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486 pages
NOM NOR NO.U 243
l'O, le noeud coulant se fait et ne se défait qu'avec c
efforts; ou bien on fait une bouclette que l'on 1'
assujettit en faisant un noeud avec les deux extré- v
mités de la bouclette, puis le second brin se passe n
dans la bouclette et serre l'objet, mais il se des- 4
serre si on ne l'assujettit pas par un autre noeud.
||Noeud de la chaise, noeud employé dans lama- c
rine seulement et l'un des plus solides qui exis- n
tent. s
NOIR. Ajoutes : || 30° Populairement, un petit à
noir. Le 4 février, monsieur entre dans mon éta- li
blissemèht, demande un petit noii\... M. le Prési- f
dent : Qu'est-ce qu'un petit noir? -— Le crémier :
Une petite tassé de café noir, Cas. des Trib. 4 mars p
4875, p. 222, 3* col. : B
' NOIRCEUR. Ajoutez .•117° Synonyme de nielle, q
Beaucoup dé pieds [de houblon] ont à peine atteint r
la moitié de la hauteur des perches ; d'autres ont 1
tant souffert de la vermine et de la noirceur, c
qu'ils ne" laissent plus espérer qu'un rendement 1
fort minime, J?a;lr. des Affiches de Bischwiller, i
dans Joimi. offic. 19 juill. 4 876, p. 5317, 3e col.
NOIRCI. Ajoutes :\\ 3° Teint en noir. Un grand i
bureau dont se servait ledit défunt seigneur, en j
son cabinet, avec ses carrés ou tablettes sur icelui, 1
le tout de bois de poirier noirci, Inventaire après
décès de Colbert, dans Lettres, etc. de Colbert, t. vu, I
p. 383. i
f NOIREMENT. Ajoutez : — HIST. xm° s. Tous j
clercs heent moult noirement [les vilains haïssent 1
nôirement tous les clercs], GAUTIER DE COINCY, les
Miracles de la sainte Vierge, p. 626, éd. abbé Po- 1
quel, i
t NOIRET (noi-rè), s. m. Nom vulgaire d'une _
monnaie de billon noir qui courait en Normandie, i
sous le règne de Charles VI.
— ÉTYM. Dérivé de noir. i
f NOIRIEN (noi-riin), s. m. Nom d'un cépage ;
dans l'Aube, les Primes d'honneur, Paris, 1870, i
p. 323. || Co nom est également employé dans la
Bourgogne. j
NOISETTE. — HIST. Ajoutez : xni" s. Qui laisse <
le grain pour la paille Et lait le noiel pour l'es- ]
chaille Quant la noisete est dopecie, Il m'est vis
qu'il fait folie, ADENES, Cleomades, publ. par Van
Hasselt, v. 16085. .
NOIX. Ajoutez: || 15°Noix de gaïac, voy. TONCA. !
t NOIX-CIIANDELLE (noi-chan-dô-1'), s. f. Nom !
donné, à la Réunion et à Saint-Martin, dépendance i
de la Guadeloupe, aux noix de bancoul (voy. BAN- .;
COUL au Supplément).
NOLI ME TANGERE. ]|1° Ajoutes : || On donne i
aussi ce nom à une variété de capucine. La va-
riété de cette plante [la capucine] que les bota- i
nisles appellent le noli me tangere, à cause de la
délicatesse de ses capsules qui, au moindre choc,
se brisent et laissent échapper leurs graines,
Journ. offic. 2 juin 4876, p. 3789, 3° col.
t NOLONTÉ (no-lon-té), s. f. Volonté contraire.
Ce qui relient unis entre eux tous les membres de
cette respectable famille, ce sont de communes
antipathies et, selon l'expression de Mirabeau, de
communes nolontés, Revue des Deux- Mondes,
1" sept. 4871, p. 235.
NOM. — HIST. || xn" s. Ajoutez : Tant com ensi
[avec ses armes à l'envers] chevaucerai, Jà che-
valier n'enconterrai Qui me die pis que mon nom,
Pcrceval le Gallois, v. 42175 (on remarquera
l'existence de la locution proverbiale dès cette
haute antiquité).
j NOMADISER (no-ma-di-zé), v. n. Néologisme.
