Poquet.
L + PASSIVETÉ ou PASSIVITÉ. Ajoutes : || 2" Se
dit d'une propriété que possède le fer traité par
> l'acide nitrique concentré.
3 f PASSOT. Ajoutez : || 2° Sorte de tour pour ban-
. dor l'arbalète (voy. ARBALÈTE).
f PASTELLISÉ, ÉE(pa-slô-li-zé, zée), adj. Qui a
; le caractère de la peinture au pastel. On y sont
5 [dans un portrait par Chaplin] une préoccupation
- très-honorable d'échapper au goût dos gens du
, monde pour la pointure propre, efféminée et pas-
tellisée, BERGERAT, Journ. offic. 8 juill. 4874,
; p. 4748, 4" col.
f PASTELLISTE (pa-stè-li-sf), s. m. Artiste qui
- pratique la peinture au pastel. Latour, célèbre
1 pastelliste du temps de Louis XV.
+ PASTERMA (pa-stèr-ma), s. m. Nom, en Tur-
; quie, du jambon de mouton, mets usité en ce pays,
- te Temps, 23 oct. 1876, 2° page, 1™ col.
s t PASTICHAG1Î (pa-sli-cha-j'), s. m. Action do
3 faire un pastiche. La parodie et le paslichage en
sont aisés [des tableaux du peintre espagnol For-
I luny], BERGER, Journ. des Débats. 28 nov. 4874,
- 3° p. 5° col. Quel manque absolu d'originalité,
quel paslichage mal dissimulé sous une manière
n trop pompeuse 1 ID. ib. 27 janv. 4876, 3° p. 6° col.
t PASTILLAGE. Ajoutez: || 2°I1 se dit aussi des fi-
'. gures en terre cuite. Faire reconnaître sur les vases
0 déterrés à Hissarlik, dans cespaslillages qui peu-
- vont aussi bien représenter la figure humaine
1° qu'une tête de chouette, c'est-à-dire l'image sym-
s bolique de la déesse protectrice de la Pergame
e troyenne, Journ. offic 40 nov. 4874, p. 7487,
e 2° col.
■f- PASTILLEUR. Ajoutez : || 2° Celui qui fait en
- pâte sucrée de petites figures, des fleurs et autres
s objets, Tarif des patentes, 1858.
PASTORALE. Ajoutez : — HEM. Hardy, dans
c une de ses préfaces, se fâche contre les courti-
!, sans qui disaient pastorelle ou pastourelle; car
paslorelle, dit-il, est le féminin du bon vieux mot
1. français pastoureau ; et il adopte la dénomination
!, do pastorale, que réprouve, au contraire, avec
e beaucoup d'aigreur P. de Landunenson, Art poé-
II tique, SAINTE-BEUVE, Tableau de la poésie fran-
- caise au xvi" siècle, Paris, 4869, in-12, p. 238.
x * f PASTORALISER (pa-slo-ra-li-zé), v. n. Néolo-
gisme. Faire lo pasteur, se livrer à la vie pasto-
rale. Le dieu dos Muses, Apollon lui-même, pasto-
ralisait en son temps, BÙHGER, Salons de 4864 à
1868, t. H, p. 33.
t PATACHIEH (pa-ta-chié), s. m. Celui qui con-
duit ou fait conduire, pour son compte, une ou
plusieurs pataches, Tarif des patentes, 1858.
PATAGON. — ÉTYM. Ajoutez : Espagn. palaca,
patacon, piastre forte ; de l'arabe bd tdca, pour
abou tdca, proprement le père de la fenêtre, parce
que les Maures ont pris les colonnes d'Hercule,
qui se trouvent figurées sur les piastres, pour une
fenêtre, DOZY.
PATARD. — ÉTYM. Ajoutez : La forme patac
réunit patard à palagon et lui donne la même
étymologie (voy. PATAGON au Supplément).
f PATARINS; — ÉTYM. Ajoutez : « En 1058, le
quartier de la Pataria, c'est-à-dire des chiffonniers,
à Milan, était noté comme un foyer d'hérésie, et
de là vint le nom de palarins, qui servit en Italie .
et ailleurs à désigner les sectaires, » RÉVILLE, les
Albigeois, Rev. des Deux-Mond. 1crmail874,p, 65.
t PATAVINITÉ. Ajoutez : || Par extension, pro-
vincialisme en général. Rien ne m'a semblé y
manquer [à des vers] qu'un plus grand usage des
bons auteurs de notre langue.... et surtout un
plus grand commerce avec la cour, pour en es-
suyer la patavinité, je veux dire la teinture et
la rouillede la province, Hueliana, p. 319.
