N
NAÏ NAR NAT
t NABCA (nab-ka), s. m. Fruit d'une espèce de i
jujubier, rhamnus nabeca.
— ÉTYM. Arabe, nabiga, nibga, DEVIC, Dict.
étym. i
f NABUSSEAU (na-bu-sô), s. m. Nom, dans la ;
Loire-Inférieure, d'un navet qu'on sème à la volée i
pendant la première quinzaine de septembre,
les Primes d'honneur, Paris, 4873, p. 4 28.
— ÉTYM. Dérivé du latin napus, navet,
t NACOUMA (na-kou-ma), s. m. Sorte de liane
de l'Amérique équatoriale avec laquelle on fabri- •
que les chapeaux dits panamas.
t NACRO-CULTURE (na-kro-kul-tu-r'), s. f.
Culture delà nacre. Elle [la commission de l'Ex-
position des colonies] voudrait voir donner suite
aux essais de nacro-culture du lieutenant de
vaisseau Màriot..., OCT. SACIIOT, Rev. Brilann.
sept. 4874, p. 268.
t NACRURE (na-kru-r'), s. f. Blancheur de la
nacre. La nacrure de ses épaules, J. CLARETIE, Je
Beau Solignac, 1876,1.1, p. 4 61.
f NÀGAUI (na-ga-ri), s. m. Synonyme de déva-
nâgari (voy. ce mot au Dictionnaire), Journ. offic.
29 fév. 1876, p. 1450, 3° col. Voici les titres des
principaux journaux récemment fondés [dansl'Hin-
douslan].... le Lever des lumières (en urdu et en
caractères nagaris), Journ. offic. e janv. 4873,
p. 112, 3° col,
NAGE. Ajoutez : || 6° Anciennement, se mettre
en nage, commencer une navigation. Elle [Ca-
lypso] lui dit [à Ulysse] de se mettre en nage jus-
qu'au port des Phéaques.... il se mit à nage, RAC.
Lexique, éd. P. Mesnard. || C'est une vieille locu-
tion (voy. NAGE à l'historique).
— ÉTYM. Ajoutez : Que, dans la locution être en
nage, nage soit le substantif du verbe nager, cela
•est mis hors de doute par ces vers : Mandez par-
tout et par terre et par nage, Que ne remaignent
pour vent no pour orage, Ne pour essoigne, fors
prison et malage, ADENES, les Enfances Ogier,
v. 383. Cette locution était fort usitée ; elle se trouve
bien avant Adenes dans le Roman d'Alixandre,
p. 613 : Mon confanon portasles et partiere et par
nage. Par nage veut dire par navigation ; mais il
ost si exactement opposé à par terre, qu'il signifie
aussi par «au. De cette signification détournée
prise par nage vient l'expression être en nage.
f NAGEANT. Ajoutez : || B° Qui nage. La produc-
tion de la chair nageante [les poissons] a son im-
portance et touche à l'un des problèmes les plus
gros do notre temps : la diminution de la cherté
des vivres, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 31 mars
1876, p. 2302, 2° col.
NAGER. — HIST. Ajoutez :\\ xiv' s. Ainsy vou-
loit lo dit duc de Brabant nager entre doux yawos,
j. LE BEL, Frayes chroniques, t. i, p. 138.
}• NAGES (na-j'), s. f. pi. Anciennement, jupe de
frise noire qui se portait dans les grands deuils,
MAI.II. Lexique, éd. L. Lalanne.
■—ÉTYM. Espagn. naguas, enaguas.
NAGEUR. Ajoutez: || 4° Dans les brasseries, flot-
teur. On obtient ce résultat [dépôt de la levure au
fond de la cuve], même en été, par des nageurs
en forme de cylindres ou do cônes renversés qui
sont remplis de glace, R. RADAU, Heu. des Deux-
Mondes, 45 nov. 4876, p. 436. || 5° II s'est dit dos
poissons. Ces nageurs marquetés, RAC. Lexique,
éd. P. Mesnard.
NAGUERE. Ajoutez : || 2° Naguère que, autrefois
que, avec l'idée qu'il n'y a pas longtemps. Naguère
que j'oyais la tempête souffler.... Eussé-jo osé pré-
tendre à l'heureuse merveille D'en être garanti?
