MET MET MÏC 229
■juil. 4874, p. 342 (voy. ANTIFRICTION au Supplé- r
nenl). c
MÉTALLIQUE. Ajoutez : || 6° S. m. Le mélalli- i
que, les valeurs en métaux. Le gouvernement al-
lemand, devenant ainsi possesseur d'un métallique
considérable, a résolu de créer un système de a
monnaies d'or, la Patrie, 4 6 nov. 4 874. c
MÉTALLISATION. Ajoutez :\\ 4° Action de cou- t
vrir d'une légère couche de métal. La métallisa- s
tion du plâtre. f
t MÉTALLOÏDIQUE (mé-tal-lo-i-di-k'), adj. Qui a J
rapport aux métalloïdes. L'arsenie à l'état métalloï-
dique, GAUTIER, Acad. des se. Comptes rend. t. LXXXI, r
p. 241. f
t MÊTALLOMÈTRE (mé-tal-lo-mè-tr'), s. m. 8
Le métallomètre de Bischop, pour connaître
la qualité des métaux malléables, Journ. offic. (
23 nov. 4874, p. 4598, 3* col.
— ÉTYM. MeTa).).ov, métal, et pitpov, mesure. C
t MÉTALLO-THÉRAPIE (mé-tal-lo-té-ra-pie), 1
i. [. Terme de médecine. Traitement de certaines c
maladies par l'application de pièces de métal sur a
la peau. M. Regnard a recherché si, comme on le Y
supposait à priori, il fallait faire entrer l'influence i
des courants électriques dans l'explication des
phénomènes dits de métallo-thérapie, le Progrès i
médical, 10 févr. 1877, p. 107. I
— ÉTYM. Métal, et thérapie. 1
7 MÉTAPHORISER (mé-la-fo-ri-zé), v. a. Mettre a
en métaphores. Certain stylo que ceux qui se c
croient parfaits appellent faux précieux, lequel i
métaphorise tout jusqu'aux laquais et aux mou- t
chettes, DE COURTIN, la Civilité française, p. 169, :
Paris, 1695.
t MÉTAPHYSIOLOGIE (mé-ta-fi-zi-o-lo-jie), s. [. 1
Doctrine de ce qui est au delà de la physiologie, i
c'est-à-dire de forces ou substances qui sont placées t
on dehors des organes et qui les gouvernent. Les
conceptions de la métaphysiologie et de la physio- c
logie dans l'explication de la vie et de l'esprit, <
G. H. LEWES, Rev. philos, juin 4876, n° 6, p. 568. ]
— ÉTYM. MET», au delà, et physiologie.
t MÉTAPIIVSIOLOGIQUE (mé-ta-fi-zi-o-lo-ji-k'), <
adj. Qui appartient à la métaphysiologie. L'orga- t
nicisme est physiologique, et il est ainsi radicale- <
ment opposé au spiritualisme, dont la position {
fondamentale est métaphysiologique, quand il <
prétend que la vitalité et la conscience ne sont, i
en aucun sens, des activités de la matière, G. H. 1
LK.YVES, Rev. philos, juin 1876, n° 6, p. 685. i
t MÉTAPHYSIOLOGISTE (mé-ta-fi-zi-o-lo-ji-st'), i
s. m. Partisan do la métaphysiologie. Aristote et i
ses successeurs ramenaient ces trois principes i
[végétatif, sensitif el raisonnable] à un seul ; mais
les physiciens et les mélaphysiologisles modernes i
ont hésité, par suite de l'inconvenance d'attribuer 1
la sécrétion, la digestion, elc. à un agent spiriluel i
actif, résidant dans la pensée et la volonté, G. n. i
LEWES, RCV. philos, juin 1876, n° 6, p. 676. i
MÉTAPHYSIQUER. Ajoutez : Elle [Mme do la i
Chaux] nous avait tant el tant entendus mélaphy- j
siquer, quo les matières los plus abstraites lui
étaient devenues familières, DIDEU. Ceci n'est pas '
un conte. Le littérateur politique, le politique mé- i
taphysiqué, GIIIMM, Corresp. t. u, p. 438.
t MÉTASTANNATE (mô-ta-sla-nna-t'), s. m. Terme :
do chimie. Sel formé par l'acide méUistannique.