Vivre en nomades. Les tribus turcomanes qui no-
madisent au nord de Khiva reconnaissent depuis
longtemps la souveraineté nominale du khan, H.
BI.ERZY, Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1874,
p. 150.
t NOMADISME (no-ma-di-sm'), s. m. Caractère,
genre devie dos populations nomades, DERENHOURG,
Revue critique, 30 septembre 1876, p. 215.
NOMBRE. Ajoutez : || 2° Prose nombrôe, prose
assujétie à une sorte de rhythme. Quelquefois même
lo poëte se contente d'une prose brillante et nom-
brée qu'élèvent assez haut le souffle de l'inspiration
el la grandeur des images, en. LÉVÊQUE, Science
du beau,!, n, p. 207, Paris, 1861.
t NOMBREUSEMENT. Ajoutes : || 2° D'une ma-
nière nombreuse, harmonieuse, en parlant dn style.
C'est judicieusement déduit et nombreusoment
pesé, STE-BEUVE, Port-Royal, t. n, p. 521, 3°édit.
NOMBRIL. — HIST. xiii 0 s. Ajoutes : Sereine
' est de mer un péril, Feme est par desus le lom-
bril, Romania, oci. 1872, p. 430, v. 30ri.
NOMENCLATEUR. Ajoutez: || 5° Adj. Nomen-I
dateur, nomenclatrico, qui donne un nom. Après
l'édit do Blois, la terre se trouva dépouillée de sa
vertu anoblissante, mais elle ne perdit pas sa vertu
nomenclatrice, D'HERNELOT, dans Gaz. des Trib.
4 juin 1870.
t NOMINABLÈ (no-mi-na-bl'), adj. Qui peut re-
cevoir un nom. La contemplation pure et directe
ne s'occupe volontairement d'aucune image sen-
sible, d'aucune idée distincte et nominable, c'est-
à-dire d'aucune idée limitée et particulière de
la divinité, FÉN. dans BOSS. Préf. sur l'inslr.
past. 67.
NOMINAL. Ajoutez : \\ 6° Fête nominale, la fête
pour le nom d'une personne. |j 7° Terme de com-
merce. Être nominal, se dit d'un objet de commerce
que l'on cote pour la forme, et qui, pour le mo-
ment, ne trouve pas acheteur. Depuis dix jours,
les farines de consommation sont nominales aux
cours ci-après, Journ. officia juin 4872, p. 4260,
1'° col. || A un prix presque nominal, presque pour
rien, Journ. offic. 23 juin 4872, p. 4241, 2° col.
■j- NOMINALEMENT: Ajoutez : || 2° I un prix no-
minal. On cote nominalement 64 fr. 50 les 60 kii.
pour les suifs de la Plala, Journ. offic 24 juin
1872, p. 4260, 3° Col.
NOMINATEUR.A_ioufeX.--r- HIST. XVIe s. En
France et en Espagne, c'est [les bénéfices] à la
nomination du prince; en Italie et en Sicile, non,
parce que le pape y est le seul nominateur et col-
lateur, le Bureau du concile de Trente, p. 317.
NOMINATION. Ajoutes : || 4° Anciennement, ac-
tion de nommer, de donner des noms. Ce sont
noms qu'il leur a donnés [aux Grâces] pour son
.. plaisir; aussi Homère, sans s'arrêter à cette nomi-
nation..., MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t NON-ACTIVITÉ. — SYN. Ajoutez : Le retrait
d'emploi, la suppression d'emploi et les fautes
graves sont aussi des motifs pour lesquels ou met
un officier en non-activité.
t NONAÏEUL, EULE (no-na-ieul, ieu-P), s. m. et
/".Aïeul, aïeule qui est avant l'octaïeul, l'octaïoule,
: c'est-à-dire le neuvième ascendant à partir du
■ père, CHATEAUBRIAND, Mém. d'oulre-tombe, p. 96,
! 4 860.