HALK. Toxique, éd. L. Lalanne.
[ NAHUATL (na-u-atl), s. m. Nom d'une langue
parlée au Mexique. Grammaire de la langue na-
huatl ou mexicaine, composée en 4647 parle fran-
ciscain André de Olmos, et publiée avec no-
tes, éclaircissements, etc., par Rémi Siméon. Pa-
ris, 1876, in-8, Journ. Offic. 26 OCt. 1876, p. 8895
4™ col. '
t NAIE ou NAYE (né), s. f. Terme d'exploitation
houillère. Nom, dans le Hainaut, du point le plus
bas des couches de houille disposées en bassin.
NAÏF. Ajoutez : || 8° Au naïf, naïvement. Vous les
représentez [mes vertus] au naïf, RAC. Mexique, éd.
P. Mesnard. «
NAISSANCE. Ajoutes : — SYN. NAISSANCE, ORI-
GINE. Naissance se dit du pays oji l'on est né; ori-
gine, du pays où nos ascendants sont nés. Vicen- <
cio Carducho, Eugenio Caxes et Angelo Nardi, ces '
trois artistes, peintres ordinaires du roi [Phi- ]
lippe IV], étaient Italiens soit" de naissance, soit <
d'origine, i. DUMESNIL, Ifist. des amat. ital. p. 66. •
NAÎTRE. Ajoutez :—HEM. Régniera dit/uîne'pour i
naquit : Sur du foin Jésus-Christ fut né, Épigr.
fNAJA (na-ja), s. m. Serpent venimeux de |
l'ordre des vipères, qui comprend deux espèces : le |
naja vulgaire ou serpent à lunettes, coluber naia, i
L., et lo naja haje, dit aussi aspic de Cléopatre. ^
f NAR'CELLE (nan-sè-1'), s. f. Terme d'archi- 1
lecture. Nom, chez Ph. Déforme et quelques au-
tres, de la concavité qui est entre les deux tores i
de la base de la colonne, concavité nommée ordi-
nairement scotie.
f NANDU. Ajoutez : — ÉTYM. Quichua, nandu,
nom, au Pérou, de cet animal.
•[ NANISER (na-ni-zé), v. a. Terme de bota-
nique. Rendre naine une plante. Un arrivage de
1 plantes du Japon, la plupart remarquables par leur
forme naine et tourmentée, qui donne une idée
do l'art avec lequel les horticulteurs japonais sa-
vent naniser les plantes, Rev. horticole, 4 6 janv.
1875, p. 23.
-j-NANSOUK. (nan-souk), s. m. Sorte de belle
mousseline. Tous nos autres produits, en calicots,
en cretonnes, en percales, en jaconas, en nan-
■ souks, subissent tous différents apprêts.... on
donne plus généralement aux nansouks un apprêt,
. dit de l'Inde, qui, avec le blanc, coûte 9 centimes
i le mètre, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglel.
■ t. iv,p. 679. Jupons en nansouk, grand volant garni
; de plis, Journ. offic. 4 fév. 1872, p. 821, 4re col.
i f NAPPAGE (na-pa-j1), s. m. Ensemble des
, fi'appes et serviettes pour le service d'une grande
i maison. Les comptes de Jean César, receveur du
, domaine en' l'année 4 662 [à Nancy], mentionnent
■ à chaque page les écrasantes dépenses de linge,
I de nappages, de marmites d'airain, ustensiles de
i cuisine et autres fournitures de tous genres li-
i vréos à monseigneur l'intendant, JULES RENAUT,
. l'Office du roi de Pologne et les mets nationaux
■ lorrains, p. 46, Nancy, 4876. Nappages au mètre
■ assortis aux serviettes, Gaz. des Trib. 28 janv.
J 4 877, p.- 96.
s NAPPE. Ajoutez : || 12° Nappe en étain, feuille
> d'étain qui recouvre les comptoirs des marchands
de vin. Comptoir avec nappe en étain, Gaz. des
- Trib. 13 juin 1877, aux Annonces.
, t NARCOSE (nar-kô-z'), s. f. Ëtat de somno-
lence et d'engourdissement. Les animaux plongés
3 dans une narcose chloroformique profonde, Acad.
, des se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 564.