fMÉTASTANNIQUE (mé-ta-sla-imi-k'), adj.Terme
de chimie. Acide mélaslannique, acide obtenu par
la réaction de l'acide azotique sur l'étain.
t MÉTASTATIQUK. Ajoutez : || 3» Thermomètre
métaslatiquc, thermomètre où le degré centésimal
occupe uno longueur de cinq ou même de dix
centimètres; les indications de co thermomètre se
déplacent au gré do l'opérateur et se transportent
d'une partie de l'échelle dans uno autre partie,
VERNIEIÎ, le Temps, 24 oct. 1876, feuilleton, 4= col.
7 MÉTATEUU (mé-ta-leur), s. m. Terme d'an-
tiquité romaine. Celui qui marquait l'emplacement
d'un camp. Dans les aimées romaines les méla-
teurs avaient dans leurs attributions la construc-
tion et la réparation des ponts, Joum. offic. 43 nov.
1874, p. 7554, 4r° Col.
— ÉTYM. Lat. metotorem, de melari, mesurer.
7 MÉTEL ou MÉTI1EL (mé-tèl), s. m. La pomme
épineuse, dalura slramonium. || On dit aussi
pomme mételle.
— ÉTYM. Arabe, mathis, même sons, DEVIC, Dict.
étym.
't MÉTEMPIRIQUE (mé-tan-pi-ri-k'), adj. Qui est
au delà do l'empirisme, de l'expérience. Une hy-
pothèse [le matérialisme] que l'on peut caractéri-
ser comme la réduction des phénomènes vitaux ot
mentaux à des conditions d'où est exclu tout ce
qui est extra-organique ou métempirique, G. H.
LEYVES, Rev. philos, juin 4876, n° 6, p. 685.
— ÉTYM. Me-rà, au delà, et empirique.
f MÉTÉORITIQUE (mé-té-o-ri-ti-k'), adj. Qui
appartient aux météorites. |] Tufmétéoritique,nom
donné à des météorites qui présentent une struc-
ture fragmentaire. || On dit aussi météorite en ce
sens. Berzelius â écrit qu'il avait observé que les
fers météorites ne s'oxydaient pas, n. DE PARVILLE,
Journ. offic. 15 mars 1877, p. 1968, 2* col.
MÉTÉOROLOGIE. Ajoutes : — HIST xvi* S. La
météorologie de Garceus suppléera ce que vous
pourriez ici souhaitter, CHOLIÈRES. Contes, t. n,
8» apres-disnée.
f MÉTHODOLOGIQUE (mé-to-do-lo-ji-k'), adj.
Qui concerne la méthodologie, la méthode.
f MÉTHODOLOGISTE (mé-to-do-lo-ji-sf), s. m.
Celui qui se livre à l'étude de la méthodologie.
M. Stanley Jevons, un méthodologiste que ses
compatriotes n'hésitent pas à placer à côté et même
à certains égards au-dessus de Herschel, de Whe-
Yvell et de Mill, LIART, Rev. philos, mars 1877,
p. 277.
MÉTIER. Ajoutes : || 14° Dans l'ancienne Flandre,
nom de certains territoires. Le métier de FUrnes.
Il [l'empereur] lui confirma [au comte Baudouin]
la possession du château de Gand et du territoire
auquel le fort commandait, c'est-à-dire la rive
droite de l'Escaut, le pays de "Waes et les quatre
métiers, EDW. LEGLAY, Hist. des comtes de Flandre,
t. i, p. 442. (Note communiquée par M. Du Bois,
avocat à Gand.)
f MÉTIERS (mé-tiè-r'), s. f. Compartiment de
la série des chaufibirs. || Dans la Charente-Infé-
rieure, bassin d'évaporation succédant au jas, En-
quête sur les sets, 1868, t. i, p. 61 o.
f MÉTISATION (mé-ti-za-sion), s. f. Procréation
de métis. La métisation par métis crée des races,
GAYOT. Bullel. de la Société d'Agriculture de France,
m» série, t. ni, p. 595.