f NON-CONFORMISME (non-kon-for-mi-sm'), s.
m. || 1° État de non-conformiste, de celui qui se
, sépare de l'Église anglicane. || 2° Dans un autre
i sens, se dit de ceux qui ont des habitudes contre
s- nature, qui no se conforment pas aux lois de la
■ nature,
f NON-COULEUR (non-kou-)eur), s. f. Absence
i de couleur. Les nervations dégradées.dans les' pé-
- taies; les non-couleurs, telles que les produisent
- des touches de blanc et do gris ; les linéaments à
i l'encre de chine, CH. BLANC, Journ. offic. 27 oct.
, 4873, p. 0673, 2° col.
, NONE. Ajoutes .- || 3° Redevance que les posses-
seurs de précaires ecclésiastiques payaient sous
. la seconde race. U fut déterminé par dos capilu-
j laires que les possesseurs de précaires ecclésiasli-
s ques payeraient toujours un cens/entre autres une
j redevance spéciale appelée nono, consistant dans
, la neuvième partie du revenu, E. BOUTARIC, Des
origines du système féodal, Paris, 4875, p. 43.
i "t NON-MITOYENNETÉ (non-mi-to-iè-ne-té), s. f.
- Terme de droit. Absence de mitoyenneté. Il y a
, marque de non-mitoyenneté lorsque la sommité du
1 mur est droite et à plomb do son parement d'un
3 côté et présente de l'autre un plan incliné, Code
civ. art. 654.
t NON-PRÉSENCE (non-pré-zan-s'), s. f. Terme de
- droit. Manque à se présenter, à être présont.
s f NON-PRÉSENT, ENTE (no'n-pré-zan, zan-t'), adj.
. Terme de droit. Qui ne se présente pas.
, f NON-TOXICITÉ (non-to-ksi-si-té), s. f. Absence
de toute qualité toxique. M. Galippe maintient
, énergiquement les conclusions de son premier
, travail sur la non-toxicité des sols de cuivre, le
Télégraphe, 28 fév. 1877.
B NORD-OUEST. Ajoutez : — HIST. xvi« s. Si le
a vont estoit si grand el principalement de galerne,
i- qu'on appelle noroest..., LANDRIC, Advertissement
a et manière d'enter (1580), p. 4, Paris, 1830.
e NORMAL. I] 1° Ajoutes : || P.an normal, plan qui
passe par la normale.
\ NORMANDIE, ajoutes : || 2° Une normandie
!. (avec une petite n), nom dans le Nord d'un clos
t d'arbres fruitiers. Le verger de M. Daubigny est
L. ce qu'on appelle dans lo Nord une normandie,
e c'est-à-dire un clos d'arbres fruitiers planté sur un
- lapis de gazon , E. BEUOERAT, Journ. offic. 20 juin
1876, p. 4334, 2° col.
1- I t NORME. Ajoutes : 11 fallait évidemment com-
mencer, si l'on voulait réunir d'abord en un seul
système les lacs autres que le Drausen-See,; par
les ramener au mêmoniveau; c'est ce qu'on fit en
prenant pour norme celui du Geserich, Journ.
offlC. 14 sept. 1874, p. 6526, 1" Col.
t NOROIS ou NORROIS (no-roî), s. m. Nom de
l'ancienne langue des Scandinaves-
— HIST. xn" s. Man en engleis et en noreiz Se-
nefie home en francheis, WACE, ROU, V. 409.
t NORRAIN AINE (no-rin, rè-n'), adj. Qui ap-
partient à la Norvège. || Langue norraine, langue
de la Norvège, de l'Islande. Quoique le Yieux nor-
rain ne soit qu'un dialecte de la langue que les
Angles et les Saxons introduisirent dans la Grande-
Bretagne, MAX MULLER, Essais de mythologie com-
parée, trad. par G. Perrot, p. 224, Paris, 1873.
|| On trouve aussi norrène au féminin. Les sagas
sont, pour la plupart, de simples récits biogra-
phiques, des chroniques de famille, rédigées dans
cette langue norrène qui a été jusqû?au quator-
zième siècle la langue commune de tout le nord,
A. GEFEROY, Rev. des Deux-Mondes, 4 e' nov* 4876,
p. 116.
t NORTITE (nor-ti-f), s. f. Terme de minéralogie.