— ÉTYM. Nif-xtuoiç, étal narcotique.
NARD. — HIST. Ajoutes : xiv" s. Comme le roy
- fust assis en son siège, ma narde [nardus est du
i féminin] donna son odeur, Mir. de Noslre Dame par
5 personnages, éd. G. Paris et U. Robert, t. i, p. 4 03.
i tNARQUOISlîRIE (nar-koi-zo-rie), s. f. Acte, lan-
- gage des narquois. Les narquoiseries d'une criti-
> que..., VEUILLOT, Odeurs de Paris, n, 4.
, NARRATEUR. Ajoutez s II [l'historien] n'est pas
poète, il est narrateur, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.
s NARRATION. — HIST. Ajoutez : XII° s. Alsi corn
3 ge conu par la narration de plusiois qui vinont dos
- parties de Spaigne, li Dialoge Grégoire lo pape,
? 4876, p. 168.
t NARRATIVE (nar-ra-ti-v'), s. f. Partie d'une
s lettre, d'un morceau où l'on narre, raconte. Avant
- que de venir à votre lettre, je réponds à votre
- billet, el vous dis en premier lieu que j'en ai ad-
- miré la narrative, BALZAC, Lett. inédites, LVII (éd.
- Tamizcy-Larroque). || On dirait aujourd'hui le
, narratif.
f NARTHECE (nar-lè-s'), s. m. Genre de piaules
i de la famille des liliacées.
s — ÉTYM. Nâpûr,?, r,-/.o;, nom grec de la tige de
férule, donné à ces plantes à cause do la forme
s do leurs tiges.
NASAL. Ajoutez : || 4° Terme d'antnropolugie. In-
dice nasal, voy. INDICE au Supplément.
f NASI (na-zi), s. m. Nom que portaient les
chefs ou princes des Juifs établis en France pen-
dant le moyen âge. ...L'allégation de Benjamin de
Tudèle relativement aux propriétés du nosi, ou
prince des Juifs de Narbonne.... la présence de
cet écu est un indice certain de l'importance con-
sidérable des nasis narbonnais, F. DELAUNAY, Journ
OffiC. 14 août 4872, p. 6529, 3° col.
NASILLER. || 2° Terme dé vénerie. Ajoutes :
|| Il se dit aussi du chien. Un chasseur exposa un
griffon magnifique; qu'était ce griffon ? il passait
les perdrix disséminées, il ne chassait jamais au
vent, et nasillait, CARTERON, Premières chasses,
Papillons el oiseaux, p. 38, Hetzel, 4 866.
t NASON (na-zon), s. m. Genre de poissons, ca-
ractérisé par une sorte de corne ou de loupe si-
tuée au-dessus du museau, naseus fronticornus,
Cuvier.
t NASONNÉ, ÉE (na-zo-né, ée), adj. Qui a le
caractère du nasonnement. Voix nasonnée.
f NASONNEMENT (na-zo-ne-man), s. m. Terme
de physiologie. Altération de la voix, quand elle
retentit dans les fosses nasales. Le premier degré
du nasonnement ou nasillement se produit quand
la voix retentit entièrement dans les fosses na-
sales, et que les orifices extérieurs en sont obli-
térés; le second degré du nasonnement a lieu
quand la voix va retentir seulement dans les par-
ties postérieures des fosses nasales, les orifices
extérieurs demeurant complètement libres.
NASSE. Ajoutez ; || 6° Il s'est dit autrefois pour
établissement de pêche. En 4 572, les habitants
d'Irun ayant fait une nasse ou pêcherie qui tou-
chait à la rive du côté de France, les Français en
ayant fait plainte, portée à Philippe II, il ordonna au
corrégidor de Guipuscoa de faireôter cette nasse;
ce qui fut exécuté, Lettres, etc. de Oolbert,vi, 217.
| NATIONALISATION (na-sio-na-li-za-sion), s.
f. Se dit, en Angleterre, de la proposition de met-
tre dans le domaine public certaines terres qui
n'y sont pas, DÉNIS, la Philos, positive, t. xiv,
p. 96.
t NATIVISME (na-ti-vi-sm'),'s. m. Terme de
philosopbie. Qualité d'être inné. Si l'harmonie
préétablie parait une doctrine inexplicable à ses
contradicteurs [de Leibniz], l'opinion empirique
parait au philosophe de Hanovre tout à fait insou-
tenable, et il ne l'épargne guère; peut-être n'y
avait-il pas lieu de s'émouvoir autant que l'a fait
le XVJI" siècle de ces problèmes du nalivisme et
de l'empirisme ; Leibniz penserait probablement
lui-môme aujourd'hui qu'il faut unir ces deux
■ points de vue, FOUCHER DE CAREIL, Leibniz et les
• deux Sophies, Paris, 1876, p. 84.