t MÉTISSAGE. Ajoutes : Il 2° En un sens parti-
culier, croisement par métis; ce qui procure la
création de races, GAYOT, Bullet. de la Société d'A-
gricult. de France, m* série, t. m, p. COI. M. Ma-
gne vous a entretenus du croisement dos races et
de cette autre opération distincte qui retient le
nom de métissage, ID. ib. p. 590. J'arrive au mé-
tissage, c'est-à-dire au croisement arrêté à la pre-
mière ou à la deuxième génération en vue de
créer une race intermédiaire, ID. ib. p. 603, X
mesure quo le métissage continue, la nouvelle
race s'améliore, MAGNE, ib. p. 674.
f MÉTISSÉ, ÉE (mé-ti-sé, sée), adj. Qui a subi
le métissage. Le croisement se continuera en al-
liant les métisses de premier sang à dos mâles de
race pure, puis.... en excluant toujours les mâles
métis pour no marier jamais les femelles métis-
sées qu'à des étalons [reproducteurs] de pur sang,
GAYOT, Bullel. de la Société d'AgriculluredeFrance,
m» série, t. m, p. 594.
t MÉTOPIQUE (mé-to-pi-k'), adj. Termo d'ana-
tomie. Qui appartient au front. j| Suture métopi-
que, suture qui, chez quelques hommes et beau-
coup d'animaux, divise l'os frontal en deux moitiés
symétriques. || Crâne môtopique, crâne où cette
suture existe.
— ÉTYM. MéTMrcov, front, de[isrà. entre,et &<[/ oeil.
f MÉTOPISME (mé-to-pi-sm')j s. m. Etat des
crânes métopiques.
t MÉTRAGYRTE (mé-tra-jir-f), s. m. Terme
d'antiquité. Prêtre do la Mère des dieux ou
Cybèle, qui parcourait le pays en mendiant pour
sa déesse. Un métragyrte qui initiait les femmes
[d'Athènes] aux mystères de la Mère des dieux,
FOUCART, des Associations religieuses ches les
Grecs, p. 64.
— ÉTYM. MïjTpaYùpTï);, de p-ircïip, mère, et
, àyupirfc, rassomblour, de àysîpeiv, assembler.
7 MÉTREUR. Ajoutes : || Métreur de bâtiments,
de hois, de pierres, Tarif des patentes, 1858.
t MÉTRIOPATHIE. Ajoutes : La métriopalhie
donno le tempérament à toutes nos passions, LA
MOTIIE LE VAYER,Dial. d'Orat. Tubero, t. n, p. 236.
i f MÉTRONOME. Ajoutes .-||2° Termo d'anti-
i quilé. Nom, à Athènes, de quinze fonctionnaires
qui veillaient à l'intégrité des poids et mesures,
. lieu. crit. 6 janv. 1877, p. 8.
■f MÉTKOPOLIE (mé-tro-po-lie), s. f. Siège ar-
t chiépiscopal dans l'Église russe. Rev. des Deuns-
- Mondes, i" mais 1876.
METTEUR. Ajoutes : || 3° Termo de soierie. Met-
t leur en carte, dessinateur qui fait sur un papier
quadrillé le plan du tissu que l'on veut produire, „
en marquant minutieusement la place de chaque
fil. Quel est l'industriel qui ne dira pas à son
meilleur dessinateur, par exemple, ■— pardonnez-
moi l'expression, elle est de mon métier, — à son
meilleur metteur en carte.... Joum. offic. 25 mars
1873, p. 2073, 2» col. || 4° Metteur en bronze,
celui qui met en couleur de bronze des pendules,
des candélabres et autres objets en métal, Tarif
des patentes, 1868.
METTRE. Ajoutes: || 60° Mettre dedans, voy, aU
Dictionnaire DEDANS, n° 4.
f MÉTURE (mé-tu-r'), s. f. Nom, dans le dé-
partement d'Eure-et-Loir, d'un mélangé de fro-
ment et de seigle ou d'orge, dit aussi cham-
part, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 29.
|| Méture se dit aussi dans l'Aunis, Gloss auni-
sien, p. 4 24.
— ÉTYM. Lat. mixtura, mélangé.
