OXP OXY OZÔ 251
j OV1POS1TEUR (o-vi-pô-zi-teur), s. m. Appa-
reil, dans les insectes, destiné à déposer les oeufs
où ils doivent éclore, Rev. Britann. mars 1877,
p. 97.
—- ÉTYM. Lat. ovum, oeuf, et posilorem, celui
qui pose.
f OXAMIQUE (o-ksa-mi-k'), adj. Terme de chi-
mie. Acide oxamique, acide produit par la décom-
position ignée du bioxalate d'ammoniaque.
t OXFORD (ok-sfor), s. m. Espèce de toile de
ceton à raies ou à carreaux. Leur fabrication était 1
l'oxford, la mcleskine et le velours, Journ. offic
4 8 nov. 4875, p. 9436, l™ col. Il porte une che-
mise oxford et a Pair d'un gentleman, GaS. des
Trib.Ji oct. 4 873, p. 1057, 3° col.
f OXYDULE. Ajoutez : Ce mot n'est pas entiè-
rement abandonné. On l'emploie encore pour dé-
signer des degrés d'oxydation inférieurs au pro-
toxyde. On a, par exemple, Poxydule de cuivre,
qui contient 4 équivalent d'oxygène pour 2 de
cuivre, Poxydule de mercure, etc.
t OXYHYDRIQUE (o-ksi-i-dri-k'J, adj'. Composé
d'oxygène et d'hydrogène. On connaissait déjà de-
puis le commencement de ce siècle la lumière oxy-
hydrique sous le nom de lumière Drummend, H. nEY,
Monit. univ. 12 juin 4868, p. 825, 5°CP1.
t OXYMÉTR1QUE (c-ksi-mé-tri-k'), adj. Qui a
rapport à l'oxymétrie. Le titre oxymétrique [d'une
eau de rivière] dans une station est la moyenne
, des titres trouvés à cette station, en prenant des
échantillons à 60 centimètres de la surface et 60 cen-
timètres du fond, vers la rive gauche, au milieu, et
vers la rive droite, GÉRARDIN, Acad. des se. Comptes
rend. t. LXXX, p. 4326.
t OYAT. Ajoutez:—HIST. xvi" s. Des lettres
patentes de 4 608 ordonnent, sous Henri IV, de
planter des hoyards pour arrester l'invasion des
sables sur les costes de France, Journ. offic.
46 août 1876, p. 6411,3° col.
t OZONISER (o-zo-ni-zé), v. a. Pourvoir d'ozone.
M. du Moncel présente de la part de M. le marquis
de Carvallo un petit appareil producteur d'o-
zone destiné à ozoniser commodément les ap-
partements, Journ. offic. 13 janv. 4 876, p. 368,
3° col.
P
PAG PAI PAL
t PACANIER (pa-ka-nié), s. m. Sorte de noyer
des États-Unis d'Amérique, juglans olivseformis,
Michaux, CORTAMBERT, Cours de géographie, 10° éd.
Paris, 1873, p. 664.
PACANT. Ajoutez :— REM. Ce mot s'est encore
employé au commencement de la révolution. Fi,
cet homme est un pacant qui déchire les tympans
délicats et salit les bouches de roses, Lett. du P.
Duchêne, 2° lett., p. 4. Je suis un homme comme
il faut, et toi, pacant, un homme de rien, ib. 431°
lett. p. 8.
t PACHIRIER (pa-chi-rié), s. m. Arbre de la
Guyane et des Antilles, dont une espèce ressem-
ble au marronier d'Inde.
PACIFIQUE.— HIST. XVIe s. Ajoutes: Toute cor-
rection en présent certes ne semble point estre de
joye, mais de tristesse; mais après elle rendra
fruict très pacifique de justice à ceulx qui seront
excitez par elle, Uébr. xn, 11, Nouv. Test. éd. Lo-
febvre d'Étaples, Paris, 4625.