— ÉTYM. Lat. nativus, natif.
f NATRIX (na-triks'), s. f. Nom de la couleuvre
à collier.
f NATTAGE (na-ta-j'), s. m. Action de natter.
Les galops en couvertures, la privation d'eau,
' et jusqu'à l'élégant natlage de sa crinière, tout
fut supprimé, E. SUE, Godolphin - Arabian,
■ x° chap.
NATTE. Ajoutez :\\5° Nom donné aune petito
pâtisserie faite en forme de natte.
: * NATURALISER. Ajoutes : || 8° Préparer les dé-
pouilles des animaux, pour leur rendre l'aspect
i naturel. J'ai porté chez le fourreur une belle peau
! de renard, pour on faire une descente de lit ; la
, lèle sera naturalisée.
NATURALISME. Ajoutez : \\ 4° Terme de bcaux-
s arts. Système, pratique des artistes qui s'attachent
. à reproduire la nature telle qu'elle est. Tandis
•■ que son contemporain et ami Ghiherli continue la
tradition antique et païenne inaugurée par les
Pisans.... Donatello entre résolument dans la route
! du naturalisme, en. CLÉMENT, Journ. des Débats,
1e' nov. 1876, 3° page, 6" col.
■ NATURALISTE. Ajoutez : \\ 4° Adj. Qui se rap-
porte à la nature, à la matière. Autour de ce sy-
i slème religieux se groupait [chez les Phéniciens],
! dans le culte extérieur et public, le cortège do
monstrueuses débauches, d'orgies, de prostitutions
NAÏ NAR NAT
t NABCA (nab-ka), s. m. Fruit d'une espèce de i
jujubier, rhamnus nabeca.
— ÉTYM. Arabe, nabiga, nibga, DEVIC, Dict.
étym. i
f NABUSSEAU (na-bu-sô), s. m. Nom, dans la ;
Loire-Inférieure, d'un navet qu'on sème à la volée i
pendant la première quinzaine de septembre,
les Primes d'honneur, Paris, 4873, p. 4 28.
— ÉTYM. Dérivé du latin napus, navet,
t NACOUMA (na-kou-ma), s. m. Sorte de liane
de l'Amérique équatoriale avec laquelle on fabri- •
que les chapeaux dits panamas.
t NACRO-CULTURE (na-kro-kul-tu-r'), s. f.
Culture delà nacre. Elle [la commission de l'Ex-
position des colonies] voudrait voir donner suite
aux essais de nacro-culture du lieutenant de
vaisseau Màriot..., OCT. SACIIOT, Rev. Brilann.
sept. 4874, p. 268.
t NACRURE (na-kru-r'), s. f. Blancheur de la
nacre. La nacrure de ses épaules, J. CLARETIE, Je
Beau Solignac, 1876,1.1, p. 4 61.
f NÀGAUI (na-ga-ri), s. m. Synonyme de déva-
nâgari (voy. ce mot au Dictionnaire), Journ. offic.
29 fév. 1876, p. 1450, 3° col. Voici les titres des
principaux journaux récemment fondés [dansl'Hin-
douslan].... le Lever des lumières (en urdu et en
caractères nagaris), Journ. offic. e janv. 4873,
p. 112, 3° col,
NAGE. Ajoutez : || 6° Anciennement, se mettre
en nage, commencer une navigation. Elle [Ca-
lypso] lui dit [à Ulysse] de se mettre en nage jus-
qu'au port des Phéaques.... il se mit à nage, RAC.
Lexique, éd. P. Mesnard. || C'est une vieille locu-
tion (voy. NAGE à l'historique).
