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486 pages
AMB AME AMI 13
aussi gentianelle, de la famille des gentianées, i
amère, tonique et fébrifuge. s
— ÉTYM. Lat. amarellus, diminutif de amarus, i
amer.
f AMARIVAUDÉ, ÉE (a-ma-ri-vô-dé, dée), adj. «
Qui a reçu le caractère du marivaudage. Ce que i
nous appelions le crébillonage amarivaudé, Sou- i
ven. de la marquise de Créquy, m, 3. ]
AMATEUR. Ajoutez : || 4° Homme s'occupantpeu |
de son métier. Les avocats, les militaires traitent 1
volontiers d'amateur celui qui s'occupe de quelque <
étude en dehors do son métier. |] Clerc amateur |
dans une étude, rédacteur amateur dans un jour- i
nal, clerc, rédacteur qui travaille sans émolu- i
ments. " '
f AMATR1CE. Ajoutez : — REM. Saint François
do Sales s'est servi de ce mot : J'adresse mes pa- ]
rôles àPhilothée.... je l'appelle du nom commun à
toutes celles qui veulent être dévotes ; car Philo- <
théo veut dire amatrice ou amoureuse de Dieu, 1
Introduction à la vie dévote, Préface, 1641. Ce mot :
s'emploie difficilement, à cause du bas calembour
qu'il suscite. i
AMBASSADE. — HIST. Ajoutez : xiv° s. Hz con- i
terent au gentil conto et à son frère leur am- i
baxade, pourquoy ilz estoient expressément en- i
voyez à eulx, j. LE BEL, Yrayes Chroniques, t. i, i
p. 121.
f AMBATTAGE. Ajoutez : — REM. C'est une
fausse orthographe donnée par quelques livres
techniques pour embatage.
AMHIGUMENT. Ajoutes: — HlST.xvi» s. Il a esté
parlé de François Landry, qui prescboit à Paris
[1543]; lequel fut mis en prison quelques jours de-
vant Pasques, pourtant qu'il avoit respondu ambi-
guemenl aux articles des théologiens, etnedesistoit
de prescher, SLEIDAN, Hisl. de l'estat de la religion
et de la republique sous Charles Y, 1657. Us [les
devins] parlent toujours ambiguement, BRANT.
Henri II.
| AMBLET (am-blè), s. m. Nom, dans l'Aunis,
d'un anneau fait d'une lanière de cuir tordue ou
d'osier, qui réunit le joug à l'aiguille de la char-
rue, Glossaire aunisien, La Rochelle, p. 63.
t AMRON (an-bon), s. m. Nom des tribunes,
des chaires, des stalles, dans les premières églises
chrétiennes. A l'entrée du choeur était l'ambon,
c'est-à-dire une tribune élevée où l'on montait des
deux côtés, servant aux lectures publiques, nom-
mée depuis pupitre, lutrin ou jubé, FLEURY, Moeurs
des chrél. 35.
— ÉTYM. "A(;.Su)v, tribune, chaire, proprement
rebord.
AMBRE. Ajoutes : || Variétés de l'ambre jaune :
1° l'ambre luisant, d'un jaune pâle ou verdàtro et
mat, s'appelle ambre couleur de kumsl (el non pas
kunsfarbig, comme on lo désigne souvent) ;
2° l'ambre dit basterl (et non bastard ou bâ--
tard) est plus franchement jaune citron ou plus
foncé, non transparent, Journ. o//ic. 10 janv. 1873,
p. 167, 2° col.
-j- AMBRESAILLES (an-brc-za-11', U mouillées),
s. /'. pi. Nom du myrlil ou airelle en Suisse et,
en particulier, chez Topffer, qui fait grand usage
de ce mol dans ses récits d'excursions pédestres.
AMBROISIE. — HEM. Ajoutez: || 2. Chez quelques
poêles de l'antiquité, Sapho, Alcman et Anaxan-
dride, l'ambroisie est, au contraire, la boisson des
dieux. U a donc été permis à M. Laurent-Pichatde
dire : Les vins de nos coteaux valent bien l'am-
broisie.