PATENOTRE. Ajoutez: || 10° Savoir la patenôtre,
voy. LOUP n° 1. D Fig. Lorsqu'on veut faire entendre
à quelqu'un qui fait des menaces qu'on saura bien
l'empêcher de les effectuer, on dit qu'on sait la
patenôtre du loup, THIERS, Traité des snpersl.
PATENTE. Ajoute .-1| 7° Voiture demi-patente,
voiture qui n'a qu'à moitié l'essieu à patente. X
vendre une voiture à quatre roues, quatre places,
de fabrique anglaise, demi-patente, Avranchin
du 4 juin 1876.
| PATÈQUE (pa-tè-k'J, s. m. Terme d'antiquité.
Nom donné à des dieux nains de la Phénicie, dont
l'image était posée sur l'avant dos navires phéni-
ciens (.TuâTaixo. ouitdraxiy.ot). Les cabires ou patô-
ques phéniciens, prolecteurs des navigateurs,
FOUCART, Des associations religieuses chez les Grecs,
p. 404.
PATERNITÉ. Ajoutez : || 5° Au plur. Paternités,
dit plaisamment par Mme de Sévigné pour les com-
pliments d'un père ou d'un homme qui peut être
considéré comme tel. Le bon abbé vous dit mille
paternités, Lell. à Mme de Grignan, 28 août 1680,
dans Lett. inédites, éd. Capmas, 1.11, p. 196.
PATIEMMENT. — HIST. Ajoute .- xu° s. Vraie-
, ment cil soffret patienment les altrui malz, ki
i piement ramenbretquo il pueseelestre [peut-être]
i at encor alcune chose dont il at meslier que altres
■ lo soffret, li Dialoge Grégoire lo pape, 4876,
, p. 366.
PATIENCE. Ajoutez : || 11° On l'a dit au pluriel.
i C'est ainsi qu'une feinte au dehors l'assoupit, Et
! qu'on croit amuser de fausses patiences Ceux dont
en l'âme on craint les justes défiances, CORN.
- Rodog. iv, 6.
, PATIENT. — HIST. Ajoutez : xm° s. Si soies
passions, et n'aies cuer ne vaine Qui ne tende à
1 honneur sansy>cnsée\iMne,RrundelaMonlaigne,
1 v. 3126, éd. Meyer, Paris, 1875. Ahi! Deus omni-
- potens.... Uncore i aurat vengemenl, Mes lu es
, sire mnlt pacient, Théâtre franc, au moyen âge,
, Paris, 1834, p. 18.
3 _ | PAT1MENT (pa-ti-man), s. m, Néologisme inu-
. site. État où l'on pâtit, souffrance. Je suppose
- qu'il [Honoré de Balzac] fait ses romans on deux
3 temps ; d'abord raisonnablement, puis il les ha-
- bille en beau style néologique, avec les patiments
3 de l'âme, il neige dans mon coeur, et autres belles
- choses, DE STENDHAL, dans SAINTH-REUVE, Causeries
2 du lundi, t. ix, Stendhal.
, PATIN. Ajoutez ; H 13° Pied ou patte des bou-
tons doubles en métal, nacre, ivoire, etc. qu'on
1 met aux chemises. Boulons d'or à patins do
s nacre.
t PATOCHE(pa-to-ch'), s. f. Coup de férule dans
s la main. Le second venu reçoit en manière de
- bonjour un coup do baguette dans la main, le
r troisième deux, et ainsi de suite jusqu'au dernier,
t qui a droit à un nombre de patoclies (c'est là, jo
1 crois, si nos souvenirs sont fidèles, lo nom classi-
c que de la chose), égal au nombre de petits cama-
- rades réunis avant lui dans la classe, MAJOR PRI-
- DOLIN, Rev. des Deux-Mond. 4 5 déc. 4856, p. 778.
t PATOISERIE (pa-toi-ze-rie), s. f. Paroles cri
- patois. U Lo caractère patois d'un rôle de théâtre.