— ÉTYM. Ajoutez : Que, dans la locution être en
nage, nage soit le substantif du verbe nager, cela
•est mis hors de doute par ces vers : Mandez par-
tout et par terre et par nage, Que ne remaignent
pour vent no pour orage, Ne pour essoigne, fors
prison et malage, ADENES, les Enfances Ogier,
v. 383. Cette locution était fort usitée ; elle se trouve
bien avant Adenes dans le Roman d'Alixandre,
p. 613 : Mon confanon portasles et partiere et par
nage. Par nage veut dire par navigation ; mais il
ost si exactement opposé à par terre, qu'il signifie
aussi par «au. De cette signification détournée
prise par nage vient l'expression être en nage.
f NAGEANT. Ajoutez : || B° Qui nage. La produc-
tion de la chair nageante [les poissons] a son im-
portance et touche à l'un des problèmes les plus
gros do notre temps : la diminution de la cherté
des vivres, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 31 mars
1876, p. 2302, 2° col.
NAGER. — HIST. Ajoutez :\\ xiv' s. Ainsy vou-
loit lo dit duc de Brabant nager entre doux yawos,
j. LE BEL, Frayes chroniques, t. i, p. 138.
}• NAGES (na-j'), s. f. pi. Anciennement, jupe de
frise noire qui se portait dans les grands deuils,
MAI.II. Lexique, éd. L. Lalanne.
■—ÉTYM. Espagn. naguas, enaguas.
NAGEUR. Ajoutez: || 4° Dans les brasseries, flot-
teur. On obtient ce résultat [dépôt de la levure au
fond de la cuve], même en été, par des nageurs
en forme de cylindres ou do cônes renversés qui
sont remplis de glace, R. RADAU, Heu. des Deux-
Mondes, 45 nov. 4876, p. 436. || 5° II s'est dit dos
poissons. Ces nageurs marquetés, RAC. Lexique,
éd. P. Mesnard.
NAGUERE. Ajoutez : || 2° Naguère que, autrefois
que, avec l'idée qu'il n'y a pas longtemps. Naguère
que j'oyais la tempête souffler.... Eussé-jo osé pré-
tendre à l'heureuse merveille D'en être garanti?
HALK. Toxique, éd. L. Lalanne.
[ NAHUATL (na-u-atl), s. m. Nom d'une langue
parlée au Mexique. Grammaire de la langue na-
huatl ou mexicaine, composée en 4647 parle fran-
ciscain André de Olmos, et publiée avec no-
tes, éclaircissements, etc., par Rémi Siméon. Pa-
ris, 1876, in-8, Journ. Offic. 26 OCt. 1876, p. 8895
4™ col. '
t NAIE ou NAYE (né), s. f. Terme d'exploitation
houillère. Nom, dans le Hainaut, du point le plus
bas des couches de houille disposées en bassin.
NAÏF. Ajoutez : || 8° Au naïf, naïvement. Vous les
représentez [mes vertus] au naïf, RAC. Mexique, éd.
P. Mesnard. «
NAISSANCE. Ajoutes : — SYN. NAISSANCE, ORI-
GINE. Naissance se dit du pays oji l'on est né; ori-
gine, du pays où nos ascendants sont nés. Vicen- <
cio Carducho, Eugenio Caxes et Angelo Nardi, ces '
trois artistes, peintres ordinaires du roi [Phi- ]
lippe IV], étaient Italiens soit" de naissance, soit <
d'origine, i. DUMESNIL, Ifist. des amat. ital. p. 66. •
NAÎTRE. Ajoutez :—HEM. Régniera dit/uîne'pour i
naquit : Sur du foin Jésus-Christ fut né, Épigr.
fNAJA (na-ja), s. m. Serpent venimeux de |
l'ordre des vipères, qui comprend deux espèces : le |
naja vulgaire ou serpent à lunettes, coluber naia, i
L., et lo naja haje, dit aussi aspic de Cléopatre. ^
f NAR'CELLE (nan-sè-1'), s. f. Terme d'archi- 1
lecture. Nom, chez Ph. Déforme et quelques au-
tres, de la concavité qui est entre les deux tores i
de la base de la colonne, concavité nommée ordi-
nairement scotie.
f NANDU. Ajoutez : — ÉTYM. Quichua, nandu,
nom, au Pérou, de cet animal.
