248 OPP Ô1U ORG
non pas active, ne le desaccoutumera point de
celte operative, pénible et laborieuse en laquelle tii
ils ont besoin d'être exercez, SULLY, Mém, t. n, m
ch. 25, p. 181, éd. in-f°. vc
OPERCULE. Ajouter : || 4° Terme d'artillerie. TJi
Plaque de métal qui, dans certains obus à balles, B;
sépare la cavité où sont contenues les balles do
celle qui renferme la peudre. pi
t OPHICALCE (o-fi-kal-s'), s. m. Terme de géo-
logie. Calcaire sédimentaire disposé par veines se
entrelacées. Pi
— ÉTYM. "Ooiç, serpent, et lat. calx, chaux. si
j- OPmCÉPHALE (o-fi-sé-fa-P), s. m. Genre de g!
poissons de la famille dos acanthoptérygiens; leur
corps est presque cylindrique, la tête déprimée et di
le museau très-court. 8
— ÉTYM. "Oçiç, serpent, et xeçccM., tête. n
t OPHIQUE (o-fi-k'), adj. Qui est relatif au sor- rr
pent. Le culte ophique, h. ROUSSELET, Rev. anlhrop. a
t. il, p. 66. ft
— ÉTYM. "Ocptç, serpent. 2
fOPHRYON (o-fri-on), s. m. Point singulier du
crâne, dit aussi point sus-nasal, situé sur le milieu p
de la ligne sus-orbilaire ou sourciliôre, marquant si
la limite antérieure du cerveau, c'est-à-dire la se- J
paration du crâne facial et du crâne cérébral.
— ÉTYM. 'OcppOç, sourcil,
t OPHTHALMOIATR1E (o-ftal-mo-i-a-trie), s. f. d
Médecine des yeux ou oculistique. a
— ÉTYM. Ophthalmo..., et lavpeioe, médecine,
t OPHTIIALMOMÉTRIE (o-ftal-mo-mé-lrie), s. f. î
Mesure de la portée de l'oeil.
— ÉTYM. Voy. OPHTHALMOMÈTRE au Diction- i
naire. c
T OPnTHALMOSCOPIQUE (o-ftal-mo-sko-pi-k'), c
adj. Qui a rapport à l'ophthalmoscope, à l'examen c
de l'intérieur de l'oeil. La durée de l'incapacité de 1
travail.... ne saurait être déterminée qu'au moyen t
de l'examen ophthalmoscopique, Gaz. des Trib.
20 janv. 1877, p. 67, 1" col. c
OPINER. Ajoutes : || 3° Opiner de, donner son |
avis sur, décider de. [Gens] qui opinent de nos 1
biens et de nos vies et qui en ont la jurisdiction, <
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. ]
f OPINEUR. Ajoutez : X l'instant les opineurs
do la calotte, soudoyés par la cour, ont embouché <
leurs sifflets, l'Ami du peuple, n° 166, 7 juillet 1
1790, p. 3. ]
OPINIÂTRER. Ajoutes : || 4° Opiniâtrer (avec un _
nom de chose pour sujet) quoiqu'un dans quelque i
chose, faire qu'il s'y attache avec opiniâtreté. Celte i
promesse opiniâtre ce prince dans sa résolution, ]
CORN. Dess. d'Andr. i
OPINION. Ajoutez : || 7° Intention (sens vieilli), i
Il eut opininn de les sauver, MALH. Lexique, éd. -
L. Lalanne. Tullius Marcellinus .... se trouvant \
saisi d'une maladie. .. longue et fâcheuse.... prit .
opinion de se faire mourir, ID. ib.
t OPOSSUM. Ajoutez : — ÉTYM. Langue des
Indiens do la Virginie, opassom.
+ OPPIGNORER (op-pi-gno-ré), v. a. Terme
vieilli. Mettre en gage, engager. Mon intention
est que les trente actions que j'ai sur la compa-
gnie d'Ostonde, et dont vingt-six restent encore
oppignorées pour environ OIIÎÏ cents florins de
capital....,Testament de J.B.Rousseau, 1738, dans
Journ. offic 17 nov. 1875, p. 9405, 2° col.
t OPPORTUNISME (o-por-tu-ni-sm'), s. m. Néo-
logisme. Conduite qui se conforme aux opportu-
nités, aux circonstances. Celle politique qu'on a
qualifiée de politique de résultats, que j'ai entendu
qualifier d'un autre nom qui me parait plus vrai,
politique de l'opportunisme, Journ. offic 43 juill.
