226 MAY MED MEI
elle est veuve) et qui se prélève sur le plus net 4
de la succession ; c'est la traduction, faite par les i
notaires, de l'allem. Morgengabe, don du matin. 1
|| Autel matutinal, autel moindre auquel se dit la i
messe du matin dans les cathédrales, Le couron- 1
nement de Marie de Médicis, à l'occasion duquel
on a démoli et on supprima ce qu'on appelait l'au- 1
tel matutinal, près lequel étaient amoncelés beau- 1
coup des anciens cénotaphes [dans l'église de :
Saint-Denis], Requête (4 784) des religieux de St-
Denis, dans fleuue critique, 40 oct. 4863, p. 236. ]
j MAUCHAMP (mô-çhan), s. m. Nom d'une va- ;
riété de moutons. Un mauèhamp. Le troupeau ;
soyeux de Mauchamp, cette oeuvre remarquable
due au hasard d'abord, ensuite à l'habileté et à la
persévérance de M. Graux, a définitivement con-
quis son droit de cité parmi les races bien.caracté- :
risées et constantes, 3. HOLL, Mém, d'Agric. etc. .
4870-4874, p. 472.
T MAUDURIN (mê-du-rin), s. m. Nom, dans l'In-
dre, du mélange de seigle et d'orge, les Primes
d'honneur, Paris, 4873, p. 246.
t MAUGRÉ (mô-gré), s. m. Ancienne forme de
malgré. La gloire est l'ombre de la vertu ; maugré
que nous en ayons, elle nous accompagnera, MALH.
lexique, éd. L. Lalanne.
f MAULÉONISTE (mô-lé-o-ni-sf), s. m. Nom
Sonné par injure àBossuet, à cause de sa liaison
avec Mlle de Mauléon, avec laquelle des bruits
étranges prétendaient qu'il avait été lié par un
mariage secret. On raconte que [Bossuet] ayant
dit au jésuite La Chaise, confesseur de Louis XIV :
on sait que je ne suis pas janséniste, La Chaise
répondit : on sait que vous n'êtes que mauléo-
niste, VOLT. Siècle de Louis XI7, Écrivains, Bossuet.
Je ne crains pas plus les mauléonistes que les jan-
sénistes et les molinistes, ID. Lelt. au duc de Bouil-
lon, 23 déc. 4 767 (on a imprimé, à tort, mà-
léonistes).
MAUVAIS.-r-ÉTYM. Ajoutes : Il faut rapprocher
des formes indiquées celle qu'on trouve dans le
xn* siècle : Maintes foiz vult [veut] malvoisouse
crenmors [crainte] sembleir humiliteit, et eff'reneiz
orguez [orgueil] franchise, li Dialoge Grégoire lo
pape, 4876, p. S40.
f MAUTA1SËTÉ (mé-vê-zo-té),*. f. Terme vieilli.
Caractère mauvais. Ni les biens ni les maux de
cette vie ne sauraient prouver ni la bonté ni la
mauvais6té d'une secto, p. DD BOSC, Sernv. t. ni,
(1701). Cette mauvaisetô d'enfant chagrina beau-
toup Landry, G. SAND, Fadetle.
— HIST. xn* s. Grant malveistié esteit k'il [les
iaroni] ne les [Normands] cumbateient, WACE,
Rou, 1.1, p. 76.
— ÉTYM. Ifauwais. Jfauuaisete" se dit en Nor-
mandie, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le
Havre, 4 870, p. 222.
7 MAUZAC (mô-zak), s. m. Mauzac blanc, mauzac
noir, noms de deux cépages (Haute-Garonne), les
Primes d'honneur, Paris, 4869, p. 431.
f 2. MAXIMEtt. Ajoute* : Le succès 1 Machiavel
ne reconnaît au monde que co dieu ; tant que le
crime se porte bien, il le salue et le maxime;
mais gare i lui, s'il tombe malade, n. BLAZE DE
HURY, Rev. des Deux-Mondes, 46 mars 4877, p. 274.
-j- MAXIM1LIANA (ma-ksi-mi-li-a-na), s. f. La
«B* planète télescopique, découverte en 4862 par
M. Tempel.
•f- MAYA (ma-ia), adj. invariable. Qui appartient
à un ancien peuple de l'Amérique du Sud, aujour-
d'hui disparu. Les manuscrits en langue maya les
plus renommés.... l'abbé Brasseur de Bourbourg,
en exhumant (4863) l'ouvrage du P. Diego de
Lunda intitulé : Relation des choses du Yucalan
et consente dans les archives de l'Académie royale
de l'histoire à Madrid, y trouva des renseigne-
monts sur le calendrier et sur l'écriture maya,
PERD, DELAUNAY, Journ. offic. 3 janv. 4877, p. 32.