E. TÉNOT, Paris en décembre 1851, p. 225. || 8°Lors- c
que quelqu'un s'anime sur un sujet qui lui tient J
à coeur, on dit familièrement : Le voilà parti, ar-
rêtez-le si vous pouvez. |14° Populairement, lancé, b
excité par le vin. H.... a tiré son couteau contre fi
deux personnes, chez un marchand devin,... Pac- c
cusé travaillait chez P...., à cette époque, et il était v
un peu parti ce jour-là, Gaz. des Trib. 26-27 oct. S
1874, p. 1028, t" col. etc. À
t PARTICULAIRE. Ajoutes : || 2° Qui appartient
aux particules des corps. n
PARURE.— ÉTYM. Ajoutez: Parure vient sans d
doute de parer, comme il est dit dans le Diction- d
naire, mais non directement. En effet, la forme r
ancienne est pareure, qui provient du lat. para-
îtra, lequel est dans Tertullien. î
PARVIS. — HIST. Ajoutez : xn" S. En cel pa- _:
revis parmei cui hom vat à la glise del bieneu- _;
rous Laurent, li Dialoge Grégoire lo pape, 4876,
p. 212. t
t l'ARVITÉ (par-vi-té), s. f. Mot forgé du latin, c
Exiguïté. Le sieur de Malherbe le pria que, vu la I
parvité de la somme, il ne s'en parlât point en i
ladite transaction, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. 'i
— ÉTYM. Lat. paruitatem, petitesse.
4. PAS. || 10° Ajoutes : || Un pus de conduite, <
action de conduire pendant un bout de chemin. ]
Chemin faisant, il rencontra le plus jeune des fils, s
garçon très-doux, qui lui donna un pas de conduite, ]
Monit. univers, il nov. 1868, p. 4467, 2e col. || 20°
Salle des pas perdus.... Ajoutes: ||Lo pas perdu, .
se dit quelquefois d'une espèce d'antichambre. On
hésite, on proteste; mais peu à peu, tout en val-
sant, on s'approche de la porte du salon qu'on
franchit; on passe également le pas perdu; et enfin,
de pirouettes en pirouettes, de protestations en ;
hésitations, on arrive à la porte de la rue, puis à :
.colle d'un coupé.... le National de 1809, 24 janv.
iN.îti. || 26° Terme de fortification. Pas de souris,
escalier étroit et raide qui descend dans le fossé
du corps de place.
t PASQUIER (pa-skié), s. m. Nom donné, dans la
Bourgogne et ailleurs, aux pâtis. Pasquiers com-
munaux, les Primes d'honneur, p. 282, Paris, 1874,
Trente-cinq ares de pasquier pour le troupeau
(Bouches-du-Rhône), BAHHAL, tes Irrigations dans
les Bouchcs-du-Rhônc, Paris, 4876, p. 77.
— ÉTYM. Le même que pâquier (voy. ce mot
au Supplément).
t J'ASQUINER (pa-ski-né), v. a. Diriger contre
quelqu'un ou quelque chose des pasquins, des
plaisanteries. Nous pasquinerons leurs malices
[des beautés], CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux.
PASSADE. Ajoutez : Il 8° En termes de théâtre,
les allées et venues en travers de la scène. Les
moindres passades ont fait l'objet de longues dis-
cussions [avant la représentation], ALPH. DAUDET,
JOUm. OfflC. 27 juill. 1874, p. 5299, 3° col.
PASSAGE. || 10° Ajoutez: || Lunette des passages,
nom donné quelquefois à la lunette méridienne.
|| 26° En Normandie, barrière fixe., facile à enjam-
ber, qui permet do passer d'un herbage dans un
autre, d'une prairie dans une autre prairie, DEL-
BOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 4876,
p. 253. || 27° Faire passage à, amener à. La cou-
tume de vivre, plus forte que loi du monde, nous
fait bien passage à des choses qui n'ont point de
loi, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
f PASSAGEUR (pa-sa-jeur), s. m. Fermier ou
entrepreneur de bac, BELMONDI, Code des contri-
butions directes, Paris, 1818, p. 437.
t PASSÉE (pâ-sée), s. f. Passée d'août, nom, en
Normandie, de la fête qui termine la moisson.
t PASSE-MARINIÈRE (pâ-se-ma-ri-niè-r'), s. f.