MEUBLER. — HIST, Ajoutes : xm» s. Si n'avoit
pas tôt despendut [dépensé], X amasser avoit ten-
dut, S'estoit riches hons et moblés, Bues et vaches
et riches blés Avoit tant c'on n'en sa voit conte,
Li Dis de la vescie à prestre, dans Trouvères belges
du xn» au xiv» siècle, publ. par Scheler, Bruxelles,
1876, p. 204.
f 2- MEUNIER, 1ÈRE (meu-nié, niè-r'), adj. Qui
appartient au meunier, à la meunerie. Nettoyage
meunier du blé, Mém. de la Société centrale d'A-
gricult. 1874, p. soi.
]- MEURGER (meur-jé), s. m. Nom, dans la Côle-
d'Or, de tas de pierre. Le meurgèr de Combe-Ber-
nard, Rev. anthrop. t. n, p. 322. || Lo même que
murger (voy. ce mot au Dictionnaire). On dit
merger en basse Bourgogne.
f MEURT-DE-SOIF (meùr-de-soif), s. m. Popu-
lairement, un ivrogne.
f MEXIMIEUX (mè-ksi-mi-eù), s. m. Nom d'un
cépage rouge dans l'Ain, les Primes d'honneur,
Paris, 1870, p. 379.
t MEYAGE (mè-ia-j'), s. m. Blé de meyage,
nom, dans l'Oise, du méteil, dit aussi blé seigleux,
les Primes d'honneur, Paris, 4 872, p. 63.
f MÉZAIL (mé-zall, Il mouillées), s. m. Ensem-
ble des pièces mobiles qui, dans l'armet, protègent
le dessus du visage.
— ÉTYM. Ce mot signifie proprement qui est au
milieu, d'une forme basse latine mesalhus, dérivé
de médius, moyen.
t MÉZËRÉON. Ajoutes : — ÉTYM. Esp. mesercon,
do l'arabe-persan mâsriyoïïn, DEVIC, Dicl. étym.
MIAULER. — HIST. Ajoutes : xm* s. Et Tibierî
li cas [le chat] est enclos En le [la] despense; à
miauwer Prist si haut.... Rcnarl lenouvel, p. 105,
Paris, 1874, éd. Jules Houdoy.
MICA. Ajoutes :—REM. M. le pasteur Dupin de
Saint-André, de Sauveterre, Basses-Pyrénées, re-
marque que le mica contient une petite quantité
de fluor; mais, si cela est vrai pour les micas à
deux axes de double réfraction, il n'en esl pas de
même pour los micas à un seul axe, qui ont la
composition indiquée au Dictionnaire. On doit
remarquer d'ailleurs que le nom do mica s'appli-
que à des substances de composition chimique
très-variée; on en trouve qui renferment du
chrome, de la litbine, etc. Ce qui caractérise ces
corps, c'est la propriété de se laisser diviser en
feuillets minces, translucides et élastiques, et
d'être des silicates aluroincux.
f MICHEL (mi-chef), s. m. Un des archanges, le
principal, le chef de la milice -céleste, lo protec-
teur de la France.
— ÉTYM. Mty.aviA, de mots hébreux signifiant :
qui est comme Dieu.
f MHXOTTE (mi-klo-f), s. f. Mot, d'ailleurs in-
connu, qui parait signifier manchotle, celle qui ne
peut s'aider de ses mains. Allons, Mme la miclottc
[Mme de Sévigné affectée d'un rhumatisme arti-
culaire], allons, vous vous faites mettre les mor-
ceaux dans la bouche, COULANGES, Lelt. à Mme de
Grignan, 8 avr. 4 676, dans Letl. inédiles, éd. Cap-
mas, t. i, p. 403. || Comparez MANICROT, au Sup-
plément, qui se dit d'invalides mutilés.
t M1CROCL1NE (mi-kro-kli-n'), adj. Tonne de
cristallographie. Qui a de petites inclinaisons.
Sur le feldspath microclino, CH.STE-CLAIRF.DEVILLE,
Acad. des se. Comptes rend. t. LXXXH, p. lois.
— ÉTYM. Mmp6c, petit, et xiîvai, incliner,
t MICROMAMMALOGIE(mi-kro-ma-mnia-lo-jie),
■ s. f. Histoire des petits mammifères, titre d'un
livre de Sélys Lougchamps.
_ ÉTYM. M'.v.pè;, petit, ct mammalogie.