. | ÀMRULACRAIRE(an-bu-la-krè-r'), adj.Terme
d'histoire naturelle. Qui a rapport aux ambulacres.
Les cinq canaux ambulacraircs [des oursins],
EDM. PEiiuiER, Acad. des se. Compl. rend. t. LXXIX,
p. 1128.
■f AMBULACRE. Ajoutes : || 2° Terme de conchy-
liologie. Bandeielle formée par les séries de petits
trous qui se voient sur le lest des oursins.
AMBULANCE. Ajoutes : || 4° Vendeur en ambu-
lance, homme qui établit sou échoppe, son lieu de
vente, dans les passages, dans les marchés, etc.
IIELMONDI, Code des conlrib. direct. Paris, 1818,
p. 144. Sont exempts de patentes ceux qui vendent
en ambulance dans les rues,... dos fleurs, de l'ama-
dou, 7,oi du 25 avril 1844, arl. 13.
AMBULANT. Ajoutes : || 6° Bureau ambulant,
bureau de poste qui fait partie d'un train do che-
min de fer.
— REM. Au lieu d'hôpital ambulant, on disait,
au commencement du xvn* siècle, hospilal ambula-
toire, le Siège de Landrecy, p. 19, Paris 1Q37.
AMBULATOIRE. Ajoutes : — HIST. xvi° s. [Ar-
rêt portant] que quant à présent l'assemblée ne d
sera ambulatoire de ville en autre, mais sera per- r
manente, MANTELLIEH, Gloss. Paris, 1869, p. 5. 1
Â\ME. Ajoutes : || 11° Âme des bêtes, hypothèse
qui attribue aux animaux une âme plus ou moins j
raisonnable. Si l'on voulait attribuer une âme aux
animaux, on serait obligé de n'en faire qu'une ]
pour chaque espèce, BUFF. Morceaux clioisis, p. 105.
|| 12' Terme de télégraphie électrique. Âme du câ- ]
ble, le fil central ou conducteur électrique formé i
d'un certain nombre de brins de métal tordus.
|| 13° L'âme d'une pierre de construction, la partie (
intérieure. || 14° Dans quelques cordages, l'âme est <
un toron qui est placé longitudinalement dans ]
l'axe.
f AMÉLANCIIE (a-mé-lan-ch'), s. f. Fruit de i
l'amélanchier. i
t AMÉLANCHIER (a-mé-lan-chié), s. m. Espèce ;
de néflier, mespilus amelanchier, Linné, Réboise- i
ment des montagnes, Compte rendu, 1869-1874, i
2° fasc. p. 49.
t AMÉLIA (a-mé-li-a), s. f. Sorte de chaussure i
en vogue depuis quelques années pour les bains i
de mer ; l'empeigne est en toile, et elle est garnie ]
d:une semelle dont le milieu est enfoncé et formé i
d'une plaque de laiton percée do trous, pour don- .
ner issue à l'eau et au sable.
t AMÉLIORATEUR, TR1CE (a-mé-li-o-ra-teur, :
lri-s'), adj. Qui améliore, qui a là-propriété d'amé-
liorer. Étalons améliorateurs, IIOUEL, la Question
des haras, p. 13, dans Journal des haras, 1874.
AMÉLIORER — REM. On a dit aussi améliorir.
Je me suis occupé, depuis que vous n'avez été ici,
à de petits soins qui améliorissent la terre de Cba-
seu, BUSSÏ-RABUTIN, Lelt. d Mme de Sév. 19 décem-
bre 1686. On pourrait profiter do ces deux formes
pour leur assigner un emploi particulier. Amélio-
rer serait actif, el signifierait rendre meilleur ; amé-
liorir serait neutre, et signifierait devenir meil-
leur, comme grandir, devenir grand.
— ÉTYM. Ajoutes : L'ancienne langue avait lo
simple : xn° s. Par une nuit, quant il esloit plus
tost leveiz por meodreir les luminaires, li Dialoge
Grégoire lo pape, 1876, p. 168. Dans cette vieille
forme se montre le d qui est dans mieudre, repré-
sentant du lat. meiior.