Passage pour les bateaux. Pour assurer le service
de la navigation sous la passerelle, une passe-
marinière de 12™ de largeur sera ménagée à 14™50°
du mur du bas-port Henri IV; un bouquet de trois
pieux sera battu en amont de la passe, de manière
que les bateaux puissent s'y amarrer, en cas de
besoin, Ord. de police, 25 mars 1870.
PASSEMENTERIE. Ajoutez : || Fig. et néolo-
gisme. Fausse décoi'ation, faux rubans. Ils sont les
victimes prédestinées de tout escroc qui se pré-
sente chez eux en équipage de grande remise avec
une passementerie quelconque à la boutonnière,
A. VILLEMOT, le Temps, feuilleton, 29 nov. 1868.
f PASSE-MONTAGNE (pâ-sc-mon-ta-gn'), s. m.
Sorte de casquetteou bonnet, ordinairement fourré,
avec une partie qui se rabat sur les oreilles, le
cou et même les épaules. Toutes los troupes en
hiver, officiers et soldats, recevront un passe-
montagne et une ceinture do flanelle, ou deux
ceintures, dont une servira de passe-montagne, g
Joum. Offic. 20 OCt. 4874, p. 4066, 3ù col. r;
PASSE-PARTOUT. Ajoutez .-||10° Nom do la r;
brosse dont se servent les boulangers pour ôter la 4
farine et les cendres des pains qu'ils livrent à l'a-
cheteur. || On l'emploie aussi pour épousseter les d
volumes, les casiers, pour brosser les chevaux, etc. p
Spécialité de brosses et passe-partout pour chevaux,
Alm. Didot-Bollin, 4871-1872, p. 738, 4° col. _p
t PASSE-REBUT (pâ-se-re-bu), s. m. Un des a
noms des douves servant pour construire le corps q
d'un tonneau, IJANQUETTE, Exploit, débit et eslim, q
des bois, Nancy, 1868, p. 92. | Au plur. Des passe- f
rebuts.
f PASSE-TOUT-GRAIN (pâ-se-tou-grin), s. m. r
Nom d'un vin de Bourgogne. || Il est nommé tout- é
grain dans le Dictionnaire, voy. GRAIN, n° 23. Tout-
grain est beaucoup moins usité. c
PASSEUR. Ajoutes :||3° Passeur de sable, celui i
qui passe au crible ou à la claie le sable extrait <
des rivières. Le noyé n'était autre qu'un sieur t
Nicolas X..., passeur de sable, qui s'est volontai- ,
rement jeté à l'eau il y a douze jours, Gaz. des
Trib. 31 mars 1875, p. 315, 4° col.
PASSIBLE. H 1° Ajoutez : Lorsque la blessure 1
est eh lieu si sensible, Il faut que de tout point ]
L'homme cesse d'être homme et n'ait rien de pas- ;
siblo, S'il ne s'en émeut point, MALH. Lexique, éd. :
L. Lalanne.
\ PASSIONNANT, ANTE (pa-sio-nan, nan-t'),
adj. Qui passionne. Ils [deux orateurs] ont déployé ■
tour à tour, en celte question certes peu passion- ;
nante [la question monétaire], une ardeur juvé-
nile, Journ. des Débats, 24 juin 1876, 1™ page,
4r° col. Je veux consacrer le temps qui me reste
à la séance générale de vendredi, qui a été tout à
fait passionnante [congrès de l'Association fran-
çaise pour l'avancement des sciences], te Temps,
34 août 4 876, 2° page, 3° col.
PASSIONNÉ. Ajoutez : || 5° Passionné à, qui a
passion pour. Les choses que vous êtes si passion-
, nés à posséder, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
PASSIONNER. — HIST. Ajoutez : xm° s. Ave,
, dame, tes cuers moult fu passionnez [affligé],
Quant veïs que tes filz fu apassionnez, GAUTIER DE
; COINSY, les Miracles de la sainte Vierge, p. 746,
éd. abbé Poquet.
L + PASSIVETÉ ou PASSIVITÉ. Ajoutes : || 2" Se
dit d'une propriété que possède le fer traité par
> l'acide nitrique concentré.