:' f MICRO-ORGANISME (mi-kro-or-ga-ni-sm'),
■juil. 4874, p. 342 (voy. ANTIFRICTION au Supplé- r
nenl). c
MÉTALLIQUE. Ajoutez : || 6° S. m. Le mélalli- i
que, les valeurs en métaux. Le gouvernement al-
lemand, devenant ainsi possesseur d'un métallique
considérable, a résolu de créer un système de a
monnaies d'or, la Patrie, 4 6 nov. 4 874. c
MÉTALLISATION. Ajoutez :\\ 4° Action de cou- t
vrir d'une légère couche de métal. La métallisa- s
tion du plâtre. f
t MÉTALLOÏDIQUE (mé-tal-lo-i-di-k'), adj. Qui a J
rapport aux métalloïdes. L'arsenie à l'état métalloï-
dique, GAUTIER, Acad. des se. Comptes rend. t. LXXXI, r
p. 241. f
t MÊTALLOMÈTRE (mé-tal-lo-mè-tr'), s. m. 8
Le métallomètre de Bischop, pour connaître
la qualité des métaux malléables, Journ. offic. (
23 nov. 4874, p. 4598, 3* col.
— ÉTYM. MeTa).).ov, métal, et pitpov, mesure. C
t MÉTALLO-THÉRAPIE (mé-tal-lo-té-ra-pie), 1
i. [. Terme de médecine. Traitement de certaines c
maladies par l'application de pièces de métal sur a
la peau. M. Regnard a recherché si, comme on le Y
supposait à priori, il fallait faire entrer l'influence i
des courants électriques dans l'explication des
phénomènes dits de métallo-thérapie, le Progrès i
médical, 10 févr. 1877, p. 107. I
— ÉTYM. Métal, et thérapie. 1
7 MÉTAPHORISER (mé-la-fo-ri-zé), v. a. Mettre a
en métaphores. Certain stylo que ceux qui se c
croient parfaits appellent faux précieux, lequel i
métaphorise tout jusqu'aux laquais et aux mou- t
chettes, DE COURTIN, la Civilité française, p. 169, :
Paris, 1695.
t MÉTAPHYSIOLOGIE (mé-ta-fi-zi-o-lo-jie), s. [. 1
Doctrine de ce qui est au delà de la physiologie, i
c'est-à-dire de forces ou substances qui sont placées t
on dehors des organes et qui les gouvernent. Les
conceptions de la métaphysiologie et de la physio- c
logie dans l'explication de la vie et de l'esprit, <
G. H. LEWES, Rev. philos, juin 4876, n° 6, p. 568. ]
— ÉTYM. MET», au delà, et physiologie.
t MÉTAPIIVSIOLOGIQUE (mé-ta-fi-zi-o-lo-ji-k'), <
adj. Qui appartient à la métaphysiologie. L'orga- t
nicisme est physiologique, et il est ainsi radicale- <
ment opposé au spiritualisme, dont la position {
fondamentale est métaphysiologique, quand il <
prétend que la vitalité et la conscience ne sont, i
en aucun sens, des activités de la matière, G. H. 1
LK.YVES, Rev. philos, juin 1876, n° 6, p. 685. i
t MÉTAPHYSIOLOGISTE (mé-ta-fi-zi-o-lo-ji-st'), i
s. m. Partisan do la métaphysiologie. Aristote et i
ses successeurs ramenaient ces trois principes i
[végétatif, sensitif el raisonnable] à un seul ; mais
les physiciens et les mélaphysiologisles modernes i
ont hésité, par suite de l'inconvenance d'attribuer 1
la sécrétion, la digestion, elc. à un agent spiriluel i
actif, résidant dans la pensée et la volonté, G. n. i
LEWES, RCV. philos, juin 1876, n° 6, p. 676. i
MÉTAPHYSIQUER. Ajoutez : Elle [Mme do la i
Chaux] nous avait tant el tant entendus mélaphy- j
siquer, quo les matières los plus abstraites lui
étaient devenues familières, DIDEU. Ceci n'est pas '
un conte. Le littérateur politique, le politique mé- i
taphysiqué, GIIIMM, Corresp. t. u, p. 438.
t MÉTASTANNATE (mô-ta-sla-nna-t'), s. m. Terme :
do chimie. Sel formé par l'acide méUistannique.
fMÉTASTANNIQUE (mé-ta-sla-imi-k'), adj.Terme
de chimie. Acide mélaslannique, acide obtenu par
la réaction de l'acide azotique sur l'étain.
t MÉTASTATIQUK. Ajoutez : || 3» Thermomètre
métaslatiquc, thermomètre où le degré centésimal
occupe uno longueur de cinq ou même de dix
centimètres; les indications de co thermomètre se
déplacent au gré do l'opérateur et se transportent
d'une partie de l'échelle dans uno autre partie,
VERNIEIÎ, le Temps, 24 oct. 1876, feuilleton, 4= col.