AMÉNAGER. — HIST. Ajoutes : xiv° s. Pour
aménager des fols [soufflets], H. CAFFIAUX, le Bef-
froi et la cloche des ouvriers, p. 10.
•— SYN. AMÉNAGER, EMMÉNAGER. C'est aUX foi'OS-
tiors et à l'agriculture qu'appartient lo mot amé-
. nager, qui, là, signifie : régler les coupes d'ua
bois, d'un pré. Depuis il s'est étendu au langage
général, où il signifie : disposer un local pour un
usage quelconque : aménager une maison pour en
faire une auberge, une ambulance, etc. Emména-
ger a le sens de mettre un ménage dans un logis ;
■ c'est transporter les meubles et objets d'un appar-
: tement dans un autre.
t AMENDEUIl (a-man-deur), s. m. Celui qui
amende, corrige.
, — HIST. xvi* s. A toi mon défendeur, Sauveur
, et amondeur De ma vie mauvaise, CL. MAROT,
3 Ps. 21.
f AMÈNE (a-mô-n'), adj. Latinisme néologique.
î Agréable. Grâce à ses brises voluptueuses et à ses
- flots amènes, elle [Venise] garde un charme, CIIA-
> TEAUBR. Mém. d'outre-tombe (éd. de Bruxelles),
! t. YI, incidences, Venise, etc. || Mme Sand a aussi
- employé amène.
— ÉTYM. Lat. amoenus, agréable.
! AMENÉ. || 1° Ajoutes : || Fig. Préparé avec art.
. Vous serez bien content du second Entretien des
, grenadiers ; il a des faits bien amenés, Corresp. du
, généralKlinglin, Paris, pluv. an vi, t. i,p. 274.
f AMENÉE (a-me-née), s. f. L'action d'amener;
- état de ce qui est amené. Les travaux d'entretien
s d'une passerelle établie sur le canal d'amenée du
moulin do Toslat, Cas. des Trib. 23 mars 1876,
- p. 291, 1™> col. L'achèvement des réservoirs [de
3 Montsouris] n'est pas indispensable à la distribu-
. tion des eaux [de la Vanne1., l'aqueduc d'amenée
, pouvant se déverser directement dans les condui-
t tes, Journ. offic. 6 sept. 1873, p. 6397, 1" col.
■— ÉTYM. Amené. Kn basse Normandie, amenée,
grande quantité, grand arrivage : Ils sont venus
, avec une amenée de monde ; il y en a une atne-
- née.
AMÉNITÉ. Ajoutez : — HIST. xvi° s. La fécon-
, dite et aménité de cesle terre, PARADIN, Chron. de
- SaVOlJC, 1552, p. 9.
] AMENTUM (a-min-tom'), s. m. Terme d'anli-
- Iquitô romaine. Courroie repliée, fixée au milieu
du javelot, et dans laquelle on engageait les deux
premiers doigts de la main; il servait à lancer
l'arme.
— ÉTYM. Lat. amentum, pour apmenlum; com-
parez ct|j.|ia, lien, de aima.
f AMENUISEMENT (a-mo-nui-ze-man), s. m.
L'action d'amenuiser; résultat do cette action.
— HIST..XIIe s. Li siècles, sachiez voirement,
Faura |manquera] par amenuisement, GUIOT DU
PROVINS, Bible, v. 288.
AMER. Ajoutez : || 7° Synonyme de bitter, li-
queur. Je n'étais pas ivre; j'avais seulement bu
deux verres d'amer, Gas. des Trib. 28 mars 1875,
p. 302, 2° col.
t AMÉRICAIN, AINE (a-mé-ri-kin, kè-n'), adj.
Qui appartient à l'Amérique. || Chemin de fer amé-
ricain, synonyme de tramway (v.oy. ce mot au Sup-
plément). || S. m. pi. Les Américains, les habitants
de l'Amérique. || S. f. Américaine, voilure légère
et découverte.
t AMÉRICANISER (a-mé-n-ka-ni-zé), v, a. Don-
ner le caractère américain. || S'américaniser, v.
réfl. L'art épistolaire n'a chance de revivre, que si
la vie moderne, comme plusieurs symptômes nous
portent à le croire, s'américanise à l'excès, CARO,
Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1872, p. 644.
t AMÉRICANISME ( a-mé-ri-ka-ni-sm'), s. m.