3 f PASSOT. Ajoutez : || 2° Sorte de tour pour ban-
. dor l'arbalète (voy. ARBALÈTE).
f PASTELLISÉ, ÉE(pa-slô-li-zé, zée), adj. Qui a
; le caractère de la peinture au pastel. On y sont
5 [dans un portrait par Chaplin] une préoccupation
- très-honorable d'échapper au goût dos gens du
, monde pour la pointure propre, efféminée et pas-
tellisée, BERGERAT, Journ. offic. 8 juill. 4874,
; p. 4748, 4" col.
f PASTELLISTE (pa-stè-li-sf), s. m. Artiste qui
- pratique la peinture au pastel. Latour, célèbre
1 pastelliste du temps de Louis XV.
+ PASTERMA (pa-stèr-ma), s. m. Nom, en Tur-
; quie, du jambon de mouton, mets usité en ce pays,
- te Temps, 23 oct. 1876, 2° page, 1™ col.
s t PASTICHAG1Î (pa-sli-cha-j'), s. m. Action do
3 faire un pastiche. La parodie et le paslichage en
sont aisés [des tableaux du peintre espagnol For-
I luny], BERGER, Journ. des Débats. 28 nov. 4874,
- 3° p. 5° col. Quel manque absolu d'originalité,
quel paslichage mal dissimulé sous une manière
n trop pompeuse 1 ID. ib. 27 janv. 4876, 3° p. 6° col.
t PASTILLAGE. Ajoutez: || 2°I1 se dit aussi des fi-
'. gures en terre cuite. Faire reconnaître sur les vases
0 déterrés à Hissarlik, dans cespaslillages qui peu-
- vont aussi bien représenter la figure humaine
1° qu'une tête de chouette, c'est-à-dire l'image sym-
s bolique de la déesse protectrice de la Pergame
e troyenne, Journ. offic 40 nov. 4874, p. 7487,
e 2° col.
■f- PASTILLEUR. Ajoutez : || 2° Celui qui fait en
- pâte sucrée de petites figures, des fleurs et autres
s objets, Tarif des patentes, 1858.
PASTORALE. Ajoutez : — HEM. Hardy, dans
c une de ses préfaces, se fâche contre les courti-
!, sans qui disaient pastorelle ou pastourelle; car
paslorelle, dit-il, est le féminin du bon vieux mot
1. français pastoureau ; et il adopte la dénomination
!, do pastorale, que réprouve, au contraire, avec
e beaucoup d'aigreur P. de Landunenson, Art poé-
II tique, SAINTE-BEUVE, Tableau de la poésie fran-
- caise au xvi" siècle, Paris, 4869, in-12, p. 238.
x * f PASTORALISER (pa-slo-ra-li-zé), v. n. Néolo-
gisme. Faire lo pasteur, se livrer à la vie pasto-
rale. Le dieu dos Muses, Apollon lui-même, pasto-
ralisait en son temps, BÙHGER, Salons de 4864 à
1868, t. H, p. 33.
t PATACHIEH (pa-ta-chié), s. m. Celui qui con-
duit ou fait conduire, pour son compte, une ou
plusieurs pataches, Tarif des patentes, 1858.
PATAGON. — ÉTYM. Ajoutez : Espagn. palaca,
patacon, piastre forte ; de l'arabe bd tdca, pour
abou tdca, proprement le père de la fenêtre, parce
que les Maures ont pris les colonnes d'Hercule,
qui se trouvent figurées sur les piastres, pour une
fenêtre, DOZY.
PATARD. — ÉTYM. Ajoutez : La forme patac
réunit patard à palagon et lui donne la même
étymologie (voy. PATAGON au Supplément).
f PATARINS; — ÉTYM. Ajoutez : « En 1058, le
quartier de la Pataria, c'est-à-dire des chiffonniers,
à Milan, était noté comme un foyer d'hérésie, et
de là vint le nom de palarins, qui servit en Italie .
et ailleurs à désigner les sectaires, » RÉVILLE, les
Albigeois, Rev. des Deux-Mond. 1crmail874,p, 65.
t PATAVINITÉ. Ajoutez : || Par extension, pro-
vincialisme en général. Rien ne m'a semblé y
manquer [à des vers] qu'un plus grand usage des
bons auteurs de notre langue.... et surtout un
plus grand commerce avec la cour, pour en es-
suyer la patavinité, je veux dire la teinture et
la rouillede la province, Hueliana, p. 319.
