ALL ALL ALÏYl 11
certaine date. Les soldats étaient alignés en vi- i
vres jusqu'au 17 inclus, en moyenne; on pouvait ]
donc continuer la marche sans courir le moin- ;
dre risque, Gaz. des Trio. 6-7 oct. 1873, p. 963, |
4* COl. .'
ALIMENT. Ajoutez : 11 6° En termes d assurances, i
estimation des marchandises ou objets qu'on fait ]
assurer. Autre chose est la somme assurée, laquelle i
doit être exprimée dans la police, autre chose l'a-
liment de là police, c'est-à-dire la nature et la va- l
leur ou l'estimation des marchandises ou objets :
que l'on fait assurer, Gaz. des Trib. 15 sept. 1875,
p. 890, 2° col que les 408 balles ne formaient !
qu'une seule nature d'aliment, qu'il n'en a point ;
été perdu les 3/4; que, par conséquent, le délais- ;
sèment ne peut être opéré, ib. 8 déc. 1874, p. 1173, :
s° col. ."'••''
-- HIST. Ajoutez : xii* s. Il [les élus] tendent :'
pur alemenz de cùêr el faitéoï de bèaltèit [Dieu],
Job, p. 610.
ALIMENTER. — HIST. Ajoutes : || Xvi" s. Ils [les
moines mendiants] pratiquoyent et happoyent ce i
dont les :poùres souffreteux devoyent estre ali- i
mentez, SLEIDAN, Hist. de l'éslat de là religion et ■<
republique sous Charles Y, p* 83, verso. Desquèlz i
[pauvres] il nourrissoit et alimentoit tous les jours <
un grand et inestimable nombre, PARÀDiN, Ghron. ■'.
de Savoye, p. 341 •!' : .... : ... i
ALINÉA. || 2* Ajoutes : Je voudrais que la copie '.
fût ex vera recensions Cdpellanï [d'après la vraie
révision de Chapelain], et qu'il prît la peine de la
diviser en plusieurs sections, ou, pour parler Ro-
colet [c'était son imprimeur], en des alinéa, comme
sont tous mes discours, qui est une chose qui aide
extrêmement celui qui lit et démêle bien la con-
fusion des espèces, BALZAC, Lelt. inédites, LXI (éd.
Tamizey Larroque).
t ALIOS (a-li-ôs'), s. m. Nom donné, dans les
landes de Gascogne; à une couche imperméable,
située à la profondeur moyenne d'un mètre envi-
ron, d'épaisseur variable, d'un brun roùgé foncé,
assez compacte, qui ne cède qu'à la pioche ; c'est
un sable cimenté par une sorte de matière orga-
nique légèrement ferrugineuse, n. DE PARVILLEJ
Journ.offic. 27 juill. 1870,p. 1337, 6" et 6" col.
— REM. L'adjectif aliolique fait penser que le
mot devait s'écrire aliot, et que alios est un plu-
riel.
t ALIOTIQUE (a-li-o-ti-k'), adj. Qui a le carac-
tère de l'alios. Il [le pin des Landes] rencontre un
sous-sol aliotique imperméable à quarante ou qua-
rante-cinq centimètres de profondeur, Enquête sur
les incendies des Landes, y. 202.
f ALISE (a-li-z'), s. f. Dans l'Aunis, nom de la
galette au beurre, Glossaire aunisien, la Rochelle,
1870, p. 62.
— ÉTYM. Miche alise se trouve souvent dans les
anciens textes, do l'adjectif alis, qui signifiait
compacte, serré.
f ALITEMENT (a-li-te-man), s. m. Action de
mettre au lit un malade, ou action d'un malade qui
prend le lit, Dict. de médecine, publié p. J. Bail-
liôre et fils.
ALITER. —HIST. H xv» s. Ajoutes : Il [Holo-
pherne] s'onyvra par sa folio, H se coucha, il s'a-
licta; Et Judieh, la dame jolye, En dormant le
décapita, Rec. de farces, efc.p. 361.
i ALIZARI. Ajoutez : — ÉTYM. Espagn. ahzari,
de l'arabe asâra, qui signifie le suc extrait d'un
végétal par compression, DEVIC , Dict: -élym.
t ALIZARINE. Ajoutez : || Alizarine 'artificielle,
substance tinctoriale qui imite l'alizarine et qui
est tirée de la bouille.
tALIZÉEN-, ENNE (ali-zé-in, è-tt'), adj. Quia
rapport aux vents alizés. Phénomènes alizéens.