Étude de tout ce qui concerne l'Amérique. || Ca-
ractère des choses américaines.
f AMÉRICANISTE (a-mé-ri-ka-ni-sf), s. m. Ce-
lui qui s'occupe de l'américanisme, des études
américaines. Un congrès des américanistes aura
, lieu à Nancy, le 19 juillet prochain ; la société des
- américanistes se proposa pour objet l'élude de tout
- ce qui concerne l'histoire, les moeurs et les rao-
i numenls des peuples du nouveau monde, A. MAN-
• GIN, Journ. offic. 17 fév. 1876, p. 1279, 3' vol.
t AMÉTROPE (a-mé-tro-p'), adj. Terme d'opti-
■ que et de physiologie. Se dit do l'oeil dans lequel
le point de la vision distincte, ou foyer de l'appa-
i reil dioptrique de l'oeil, est situé hors du plan do
i la rétine, c'est-à-dire ou en avant, myopie, ou on
i arrière, presbytie.
i —ÉTYM. 'A privatif, \iixpov, mesure, et &ty, oeil.
t AMÉTROPIE (a-mé-tro-pie), s. f. État de l'oeil
amétropo. L'amétropio comprend la myopie et la
' presbytie.
AMEUBLIR. Ajoutez : — REM. Ameublir, au
sens juridique, est un terme de droit ancien, qui
- signifie : rendre les immeubles fictivement meu-
- blés pour les faire entrer dans la communauté. Lo
' droit actuel permet de faire entrer les immeubles
> en communauté sans les ameublir,
i AMIABLE. Ajoutes : || 4° En arithmétique, nom-
i bres amiables, nombre tels, que chacun d'eux est
■ égal à la somme dos parties aliquotos de l'autre ;
I exemple : 284 et 220, parce que 284 est égal à
- 1+2 + 4+6+10 + 11-1-20-1-22-1-44-1-65-1-110,
somme des parties aliquotes de 220, et que 220 est
i égal à 1 +2 + 4-+71 +142, somme des parties ali-
quotos do 284, PROUHET.
r ■[ AMIANTACÉ, ÉE (a-mi-an-ta-sé, sée), adj.
, Qui a l'apparence de l'amiante.
t AMIBE (a-mi-b'), s. f. Infusoiro microscopique
. des eaux douces et salées, se mouvant à l'aide
s d'expansions plus ou moins fines qu'envoie çà el là
- la substance de son corps, et qui adhèrent aux
|, corps voisins et puis rentrent dans la masse do
i l'animal.
— ÉTYM.' 'AtitiBm, changer, à cause des formes
changeantes de ces vivantes gélatines.
f AMIBIFORME (a-mi-bi-for-m') ou AM1BOÏDE
s (a-mi-bo-i-d'), adj. Qui ressemble aux amibes. Con-
it tractions, mouvements amiboïdes.
AMICAL. Ajoutes : — HIST. XIIe s. A l'evesque
; de Lundres unes lettres itals Enveia saint Thomas
II lûtes continuais ; El liu des saluz out paroles
u amials, Th. le mari. p. 1)6, éd. Hippeau.
, f AMIDONNAGE (a-mi-do-na-j'j, s. m. Action
e d'amidonner. Les calicots et les cretonnes roçoi-
- veut après le blanchiment un amidonnage qui ro-
e vient, tout compris, de 4 à 6 c. le mètre, Enquête,
- Traité de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 579.
AMIDONNER. Ajoutez : || 2° S'amidonner, v. réfl.
', Se poudrer. Mais qu'un abbé tous les jours s'ami-
s donne.... PANARD, OEuvr. t. m, p. 339.
t AMINE (a-mi-n'), s. f. Terme do chimie. Groupe
de composés chimiques analogues aux amides,
- mais dans lesquels le caractère chimique de i'am-
e moniaque est conservé.
f AMIRALE. Ajoutez . ||2° Femme d'un amiral.