î PACOLET. Ajoute* : || 2° Fig. Courrier de la
poste. X Paris, ce qu'on m'écrit à cette heure-là
[dix ou onze heures du soir], le samedi au soir, par
exemple, je le reçois ici [aux Rochers] à neuf heu-
res du matin le lundi ; peut-on souhaiter un plus
joli pacolet? SÉV. àMad. de Grignan, 9 juil. 1690,
dans Lettres inédites éd. Capmas, t. H, p. 420.
|| 3° Nom, au xvu' siècle, d'un fameux valet de
pied du prince de Coudé. Ses vers, jetés d'abord
sans tourner le feuillet, Iraient dans l'antichambre
amuser Pacolet, BOIL. Ep. IX.
— ÉTYM. Polonais, podcholylt, espèce de valet
militaire d'un hussard ou homme d'armes ; grands
voleurs, les pacolets étaient les diables familiers
des gentilshommes.
PACOTILLE. Ajoutes : ||6» Terme de droit ma-
ritime. Contrat de pacotille, convention en vertu
de laquelle les gens de mer ont le droit d'emporter
certaines marchandises à titre de port permis ou
sans frais.
-_■ PACQUAGE. Ajoutez : — HEM. Le même que
paquago (voy. ce mot au Dictionnaire).
f PACQUER. Ajoutes : —HEM. Le môme que pa-
quer(voy. ce mot au Dictionnaire). Pacquer et pac-
quago, paquer et paquage viennent del'angl. pac-
kage, lo pack-, mettre en barils.
t PADDOCK, (pa-dok), s. m. Enclos pour la
garde de certaines bêtes. Attendu que B.... lo-
cataire delà chasse dudildomaine de Marcoussis,
demanda une réduction de 2,000 fr.... qu'il allè-
gue... que la chose louée a été modifiée par l'éta-
blissement d'un paddock sur 7 hectares de prai-
ries..., Gaz. des Trib. 2 juillet 1875, p. 031, 3° col.
— ÉTYM. Angl. paddock, enclos pour des bêles
fauves, parc.
t PADDY (pad-di), s. m. Terme de commerce.
Nom donné au riz avec son enveloppe et qui, à la
meule, a échappé au décorlicage, Journ. offic.
18 OCt. 1871, p. 4038, I" Col.
PAGAIE. Ajoutez : — ÉTYM. Le nom et l'usage des
pagaies viennent des nègres bijagoz, Sénégambie
portugaise, d'après F. TR. VALDEZ. Six years of a
traveller's life in western Aftica, 1861, p. 211,
t PAGANIE (pa-ga-nie), s. f. La Paganie, c'est-
à-dire le pays des païens, nem d'uno région de la
côte septentrionale du Finistère, dont la popula-
tion s'est conservée à l'état fermé, ignorant le reste
du monde et à peu près ignorée de lui, H. GAIDOZ,
Rev. crit. i0'juil. 1876, p. a.
— ÉTYM. Lat. paganus, païen (comparez PAÏEN-
NIE au Dictionnaire).
4. PAGE. Ajoutez : || 5° Fig. Page se dit, en
peinture, d'une composition que l'on compare à une
page de style. Cette petite page de peinture,
comme on dit en français banal, fait songer à cer-
taines pages des romans de George Sand, la Petite
fadette ou 67ene»téî;e,BijRGER,Sakmsâ'e 4 864d4868,
t. II, p. 482.
t PAGNOLÉE (pa-gno-lée), s. f. Pagnolée com-
mune, nom, dans le Calvados, du trèfle ordinaire,
les Primes d'honneur, Paris, 4870, p. 4 6.
t PAGNOLLE (pa-gno-P), s. f. Dans l'Aunis,
boisson qu'on prépare en mettant de l'eau sur
les rafles de raisins, Gloss. aum'sien, 4 870, p. 434.
PAGODE. Ajoutes : || 7° Arbre des pagodes, le
ficus religiosa, L., BÂILLON, Dict. de bolan. p. 267.
PAILLE. Ajoutez: ||11° Paille de fer, tournure
de fer, pour mettre à neuf les meubles et les par-
quels, en usage depuis quelques années.