4876, p. 5090, i" col.
t OPPORTUNISTE (o-por-lu-ni-sf), s. m. Par-
tisan de l'opportunisme; celui qui le pratique.
t OPPOSABIL1TÉ (o-po-za-bi-li-té), s. f. Terme
d'anatomie. Disposition qui permet au pouce de
s'opposer aux autres doigts. L'opposabilité du
pouce est toujours plus complète aux mains pos-
térieures qu'aux antérieures [chez les singes],
CAHL VOGT, f.epons sur l'homme, Paris, 1865, p. 203.
OPPOSÉ. Ajoutez : \\ i" L'opposé, le revers d'une
monnaie. En général, on distingue dans la men-
naio sept caractères : la face appelée aussi avers,
effigie ou droit, l'opposé ou revers..., Journ. offic
18 fév. 1873, p. 1186, 3° col.
t OPPOSITIPÉTALE (o-pû-zi-ti-pé-ta-P), adj. Qui
a les pétales opposés, TRÉCUL, Acad. des se. Comptes
rend, t. LXXXII, p. 883.
+ OPPOSITISÉPALE (o-pô-zi-ti-sé-pa-P), odj.
Terme de botanique. Qui a les sépales opposés,
TRÉcui,, Acad. «Je» se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 882.
t OPPUGNATEUR (o-pugh-na-teur), s. m. Mot
tiré du latin. Celui qui atlaque, qui assiège. Pro- tr:
nez seulement en la personne de ce jésuite tra- la
vesli un grand et puissant oppugnateur du livre po
/Je la fréquente communion [d'Antoine Arnauld], (le
BALZAC, Left. inédites, vm, éd. Tamizey-Larroque. ai;
— ÉTYM. Lat. oppugnatorem, de ob, contre, et dt
pugnare, combattre.
f OPTICOGRAPIIE. Ajoutes : \\ 2° Instrument In
servant à dessiner; c'est une vitre interposée entre
l'objet à dessiner et l'oeil du dessinateur; on fait d'
sur la vitre les contours de l'objet avec un crayon m
gras; on décalque ensuite. tr
f OPTOGRAMME (o-ptp-gra-m'), s., m. Produit
de l'eptographie, DE PARVILLE, Journ. des Débats, q
8 mars 1877, Feuilleton, 6« col. Le savant expéri- d
mentaleur [M. Kûhn] a obtenu ses optogrammes ti
même avec des yeux extirpés une heure après la
mort; avec l'oeil du boeuf on a des images trois
fois plus grandes qu'avec l'oeil du lapin, ID. ib. Q
2" page, 1™ col. ' g
f OPTOGRAPHIE(o-pto-gra-fie), s. f. Phénomène a
par lequel, en certaines circonstances, une image J
se fixe sur la rétine d'un animal, DE PARVILLE, n
Journ, des Débals, s mars 1877, Feuilleton, 2° col.
— ÉTYM. "Oîn:o_j.oc., voir, et \-çv.i?zn, écrire. g
t OPTO-STRIÉ, ÉE (e-pto-stri-é, ée), adj. Terme P
d'anatomie. Qui appartient à la couche optique et v
aux corps striés. Les eprps opto-slriés.
OPUSCULE. — HIST. xvi° s Ajoutes : Opuscules f
françcises des Hotmans, Paris, 4616. c
1. OR. || 5° Ajoutez : D'ores et déjà ou d'ors et 1
déjà, dès maintenant. Quand les deux époux con- j
courent au contrat, le consentement de la femme
est certain, et rien no s'opposait à ce qu'on la dé- I
clarât d'ors et déjà propriétaire de l'immeuble 1
licite, Dissertation insérée au n" 2925 du Réper- 1
loire périodique de l'enregistrement. \
2. OR. Ajoutez : H 9° Cet or tout mouvant [les s
champs de bléj, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. 1
|| 10° Ajoutez: H Le pesant d'or, au propre. [Chez
les barbares] le parricide devra se racheter en ;
donnant tout son pesant d'or, ou doux fois son .