Roche que M. Damour a signalée le premier en
Islande, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 44 janvier
4877, p. 263, 3» COl.
f NOSTRUM (no-strom'), s. m. En Normandie,
connaître le nostrum, savoir son affaire, être au
courant d'une chose, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, le Havre, 1876, p; 242. || Perdre le nos-
trum, perdre la tête, ne plus savoir où l'on en. est
dans un travail commencé.
— ÉTYM. Ang{. nostrum, remède secret. D'après
M. Delboulle, cette locution vient de Chrislum
dominum nostrum après lequel le prêtre n'est pas
embarrassé pour trouver la fin de l'oremus. ,..
t NOTACANTUE (no-ta-kan-f), s. m. || 1° Genre
de poissons de l'ordre des acanthoptérygiens, qui
ont des épines libres sur le dos et qui habitent
la mer Glaciale. || 2° Famille d'insectes de l'ordre
dos diptères, dont l'écusson est armé do dents ou
: d'épines.
■— ÉTYM. NÛTO;, dos, et àxavBot, épine.
fNOTARESSE(no-ta-rè-s'),s. f.Néologisme.Eemme
d'un notaire. Le carnet dans lequel la lettre est en-
fermée pourrait être réclamé par M™° Duchaus-
sier, la notaresse, ALPH. DAUDET, Journ. offic.
48 avril 1876, p. 2700, 3° col. || On trouve aussi
notairesse. Mm 0 la notairesse et M" 10 la perceptrice,
Progrès de l'Est, dans l'Opin. nationale, 3 mai
1876, 3°page, 6° col. Mais, dans ce néologisme,
c'est notaresse qui est régulier.
NOTER. Ajpulez : || 6° Se noter, s'infligera soi-
même une note, une marque. Louis, électeur pa-
latin, s'y opposa [à la proposition de violer le sauf-
conduit donné à Luther dans la diète de Worms],
comme à une chose qui flétrirait éternellement
la nation germanique, et dit avec indignation
que l'on ne devait pas souffrir que, pour rendre
service aux prêtres, toute l'Allemagne se notât
d'infamie en manquant à la foi publique, Hist. du
concile de Trente, de Fra Paolo, trad. de le Cou-
rayer, t. i, p. 33.
f NOTOCORDAL, ALE(no-to-kor-dal, da-1'), adj.
Terme d'anatomie. Qui a rapport à la notocordo.
Poissons notocordaux, Journ. offic. 29 nov. 4873,
p. 6121, 3° col.
— HEM. On écrit aussi notochorde; et même cela
est plus régulier, puisque, avec vûtoç, dos, le grec
Xopôa va mieux que le latin corda. Mais l'hybridité
recommence avec le dérivé; en effet dans notocor-
dal, si on écrit ainsi, la finale al est latine etnon
grecque.
t NOTOPODE (no-to-po-d'), s. m. Genre de cra-
bes, dont les deux premiers pieds sont insérés au-
dessus du niveau des autres, et semblent être
dorsaux.
— ÉTYM. NMTO;, dos, et noû;, iroBoç, pied
f NOTORNIS (no-tor-nis'), s. m. Genre d'oiseaux
dont on ne connut d'abord que des débris fossiles
trouvés dans les terres australes et dont une es-
pèce vivante, le notornis de Manlell, fut décou-
verte par Mantell.
— ÉTYM. N6to;, midi, et ôpvi;, oiseau.
+ NOUMÉNAL, ALE (nou-mé-na, na-1'), adj.