1. PAILLER. Ajoutez : li 6° Au pi. Les paillers,
dans le parler normand, nom donné aux pailles
exclusivement réservées pour l'engrais des terres
arables dépendantdo la propriété sur laquelle elles
sont recueillies. Le fermier n'a pas la libre dispo-
sition des paillers; il ne peut ni les vendre, ni en
faire du glui; à la fin de son bail, il est tenu de
les laisser à celui qui le remplace, lequel est lui-
même obligé de les utilisercommeengrais, H. MOISY,
iVoms de famille normands, p. 338.
PAILLETTE.— HIST. xiv° s. Ajoutez : La façon
de 943 paillettes d'argent dorées, par lui [un orfè-
vre] faites et forgées en manière de losanges ( 4 386),
Nouveau recueil de comptes de l'argenterie desrois,
par Douët-d'Arcq, p. 4 87.
t PAILLEULE (pa-lleu-P, Il mouillées), s. f.
Nom, sur la côte de Granville, d'une sorte de plante
marine employée pour engrais. Le littoral du quar-
tier de Granville produit des herbes marines dont
l'emploi est tout industriel : la pailleule (zostère
marine) et le lichen (fucus crispus), dont la récolte
est pour les riverains la source d'un revenu fort
important, Slalisl. des pêches marilim. 1874, p. 39.
PAILLON. Ajoutez : || 9° En Touraine, paillon,
nom d'un panier d'osier sans anses, évasé à la par-
tie supérieure.
t PAILLOT. Ajoutez: || 3° Nom, dans l'Indre, d'un
cépage rouge, les Primes d'honn. Paris, 4 873, p. 224.
tPAILLOTE(pa-llo-t', HmouiHées),s. f. || l°Hutte
en paille : se dit dans les colonies. Le grain [riz]
détaché est recueilli, emmagasiné sous des paillo-
tes, bien garanti par des feuilles de palmier d'eau,
Journ. offic. 18 oct. 4874, p. 4038, 1>« col. || 2° Toile
de paille de riz. La nuit, s'il [l'habitant de la Co-
chinchine] la passe dans les champs ou dans la
jonque, il y ajoute [à ses vêlements] une mince
paillote ou toile do paille de riz sous laquelle il
so blottit, MORICE, Rev. d'anlhrapol. t. iv, p. 445.
PAIN. Ajoutez: || 18° Pain do hanneton, nom
quo les enfants et les gens du peuple donnent aux
fruits de l'orme. || 19° Pain du pauvre, espèce de
potiron qui vient.de Valparaiso, Journ. offic 13 oct
1874, p. 6997, 3° col. ||20° Être né avant son pain,
se dit d'un orphelin laissé sans ressources. Colu-
chon était né avant son pain, comme disent les
paysans, c'est-à-dire que le pauvre orphelin res-
tait sans aucunes ressources, DE CURZON, Une vie
de paysan, dans Bull, de la Société académ. de
Poitiers (séance du 4 juin 1873), p. 99. Neus qui
sommes nés avec du pain sur la planche, «ommo
on dit à la campagne, nous ne nous rendons pas
compte des poignantes difficultés que doit résoudre
pour subsister l'homme qui est né avant son pain,
ID. ib.
t PAIN-D'ÉPICIER (pin-dé-pi-cié), s. m. Nom
des marchands do pain d'épice, Édil de Louis XVI,
août 4776. y Pain-d'épicier se voit aujourd'hui sur
quelques enseignes.
PAIR. — HEM. Ajoutez : \\ 2° Tirer du pair, a eu,
au xvnc siècle, outre le sens de distinguer, celui
de mettre hors de péril en une circonstance dange-
reuse. Quoique ce dernier [le prince de Longuo»-
ville] ne m'eût pas rendu, dans la dernière occasion
de ce procès criminel, tous les bons offices aux-
quels je croyais qu'il était obligé, je n'oubliai
rien pour le tirer du pair [faire qu'il ne fût pas
emprisonné avec les princes de Condé et de Conti],
RETZ, OEuvres, t. m, p. 44, éd. Feillet et Gourdault
— HIST. y xvi° s. Ajoutez :... Tous ceux qui n'en-
tendent le pair, comme parlent les banquiers,
c'est-à-dire la valeur de la monnaie de change d'un
lieu à un autre; c'est pourquoy on dit encores
d'un homme rompu aux affaires, qu' il entend le
pair, comme chose bien difficile, JEAN BODIN, jDis-
cours sur le rehaussement el diminution des mon-
nayes, Paris, 4678, feuille S jjj (il n'y a pas de pa-
gination).