Il Où régnent les vents alizés. Contrées alizéennes.
t ALLAITERON (a-lè-te-ron), s. m. Nom donné,
dans le département de la Manche, aux juments
nourrices, 1er Primes d'honneur, Parisy 1873, p* 23
t ALLÉGATÈUR (al-lé-ga-teur), s. m. Celui qui
allègue, qui cito. Moi qui suis le plus supersti-
tieux de tous les auteurs et de tous les alléga-
tours, BALZ. Enlrel. ix. Je n'ai guère meilleure
opinion de la sagesse du philosophe Tubero [La
Motho Le Vayer], autrement la perpétuel allé-
gateur, m. Lett. inédites, LVH (éd. Tamizey Lar-
roque).
t ALLÉGEAGE (a-lé-ja-j'), s. «.Action d'alléger
un navire. Transbordements d'allégeage.
ALLÉGORIE. Ajoutez : — HIST. xiv- s. Moralité
puel ensi prendre, Ou bien allégorie entendre, MA-
ci, Bible e» vers, p. 117, verso, 2' col.
ALLÉGORISER. Ajoutes : \[i' Donner à un por-
trait un caractère allégorique. Mrs Stanbope re-
présenté la Contemplation; Miss Gwatkin, la Sim- ;
plicilé; cette manière d'allégoriser les personna-
ges motive les mouvements et les physionomies,
et ajoute beaucoup de charmes à la peinture, BÛR-
GÊR, Salons de 1861 dl868, t. i, p. 260. Reynolds
n'est donc qu'un portraitiste, malgré cette ten-
dance à'allégoriser.., m.ib. p. 344.
REM. J. B. Rousseau a dit allégorier : Toute
l'histoire fabuleuse n'est pas propre à être àllégo-
riéè, OEuv. Préf.
t ALLÉGRER (S') (al-lé-gré), v. réfl. Devenir al-
lègrèj se livrer à l'allégresse. Nos coeurs doivent
prendre et choisir quelque place chaque jour....
pour y faire leur retraite à toutes sortes d'Occa-
sions, et là s'allégrer et récréer entré les affaires
extérieures, ST FRANÇOIS DE SALÉS, Introd. à là
vie dévote, u, 12.
— REM. Ce verbe a vieilli/ mais il mérite d'être
repris par l'usage.
ALLEMAND. Ajoutez : || 2° L'allemand, nom gé-
nérique de la langue parlée ëri Allemagne ; on y
distingue surtout deux dialectes : le bas-allemand
èf lé haut-allemand. En traçant une ligne en par-
tant de-Cologne et aboutissant par Gassel et Mag-
debourg à la frontière orientale d'Allemagne près
Lissa (grand-duché de Posent il se trouve que.
tout' ce qui est au sud de cette ligne appartient au
haùt-àllemand ; c'est de ce bâut-allémand que
s'est essentiellement formée, depuis le commence-
ment du 'xvr siècle, la langue littéraire actuelle.
La'partiê de l'Allemagne au nord de [la ligne ci-
dessus appartient au bas-allemand, qui y est en-
core aujourd'hui là langiiè populaire, bien que de
plus en plus, nommément dans les villes; il cédé
la place au haut-allemand. Seule là petite colonie
franque du Hartz (Goslar) forme un îlot isolé dans
le territoire du bas-allemand. Gelui-ci règne donc
sûr le Rhin inférieur, dans |la Frise, Westpha-
lie, Brunswick, Hanovre, Holstein et Schleswig;
Meckleiibourg, Poméranie-, Rugen, Marche de Bran-
debourg/ et, à travers la Prusse, le long de la
côte de la Baltique, jusqu'au territoire de la lan-
gue lithuanienne. Le hollandais et l'anglo-saxon,
base essentielle de l'anglais d'aujourd'hui, appar-
tiennent au domaine du bas-allemand. Dans un
sens étendu, on peut encore compter les langues
Scandinaves parmi celles qui relèvent du bas-alle-
mand.