pesant d'argent, MICHELET, Orig. du droit, p. 365.
f ORACULEUX, EUSE (o-ra-ku-leû, leû-z'), I
aôj. Néologisme. Qui a le caractère important de <
■ l'oracle. Alors c'étaient des discussions intermina-
bles où M. Necker avait la sagesse et la dignité de 1
1 n'intervenir jamais autrement que par un sourire
important, ou par quelque mot oraculeux, DECOUR-
CHAMP, Souvenirs de la marquise de Créquij, t. ni,
p. 93. Ces nuances diverses disparurent pour faire
place à l'empreinte d'une vive curiosité, lorsque
d'une voix grave et oraculeuse je prononçai ces
■ paroles solennelles..., BRILLÂT-SAVARIN, lal'hysio-
'■ logie du goût, Variétés, le Turbot. Sa manière ora-
!■ culouse [de H. zschokke, publiciste et historien
suisse] n'est pas la vraie gravité, A. VINET, dans
î E. RAMBERT, A. Vinet, histoire de sa vie et de ses
ouvrages.
3 ORAGE. — HIST. H XYI* s. Ajoutez : Tout va bien ;
1 l'orage est passée, RAB. Pant. iv, 23.
f ORAGE, ÉE (o-ra-jé, jéo), part, passé d'ora-
3 ger. Troublé comme par un orage. Ma dernière
3 saison oragéo par tant d'afflictions, MALH. Lexique,
s éd. L. Lalanne.
ORAISON. Ajoutez .•||3,> L'oraison dominicale,
- la prière, dite aussi le Pater, qui commence par
- ces mots : Notre père qui êtes aux cieux.
1 t ORANGER. Ajoutez: —HEM. La couronne de
i boulons et de fleurs d'oranger est en effet un
, symbole de mariage, mais en même temps un
• symbole de virginité; aussi les veuves qui se re-
marient n'en portent pas. C'est à la seconde partie
- du symbole que V. Hugo a fait allusion dans ces
vers : Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse
0 Les boutons d'oranger sur le front de l'épouse,
e Feuilles d'aulomne, Où donc est le bonheur?
a ORANGERIE. Ajoutez: || 3° Plantation d'oran-
- gers. L'Algérie possède do belles orangeries; celles
|, de Blida et de Coléa comptaient, en 1852, 23 680
1. sujets d'un revenu annuel de 114 855 francs, GUY,
e l'Algérie, 1876, p. 85.
ORATEUR. Ajoutes : || 5° Dans le xvn° siècle, au
>, théâtre, on appelait orateur l'acteur qui faisait
;. l'annonce à la fin de la représentation, et qui, en
proposant le programme du prochain spectacle,
ii prenait véritablement l'avis de l'assemblée, se
:s trouvant à la fois l'interprète des comédiens au-
près du public, du public auprès des comédiens.
/. j| 6° Chez les francs-maçons, un des officiers de la
s, logo; il y joue un rôle analogue à celui du minis-
2. tère public dans les tribunaux.
— REM. On commence à dire au féminin ora-
trice, qui d'ailleurs n'a rien d'irrégulier. La brû-
lante question du travail des femmes assez vaste
par elle.-mêmo et dans laquelle plusieurs oratrices
(le mot est consacré au Vauxhall) ont fait entrer
aussi celle de l'émancipation de la femme, l'In-
dépendance belge, 20 août 1868.
ORBITA1RE. Ajouter: || Terme d'anthropologie.
Indice orbitaire, voy. INDICE au Supplément.
j ORBITAL, ALE (or-bi-lal, ta-P), adj. Terme
d'astronomie. Qui a rapport à une orbite. Mouve-
ments orbitaux. Le mouvement orbital ou de
translation, GUILLEMIN, Jes Comètes, p. 361.
t ORBITOSTAT (or-bi-to-sta), s. m. Instrument
que l'on fixe dans l'orbite pour marquer le contre
de l'ouverture orbitaire, et déterminer la direc-
tion dés axes orbitaires.
— ÉTYM. Orbite, ett ORCHESTRAL, ALE (or-kô-slral, stra-P), adj.
Qui appartient à l'orchestre. Un grand concert or-
ganisé par la Société orchestrale de Florence était
annoncé pour midi, dans la salle des cinq cents,
Journ. offic. 45 sept. 4 875, p. 7927, 3° col. || Auplur.
masc. Orchestraux.