■[ PAIRER (pè-ré), v. n. Terme parlementaire
qui se dit quand deux membres d'une chambre ap-
partenant à deux partis différents conviennent do
s'abstenir simultanément, afin qu'en cas de vote
l'absence de l'un d'eux ne donne pas la majorité au
parti opposé.
— ÉTYM. Angl. to pair, du franc, pair (voy. ce
mot).
PAISIBLE. Ajoutes: |j 7° Laissé en paix. Tant
qu'ils [les disciples d'Origène] se bornèrent à er-
goter, ils furent paisibles; mais, lorsqu'ils s'éle-
vèrent contre les lois et la police publique, il»
furent punis, VOLT. Exam. import, de milord Bo-
lingbroke, ch. xxvi.
t PA1SSANCE (pê-san-s'), s. f. Terme de droit
forestier. Action de paître en pâturage des ani-
maux.
PAIX. Ajoutes : \\ 12° Paix castrense (en bas-
latin paoe caslrensis, en allemand Burgfried), con-
vention pour garantir la tranquillité dans le ter-
ritoire d'un bourg ou caslrum, SPACH, Inventaire
somm. des Arch. du Bas-Rhin, t. m, p. 19 et 200.
1. PAL. Ajoutez : \\ 7° Pal distributeur, nom d'un
instrument inventé par M. Gueyraud pour porter
les sulfocarbonales alcalins au pied des vignes
phylloxérées; il consiste en un tube de fer
creux, lequel est relié à un petit cylindre appelé
distributeur, Acad. des scient. Comptes rendus,
t. LXXXrV, p. 697.
j OV1POS1TEUR (o-vi-pô-zi-teur), s. m. Appa-
reil, dans les insectes, destiné à déposer les oeufs
où ils doivent éclore, Rev. Britann. mars 1877,
p. 97.
—- ÉTYM. Lat. ovum, oeuf, et posilorem, celui
qui pose.
f OXAMIQUE (o-ksa-mi-k'), adj. Terme de chi-
mie. Acide oxamique, acide produit par la décom-
position ignée du bioxalate d'ammoniaque.
t OXFORD (ok-sfor), s. m. Espèce de toile de
ceton à raies ou à carreaux. Leur fabrication était 1
l'oxford, la mcleskine et le velours, Journ. offic
4 8 nov. 4875, p. 9436, l™ col. Il porte une che-
mise oxford et a Pair d'un gentleman, GaS. des
Trib.Ji oct. 4 873, p. 1057, 3° col.
f OXYDULE. Ajoutez : Ce mot n'est pas entiè-
rement abandonné. On l'emploie encore pour dé-
signer des degrés d'oxydation inférieurs au pro-
toxyde. On a, par exemple, Poxydule de cuivre,
qui contient 4 équivalent d'oxygène pour 2 de
cuivre, Poxydule de mercure, etc.
t OXYHYDRIQUE (o-ksi-i-dri-k'J, adj'. Composé
d'oxygène et d'hydrogène. On connaissait déjà de-
puis le commencement de ce siècle la lumière oxy-
hydrique sous le nom de lumière Drummend, H. nEY,
Monit. univ. 12 juin 4868, p. 825, 5°CP1.
t OXYMÉTR1QUE (c-ksi-mé-tri-k'), adj. Qui a
rapport à l'oxymétrie. Le titre oxymétrique [d'une
eau de rivière] dans une station est la moyenne
, des titres trouvés à cette station, en prenant des
échantillons à 60 centimètres de la surface et 60 cen-
timètres du fond, vers la rive gauche, au milieu, et
vers la rive droite, GÉRARDIN, Acad. des se. Comptes
rend. t. LXXX, p. 4326.
t OYAT. Ajoutez:—HIST. xvi" s. Des lettres
patentes de 4 608 ordonnent, sous Henri IV, de
planter des hoyards pour arrester l'invasion des
sables sur les costes de France, Journ. offic.