- On 110 dit pas : Mme la générale; mais on dit;
u lime l'amirale, Mme la maréchale.
aussi gentianelle, de la famille des gentianées, i
amère, tonique et fébrifuge. s
— ÉTYM. Lat. amarellus, diminutif de amarus, i
amer.
f AMARIVAUDÉ, ÉE (a-ma-ri-vô-dé, dée), adj. «
Qui a reçu le caractère du marivaudage. Ce que i
nous appelions le crébillonage amarivaudé, Sou- i
ven. de la marquise de Créquy, m, 3. ]
AMATEUR. Ajoutez : || 4° Homme s'occupantpeu |
de son métier. Les avocats, les militaires traitent 1
volontiers d'amateur celui qui s'occupe de quelque <
étude en dehors do son métier. |] Clerc amateur |
dans une étude, rédacteur amateur dans un jour- i
nal, clerc, rédacteur qui travaille sans émolu- i
ments. " '
f AMATR1CE. Ajoutez : — REM. Saint François
do Sales s'est servi de ce mot : J'adresse mes pa- ]
rôles àPhilothée.... je l'appelle du nom commun à
toutes celles qui veulent être dévotes ; car Philo- <
théo veut dire amatrice ou amoureuse de Dieu, 1
Introduction à la vie dévote, Préface, 1641. Ce mot :
s'emploie difficilement, à cause du bas calembour
qu'il suscite. i
AMBASSADE. — HIST. Ajoutez : xiv° s. Hz con- i
terent au gentil conto et à son frère leur am- i
baxade, pourquoy ilz estoient expressément en- i
voyez à eulx, j. LE BEL, Yrayes Chroniques, t. i, i
p. 121.
f AMBATTAGE. Ajoutez : — REM. C'est une
fausse orthographe donnée par quelques livres
techniques pour embatage.
AMHIGUMENT. Ajoutes: — HlST.xvi» s. Il a esté
parlé de François Landry, qui prescboit à Paris
[1543]; lequel fut mis en prison quelques jours de-
vant Pasques, pourtant qu'il avoit respondu ambi-
guemenl aux articles des théologiens, etnedesistoit
de prescher, SLEIDAN, Hisl. de l'estat de la religion
et de la republique sous Charles Y, 1657. Us [les
devins] parlent toujours ambiguement, BRANT.
Henri II.
| AMBLET (am-blè), s. m. Nom, dans l'Aunis,
d'un anneau fait d'une lanière de cuir tordue ou
d'osier, qui réunit le joug à l'aiguille de la char-
rue, Glossaire aunisien, La Rochelle, p. 63.
t AMRON (an-bon), s. m. Nom des tribunes,
des chaires, des stalles, dans les premières églises
chrétiennes. A l'entrée du choeur était l'ambon,
c'est-à-dire une tribune élevée où l'on montait des
deux côtés, servant aux lectures publiques, nom-
mée depuis pupitre, lutrin ou jubé, FLEURY, Moeurs
des chrél. 35.
— ÉTYM. "A(;.Su)v, tribune, chaire, proprement
rebord.
AMBRE. Ajoutes : || Variétés de l'ambre jaune :
1° l'ambre luisant, d'un jaune pâle ou verdàtro et
mat, s'appelle ambre couleur de kumsl (el non pas
kunsfarbig, comme on lo désigne souvent) ;
2° l'ambre dit basterl (et non bastard ou bâ--
tard) est plus franchement jaune citron ou plus
foncé, non transparent, Journ. o//ic. 10 janv. 1873,
p. 167, 2° col.
-j- AMBRESAILLES (an-brc-za-11', U mouillées),
s. /'. pi. Nom du myrlil ou airelle en Suisse et,
en particulier, chez Topffer, qui fait grand usage
de ce mol dans ses récits d'excursions pédestres.
AMBROISIE. — HEM. Ajoutez: || 2. Chez quelques
poêles de l'antiquité, Sapho, Alcman et Anaxan-
dride, l'ambroisie est, au contraire, la boisson des
dieux. U a donc été permis à M. Laurent-Pichatde
dire : Les vins de nos coteaux valent bien l'am-
broisie.
. | ÀMRULACRAIRE(an-bu-la-krè-r'), adj.Terme
d'histoire naturelle. Qui a rapport aux ambulacres.