PATENOTRE. Ajoutez: || 10° Savoir la patenôtre,
voy. LOUP n° 1. D Fig. Lorsqu'on veut faire entendre
à quelqu'un qui fait des menaces qu'on saura bien
l'empêcher de les effectuer, on dit qu'on sait la
patenôtre du loup, THIERS, Traité des snpersl.
PATENTE. Ajoute .-1| 7° Voiture demi-patente,
voiture qui n'a qu'à moitié l'essieu à patente. X
vendre une voiture à quatre roues, quatre places,
de fabrique anglaise, demi-patente, Avranchin
du 4 juin 1876.
| PATÈQUE (pa-tè-k'J, s. m. Terme d'antiquité.
Nom donné à des dieux nains de la Phénicie, dont
l'image était posée sur l'avant dos navires phéni-
ciens (.TuâTaixo. ouitdraxiy.ot). Les cabires ou patô-
ques phéniciens, prolecteurs des navigateurs,
FOUCART, Des associations religieuses chez les Grecs,
p. 404.
PATERNITÉ. Ajoutez : || 5° Au plur. Paternités,
dit plaisamment par Mme de Sévigné pour les com-
pliments d'un père ou d'un homme qui peut être
considéré comme tel. Le bon abbé vous dit mille
paternités, Lell. à Mme de Grignan, 28 août 1680,
dans Lett. inédites, éd. Capmas, 1.11, p. 196.
PATIEMMENT. — HIST. Ajoute .- xu° s. Vraie-
, ment cil soffret patienment les altrui malz, ki
i piement ramenbretquo il pueseelestre [peut-être]
i at encor alcune chose dont il at meslier que altres
■ lo soffret, li Dialoge Grégoire lo pape, 4876,
, p. 366.
PATIENCE. Ajoutez : || 11° On l'a dit au pluriel.
i C'est ainsi qu'une feinte au dehors l'assoupit, Et
! qu'on croit amuser de fausses patiences Ceux dont
en l'âme on craint les justes défiances, CORN.
- Rodog. iv, 6.
, PATIENT. — HIST. Ajoutez : xm° s. Si soies
passions, et n'aies cuer ne vaine Qui ne tende à
1 honneur sansy>cnsée\iMne,RrundelaMonlaigne,
1 v. 3126, éd. Meyer, Paris, 1875. Ahi! Deus omni-
- potens.... Uncore i aurat vengemenl, Mes lu es
, sire mnlt pacient, Théâtre franc, au moyen âge,
, Paris, 1834, p. 18.
3 _ | PAT1MENT (pa-ti-man), s. m, Néologisme inu-
. site. État où l'on pâtit, souffrance. Je suppose
- qu'il [Honoré de Balzac] fait ses romans on deux
3 temps ; d'abord raisonnablement, puis il les ha-
- bille en beau style néologique, avec les patiments
3 de l'âme, il neige dans mon coeur, et autres belles
- choses, DE STENDHAL, dans SAINTH-REUVE, Causeries
2 du lundi, t. ix, Stendhal.
, PATIN. Ajoutez ; H 13° Pied ou patte des bou-
tons doubles en métal, nacre, ivoire, etc. qu'on
1 met aux chemises. Boulons d'or à patins do
s nacre.
t PATOCHE(pa-to-ch'), s. f. Coup de férule dans
s la main. Le second venu reçoit en manière de
- bonjour un coup do baguette dans la main, le
r troisième deux, et ainsi de suite jusqu'au dernier,
t qui a droit à un nombre de patoclies (c'est là, jo
1 crois, si nos souvenirs sont fidèles, lo nom classi-
c que de la chose), égal au nombre de petits cama-
- rades réunis avant lui dans la classe, MAJOR PRI-
- DOLIN, Rev. des Deux-Mond. 4 5 déc. 4856, p. 778.
t PATOISERIE (pa-toi-ze-rie), s. f. Paroles cri
- patois. U Lo caractère patois d'un rôle de théâtre.
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