.- ALLER. — REM. Ajoutes : || 9.:,Encore un peu
plus aille, locution aujourd'hui inusitée qui signi-
• fie : encore un peu. Hier au soir, il [le roi] a beau*
coup mangé : encore un peu plus aille, et il pla-
. cera tout à fait son repas au dîner, D'ARGENSON,
Mémoires, 1860, in-8',t. n, p. 373. || 10. Quelquefois
devant irai on supprimait y (voy. Y, Rem. n° 10)i
i || 11° Aller le bien, ancienne locution qui signifiait
. aller bien, réussir, tourner à bien. S'il se gouverne
par ce conseil, il ne faut pas douter que tout
i n'aille le bien, MALII. Lexique, éd. L. Lalanne. I
i fALLIABLE. Ajoutes : Il n'y a rien de moins
- alliable que les deux idées qui me tourmentaient,
j. J. ROUSS. Lelt. d Julie, 10 nov. 1761.
ALLIAGE. Ajoutes : || 3° Action d'allier. Si le
- séjour de Paris, joint à l'emploi que vous remplis-
3 sez, vous parait d'un trop difficile alliage avec elle
[la vertu];... J. J. ROUSS. à un jeune homme, édit.
, Musset-Pathay, 1824, t. xrx, p. 11.
1 — UEMi Alliage, dans l'union, intime de deux
. métaux, se dit de du quantité de métal commun
, qui est unie au métal précieux, dans un objet
i quelconque en métal précieux.
t ALLIGATOR. —ÉTYM. Ajoutez : Ce passage de
1 Gomara : Fueron al rio de Ghagre, que llamaron
. de lagartos, peces cocodrillosqué comen bombres,
. ifist. de las îndïas, ch. 6, montre bien que la-
, garto est l'origine d'alligator.
s f ÀLLOPIIONE (al-lo-fo-n'), adj. Terme d'assy-
. riologie. Se dit de groupes de signes phonétiques
i empruntés par les Assyriens à la langue des in-
- venteurs do l'écriture cunéiforme et qu'ils introdui-
- saient dans leurs textes comme des idéogrammes;
e ces groupes avaient une prononciation bien éta-
a blio dans cette langue, seulement les Assyriens les
- acceptaient comme expression écrite, mais ils les
- prononçaient autrement. || Des groupes phonéti-
ques assyriens sont également passés dans les
r textes de peuples qui ont pris l'écriture cunéiforme
des mains des Assyriens, mais ces peuples les pro-
é nonçaient suivant leur propre langue; c'étaient
- pour eux dos allophones.
— ÉTYM. M. Menant a créé ce mot, qui vient de
r- âUoç, autre, et çuv^i, voix.
t ALLOPHYLË (al-lo-fi-1'), adj, Terme d'anthro-
pologie. Qui est d'une autre tribu, d'une autre
race. Le mélange d'un élément allopbyle dans une
population.
— ÉTYM. "AAAOÇ, autre, et cpto.ij, tribu.
f ALLOPHYLIQUE (al-lo-fi-li-k'j, adj. Même sens
que allopbyle.Les langues des tribus tourannien-
nes ou allopbyliques, MAX MÛLLER, Essais de my-
thol. compar. trad. par G. Perrot, p. 297, Paris,
1873.
f ALLOTER (a-lo-té), v. a. Terme de jurispru-
dence. Répartir. La Cour [d'appel de Montpellier,
2«ch. 14 juin].... ordonne que les dépens de pre^
mière instance et d'appel seront allotés et suppor-
tés, trois quarts par D..., un quart par la com-
pagnie, Gaz. des Trib. 23-24 juin 1873, p. 696,
1™ col, (qui a imprimé, par faute typographique,
ablotter),
f ALLOTIR. Ajoutes-:..... X décréter/ à con-
struire des villages, à allotir les terres et à ymet-
tré.... dès colons choisis par lès soins du gouver-
nement, COMTE D'HARCOURT, Journ. offic. 2 juillet
1873, p. 4359, 1er col.