Terme do philosophie. Qui a rapport aux nou-
mênes.
t NOURRI. Ajoutez : || 12° S. m. En termes d'art,
qualité de ce qui est plein, abondant. Ces instru-
ments.... devenus à la fois plus sonores et plus
pleins, ont donné à la musique un liant, un
nourri, que ne connaissaient pas nos pères, E.
l'O, le noeud coulant se fait et ne se défait qu'avec c
efforts; ou bien on fait une bouclette que l'on 1'
assujettit en faisant un noeud avec les deux extré- v
mités de la bouclette, puis le second brin se passe n
dans la bouclette et serre l'objet, mais il se des- 4
serre si on ne l'assujettit pas par un autre noeud.
||Noeud de la chaise, noeud employé dans lama- c
rine seulement et l'un des plus solides qui exis- n
tent. s
NOIR. Ajoutes : || 30° Populairement, un petit à
noir. Le 4 février, monsieur entre dans mon éta- li
blissemèht, demande un petit noii\... M. le Prési- f
dent : Qu'est-ce qu'un petit noir? -— Le crémier :
Une petite tassé de café noir, Cas. des Trib. 4 mars p
4875, p. 222, 3* col. : B
' NOIRCEUR. Ajoutez .•117° Synonyme de nielle, q
Beaucoup dé pieds [de houblon] ont à peine atteint r
la moitié de la hauteur des perches ; d'autres ont 1
tant souffert de la vermine et de la noirceur, c
qu'ils ne" laissent plus espérer qu'un rendement 1
fort minime, J?a;lr. des Affiches de Bischwiller, i
dans Joimi. offic. 19 juill. 4 876, p. 5317, 3e col.
NOIRCI. Ajoutes :\\ 3° Teint en noir. Un grand i
bureau dont se servait ledit défunt seigneur, en j
son cabinet, avec ses carrés ou tablettes sur icelui, 1
le tout de bois de poirier noirci, Inventaire après
décès de Colbert, dans Lettres, etc. de Colbert, t. vu, I
p. 383. i
f NOIREMENT. Ajoutez : — HIST. xm° s. Tous j
clercs heent moult noirement [les vilains haïssent 1
nôirement tous les clercs], GAUTIER DE COINCY, les
Miracles de la sainte Vierge, p. 626, éd. abbé Po- 1
quel, i
t NOIRET (noi-rè), s. m. Nom vulgaire d'une _
monnaie de billon noir qui courait en Normandie, i
sous le règne de Charles VI.
— ÉTYM. Dérivé de noir. i
f NOIRIEN (noi-riin), s. m. Nom d'un cépage ;
dans l'Aube, les Primes d'honneur, Paris, 1870, i
p. 323. || Co nom est également employé dans la
Bourgogne. j
NOISETTE. — HIST. Ajoutez : xni" s. Qui laisse <
le grain pour la paille Et lait le noiel pour l'es- ]
chaille Quant la noisete est dopecie, Il m'est vis
qu'il fait folie, ADENES, Cleomades, publ. par Van
Hasselt, v. 16085. .
NOIX. Ajoutez: || 15°Noix de gaïac, voy. TONCA. !
t NOIX-CIIANDELLE (noi-chan-dô-1'), s. f. Nom !
donné, à la Réunion et à Saint-Martin, dépendance i
de la Guadeloupe, aux noix de bancoul (voy. BAN- .;
COUL au Supplément).
NOLI ME TANGERE. ]|1° Ajoutes : || On donne i
aussi ce nom à une variété de capucine. La va-
riété de cette plante [la capucine] que les bota- i
nisles appellent le noli me tangere, à cause de la
délicatesse de ses capsules qui, au moindre choc,
se brisent et laissent échapper leurs graines,
Journ. offic. 2 juin 4876, p. 3789, 3° col.
t NOLONTÉ (no-lon-té), s. f. Volonté contraire.
Ce qui relient unis entre eux tous les membres de
cette respectable famille, ce sont de communes
antipathies et, selon l'expression de Mirabeau, de
communes nolontés, Revue des Deux- Mondes,
1" sept. 4871, p. 235.
NOM. — HIST. || xn" s. Ajoutez : Tant com ensi
[avec ses armes à l'envers] chevaucerai, Jà che-
valier n'enconterrai Qui me die pis que mon nom,
Pcrceval le Gallois, v. 42175 (on remarquera
l'existence de la locution proverbiale dès cette
haute antiquité).
j NOMADISER (no-ma-di-zé), v. n. Néologisme.