7 MÉTATEUU (mé-ta-leur), s. m. Terme d'an-
tiquité romaine. Celui qui marquait l'emplacement
d'un camp. Dans les aimées romaines les méla-
teurs avaient dans leurs attributions la construc-
tion et la réparation des ponts, Joum. offic. 43 nov.
1874, p. 7554, 4r° Col.
— ÉTYM. Lat. metotorem, de melari, mesurer.
7 MÉTEL ou MÉTI1EL (mé-tèl), s. m. La pomme
épineuse, dalura slramonium. || On dit aussi
pomme mételle.
— ÉTYM. Arabe, mathis, même sons, DEVIC, Dict.
étym.
't MÉTEMPIRIQUE (mé-tan-pi-ri-k'), adj. Qui est
au delà do l'empirisme, de l'expérience. Une hy-
pothèse [le matérialisme] que l'on peut caractéri-
ser comme la réduction des phénomènes vitaux ot
mentaux à des conditions d'où est exclu tout ce
qui est extra-organique ou métempirique, G. H.
LEYVES, Rev. philos, juin 4876, n° 6, p. 685.
— ÉTYM. Me-rà, au delà, et empirique.
f MÉTÉORITIQUE (mé-té-o-ri-ti-k'), adj. Qui
appartient aux météorites. |] Tufmétéoritique,nom
donné à des météorites qui présentent une struc-
ture fragmentaire. || On dit aussi météorite en ce
sens. Berzelius â écrit qu'il avait observé que les
fers météorites ne s'oxydaient pas, n. DE PARVILLE,
Journ. offic. 15 mars 1877, p. 1968, 2* col.
MÉTÉOROLOGIE. Ajoutes : — HIST xvi* S. La
météorologie de Garceus suppléera ce que vous
pourriez ici souhaitter, CHOLIÈRES. Contes, t. n,
8» apres-disnée.
f MÉTHODOLOGIQUE (mé-to-do-lo-ji-k'), adj.
Qui concerne la méthodologie, la méthode.
f MÉTHODOLOGISTE (mé-to-do-lo-ji-sf), s. m.
Celui qui se livre à l'étude de la méthodologie.
M. Stanley Jevons, un méthodologiste que ses
compatriotes n'hésitent pas à placer à côté et même
à certains égards au-dessus de Herschel, de Whe-
Yvell et de Mill, LIART, Rev. philos, mars 1877,
p. 277.
MÉTIER. Ajoutes : || 14° Dans l'ancienne Flandre,
nom de certains territoires. Le métier de FUrnes.
Il [l'empereur] lui confirma [au comte Baudouin]
la possession du château de Gand et du territoire
auquel le fort commandait, c'est-à-dire la rive
droite de l'Escaut, le pays de "Waes et les quatre
métiers, EDW. LEGLAY, Hist. des comtes de Flandre,
t. i, p. 442. (Note communiquée par M. Du Bois,
avocat à Gand.)
f MÉTIERS (mé-tiè-r'), s. f. Compartiment de
la série des chaufibirs. || Dans la Charente-Infé-
rieure, bassin d'évaporation succédant au jas, En-
quête sur les sets, 1868, t. i, p. 61 o.
f MÉTISATION (mé-ti-za-sion), s. f. Procréation
de métis. La métisation par métis crée des races,
GAYOT. Bullel. de la Société d'Agriculture de France,
m» série, t. ni, p. 595.