ORCIIIS. Ajoutes : — HIST. xvic s. Et Torchis
grec, irrisemens de l'homme Qui au devoir de
l'amour le contreint, J. PELLETIER DU MANS, la Sa-
voye (1672), p. 292, Chambéry, 4856.
ORU. — HIST. Ajoutez : xn° s. Ceste ovraigno
fut tost seûe.... Cum cil Gautier l'aveit pensé E le
ebastel issi livré, Cum fel, orre, faus traïtor, A si
boisié à son signor, BENOÎT, Chronique, t. 11,
p. 483, V. 29341.
ORDINAIREMENT. — HIST. Ajoutez : xiv° s.
Nos connestables, mareschaux, chambellans.... ne
feront citer ou appellcr aucunnes personnes do
nostredit païs hors du lieu où ilz doivent res-
pondre ordinairement, fors en action pure per-
sonele (1381), VARIN, Archives adminislr. de la
ville de Reims, t. m, p. 613.
t ORD1NARIAT (or-di-na-ri-a), s. ni. Juridiction
appartenant à l'évèque, à l'autorité diocésaine,
Journ. des Débals, i août 1874, 2° page, 2° col.
ORDRE. Ajoutez : || 28° Marchandise d'ordre, en
fait de soie, marchandise de premier rang. Voici,
d'après le Moniteur des soies, les dernières nou-
velles du marché des soies à Lyon : la marchan-
dise d'ordre fait assez bonne contenance; elle se
i défend aussi bien que lui permet son peu d'abon-
• dance ; mais les prix des mérites secondaires et
i courants commencent à fléchir, Journ. offic. 20 nov.
! 1871, p. 4564, 2° col. H 29° Il s'est dit pour moyen
i do faire quelque chose. Monsieur le Grand me
> commanda do faire des vers.... je fis ce que je pus
■ pour m'en excuser, mais il n'y eut ordre, MALH.
■ Lexique, éd. L. Lalanne. 11 n'y avait ordre de ma-
1 nier le pinceau, m. 16. Le bruit du cirque me vint
> aux oreilles, et lors il n'y a plus d'ordre de dormir :
Î il faut que je me réveille, m. ib.
OREILLE. Ajoutez : || 23° Disposition des che-
; veux que l'on compare à une oreille de chien,
parce qu'ils tombent sur les tempes. Voici le Juif
- en longue lévite, avec ses bottes éculées, avec ses
3 oreilles de chien en avant des tempes, ses rides
, multiples du front, A. RAMRAUD, Rev. des Deux-
Mondes, 16 nOV. 1874, p. 348.
, — HEM. Ajoutez : || 2. L'expression chanter de
r l'oreille qu'a employée Rabelais et à sa suite
Mme de Sévigné reçoit quelque lumière de ce
3 qui suit. De l'oreille a signifié, dans l'ancienne
1 langue, d'une manière imparfaite, mal, à peine,
I ainsi que le prouve ce passage : Tant [les clercs]
- ont les cuers cointes et gobes, Et tant sont plain
e de grant outrage, Qu'autel, ne crucefiz, n'ymage
s N'enclinentmes fors [excepté] de l'oreille, GAUTIEH
e DE COINCY, les Miracles de la Sainte Vierge, p. 510,
!, éd. abbé Poquot. || 3. On dit dormir sur les deux
oreilles, pour dire dormir profondément. Dormir
- à la fois sur les deux oreilles est impossible ; im-
■s possibilité à laquelle La Fontaine songeait, quand
0 il a mis s'il se peut dans ces vers : Voici pourquoi
', je lui conseille Do dormir, s'il se peut, d'un et
d'autre côté, Coupe enchantée. Quoique ces exa-
II géralions jusqu'à l'impossible soient du langage
il proverbial, il semble que dormir sur les deux
n oreilles signifie simplement dormir sur l'une ou
;, sur l'autre oreille indifféremment, sur la bonne
e comme sur la mauvaise, sur lo côté gauche aussi
i- bien que sur le côté droit.
s. — ÉTYM. Ajoutez : Oricla était aussi une forme
la populaire, que le grammairien Probus condamne,
i- recommandant do prononcer auris.