t ALLOTROPIQUE (al-lo-tro-pî-k'), adj. Qui a
rapport à l'allotropie. Le diamant est un: état allo-
tropique dû charbon,
f ALLUMAGE, Ajoutés : L'allumage 'des feux
et charbonnières dans les forêts est soumis à un
règlement préfectoral, FAHÉ, Enquête sur- les in-
cendies des Landes, p^ 64, 1873,
ALLUMETTE. Ajoutez : || 4° Jeu des allumettes,
petit jeu qui se joue, entre deux personnes, avec
treize allumettes en général, mais aussi avec
treize objets quelconques; la convention est que
celui qui prendra la dernière perdra ; chacun des
deux joueurs en prend alternativement, à sa vo-
lonté, une, deux ou trois.
t ALLUMOIR (a-lu-moir), s. ni.||l° Petit appa-
reil à gaz installé dans les débits de tabac, et pe-
tite'lampe mise sur lés tables des cafés pour la
commodité des fumeurs et l'économie des allumet-
tes. || 2° Appareil électrique qui allume. 11 suffit do
presser un bouton pour que le fil passe au rouge,
et permette d'allumer du papier, etc. ; on a ainsi
tout un réseau d'allumoirs uniquement alimenté
par un ou deux éléments de M. Leclanché, H. DE
PARV1LLE, JOUrn. offic.iO juin 1876, p. 4688, 2°col.
Il 3° Fête des allumoirs, nom, à Roubaix, d'une
fête dans laquelle des milliers d'enfants portent
de petites lanternes en papier de couleur fixées au
haut d'un bâton, lanternes dites allumoirs; cette
fête est une réjouissance locale pour ouvrir les
grandes veillées d'hiver, le Temps, 20 sept. 1876,
3° page, 4° col.
ALLUSION. H 3° Ajoute* : Denys lui dit un jour
[à Platon] que tous ses discours étaient de vieil-
lards qui radotent; et les vôtres, lui répliqua-t-il,
sont do souverains qui tyrannisent; ce qui abeau-
, coup plus de grâce en grec que nous ne lui en
I donnons en français, parce que l'allusion des mots
i ne s'y trouve pas, LA MQTHK LE VAYER, Vertu des
, païens, n, Platon.
t ALLUVIONNEMENT(al-lu-vio-ne-man), s. m.
i Formation d'alluvions. Couches dues à des pbé-
- nomènes d'alluvionnement, BELGRAND, Acad. des
; se. Comptes rend. t. LXX, p. 1082.
ALMAGESTE. Ajoutez : —REM. L'Almageste est
un vaste ouvrage de synthèse où toutes les con-
c naissances astronomiques des anciens sont con-
1 densées et systématisées.
t f ALMAGRA (al-ma-gra), s. m. Substance em-
ployée en peinture, plus connue sous le nom de
Ï rouge indien ou rouge de Perse, DEVIC, Dict. élym.
1 —ÉTYM- Espagn. almagra, almagre, de l'arabe
, al-maghra, ocre rouge.
ALMANACH. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Ex alma-
nach plantarum, H. DE MONDEVILLE, Ms lat. 11° 7139,
- f° 175, verso, Bibl. nat.
s f ALMÈNE (al-mè-n'), s. f. Poids de deux livres
- (un peu moins d'un, kilogramme) (Espagne), DEVIC,
- Dict. étym.
; —ÉTYM, Espagn. almena, de l'arabe al-menâ,
- qui est 16 grec (j.và, mine, poids d'une livre,
s t ALMICANTARAT (al-mi-kan-ta-ra), s. m.
s Terme d'astronomie. Petit cercle de la sphère cé-
- leste dont tous les points sont à la même hauteur
s au-dessus de l'horizon.
e —ÉTYM. Arabe, al-mouqanlaral, les cintrées,
1- les voûtées, participe passé du verbe qanlar,
t cambrer, arquer.
t ALMOUDE(al-mou-d'), ou ALMUDE (al-mud'),
8 s. f. Mesure de liquides dans la péninsule hispa-
| nique, DEVIC. Dict, étym.
certaine date. Les soldats étaient alignés en vi- i
vres jusqu'au 17 inclus, en moyenne; on pouvait ]
donc continuer la marche sans courir le moin- ;
dre risque, Gaz. des Trio. 6-7 oct. 1873, p. 963, |
4* COl. .'