Les cinq canaux ambulacraircs [des oursins],
EDM. PEiiuiER, Acad. des se. Compl. rend. t. LXXIX,
p. 1128.
■f AMBULACRE. Ajoutes : || 2° Terme de conchy-
liologie. Bandeielle formée par les séries de petits
trous qui se voient sur le lest des oursins.
AMBULANCE. Ajoutes : || 4° Vendeur en ambu-
lance, homme qui établit sou échoppe, son lieu de
vente, dans les passages, dans les marchés, etc.
IIELMONDI, Code des conlrib. direct. Paris, 1818,
p. 144. Sont exempts de patentes ceux qui vendent
en ambulance dans les rues,... dos fleurs, de l'ama-
dou, 7,oi du 25 avril 1844, arl. 13.
AMBULANT. Ajoutes : || 6° Bureau ambulant,
bureau de poste qui fait partie d'un train do che-
min de fer.
— REM. Au lieu d'hôpital ambulant, on disait,
au commencement du xvn* siècle, hospilal ambula-
toire, le Siège de Landrecy, p. 19, Paris 1Q37.
AMBULATOIRE. Ajoutes : — HIST. xvi° s. [Ar-
rêt portant] que quant à présent l'assemblée ne d
sera ambulatoire de ville en autre, mais sera per- r
manente, MANTELLIEH, Gloss. Paris, 1869, p. 5. 1
Â\ME. Ajoutes : || 11° Âme des bêtes, hypothèse
qui attribue aux animaux une âme plus ou moins j
raisonnable. Si l'on voulait attribuer une âme aux
animaux, on serait obligé de n'en faire qu'une ]
pour chaque espèce, BUFF. Morceaux clioisis, p. 105.
|| 12' Terme de télégraphie électrique. Âme du câ- ]
ble, le fil central ou conducteur électrique formé i
d'un certain nombre de brins de métal tordus.
|| 13° L'âme d'une pierre de construction, la partie (
intérieure. || 14° Dans quelques cordages, l'âme est <
un toron qui est placé longitudinalement dans ]
l'axe.
f AMÉLANCIIE (a-mé-lan-ch'), s. f. Fruit de i
l'amélanchier. i
t AMÉLANCHIER (a-mé-lan-chié), s. m. Espèce ;
de néflier, mespilus amelanchier, Linné, Réboise- i
ment des montagnes, Compte rendu, 1869-1874, i
2° fasc. p. 49.
t AMÉLIA (a-mé-li-a), s. f. Sorte de chaussure i
en vogue depuis quelques années pour les bains i
de mer ; l'empeigne est en toile, et elle est garnie ]
d:une semelle dont le milieu est enfoncé et formé i
d'une plaque de laiton percée do trous, pour don- .
ner issue à l'eau et au sable.
t AMÉLIORATEUR, TR1CE (a-mé-li-o-ra-teur, :
lri-s'), adj. Qui améliore, qui a là-propriété d'amé-
liorer. Étalons améliorateurs, IIOUEL, la Question
des haras, p. 13, dans Journal des haras, 1874.
AMÉLIORER — REM. On a dit aussi améliorir.
Je me suis occupé, depuis que vous n'avez été ici,
à de petits soins qui améliorissent la terre de Cba-
seu, BUSSÏ-RABUTIN, Lelt. d Mme de Sév. 19 décem-
bre 1686. On pourrait profiter do ces deux formes
pour leur assigner un emploi particulier. Amélio-
rer serait actif, el signifierait rendre meilleur ; amé-
liorir serait neutre, et signifierait devenir meil-
leur, comme grandir, devenir grand.
— ÉTYM. Ajoutes : L'ancienne langue avait lo
simple : xn° s. Par une nuit, quant il esloit plus
tost leveiz por meodreir les luminaires, li Dialoge
Grégoire lo pape, 1876, p. 168. Dans cette vieille
forme se montre le d qui est dans mieudre, repré-
sentant du lat. meiior.
AMÉNAGER. — HIST. Ajoutes : xiv° s. Pour
aménager des fols [soufflets], H. CAFFIAUX, le Bef-
froi et la cloche des ouvriers, p. 10.