ORGANDI. Ajoutez:—ÉTYM. Organdi viendrait-
non pas active, ne le desaccoutumera point de
celte operative, pénible et laborieuse en laquelle tii
ils ont besoin d'être exercez, SULLY, Mém, t. n, m
ch. 25, p. 181, éd. in-f°. vc
OPERCULE. Ajouter : || 4° Terme d'artillerie. TJi
Plaque de métal qui, dans certains obus à balles, B;
sépare la cavité où sont contenues les balles do
celle qui renferme la peudre. pi
t OPHICALCE (o-fi-kal-s'), s. m. Terme de géo-
logie. Calcaire sédimentaire disposé par veines se
entrelacées. Pi
— ÉTYM. "Ooiç, serpent, et lat. calx, chaux. si
j- OPmCÉPHALE (o-fi-sé-fa-P), s. m. Genre de g!
poissons de la famille dos acanthoptérygiens; leur
corps est presque cylindrique, la tête déprimée et di
le museau très-court. 8
— ÉTYM. "Oçiç, serpent, et xeçccM., tête. n
t OPHIQUE (o-fi-k'), adj. Qui est relatif au sor- rr
pent. Le culte ophique, h. ROUSSELET, Rev. anlhrop. a
t. il, p. 66. ft
— ÉTYM. "Ocptç, serpent. 2
fOPHRYON (o-fri-on), s. m. Point singulier du
crâne, dit aussi point sus-nasal, situé sur le milieu p
de la ligne sus-orbilaire ou sourciliôre, marquant si
la limite antérieure du cerveau, c'est-à-dire la se- J
paration du crâne facial et du crâne cérébral.
— ÉTYM. 'OcppOç, sourcil,
t OPHTHALMOIATR1E (o-ftal-mo-i-a-trie), s. f. d
Médecine des yeux ou oculistique. a
— ÉTYM. Ophthalmo..., et lavpeioe, médecine,
t OPHTIIALMOMÉTRIE (o-ftal-mo-mé-lrie), s. f. î
Mesure de la portée de l'oeil.
— ÉTYM. Voy. OPHTHALMOMÈTRE au Diction- i
naire. c
T OPnTHALMOSCOPIQUE (o-ftal-mo-sko-pi-k'), c
adj. Qui a rapport à l'ophthalmoscope, à l'examen c
de l'intérieur de l'oeil. La durée de l'incapacité de 1
travail.... ne saurait être déterminée qu'au moyen t
de l'examen ophthalmoscopique, Gaz. des Trib.
20 janv. 1877, p. 67, 1" col. c
OPINER. Ajoutes : || 3° Opiner de, donner son |
avis sur, décider de. [Gens] qui opinent de nos 1
biens et de nos vies et qui en ont la jurisdiction, <
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. ]
f OPINEUR. Ajoutez : X l'instant les opineurs
do la calotte, soudoyés par la cour, ont embouché <
leurs sifflets, l'Ami du peuple, n° 166, 7 juillet 1
1790, p. 3. ]
OPINIÂTRER. Ajoutes : || 4° Opiniâtrer (avec un _
nom de chose pour sujet) quoiqu'un dans quelque i
chose, faire qu'il s'y attache avec opiniâtreté. Celte i
promesse opiniâtre ce prince dans sa résolution, ]
CORN. Dess. d'Andr. i
OPINION. Ajoutez : || 7° Intention (sens vieilli), i
Il eut opininn de les sauver, MALH. Lexique, éd. -
L. Lalanne. Tullius Marcellinus .... se trouvant \
saisi d'une maladie. .. longue et fâcheuse.... prit .
opinion de se faire mourir, ID. ib.
t OPOSSUM. Ajoutez : — ÉTYM. Langue des
Indiens do la Virginie, opassom.
+ OPPIGNORER (op-pi-gno-ré), v. a. Terme
vieilli. Mettre en gage, engager. Mon intention
est que les trente actions que j'ai sur la compa-
gnie d'Ostonde, et dont vingt-six restent encore
oppignorées pour environ OIIÎÏ cents florins de
capital....,Testament de J.B.Rousseau, 1738, dans
Journ. offic 17 nov. 1875, p. 9405, 2° col.
t OPPORTUNISME (o-por-tu-ni-sm'), s. m. Néo-
logisme. Conduite qui se conforme aux opportu-
nités, aux circonstances. Celle politique qu'on a
qualifiée de politique de résultats, que j'ai entendu
qualifier d'un autre nom qui me parait plus vrai,
politique de l'opportunisme, Journ. offic 43 juill.