Vivre en nomades. Les tribus turcomanes qui no-
madisent au nord de Khiva reconnaissent depuis
longtemps la souveraineté nominale du khan, H.
BI.ERZY, Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1874,
p. 150.
t NOMADISME (no-ma-di-sm'), s. m. Caractère,
genre devie dos populations nomades, DERENHOURG,
Revue critique, 30 septembre 1876, p. 215.
NOMBRE. Ajoutez : || 2° Prose nombrôe, prose
assujétie à une sorte de rhythme. Quelquefois même
lo poëte se contente d'une prose brillante et nom-
brée qu'élèvent assez haut le souffle de l'inspiration
el la grandeur des images, en. LÉVÊQUE, Science
du beau,!, n, p. 207, Paris, 1861.
t NOMBREUSEMENT. Ajoutes : || 2° D'une ma-
nière nombreuse, harmonieuse, en parlant dn style.
C'est judicieusement déduit et nombreusoment
pesé, STE-BEUVE, Port-Royal, t. n, p. 521, 3°édit.
NOMBRIL. — HIST. xiii 0 s. Ajoutes : Sereine
' est de mer un péril, Feme est par desus le lom-
bril, Romania, oci. 1872, p. 430, v. 30ri.
NOMENCLATEUR. Ajoutez: || 5° Adj. Nomen-I
dateur, nomenclatrico, qui donne un nom. Après
l'édit do Blois, la terre se trouva dépouillée de sa
vertu anoblissante, mais elle ne perdit pas sa vertu
nomenclatrice, D'HERNELOT, dans Gaz. des Trib.
4 juin 1870.
t NOMINABLÈ (no-mi-na-bl'), adj. Qui peut re-
cevoir un nom. La contemplation pure et directe
ne s'occupe volontairement d'aucune image sen-
sible, d'aucune idée distincte et nominable, c'est-
à-dire d'aucune idée limitée et particulière de
la divinité, FÉN. dans BOSS. Préf. sur l'inslr.
past. 67.
NOMINAL. Ajoutez : \\ 6° Fête nominale, la fête
pour le nom d'une personne. |j 7° Terme de com-
merce. Être nominal, se dit d'un objet de commerce
que l'on cote pour la forme, et qui, pour le mo-
ment, ne trouve pas acheteur. Depuis dix jours,
les farines de consommation sont nominales aux
cours ci-après, Journ. officia juin 4872, p. 4260,
1'° col. || A un prix presque nominal, presque pour
rien, Journ. offic. 23 juin 4872, p. 4241, 2° col.
■j- NOMINALEMENT: Ajoutez : || 2° I un prix no-
minal. On cote nominalement 64 fr. 50 les 60 kii.
pour les suifs de la Plala, Journ. offic 24 juin
1872, p. 4260, 3° Col.
NOMINATEUR.A_ioufeX.--r- HIST. XVIe s. En
France et en Espagne, c'est [les bénéfices] à la
nomination du prince; en Italie et en Sicile, non,
parce que le pape y est le seul nominateur et col-
lateur, le Bureau du concile de Trente, p. 317.
NOMINATION. Ajoutes : || 4° Anciennement, ac-
tion de nommer, de donner des noms. Ce sont
noms qu'il leur a donnés [aux Grâces] pour son
.. plaisir; aussi Homère, sans s'arrêter à cette nomi-
nation..., MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t NON-ACTIVITÉ. — SYN. Ajoutez : Le retrait
d'emploi, la suppression d'emploi et les fautes
graves sont aussi des motifs pour lesquels ou met
un officier en non-activité.
t NONAÏEUL, EULE (no-na-ieul, ieu-P), s. m. et
/".Aïeul, aïeule qui est avant l'octaïeul, l'octaïoule,
: c'est-à-dire le neuvième ascendant à partir du
■ père, CHATEAUBRIAND, Mém. d'oulre-tombe, p. 96,
! 4 860.
f NON-CONFORMISME (non-kon-for-mi-sm'), s.
m. || 1° État de non-conformiste, de celui qui se
, sépare de l'Église anglicane. || 2° Dans un autre
i sens, se dit de ceux qui ont des habitudes contre
s- nature, qui no se conforment pas aux lois de la
■ nature,
f NON-COULEUR (non-kou-)eur), s. f. Absence
i de couleur. Les nervations dégradées.dans les' pé-
- taies; les non-couleurs, telles que les produisent
- des touches de blanc et do gris ; les linéaments à
i l'encre de chine, CH. BLANC, Journ. offic. 27 oct.