ALIMENT. Ajoutez : 11 6° En termes d assurances, i
estimation des marchandises ou objets qu'on fait ]
assurer. Autre chose est la somme assurée, laquelle i
doit être exprimée dans la police, autre chose l'a-
liment de là police, c'est-à-dire la nature et la va- l
leur ou l'estimation des marchandises ou objets :
que l'on fait assurer, Gaz. des Trib. 15 sept. 1875,
p. 890, 2° col que les 408 balles ne formaient !
qu'une seule nature d'aliment, qu'il n'en a point ;
été perdu les 3/4; que, par conséquent, le délais- ;
sèment ne peut être opéré, ib. 8 déc. 1874, p. 1173, :
s° col. ."'••''
-- HIST. Ajoutez : xii* s. Il [les élus] tendent :'
pur alemenz de cùêr el faitéoï de bèaltèit [Dieu],
Job, p. 610.
ALIMENTER. — HIST. Ajoutes : || Xvi" s. Ils [les
moines mendiants] pratiquoyent et happoyent ce i
dont les :poùres souffreteux devoyent estre ali- i
mentez, SLEIDAN, Hist. de l'éslat de là religion et ■<
republique sous Charles Y, p* 83, verso. Desquèlz i
[pauvres] il nourrissoit et alimentoit tous les jours <
un grand et inestimable nombre, PARÀDiN, Ghron. ■'.
de Savoye, p. 341 •!' : .... : ... i
ALINÉA. || 2* Ajoutes : Je voudrais que la copie '.
fût ex vera recensions Cdpellanï [d'après la vraie
révision de Chapelain], et qu'il prît la peine de la
diviser en plusieurs sections, ou, pour parler Ro-
colet [c'était son imprimeur], en des alinéa, comme
sont tous mes discours, qui est une chose qui aide
extrêmement celui qui lit et démêle bien la con-
fusion des espèces, BALZAC, Lelt. inédites, LXI (éd.
Tamizey Larroque).
t ALIOS (a-li-ôs'), s. m. Nom donné, dans les
landes de Gascogne; à une couche imperméable,
située à la profondeur moyenne d'un mètre envi-
ron, d'épaisseur variable, d'un brun roùgé foncé,
assez compacte, qui ne cède qu'à la pioche ; c'est
un sable cimenté par une sorte de matière orga-
nique légèrement ferrugineuse, n. DE PARVILLEJ
Journ.offic. 27 juill. 1870,p. 1337, 6" et 6" col.
— REM. L'adjectif aliolique fait penser que le
mot devait s'écrire aliot, et que alios est un plu-
riel.
t ALIOTIQUE (a-li-o-ti-k'), adj. Qui a le carac-
tère de l'alios. Il [le pin des Landes] rencontre un
sous-sol aliotique imperméable à quarante ou qua-
rante-cinq centimètres de profondeur, Enquête sur
les incendies des Landes, y. 202.
f ALISE (a-li-z'), s. f. Dans l'Aunis, nom de la
galette au beurre, Glossaire aunisien, la Rochelle,
1870, p. 62.
— ÉTYM. Miche alise se trouve souvent dans les
anciens textes, do l'adjectif alis, qui signifiait
compacte, serré.
f ALITEMENT (a-li-te-man), s. m. Action de
mettre au lit un malade, ou action d'un malade qui
prend le lit, Dict. de médecine, publié p. J. Bail-
liôre et fils.
ALITER. —HIST. H xv» s. Ajoutes : Il [Holo-
pherne] s'onyvra par sa folio, H se coucha, il s'a-
licta; Et Judieh, la dame jolye, En dormant le
décapita, Rec. de farces, efc.p. 361.
i ALIZARI. Ajoutez : — ÉTYM. Espagn. ahzari,
de l'arabe asâra, qui signifie le suc extrait d'un
végétal par compression, DEVIC , Dict: -élym.
t ALIZARINE. Ajoutez : || Alizarine 'artificielle,
substance tinctoriale qui imite l'alizarine et qui
est tirée de la bouille.
tALIZÉEN-, ENNE (ali-zé-in, è-tt'), adj. Quia
rapport aux vents alizés. Phénomènes alizéens.