4876, p. 5090, i" col.
t OPPORTUNISTE (o-por-lu-ni-sf), s. m. Par-
tisan de l'opportunisme; celui qui le pratique.
t OPPOSABIL1TÉ (o-po-za-bi-li-té), s. f. Terme
d'anatomie. Disposition qui permet au pouce de
s'opposer aux autres doigts. L'opposabilité du
pouce est toujours plus complète aux mains pos-
térieures qu'aux antérieures [chez les singes],
CAHL VOGT, f.epons sur l'homme, Paris, 1865, p. 203.
OPPOSÉ. Ajoutez : \\ i" L'opposé, le revers d'une
monnaie. En général, on distingue dans la men-
naio sept caractères : la face appelée aussi avers,
effigie ou droit, l'opposé ou revers..., Journ. offic
18 fév. 1873, p. 1186, 3° col.
t OPPOSITIPÉTALE (o-pû-zi-ti-pé-ta-P), adj. Qui
a les pétales opposés, TRÉCUL, Acad. des se. Comptes
rend, t. LXXXII, p. 883.
+ OPPOSITISÉPALE (o-pô-zi-ti-sé-pa-P), odj.
Terme de botanique. Qui a les sépales opposés,
TRÉcui,, Acad. «Je» se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 882.
t OPPUGNATEUR (o-pugh-na-teur), s. m. Mot
tiré du latin. Celui qui atlaque, qui assiège. Pro- tr:
nez seulement en la personne de ce jésuite tra- la
vesli un grand et puissant oppugnateur du livre po
/Je la fréquente communion [d'Antoine Arnauld], (le
BALZAC, Left. inédites, vm, éd. Tamizey-Larroque. ai;
— ÉTYM. Lat. oppugnatorem, de ob, contre, et dt
pugnare, combattre.
f OPTICOGRAPIIE. Ajoutes : \\ 2° Instrument In
servant à dessiner; c'est une vitre interposée entre
l'objet à dessiner et l'oeil du dessinateur; on fait d'
sur la vitre les contours de l'objet avec un crayon m
gras; on décalque ensuite. tr
f OPTOGRAMME (o-ptp-gra-m'), s., m. Produit
de l'eptographie, DE PARVILLE, Journ. des Débats, q
8 mars 1877, Feuilleton, 6« col. Le savant expéri- d
mentaleur [M. Kûhn] a obtenu ses optogrammes ti
même avec des yeux extirpés une heure après la
mort; avec l'oeil du boeuf on a des images trois
fois plus grandes qu'avec l'oeil du lapin, ID. ib. Q
2" page, 1™ col. ' g
f OPTOGRAPHIE(o-pto-gra-fie), s. f. Phénomène a
par lequel, en certaines circonstances, une image J
se fixe sur la rétine d'un animal, DE PARVILLE, n
Journ, des Débals, s mars 1877, Feuilleton, 2° col.
— ÉTYM. "Oîn:o_j.oc., voir, et \-çv.i?zn, écrire. g
t OPTO-STRIÉ, ÉE (e-pto-stri-é, ée), adj. Terme P
d'anatomie. Qui appartient à la couche optique et v
aux corps striés. Les eprps opto-slriés.
OPUSCULE. — HIST. xvi° s Ajoutes : Opuscules f
françcises des Hotmans, Paris, 4616. c
1. OR. || 5° Ajoutez : D'ores et déjà ou d'ors et 1
déjà, dès maintenant. Quand les deux époux con- j
courent au contrat, le consentement de la femme
est certain, et rien no s'opposait à ce qu'on la dé- I
clarât d'ors et déjà propriétaire de l'immeuble 1
licite, Dissertation insérée au n" 2925 du Réper- 1
loire périodique de l'enregistrement. \
2. OR. Ajoutez : H 9° Cet or tout mouvant [les s
champs de bléj, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. 1
|| 10° Ajoutez: H Le pesant d'or, au propre. [Chez
les barbares] le parricide devra se racheter en ;
donnant tout son pesant d'or, ou doux fois son .