, 4873, p. 0673, 2° col.
, NONE. Ajoutes .- || 3° Redevance que les posses-
seurs de précaires ecclésiastiques payaient sous
. la seconde race. U fut déterminé par dos capilu-
j laires que les possesseurs de précaires ecclésiasli-
s ques payeraient toujours un cens/entre autres une
j redevance spéciale appelée nono, consistant dans
, la neuvième partie du revenu, E. BOUTARIC, Des
origines du système féodal, Paris, 4875, p. 43.
i "t NON-MITOYENNETÉ (non-mi-to-iè-ne-té), s. f.
- Terme de droit. Absence de mitoyenneté. Il y a
, marque de non-mitoyenneté lorsque la sommité du
1 mur est droite et à plomb do son parement d'un
3 côté et présente de l'autre un plan incliné, Code
civ. art. 654.
t NON-PRÉSENCE (non-pré-zan-s'), s. f. Terme de
- droit. Manque à se présenter, à être présont.
s f NON-PRÉSENT, ENTE (no'n-pré-zan, zan-t'), adj.
. Terme de droit. Qui ne se présente pas.
, f NON-TOXICITÉ (non-to-ksi-si-té), s. f. Absence
de toute qualité toxique. M. Galippe maintient
, énergiquement les conclusions de son premier
, travail sur la non-toxicité des sols de cuivre, le
Télégraphe, 28 fév. 1877.
B NORD-OUEST. Ajoutez : — HIST. xvi« s. Si le
a vont estoit si grand el principalement de galerne,
i- qu'on appelle noroest..., LANDRIC, Advertissement
a et manière d'enter (1580), p. 4, Paris, 1830.
e NORMAL. I] 1° Ajoutes : || P.an normal, plan qui
passe par la normale.
\ NORMANDIE, ajoutes : || 2° Une normandie
!. (avec une petite n), nom dans le Nord d'un clos
t d'arbres fruitiers. Le verger de M. Daubigny est
L. ce qu'on appelle dans lo Nord une normandie,
e c'est-à-dire un clos d'arbres fruitiers planté sur un
- lapis de gazon , E. BEUOERAT, Journ. offic. 20 juin
1876, p. 4334, 2° col.
1- I t NORME. Ajoutes : 11 fallait évidemment com-
mencer, si l'on voulait réunir d'abord en un seul
système les lacs autres que le Drausen-See,; par
les ramener au mêmoniveau; c'est ce qu'on fit en
prenant pour norme celui du Geserich, Journ.
offlC. 14 sept. 1874, p. 6526, 1" Col.
t NOROIS ou NORROIS (no-roî), s. m. Nom de
l'ancienne langue des Scandinaves-
— HIST. xn" s. Man en engleis et en noreiz Se-
nefie home en francheis, WACE, ROU, V. 409.
t NORRAIN AINE (no-rin, rè-n'), adj. Qui ap-
partient à la Norvège. || Langue norraine, langue
de la Norvège, de l'Islande. Quoique le Yieux nor-
rain ne soit qu'un dialecte de la langue que les
Angles et les Saxons introduisirent dans la Grande-
Bretagne, MAX MULLER, Essais de mythologie com-
parée, trad. par G. Perrot, p. 224, Paris, 1873.
|| On trouve aussi norrène au féminin. Les sagas
sont, pour la plupart, de simples récits biogra-
phiques, des chroniques de famille, rédigées dans
cette langue norrène qui a été jusqû?au quator-
zième siècle la langue commune de tout le nord,
A. GEFEROY, Rev. des Deux-Mondes, 4 e' nov* 4876,
p. 116.
t NORTITE (nor-ti-f), s. f. Terme de minéralogie.