Il Où régnent les vents alizés. Contrées alizéennes.
t ALLAITERON (a-lè-te-ron), s. m. Nom donné,
dans le département de la Manche, aux juments
nourrices, 1er Primes d'honneur, Parisy 1873, p* 23
t ALLÉGATÈUR (al-lé-ga-teur), s. m. Celui qui
allègue, qui cito. Moi qui suis le plus supersti-
tieux de tous les auteurs et de tous les alléga-
tours, BALZ. Enlrel. ix. Je n'ai guère meilleure
opinion de la sagesse du philosophe Tubero [La
Motho Le Vayer], autrement la perpétuel allé-
gateur, m. Lett. inédites, LVH (éd. Tamizey Lar-
roque).
t ALLÉGEAGE (a-lé-ja-j'), s. «.Action d'alléger
un navire. Transbordements d'allégeage.
ALLÉGORIE. Ajoutez : — HIST. xiv- s. Moralité
puel ensi prendre, Ou bien allégorie entendre, MA-
ci, Bible e» vers, p. 117, verso, 2' col.
ALLÉGORISER. Ajoutes : \[i' Donner à un por-
trait un caractère allégorique. Mrs Stanbope re-
présenté la Contemplation; Miss Gwatkin, la Sim- ;
plicilé; cette manière d'allégoriser les personna-
ges motive les mouvements et les physionomies,
et ajoute beaucoup de charmes à la peinture, BÛR-
GÊR, Salons de 1861 dl868, t. i, p. 260. Reynolds
n'est donc qu'un portraitiste, malgré cette ten-
dance à'allégoriser.., m.ib. p. 344.
REM. J. B. Rousseau a dit allégorier : Toute
l'histoire fabuleuse n'est pas propre à être àllégo-
riéè, OEuv. Préf.
t ALLÉGRER (S') (al-lé-gré), v. réfl. Devenir al-
lègrèj se livrer à l'allégresse. Nos coeurs doivent
prendre et choisir quelque place chaque jour....
pour y faire leur retraite à toutes sortes d'Occa-
sions, et là s'allégrer et récréer entré les affaires
extérieures, ST FRANÇOIS DE SALÉS, Introd. à là
vie dévote, u, 12.
— REM. Ce verbe a vieilli/ mais il mérite d'être
repris par l'usage.
ALLEMAND. Ajoutez : || 2° L'allemand, nom gé-
nérique de la langue parlée ëri Allemagne ; on y
distingue surtout deux dialectes : le bas-allemand
èf lé haut-allemand. En traçant une ligne en par-
tant de-Cologne et aboutissant par Gassel et Mag-
debourg à la frontière orientale d'Allemagne près
Lissa (grand-duché de Posent il se trouve que.
tout' ce qui est au sud de cette ligne appartient au
haùt-àllemand ; c'est de ce bâut-allémand que
s'est essentiellement formée, depuis le commence-
ment du 'xvr siècle, la langue littéraire actuelle.
La'partiê de l'Allemagne au nord de [la ligne ci-
dessus appartient au bas-allemand, qui y est en-
core aujourd'hui là langiiè populaire, bien que de
plus en plus, nommément dans les villes; il cédé
la place au haut-allemand. Seule là petite colonie
franque du Hartz (Goslar) forme un îlot isolé dans
le territoire du bas-allemand. Gelui-ci règne donc
sûr le Rhin inférieur, dans |la Frise, Westpha-
lie, Brunswick, Hanovre, Holstein et Schleswig;
Meckleiibourg, Poméranie-, Rugen, Marche de Bran-
debourg/ et, à travers la Prusse, le long de la
côte de la Baltique, jusqu'au territoire de la lan-
gue lithuanienne. Le hollandais et l'anglo-saxon,
base essentielle de l'anglais d'aujourd'hui, appar-
tiennent au domaine du bas-allemand. Dans un
sens étendu, on peut encore compter les langues
Scandinaves parmi celles qui relèvent du bas-alle-
mand.