t MÉTISSAGE. Ajoutes : Il 2° En un sens parti-
culier, croisement par métis; ce qui procure la
création de races, GAYOT, Bullet. de la Société d'A-
gricult. de France, m* série, t. m, p. COI. M. Ma-
gne vous a entretenus du croisement dos races et
de cette autre opération distincte qui retient le
nom de métissage, ID. ib. p. 590. J'arrive au mé-
tissage, c'est-à-dire au croisement arrêté à la pre-
mière ou à la deuxième génération en vue de
créer une race intermédiaire, ID. ib. p. 603, X
mesure quo le métissage continue, la nouvelle
race s'améliore, MAGNE, ib. p. 674.
f MÉTISSÉ, ÉE (mé-ti-sé, sée), adj. Qui a subi
le métissage. Le croisement se continuera en al-
liant les métisses de premier sang à dos mâles de
race pure, puis.... en excluant toujours les mâles
métis pour no marier jamais les femelles métis-
sées qu'à des étalons [reproducteurs] de pur sang,
GAYOT, Bullel. de la Société d'AgriculluredeFrance,
m» série, t. m, p. 594.
t MÉTOPIQUE (mé-to-pi-k'), adj. Termo d'ana-
tomie. Qui appartient au front. j| Suture métopi-
que, suture qui, chez quelques hommes et beau-
coup d'animaux, divise l'os frontal en deux moitiés
symétriques. || Crâne môtopique, crâne où cette
suture existe.
— ÉTYM. MéTMrcov, front, de[isrà. entre,et &<[/ oeil.
f MÉTOPISME (mé-to-pi-sm')j s. m. Etat des
crânes métopiques.
t MÉTRAGYRTE (mé-tra-jir-f), s. m. Terme
d'antiquité. Prêtre do la Mère des dieux ou
Cybèle, qui parcourait le pays en mendiant pour
sa déesse. Un métragyrte qui initiait les femmes
[d'Athènes] aux mystères de la Mère des dieux,
FOUCART, des Associations religieuses ches les
Grecs, p. 64.
— ÉTYM. MïjTpaYùpTï);, de p-ircïip, mère, et
, àyupirfc, rassomblour, de àysîpeiv, assembler.
7 MÉTREUR. Ajoutes : || Métreur de bâtiments,
de hois, de pierres, Tarif des patentes, 1858.
t MÉTRIOPATHIE. Ajoutes : La métriopalhie
donno le tempérament à toutes nos passions, LA
MOTIIE LE VAYER,Dial. d'Orat. Tubero, t. n, p. 236.
i f MÉTRONOME. Ajoutes .-||2° Termo d'anti-
i quilé. Nom, à Athènes, de quinze fonctionnaires
qui veillaient à l'intégrité des poids et mesures,
. lieu. crit. 6 janv. 1877, p. 8.
■f MÉTKOPOLIE (mé-tro-po-lie), s. f. Siège ar-
t chiépiscopal dans l'Église russe. Rev. des Deuns-
- Mondes, i" mais 1876.
METTEUR. Ajoutes : || 3° Termo de soierie. Met-
t leur en carte, dessinateur qui fait sur un papier
quadrillé le plan du tissu que l'on veut produire, „
en marquant minutieusement la place de chaque
fil. Quel est l'industriel qui ne dira pas à son
meilleur dessinateur, par exemple, ■— pardonnez-
moi l'expression, elle est de mon métier, — à son
meilleur metteur en carte.... Joum. offic. 25 mars
1873, p. 2073, 2» col. || 4° Metteur en bronze,
celui qui met en couleur de bronze des pendules,
des candélabres et autres objets en métal, Tarif
des patentes, 1868.
METTRE. Ajoutes: || 60° Mettre dedans, voy, aU
Dictionnaire DEDANS, n° 4.
f MÉTURE (mé-tu-r'), s. f. Nom, dans le dé-
partement d'Eure-et-Loir, d'un mélangé de fro-
ment et de seigle ou d'orge, dit aussi cham-
part, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 29.
|| Méture se dit aussi dans l'Aunis, Gloss auni-
sien, p. 4 24.
— ÉTYM. Lat. mixtura, mélangé.