•[ NANISER (na-ni-zé), v. a. Terme de bota-
nique. Rendre naine une plante. Un arrivage de
1 plantes du Japon, la plupart remarquables par leur
forme naine et tourmentée, qui donne une idée
do l'art avec lequel les horticulteurs japonais sa-
vent naniser les plantes, Rev. horticole, 4 6 janv.
1875, p. 23.
-j-NANSOUK. (nan-souk), s. m. Sorte de belle
mousseline. Tous nos autres produits, en calicots,
en cretonnes, en percales, en jaconas, en nan-
■ souks, subissent tous différents apprêts.... on
donne plus généralement aux nansouks un apprêt,
. dit de l'Inde, qui, avec le blanc, coûte 9 centimes
i le mètre, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglel.
■ t. iv,p. 679. Jupons en nansouk, grand volant garni
; de plis, Journ. offic. 4 fév. 1872, p. 821, 4re col.
i f NAPPAGE (na-pa-j1), s. m. Ensemble des
, fi'appes et serviettes pour le service d'une grande
i maison. Les comptes de Jean César, receveur du
, domaine en' l'année 4 662 [à Nancy], mentionnent
■ à chaque page les écrasantes dépenses de linge,
I de nappages, de marmites d'airain, ustensiles de
i cuisine et autres fournitures de tous genres li-
i vréos à monseigneur l'intendant, JULES RENAUT,
. l'Office du roi de Pologne et les mets nationaux
■ lorrains, p. 46, Nancy, 4876. Nappages au mètre
■ assortis aux serviettes, Gaz. des Trib. 28 janv.
J 4 877, p.- 96.
s NAPPE. Ajoutez : || 12° Nappe en étain, feuille
> d'étain qui recouvre les comptoirs des marchands
de vin. Comptoir avec nappe en étain, Gaz. des
- Trib. 13 juin 1877, aux Annonces.
, t NARCOSE (nar-kô-z'), s. f. Ëtat de somno-
lence et d'engourdissement. Les animaux plongés
3 dans une narcose chloroformique profonde, Acad.
, des se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 564.
— ÉTYM. Nif-xtuoiç, étal narcotique.
NARD. — HIST. Ajoutes : xiv" s. Comme le roy
- fust assis en son siège, ma narde [nardus est du
i féminin] donna son odeur, Mir. de Noslre Dame par
5 personnages, éd. G. Paris et U. Robert, t. i, p. 4 03.
i tNARQUOISlîRIE (nar-koi-zo-rie), s. f. Acte, lan-
- gage des narquois. Les narquoiseries d'une criti-
> que..., VEUILLOT, Odeurs de Paris, n, 4.
, NARRATEUR. Ajoutez s II [l'historien] n'est pas
poète, il est narrateur, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.
s NARRATION. — HIST. Ajoutez : XII° s. Alsi corn
3 ge conu par la narration de plusiois qui vinont dos
- parties de Spaigne, li Dialoge Grégoire lo pape,
? 4876, p. 168.
t NARRATIVE (nar-ra-ti-v'), s. f. Partie d'une
s lettre, d'un morceau où l'on narre, raconte. Avant
- que de venir à votre lettre, je réponds à votre
- billet, el vous dis en premier lieu que j'en ai ad-
- miré la narrative, BALZAC, Lett. inédites, LVII (éd.
- Tamizcy-Larroque). || On dirait aujourd'hui le
, narratif.
f NARTHECE (nar-lè-s'), s. m. Genre de piaules
i de la famille des liliacées.
s — ÉTYM. Nâpûr,?, r,-/.o;, nom grec de la tige de
férule, donné à ces plantes à cause do la forme
s do leurs tiges.
NASAL. Ajoutez : || 4° Terme d'antnropolugie. In-
dice nasal, voy. INDICE au Supplément.
f NASI (na-zi), s. m. Nom que portaient les
chefs ou princes des Juifs établis en France pen-
dant le moyen âge. ...L'allégation de Benjamin de
Tudèle relativement aux propriétés du nosi, ou
prince des Juifs de Narbonne.... la présence de
cet écu est un indice certain de l'importance con-
sidérable des nasis narbonnais, F. DELAUNAY, Journ
OffiC. 14 août 4872, p. 6529, 3° col.