.- ALLER. — REM. Ajoutes : || 9.:,Encore un peu
plus aille, locution aujourd'hui inusitée qui signi-
• fie : encore un peu. Hier au soir, il [le roi] a beau*
coup mangé : encore un peu plus aille, et il pla-
. cera tout à fait son repas au dîner, D'ARGENSON,
Mémoires, 1860, in-8',t. n, p. 373. || 10. Quelquefois
devant irai on supprimait y (voy. Y, Rem. n° 10)i
i || 11° Aller le bien, ancienne locution qui signifiait
. aller bien, réussir, tourner à bien. S'il se gouverne
par ce conseil, il ne faut pas douter que tout
i n'aille le bien, MALII. Lexique, éd. L. Lalanne. I
i fALLIABLE. Ajoutes : Il n'y a rien de moins
- alliable que les deux idées qui me tourmentaient,
j. J. ROUSS. Lelt. d Julie, 10 nov. 1761.
ALLIAGE. Ajoutes : || 3° Action d'allier. Si le
- séjour de Paris, joint à l'emploi que vous remplis-
3 sez, vous parait d'un trop difficile alliage avec elle
[la vertu];... J. J. ROUSS. à un jeune homme, édit.
, Musset-Pathay, 1824, t. xrx, p. 11.
1 — UEMi Alliage, dans l'union, intime de deux
. métaux, se dit de du quantité de métal commun
, qui est unie au métal précieux, dans un objet
i quelconque en métal précieux.
t ALLIGATOR. —ÉTYM. Ajoutez : Ce passage de
1 Gomara : Fueron al rio de Ghagre, que llamaron
. de lagartos, peces cocodrillosqué comen bombres,
. ifist. de las îndïas, ch. 6, montre bien que la-
, garto est l'origine d'alligator.
s f ÀLLOPIIONE (al-lo-fo-n'), adj. Terme d'assy-
. riologie. Se dit de groupes de signes phonétiques
i empruntés par les Assyriens à la langue des in-
- venteurs do l'écriture cunéiforme et qu'ils introdui-
- saient dans leurs textes comme des idéogrammes;
e ces groupes avaient une prononciation bien éta-
a blio dans cette langue, seulement les Assyriens les
- acceptaient comme expression écrite, mais ils les
- prononçaient autrement. || Des groupes phonéti-
ques assyriens sont également passés dans les
r textes de peuples qui ont pris l'écriture cunéiforme
des mains des Assyriens, mais ces peuples les pro-
é nonçaient suivant leur propre langue; c'étaient
- pour eux dos allophones.
— ÉTYM. M. Menant a créé ce mot, qui vient de
r- âUoç, autre, et çuv^i, voix.
t ALLOPHYLË (al-lo-fi-1'), adj, Terme d'anthro-
pologie. Qui est d'une autre tribu, d'une autre
race. Le mélange d'un élément allopbyle dans une
population.
— ÉTYM. "AAAOÇ, autre, et cpto.ij, tribu.
f ALLOPHYLIQUE (al-lo-fi-li-k'j, adj. Même sens
que allopbyle.Les langues des tribus tourannien-
nes ou allopbyliques, MAX MÛLLER, Essais de my-
thol. compar. trad. par G. Perrot, p. 297, Paris,
1873.
f ALLOTER (a-lo-té), v. a. Terme de jurispru-
dence. Répartir. La Cour [d'appel de Montpellier,
2«ch. 14 juin].... ordonne que les dépens de pre^
mière instance et d'appel seront allotés et suppor-
tés, trois quarts par D..., un quart par la com-
pagnie, Gaz. des Trib. 23-24 juin 1873, p. 696,
1™ col, (qui a imprimé, par faute typographique,
ablotter),
f ALLOTIR. Ajoutes-:..... X décréter/ à con-
struire des villages, à allotir les terres et à ymet-
tré.... dès colons choisis par lès soins du gouver-
nement, COMTE D'HARCOURT, Journ. offic. 2 juillet
1873, p. 4359, 1er col.