46 août 1876, p. 6411,3° col.
t OZONISER (o-zo-ni-zé), v. a. Pourvoir d'ozone.
M. du Moncel présente de la part de M. le marquis
de Carvallo un petit appareil producteur d'o-
zone destiné à ozoniser commodément les ap-
partements, Journ. offic. 13 janv. 4 876, p. 368,
3° col.
P
PAG PAI PAL
t PACANIER (pa-ka-nié), s. m. Sorte de noyer
des États-Unis d'Amérique, juglans olivseformis,
Michaux, CORTAMBERT, Cours de géographie, 10° éd.
Paris, 1873, p. 664.
PACANT. Ajoutez :— REM. Ce mot s'est encore
employé au commencement de la révolution. Fi,
cet homme est un pacant qui déchire les tympans
délicats et salit les bouches de roses, Lett. du P.
Duchêne, 2° lett., p. 4. Je suis un homme comme
il faut, et toi, pacant, un homme de rien, ib. 431°
lett. p. 8.
t PACHIRIER (pa-chi-rié), s. m. Arbre de la
Guyane et des Antilles, dont une espèce ressem-
ble au marronier d'Inde.
PACIFIQUE.— HIST. XVIe s. Ajoutes: Toute cor-
rection en présent certes ne semble point estre de
joye, mais de tristesse; mais après elle rendra
fruict très pacifique de justice à ceulx qui seront
excitez par elle, Uébr. xn, 11, Nouv. Test. éd. Lo-
febvre d'Étaples, Paris, 4625.
î PACOLET. Ajoute* : || 2° Fig. Courrier de la
poste. X Paris, ce qu'on m'écrit à cette heure-là
[dix ou onze heures du soir], le samedi au soir, par
exemple, je le reçois ici [aux Rochers] à neuf heu-
res du matin le lundi ; peut-on souhaiter un plus
joli pacolet? SÉV. àMad. de Grignan, 9 juil. 1690,
dans Lettres inédites éd. Capmas, t. H, p. 420.
|| 3° Nom, au xvu' siècle, d'un fameux valet de
pied du prince de Coudé. Ses vers, jetés d'abord
sans tourner le feuillet, Iraient dans l'antichambre
amuser Pacolet, BOIL. Ep. IX.
— ÉTYM. Polonais, podcholylt, espèce de valet
militaire d'un hussard ou homme d'armes ; grands
voleurs, les pacolets étaient les diables familiers
des gentilshommes.
PACOTILLE. Ajoutes : ||6» Terme de droit ma-
ritime. Contrat de pacotille, convention en vertu
de laquelle les gens de mer ont le droit d'emporter
certaines marchandises à titre de port permis ou
sans frais.
-_■ PACQUAGE. Ajoutez : — HEM. Le même que
paquago (voy. ce mot au Dictionnaire).
f PACQUER. Ajoutes : —HEM. Le môme que pa-
quer(voy. ce mot au Dictionnaire). Pacquer et pac-
quago, paquer et paquage viennent del'angl. pac-
kage, lo pack-, mettre en barils.
t PADDOCK, (pa-dok), s. m. Enclos pour la
garde de certaines bêtes. Attendu que B.... lo-
cataire delà chasse dudildomaine de Marcoussis,
demanda une réduction de 2,000 fr.... qu'il allè-
gue... que la chose louée a été modifiée par l'éta-
blissement d'un paddock sur 7 hectares de prai-
ries..., Gaz. des Trib. 2 juillet 1875, p. 031, 3° col.
— ÉTYM. Angl. paddock, enclos pour des bêles
fauves, parc.
t PADDY (pad-di), s. m. Terme de commerce.
Nom donné au riz avec son enveloppe et qui, à la
meule, a échappé au décorlicage, Journ. offic.