pesant d'argent, MICHELET, Orig. du droit, p. 365.
f ORACULEUX, EUSE (o-ra-ku-leû, leû-z'), I
aôj. Néologisme. Qui a le caractère important de <
■ l'oracle. Alors c'étaient des discussions intermina-
bles où M. Necker avait la sagesse et la dignité de 1
1 n'intervenir jamais autrement que par un sourire
important, ou par quelque mot oraculeux, DECOUR-
CHAMP, Souvenirs de la marquise de Créquij, t. ni,
p. 93. Ces nuances diverses disparurent pour faire
place à l'empreinte d'une vive curiosité, lorsque
d'une voix grave et oraculeuse je prononçai ces
■ paroles solennelles..., BRILLÂT-SAVARIN, lal'hysio-
'■ logie du goût, Variétés, le Turbot. Sa manière ora-
!■ culouse [de H. zschokke, publiciste et historien
suisse] n'est pas la vraie gravité, A. VINET, dans
î E. RAMBERT, A. Vinet, histoire de sa vie et de ses
ouvrages.
3 ORAGE. — HIST. H XYI* s. Ajoutez : Tout va bien ;
1 l'orage est passée, RAB. Pant. iv, 23.
f ORAGE, ÉE (o-ra-jé, jéo), part, passé d'ora-
3 ger. Troublé comme par un orage. Ma dernière
3 saison oragéo par tant d'afflictions, MALH. Lexique,
s éd. L. Lalanne.
ORAISON. Ajoutez .•||3,> L'oraison dominicale,
- la prière, dite aussi le Pater, qui commence par
- ces mots : Notre père qui êtes aux cieux.
1 t ORANGER. Ajoutez: —HEM. La couronne de
i boulons et de fleurs d'oranger est en effet un
, symbole de mariage, mais en même temps un
• symbole de virginité; aussi les veuves qui se re-
marient n'en portent pas. C'est à la seconde partie
- du symbole que V. Hugo a fait allusion dans ces
vers : Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse
0 Les boutons d'oranger sur le front de l'épouse,
e Feuilles d'aulomne, Où donc est le bonheur?
a ORANGERIE. Ajoutez: || 3° Plantation d'oran-
- gers. L'Algérie possède do belles orangeries; celles
|, de Blida et de Coléa comptaient, en 1852, 23 680
1. sujets d'un revenu annuel de 114 855 francs, GUY,
e l'Algérie, 1876, p. 85.
ORATEUR. Ajoutes : || 5° Dans le xvn° siècle, au
>, théâtre, on appelait orateur l'acteur qui faisait
;. l'annonce à la fin de la représentation, et qui, en
proposant le programme du prochain spectacle,
ii prenait véritablement l'avis de l'assemblée, se
:s trouvant à la fois l'interprète des comédiens au-
près du public, du public auprès des comédiens.
/. j| 6° Chez les francs-maçons, un des officiers de la
s, logo; il y joue un rôle analogue à celui du minis-
2. tère public dans les tribunaux.
— REM. On commence à dire au féminin ora-
trice, qui d'ailleurs n'a rien d'irrégulier. La brû-
lante question du travail des femmes assez vaste
par elle.-mêmo et dans laquelle plusieurs oratrices
(le mot est consacré au Vauxhall) ont fait entrer
aussi celle de l'émancipation de la femme, l'In-
dépendance belge, 20 août 1868.
ORBITA1RE. Ajouter: || Terme d'anthropologie.
Indice orbitaire, voy. INDICE au Supplément.
j ORBITAL, ALE (or-bi-lal, ta-P), adj. Terme
d'astronomie. Qui a rapport à une orbite. Mouve-
ments orbitaux. Le mouvement orbital ou de
translation, GUILLEMIN, Jes Comètes, p. 361.
t ORBITOSTAT (or-bi-to-sta), s. m. Instrument
que l'on fixe dans l'orbite pour marquer le contre
de l'ouverture orbitaire, et déterminer la direc-
tion dés axes orbitaires.
— ÉTYM. Orbite, et
Qui appartient à l'orchestre. Un grand concert or-
ganisé par la Société orchestrale de Florence était
annoncé pour midi, dans la salle des cinq cents,
Journ. offic. 45 sept. 4 875, p. 7927, 3° col. || Auplur.
masc. Orchestraux.