t ALLOTROPIQUE (al-lo-tro-pî-k'), adj. Qui a
rapport à l'allotropie. Le diamant est un: état allo-
tropique dû charbon,
f ALLUMAGE, Ajoutés : L'allumage 'des feux
et charbonnières dans les forêts est soumis à un
règlement préfectoral, FAHÉ, Enquête sur- les in-
cendies des Landes, p^ 64, 1873,
ALLUMETTE. Ajoutez : || 4° Jeu des allumettes,
petit jeu qui se joue, entre deux personnes, avec
treize allumettes en général, mais aussi avec
treize objets quelconques; la convention est que
celui qui prendra la dernière perdra ; chacun des
deux joueurs en prend alternativement, à sa vo-
lonté, une, deux ou trois.
t ALLUMOIR (a-lu-moir), s. ni.||l° Petit appa-
reil à gaz installé dans les débits de tabac, et pe-
tite'lampe mise sur lés tables des cafés pour la
commodité des fumeurs et l'économie des allumet-
tes. || 2° Appareil électrique qui allume. 11 suffit do
presser un bouton pour que le fil passe au rouge,
et permette d'allumer du papier, etc. ; on a ainsi
tout un réseau d'allumoirs uniquement alimenté
par un ou deux éléments de M. Leclanché, H. DE
PARV1LLE, JOUrn. offic.iO juin 1876, p. 4688, 2°col.
Il 3° Fête des allumoirs, nom, à Roubaix, d'une
fête dans laquelle des milliers d'enfants portent
de petites lanternes en papier de couleur fixées au
haut d'un bâton, lanternes dites allumoirs; cette
fête est une réjouissance locale pour ouvrir les
grandes veillées d'hiver, le Temps, 20 sept. 1876,
3° page, 4° col.
ALLUSION. H 3° Ajoute* : Denys lui dit un jour
[à Platon] que tous ses discours étaient de vieil-
lards qui radotent; et les vôtres, lui répliqua-t-il,
sont do souverains qui tyrannisent; ce qui abeau-
, coup plus de grâce en grec que nous ne lui en
I donnons en français, parce que l'allusion des mots
i ne s'y trouve pas, LA MQTHK LE VAYER, Vertu des
, païens, n, Platon.
t ALLUVIONNEMENT(al-lu-vio-ne-man), s. m.
i Formation d'alluvions. Couches dues à des pbé-
- nomènes d'alluvionnement, BELGRAND, Acad. des
; se. Comptes rend. t. LXX, p. 1082.
ALMAGESTE. Ajoutez : —REM. L'Almageste est
un vaste ouvrage de synthèse où toutes les con-
c naissances astronomiques des anciens sont con-
1 densées et systématisées.
t f ALMAGRA (al-ma-gra), s. m. Substance em-
ployée en peinture, plus connue sous le nom de
Ï rouge indien ou rouge de Perse, DEVIC, Dict. élym.
1 —ÉTYM- Espagn. almagra, almagre, de l'arabe
, al-maghra, ocre rouge.
ALMANACH. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Ex alma-
nach plantarum, H. DE MONDEVILLE, Ms lat. 11° 7139,
- f° 175, verso, Bibl. nat.
s f ALMÈNE (al-mè-n'), s. f. Poids de deux livres
- (un peu moins d'un, kilogramme) (Espagne), DEVIC,
- Dict. étym.
; —ÉTYM, Espagn. almena, de l'arabe al-menâ,
- qui est 16 grec (j.và, mine, poids d'une livre,
s t ALMICANTARAT (al-mi-kan-ta-ra), s. m.
s Terme d'astronomie. Petit cercle de la sphère cé-
- leste dont tous les points sont à la même hauteur
s au-dessus de l'horizon.
e —ÉTYM. Arabe, al-mouqanlaral, les cintrées,
1- les voûtées, participe passé du verbe qanlar,
t cambrer, arquer.
t ALMOUDE(al-mou-d'), ou ALMUDE (al-mud'),
8 s. f. Mesure de liquides dans la péninsule hispa-
| nique, DEVIC. Dict, étym.
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