NASILLER. || 2° Terme dé vénerie. Ajoutes :
|| Il se dit aussi du chien. Un chasseur exposa un
griffon magnifique; qu'était ce griffon ? il passait
les perdrix disséminées, il ne chassait jamais au
vent, et nasillait, CARTERON, Premières chasses,
Papillons el oiseaux, p. 38, Hetzel, 4 866.
t NASON (na-zon), s. m. Genre de poissons, ca-
ractérisé par une sorte de corne ou de loupe si-
tuée au-dessus du museau, naseus fronticornus,
Cuvier.
t NASONNÉ, ÉE (na-zo-né, ée), adj. Qui a le
caractère du nasonnement. Voix nasonnée.
f NASONNEMENT (na-zo-ne-man), s. m. Terme
de physiologie. Altération de la voix, quand elle
retentit dans les fosses nasales. Le premier degré
du nasonnement ou nasillement se produit quand
la voix retentit entièrement dans les fosses na-
sales, et que les orifices extérieurs en sont obli-
térés; le second degré du nasonnement a lieu
quand la voix va retentir seulement dans les par-
ties postérieures des fosses nasales, les orifices
extérieurs demeurant complètement libres.
NASSE. Ajoutez ; || 6° Il s'est dit autrefois pour
établissement de pêche. En 4 572, les habitants
d'Irun ayant fait une nasse ou pêcherie qui tou-
chait à la rive du côté de France, les Français en
ayant fait plainte, portée à Philippe II, il ordonna au
corrégidor de Guipuscoa de faireôter cette nasse;
ce qui fut exécuté, Lettres, etc. de Oolbert,vi, 217.
| NATIONALISATION (na-sio-na-li-za-sion), s.
f. Se dit, en Angleterre, de la proposition de met-
tre dans le domaine public certaines terres qui
n'y sont pas, DÉNIS, la Philos, positive, t. xiv,
p. 96.
t NATIVISME (na-ti-vi-sm'),'s. m. Terme de
philosopbie. Qualité d'être inné. Si l'harmonie
préétablie parait une doctrine inexplicable à ses
contradicteurs [de Leibniz], l'opinion empirique
parait au philosophe de Hanovre tout à fait insou-
tenable, et il ne l'épargne guère; peut-être n'y
avait-il pas lieu de s'émouvoir autant que l'a fait
le XVJI" siècle de ces problèmes du nalivisme et
de l'empirisme ; Leibniz penserait probablement
lui-môme aujourd'hui qu'il faut unir ces deux
■ points de vue, FOUCHER DE CAREIL, Leibniz et les
• deux Sophies, Paris, 1876, p. 84.
— ÉTYM. Lat. nativus, natif.
f NATRIX (na-triks'), s. f. Nom de la couleuvre
à collier.
f NATTAGE (na-ta-j'), s. m. Action de natter.
Les galops en couvertures, la privation d'eau,
' et jusqu'à l'élégant natlage de sa crinière, tout
fut supprimé, E. SUE, Godolphin - Arabian,
■ x° chap.
NATTE. Ajoutez :\\5° Nom donné aune petito
pâtisserie faite en forme de natte.
: * NATURALISER. Ajoutes : || 8° Préparer les dé-
pouilles des animaux, pour leur rendre l'aspect
i naturel. J'ai porté chez le fourreur une belle peau
! de renard, pour on faire une descente de lit ; la
, lèle sera naturalisée.
NATURALISME. Ajoutez : \\ 4° Terme de bcaux-
s arts. Système, pratique des artistes qui s'attachent
. à reproduire la nature telle qu'elle est. Tandis
•■ que son contemporain et ami Ghiherli continue la
tradition antique et païenne inaugurée par les
Pisans.... Donatello entre résolument dans la route
! du naturalisme, en. CLÉMENT, Journ. des Débats,
1e' nov. 1876, 3° page, 6" col.
■ NATURALISTE. Ajoutez : \\ 4° Adj. Qui se rap-
porte à la nature, à la matière. Autour de ce sy-
i slème religieux se groupait [chez les Phéniciens],
! dans le culte extérieur et public, le cortège do
monstrueuses débauches, d'orgies, de prostitutions
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