ORCIIIS. Ajoutes : — HIST. xvic s. Et Torchis
grec, irrisemens de l'homme Qui au devoir de
l'amour le contreint, J. PELLETIER DU MANS, la Sa-
voye (1672), p. 292, Chambéry, 4856.
ORU. — HIST. Ajoutez : xn° s. Ceste ovraigno
fut tost seûe.... Cum cil Gautier l'aveit pensé E le
ebastel issi livré, Cum fel, orre, faus traïtor, A si
boisié à son signor, BENOÎT, Chronique, t. 11,
p. 483, V. 29341.
ORDINAIREMENT. — HIST. Ajoutez : xiv° s.
Nos connestables, mareschaux, chambellans.... ne
feront citer ou appellcr aucunnes personnes do
nostredit païs hors du lieu où ilz doivent res-
pondre ordinairement, fors en action pure per-
sonele (1381), VARIN, Archives adminislr. de la
ville de Reims, t. m, p. 613.
t ORD1NARIAT (or-di-na-ri-a), s. ni. Juridiction
appartenant à l'évèque, à l'autorité diocésaine,
Journ. des Débals, i août 1874, 2° page, 2° col.
ORDRE. Ajoutez : || 28° Marchandise d'ordre, en
fait de soie, marchandise de premier rang. Voici,
d'après le Moniteur des soies, les dernières nou-
velles du marché des soies à Lyon : la marchan-
dise d'ordre fait assez bonne contenance; elle se
i défend aussi bien que lui permet son peu d'abon-
• dance ; mais les prix des mérites secondaires et
i courants commencent à fléchir, Journ. offic. 20 nov.
! 1871, p. 4564, 2° col. H 29° Il s'est dit pour moyen
i do faire quelque chose. Monsieur le Grand me
> commanda do faire des vers.... je fis ce que je pus
■ pour m'en excuser, mais il n'y eut ordre, MALH.
■ Lexique, éd. L. Lalanne. 11 n'y avait ordre de ma-
1 nier le pinceau, m. 16. Le bruit du cirque me vint
> aux oreilles, et lors il n'y a plus d'ordre de dormir :
Î il faut que je me réveille, m. ib.
OREILLE. Ajoutez : || 23° Disposition des che-
; veux que l'on compare à une oreille de chien,
parce qu'ils tombent sur les tempes. Voici le Juif
- en longue lévite, avec ses bottes éculées, avec ses
3 oreilles de chien en avant des tempes, ses rides
, multiples du front, A. RAMRAUD, Rev. des Deux-
Mondes, 16 nOV. 1874, p. 348.
, — HEM. Ajoutez : || 2. L'expression chanter de
r l'oreille qu'a employée Rabelais et à sa suite
Mme de Sévigné reçoit quelque lumière de ce
3 qui suit. De l'oreille a signifié, dans l'ancienne
1 langue, d'une manière imparfaite, mal, à peine,
I ainsi que le prouve ce passage : Tant [les clercs]
- ont les cuers cointes et gobes, Et tant sont plain
e de grant outrage, Qu'autel, ne crucefiz, n'ymage
s N'enclinentmes fors [excepté] de l'oreille, GAUTIEH
e DE COINCY, les Miracles de la Sainte Vierge, p. 510,
!, éd. abbé Poquot. || 3. On dit dormir sur les deux
oreilles, pour dire dormir profondément. Dormir
- à la fois sur les deux oreilles est impossible ; im-
■s possibilité à laquelle La Fontaine songeait, quand
0 il a mis s'il se peut dans ces vers : Voici pourquoi
', je lui conseille Do dormir, s'il se peut, d'un et
d'autre côté, Coupe enchantée. Quoique ces exa-
II géralions jusqu'à l'impossible soient du langage
il proverbial, il semble que dormir sur les deux
n oreilles signifie simplement dormir sur l'une ou
;, sur l'autre oreille indifféremment, sur la bonne
e comme sur la mauvaise, sur lo côté gauche aussi
i- bien que sur le côté droit.
s. — ÉTYM. Ajoutez : Oricla était aussi une forme
la populaire, que le grammairien Probus condamne,
i- recommandant do prononcer auris.
ORGANDI. Ajoutez:—ÉTYM. Organdi viendrait-
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