Roche que M. Damour a signalée le premier en
Islande, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 44 janvier
4877, p. 263, 3» COl.
f NOSTRUM (no-strom'), s. m. En Normandie,
connaître le nostrum, savoir son affaire, être au
courant d'une chose, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, le Havre, 1876, p; 242. || Perdre le nos-
trum, perdre la tête, ne plus savoir où l'on en. est
dans un travail commencé.
— ÉTYM. Ang{. nostrum, remède secret. D'après
M. Delboulle, cette locution vient de Chrislum
dominum nostrum après lequel le prêtre n'est pas
embarrassé pour trouver la fin de l'oremus. ,..
t NOTACANTUE (no-ta-kan-f), s. m. || 1° Genre
de poissons de l'ordre des acanthoptérygiens, qui
ont des épines libres sur le dos et qui habitent
la mer Glaciale. || 2° Famille d'insectes de l'ordre
dos diptères, dont l'écusson est armé do dents ou
: d'épines.
■— ÉTYM. NÛTO;, dos, et àxavBot, épine.
fNOTARESSE(no-ta-rè-s'),s. f.Néologisme.Eemme
d'un notaire. Le carnet dans lequel la lettre est en-
fermée pourrait être réclamé par M™° Duchaus-
sier, la notaresse, ALPH. DAUDET, Journ. offic.
48 avril 1876, p. 2700, 3° col. || On trouve aussi
notairesse. Mm 0 la notairesse et M" 10 la perceptrice,
Progrès de l'Est, dans l'Opin. nationale, 3 mai
1876, 3°page, 6° col. Mais, dans ce néologisme,
c'est notaresse qui est régulier.
NOTER. Ajpulez : || 6° Se noter, s'infligera soi-
même une note, une marque. Louis, électeur pa-
latin, s'y opposa [à la proposition de violer le sauf-
conduit donné à Luther dans la diète de Worms],
comme à une chose qui flétrirait éternellement
la nation germanique, et dit avec indignation
que l'on ne devait pas souffrir que, pour rendre
service aux prêtres, toute l'Allemagne se notât
d'infamie en manquant à la foi publique, Hist. du
concile de Trente, de Fra Paolo, trad. de le Cou-
rayer, t. i, p. 33.
f NOTOCORDAL, ALE(no-to-kor-dal, da-1'), adj.
Terme d'anatomie. Qui a rapport à la notocordo.
Poissons notocordaux, Journ. offic. 29 nov. 4873,
p. 6121, 3° col.
— HEM. On écrit aussi notochorde; et même cela
est plus régulier, puisque, avec vûtoç, dos, le grec
Xopôa va mieux que le latin corda. Mais l'hybridité
recommence avec le dérivé; en effet dans notocor-
dal, si on écrit ainsi, la finale al est latine etnon
grecque.
t NOTOPODE (no-to-po-d'), s. m. Genre de cra-
bes, dont les deux premiers pieds sont insérés au-
dessus du niveau des autres, et semblent être
dorsaux.
— ÉTYM. NMTO;, dos, et noû;, iroBoç, pied
f NOTORNIS (no-tor-nis'), s. m. Genre d'oiseaux
dont on ne connut d'abord que des débris fossiles
trouvés dans les terres australes et dont une es-
pèce vivante, le notornis de Manlell, fut décou-
verte par Mantell.
— ÉTYM. N6to;, midi, et ôpvi;, oiseau.
+ NOUMÉNAL, ALE (nou-mé-na, na-1'), adj.
Terme do philosophie. Qui a rapport aux nou-
mênes.
t NOURRI. Ajoutez : || 12° S. m. En termes d'art,
qualité de ce qui est plein, abondant. Ces instru-
ments.... devenus à la fois plus sonores et plus
pleins, ont donné à la musique un liant, un
nourri, que ne connaissaient pas nos pères, E.
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