•— SYN. AMÉNAGER, EMMÉNAGER. C'est aUX foi'OS-
tiors et à l'agriculture qu'appartient lo mot amé-
. nager, qui, là, signifie : régler les coupes d'ua
bois, d'un pré. Depuis il s'est étendu au langage
général, où il signifie : disposer un local pour un
usage quelconque : aménager une maison pour en
faire une auberge, une ambulance, etc. Emména-
ger a le sens de mettre un ménage dans un logis ;
■ c'est transporter les meubles et objets d'un appar-
: tement dans un autre.
t AMENDEUIl (a-man-deur), s. m. Celui qui
amende, corrige.
, — HIST. xvi* s. A toi mon défendeur, Sauveur
, et amondeur De ma vie mauvaise, CL. MAROT,
3 Ps. 21.
f AMÈNE (a-mô-n'), adj. Latinisme néologique.
î Agréable. Grâce à ses brises voluptueuses et à ses
- flots amènes, elle [Venise] garde un charme, CIIA-
> TEAUBR. Mém. d'outre-tombe (éd. de Bruxelles),
! t. YI, incidences, Venise, etc. || Mme Sand a aussi
- employé amène.
— ÉTYM. Lat. amoenus, agréable.
! AMENÉ. || 1° Ajoutes : || Fig. Préparé avec art.
. Vous serez bien content du second Entretien des
, grenadiers ; il a des faits bien amenés, Corresp. du
, généralKlinglin, Paris, pluv. an vi, t. i,p. 274.
f AMENÉE (a-me-née), s. f. L'action d'amener;
- état de ce qui est amené. Les travaux d'entretien
s d'une passerelle établie sur le canal d'amenée du
moulin do Toslat, Cas. des Trib. 23 mars 1876,
- p. 291, 1™> col. L'achèvement des réservoirs [de
3 Montsouris] n'est pas indispensable à la distribu-
. tion des eaux [de la Vanne1., l'aqueduc d'amenée
, pouvant se déverser directement dans les condui-
t tes, Journ. offic. 6 sept. 1873, p. 6397, 1" col.
■— ÉTYM. Amené. Kn basse Normandie, amenée,
grande quantité, grand arrivage : Ils sont venus
, avec une amenée de monde ; il y en a une atne-
- née.
AMÉNITÉ. Ajoutez : — HIST. xvi° s. La fécon-
, dite et aménité de cesle terre, PARADIN, Chron. de
- SaVOlJC, 1552, p. 9.
] AMENTUM (a-min-tom'), s. m. Terme d'anli-
- Iquitô romaine. Courroie repliée, fixée au milieu
du javelot, et dans laquelle on engageait les deux
premiers doigts de la main; il servait à lancer
l'arme.
— ÉTYM. Lat. amentum, pour apmenlum; com-
parez ct|j.|ia, lien, de aima.
f AMENUISEMENT (a-mo-nui-ze-man), s. m.
L'action d'amenuiser; résultat do cette action.
— HIST..XIIe s. Li siècles, sachiez voirement,
Faura |manquera] par amenuisement, GUIOT DU
PROVINS, Bible, v. 288.
AMER. Ajoutez : || 7° Synonyme de bitter, li-
queur. Je n'étais pas ivre; j'avais seulement bu
deux verres d'amer, Gas. des Trib. 28 mars 1875,
p. 302, 2° col.
t AMÉRICAIN, AINE (a-mé-ri-kin, kè-n'), adj.
Qui appartient à l'Amérique. || Chemin de fer amé-
ricain, synonyme de tramway (v.oy. ce mot au Sup-
plément). || S. m. pi. Les Américains, les habitants
de l'Amérique. || S. f. Américaine, voilure légère
et découverte.
t AMÉRICANISER (a-mé-n-ka-ni-zé), v, a. Don-
ner le caractère américain. || S'américaniser, v.
réfl. L'art épistolaire n'a chance de revivre, que si
la vie moderne, comme plusieurs symptômes nous
portent à le croire, s'américanise à l'excès, CARO,
Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1872, p. 644.
t AMÉRICANISME ( a-mé-ri-ka-ni-sm'), s. m.