18 OCt. 1871, p. 4038, I" Col.
PAGAIE. Ajoutez : — ÉTYM. Le nom et l'usage des
pagaies viennent des nègres bijagoz, Sénégambie
portugaise, d'après F. TR. VALDEZ. Six years of a
traveller's life in western Aftica, 1861, p. 211,
t PAGANIE (pa-ga-nie), s. f. La Paganie, c'est-
à-dire le pays des païens, nem d'uno région de la
côte septentrionale du Finistère, dont la popula-
tion s'est conservée à l'état fermé, ignorant le reste
du monde et à peu près ignorée de lui, H. GAIDOZ,
Rev. crit. i0'juil. 1876, p. a.
— ÉTYM. Lat. paganus, païen (comparez PAÏEN-
NIE au Dictionnaire).
4. PAGE. Ajoutez : || 5° Fig. Page se dit, en
peinture, d'une composition que l'on compare à une
page de style. Cette petite page de peinture,
comme on dit en français banal, fait songer à cer-
taines pages des romans de George Sand, la Petite
fadette ou 67ene»téî;e,BijRGER,Sakmsâ'e 4 864d4868,
t. II, p. 482.
t PAGNOLÉE (pa-gno-lée), s. f. Pagnolée com-
mune, nom, dans le Calvados, du trèfle ordinaire,
les Primes d'honneur, Paris, 4870, p. 4 6.
t PAGNOLLE (pa-gno-P), s. f. Dans l'Aunis,
boisson qu'on prépare en mettant de l'eau sur
les rafles de raisins, Gloss. aum'sien, 4 870, p. 434.
PAGODE. Ajoutes : || 7° Arbre des pagodes, le
ficus religiosa, L., BÂILLON, Dict. de bolan. p. 267.
PAILLE. Ajoutez: ||11° Paille de fer, tournure
de fer, pour mettre à neuf les meubles et les par-
quels, en usage depuis quelques années.
1. PAILLER. Ajoutez : li 6° Au pi. Les paillers,
dans le parler normand, nom donné aux pailles
exclusivement réservées pour l'engrais des terres
arables dépendantdo la propriété sur laquelle elles
sont recueillies. Le fermier n'a pas la libre dispo-
sition des paillers; il ne peut ni les vendre, ni en
faire du glui; à la fin de son bail, il est tenu de
les laisser à celui qui le remplace, lequel est lui-
même obligé de les utilisercommeengrais, H. MOISY,
iVoms de famille normands, p. 338.
PAILLETTE.— HIST. xiv° s. Ajoutez : La façon
de 943 paillettes d'argent dorées, par lui [un orfè-
vre] faites et forgées en manière de losanges ( 4 386),
Nouveau recueil de comptes de l'argenterie desrois,
par Douët-d'Arcq, p. 4 87.
t PAILLEULE (pa-lleu-P, Il mouillées), s. f.
Nom, sur la côte de Granville, d'une sorte de plante
marine employée pour engrais. Le littoral du quar-
tier de Granville produit des herbes marines dont
l'emploi est tout industriel : la pailleule (zostère
marine) et le lichen (fucus crispus), dont la récolte
est pour les riverains la source d'un revenu fort
important, Slalisl. des pêches marilim. 1874, p. 39.
PAILLON. Ajoutez : || 9° En Touraine, paillon,
nom d'un panier d'osier sans anses, évasé à la par-
tie supérieure.
t PAILLOT. Ajoutez: || 3° Nom, dans l'Indre, d'un
cépage rouge, les Primes d'honn. Paris, 4 873, p. 224.
tPAILLOTE(pa-llo-t', HmouiHées),s. f. || l°Hutte
en paille : se dit dans les colonies. Le grain [riz]
détaché est recueilli, emmagasiné sous des paillo-
tes, bien garanti par des feuilles de palmier d'eau,
Journ. offic. 18 oct. 4874, p. 4038, 1>« col. || 2° Toile
de paille de riz. La nuit, s'il [l'habitant de la Co-
chinchine] la passe dans les champs ou dans la
jonque, il y ajoute [à ses vêlements] une mince
paillote ou toile do paille de riz sous laquelle il
so blottit, MORICE, Rev. d'anlhrapol. t. iv, p. 445.