MEUBLER. — HIST, Ajoutes : xm» s. Si n'avoit
pas tôt despendut [dépensé], X amasser avoit ten-
dut, S'estoit riches hons et moblés, Bues et vaches
et riches blés Avoit tant c'on n'en sa voit conte,
Li Dis de la vescie à prestre, dans Trouvères belges
du xn» au xiv» siècle, publ. par Scheler, Bruxelles,
1876, p. 204.
f 2- MEUNIER, 1ÈRE (meu-nié, niè-r'), adj. Qui
appartient au meunier, à la meunerie. Nettoyage
meunier du blé, Mém. de la Société centrale d'A-
gricult. 1874, p. soi.
]- MEURGER (meur-jé), s. m. Nom, dans la Côle-
d'Or, de tas de pierre. Le meurgèr de Combe-Ber-
nard, Rev. anthrop. t. n, p. 322. || Lo même que
murger (voy. ce mot au Dictionnaire). On dit
merger en basse Bourgogne.
f MEURT-DE-SOIF (meùr-de-soif), s. m. Popu-
lairement, un ivrogne.
f MEXIMIEUX (mè-ksi-mi-eù), s. m. Nom d'un
cépage rouge dans l'Ain, les Primes d'honneur,
Paris, 1870, p. 379.
t MEYAGE (mè-ia-j'), s. m. Blé de meyage,
nom, dans l'Oise, du méteil, dit aussi blé seigleux,
les Primes d'honneur, Paris, 4 872, p. 63.
f MÉZAIL (mé-zall, Il mouillées), s. m. Ensem-
ble des pièces mobiles qui, dans l'armet, protègent
le dessus du visage.
— ÉTYM. Ce mot signifie proprement qui est au
milieu, d'une forme basse latine mesalhus, dérivé
de médius, moyen.
t MÉZËRÉON. Ajoutes : — ÉTYM. Esp. mesercon,
do l'arabe-persan mâsriyoïïn, DEVIC, Dicl. étym.
MIAULER. — HIST. Ajoutes : xm* s. Et Tibierî
li cas [le chat] est enclos En le [la] despense; à
miauwer Prist si haut.... Rcnarl lenouvel, p. 105,
Paris, 1874, éd. Jules Houdoy.
MICA. Ajoutes :—REM. M. le pasteur Dupin de
Saint-André, de Sauveterre, Basses-Pyrénées, re-
marque que le mica contient une petite quantité
de fluor; mais, si cela est vrai pour les micas à
deux axes de double réfraction, il n'en esl pas de
même pour los micas à un seul axe, qui ont la
composition indiquée au Dictionnaire. On doit
remarquer d'ailleurs que le nom do mica s'appli-
que à des substances de composition chimique
très-variée; on en trouve qui renferment du
chrome, de la litbine, etc. Ce qui caractérise ces
corps, c'est la propriété de se laisser diviser en
feuillets minces, translucides et élastiques, et
d'être des silicates aluroincux.
f MICHEL (mi-chef), s. m. Un des archanges, le
principal, le chef de la milice -céleste, lo protec-
teur de la France.
— ÉTYM. Mty.aviA, de mots hébreux signifiant :
qui est comme Dieu.
f MHXOTTE (mi-klo-f), s. f. Mot, d'ailleurs in-
connu, qui parait signifier manchotle, celle qui ne
peut s'aider de ses mains. Allons, Mme la miclottc
[Mme de Sévigné affectée d'un rhumatisme arti-
culaire], allons, vous vous faites mettre les mor-
ceaux dans la bouche, COULANGES, Lelt. à Mme de
Grignan, 8 avr. 4 676, dans Letl. inédiles, éd. Cap-
mas, t. i, p. 403. || Comparez MANICROT, au Sup-
plément, qui se dit d'invalides mutilés.
t M1CROCL1NE (mi-kro-kli-n'), adj. Tonne de
cristallographie. Qui a de petites inclinaisons.
Sur le feldspath microclino, CH.STE-CLAIRF.DEVILLE,
Acad. des se. Comptes rend. t. LXXXH, p. lois.
— ÉTYM. Mmp6c, petit, et xiîvai, incliner,
t MICROMAMMALOGIE(mi-kro-ma-mnia-lo-jie),
■ s. f. Histoire des petits mammifères, titre d'un
livre de Sélys Lougchamps.
_ ÉTYM. M'.v.pè;, petit, ct mammalogie.
:' f MICRO-ORGANISME (mi-kro-or-ga-ni-sm'),
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