Étude de tout ce qui concerne l'Amérique. || Ca-
ractère des choses américaines.
f AMÉRICANISTE (a-mé-ri-ka-ni-sf), s. m. Ce-
lui qui s'occupe de l'américanisme, des études
américaines. Un congrès des américanistes aura
, lieu à Nancy, le 19 juillet prochain ; la société des
- américanistes se proposa pour objet l'élude de tout
- ce qui concerne l'histoire, les moeurs et les rao-
i numenls des peuples du nouveau monde, A. MAN-
• GIN, Journ. offic. 17 fév. 1876, p. 1279, 3' vol.
t AMÉTROPE (a-mé-tro-p'), adj. Terme d'opti-
■ que et de physiologie. Se dit do l'oeil dans lequel
le point de la vision distincte, ou foyer de l'appa-
i reil dioptrique de l'oeil, est situé hors du plan do
i la rétine, c'est-à-dire ou en avant, myopie, ou on
i arrière, presbytie.
i —ÉTYM. 'A privatif, \iixpov, mesure, et &ty, oeil.
t AMÉTROPIE (a-mé-tro-pie), s. f. État de l'oeil
amétropo. L'amétropio comprend la myopie et la
' presbytie.
AMEUBLIR. Ajoutez : — REM. Ameublir, au
sens juridique, est un terme de droit ancien, qui
- signifie : rendre les immeubles fictivement meu-
- blés pour les faire entrer dans la communauté. Lo
' droit actuel permet de faire entrer les immeubles
> en communauté sans les ameublir,
i AMIABLE. Ajoutes : || 4° En arithmétique, nom-
i bres amiables, nombre tels, que chacun d'eux est
■ égal à la somme dos parties aliquotos de l'autre ;
I exemple : 284 et 220, parce que 284 est égal à
- 1+2 + 4+6+10 + 11-1-20-1-22-1-44-1-65-1-110,
somme des parties aliquotes de 220, et que 220 est
i égal à 1 +2 + 4-+71 +142, somme des parties ali-
quotos do 284, PROUHET.
r ■[ AMIANTACÉ, ÉE (a-mi-an-ta-sé, sée), adj.
, Qui a l'apparence de l'amiante.
t AMIBE (a-mi-b'), s. f. Infusoiro microscopique
. des eaux douces et salées, se mouvant à l'aide
s d'expansions plus ou moins fines qu'envoie çà el là
- la substance de son corps, et qui adhèrent aux
|, corps voisins et puis rentrent dans la masse do
i l'animal.
— ÉTYM.' 'AtitiBm, changer, à cause des formes
changeantes de ces vivantes gélatines.
f AMIBIFORME (a-mi-bi-for-m') ou AM1BOÏDE
s (a-mi-bo-i-d'), adj. Qui ressemble aux amibes. Con-
it tractions, mouvements amiboïdes.
AMICAL. Ajoutes : — HIST. XIIe s. A l'evesque
; de Lundres unes lettres itals Enveia saint Thomas
II lûtes continuais ; El liu des saluz out paroles
u amials, Th. le mari. p. 1)6, éd. Hippeau.
, f AMIDONNAGE (a-mi-do-na-j'j, s. m. Action
e d'amidonner. Les calicots et les cretonnes roçoi-
- veut après le blanchiment un amidonnage qui ro-
e vient, tout compris, de 4 à 6 c. le mètre, Enquête,
- Traité de comm. avec l'Anglet. t. iv, p. 579.
AMIDONNER. Ajoutez : || 2° S'amidonner, v. réfl.
', Se poudrer. Mais qu'un abbé tous les jours s'ami-
s donne.... PANARD, OEuvr. t. m, p. 339.
t AMINE (a-mi-n'), s. f. Terme do chimie. Groupe
de composés chimiques analogues aux amides,
- mais dans lesquels le caractère chimique de i'am-
e moniaque est conservé.
f AMIRALE. Ajoutez . ||2° Femme d'un amiral.
- On 110 dit pas : Mme la générale; mais on dit;
u lime l'amirale, Mme la maréchale.
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