PAIN. Ajoutez: || 18° Pain do hanneton, nom
quo les enfants et les gens du peuple donnent aux
fruits de l'orme. || 19° Pain du pauvre, espèce de
potiron qui vient.de Valparaiso, Journ. offic 13 oct
1874, p. 6997, 3° col. ||20° Être né avant son pain,
se dit d'un orphelin laissé sans ressources. Colu-
chon était né avant son pain, comme disent les
paysans, c'est-à-dire que le pauvre orphelin res-
tait sans aucunes ressources, DE CURZON, Une vie
de paysan, dans Bull, de la Société académ. de
Poitiers (séance du 4 juin 1873), p. 99. Neus qui
sommes nés avec du pain sur la planche, «ommo
on dit à la campagne, nous ne nous rendons pas
compte des poignantes difficultés que doit résoudre
pour subsister l'homme qui est né avant son pain,
ID. ib.
t PAIN-D'ÉPICIER (pin-dé-pi-cié), s. m. Nom
des marchands do pain d'épice, Édil de Louis XVI,
août 4776. y Pain-d'épicier se voit aujourd'hui sur
quelques enseignes.
PAIR. — HEM. Ajoutez : \\ 2° Tirer du pair, a eu,
au xvnc siècle, outre le sens de distinguer, celui
de mettre hors de péril en une circonstance dange-
reuse. Quoique ce dernier [le prince de Longuo»-
ville] ne m'eût pas rendu, dans la dernière occasion
de ce procès criminel, tous les bons offices aux-
quels je croyais qu'il était obligé, je n'oubliai
rien pour le tirer du pair [faire qu'il ne fût pas
emprisonné avec les princes de Condé et de Conti],
RETZ, OEuvres, t. m, p. 44, éd. Feillet et Gourdault
— HIST. y xvi° s. Ajoutez :... Tous ceux qui n'en-
tendent le pair, comme parlent les banquiers,
c'est-à-dire la valeur de la monnaie de change d'un
lieu à un autre; c'est pourquoy on dit encores
d'un homme rompu aux affaires, qu' il entend le
pair, comme chose bien difficile, JEAN BODIN, jDis-
cours sur le rehaussement el diminution des mon-
nayes, Paris, 4678, feuille S jjj (il n'y a pas de pa-
gination).
■[ PAIRER (pè-ré), v. n. Terme parlementaire
qui se dit quand deux membres d'une chambre ap-
partenant à deux partis différents conviennent do
s'abstenir simultanément, afin qu'en cas de vote
l'absence de l'un d'eux ne donne pas la majorité au
parti opposé.
— ÉTYM. Angl. to pair, du franc, pair (voy. ce
mot).
PAISIBLE. Ajoutes: |j 7° Laissé en paix. Tant
qu'ils [les disciples d'Origène] se bornèrent à er-
goter, ils furent paisibles; mais, lorsqu'ils s'éle-
vèrent contre les lois et la police publique, il»
furent punis, VOLT. Exam. import, de milord Bo-
lingbroke, ch. xxvi.
t PA1SSANCE (pê-san-s'), s. f. Terme de droit
forestier. Action de paître en pâturage des ani-
maux.
PAIX. Ajoutes : \\ 12° Paix castrense (en bas-
latin paoe caslrensis, en allemand Burgfried), con-
vention pour garantir la tranquillité dans le ter-
ritoire d'un bourg ou caslrum, SPACH, Inventaire
somm. des Arch. du Bas-Rhin, t. m, p. 19 et 200.
1. PAL. Ajoutez : \\ 7° Pal distributeur, nom d'un
instrument inventé par M. Gueyraud pour porter
les sulfocarbonales alcalins au pied des vignes
phylloxérées; il consiste en un tube de fer
creux, lequel est relié à un petit cylindre appelé
distributeur, Acad. des scient. Comptes rendus,
t. LXXXrV, p. 697.
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