2* COl.
t MAYEN (ma-iin), s. m. ou MAYENSE (ma-iin-
s'), s. f. 1| 1° Nom, dans le Valais, dos maisons com-
modes et rustiques où les familles aisées ou riches
de Sionont l'habitude de passer la belle saison;
et aussi nom des montagnes où elles se trou-
vent, au midi de la ville. Il y a bien dos années
déjà quo, passant à Sion..., il nous est arrivé d'en-
tendre parler de familles établies aux mayens....
mais qu'est-ce donc que vos mayens? disions-nous
aux'gens, TÔPFFER, Nouv. voyages en sigsag.
Ses stations [intermédiaires entre les alpages
et les hivernages] portent le nom de mayens ou
mayenses; ce sont les métairios de nos Alpes
françaises, Réb. des montagnes, Comptes rendus,
4869-74, 7" fasc. p. 444. || 2» Il s'est dit pour s
fête de tir fédéral, sans doute à cause que ces so- l<
lennités se célébraient au mois de mai. Le pre- t:
mier grand tir commun, ou mayen, fut donné par f
la ville de Sursée, en 4462, Journ. offic. 46 jairv.
4 875, p. 372, 2* col. Le mayen de Zurich, en 4 504, v
fut très-brillant.... on voit encore pourtant de f
temps à autre des mayens pendant deux cents c
ans, ib. 8* col. I
— ÉTYM. Le mois de mai, parce que mai, donne t
leur parure aux montagnes, et qu'alors les familles I
y montent pour n'en plus redescendre qu'à l'ap- 7
proche des frimas, TOFFFER, NOUV. voy. en sigsag. i
Bas-lat. maiensis, qui appartient au mois de mai. £
t MAZAGRAN (ma-za-gran), s. m. BreuY'age dont c
le nom et l'usage datent de l'héroïque défense de
Mazagran, en Algérie, par le capitaine Lelièvre; s
on sert, dans un verre profond, du café noir, avec <
une cuiller à long manche, pour mêler le sucre et i
l'eau, et quelquefois l'eau-de-vie que le consom- ]
mateur ajoute.
t MAZDÉEN, ENNE (maz-dé-in, è-n'), adj. Qui i
est relatif au mazdéisme, à la religion de Zo- '■
roastre.
MAZETTE. Ajoutes : — REM. En Dauphiné, on
donne le nom de mazole à un jeune homme sans
consistance, qui passe d'une idée à l'autre sans
motif, sur lequel on ne peut compter.
t MAZUC (ma-zuk), s. m. Nom, dans l'Aubrac,
de huttes construites avec de fortes perches de ,-
hêtre recouvertes de mottes de terre ou de gazon,
huttes où l'on prépare le beurre et le fromage,
E. MOUTON, Journ. offic. 24 mars 4876, p. 2069, ;
3* col.
— ÉTYM. Dérivé de mas.
ME. Ajoutes :—REM. Pour l'emploi de me, comme
pronom réfléchi, Yoy. SE, Rem. 3, 4, 6, 7, 8, 9
et 40.
MÉCANICIEN. Ajoutes : || 7° S. f. Mécanicienne,
ouvrière qui sait faire marcher une machine à
coudre, qui sait travailler avec une machine à
coudre. On demande une mécanicienne.
4. MÉCANIQUE. Ajoutes :||8° Anciennement,
qui travaille de ses mains. Après avoir fait ces in-
ventions, ne les jugeant pas dignes de son occu-
pation, il les remit à des personnes mécaniques
pour les exercer, MALII. Lexique, éd. L. Lalanne.
|| Qui a l'apparence d'un homme qui travaille de
ses mains. Ne soyons pas ni superbes ni mécani-
ques en notre habillement, ID. ib.
t MÉCANISTE. Ajoutes : || 2° Adj. Qui a un ca-
i ractère de mécanisme. Il [M. Papillon] soutient....
que la puissance, la fécondité et le progrès réel
des sciences dépendent d'une métaphysique à la
■ fois mécaniste et dynamiste, en. LÉVÊQUE, Journ.
> Offic. 4 6 fév. 4876, p. 1217, 3» col.
| MÉCUAGE (mé-cha-j'), s. m. Termo de mar-
i chand de vin. Action do mécher. Les soins qu'on
: apporte dans l'élevage du vin, les pratiques ordi-
naires de la vinification, ouillage, méchage, souti-
I rages répétés, l'usage des cuves et des vaisseaux
i hermétiquement clos, B. RADAU, Rev. des Dcux-
: Mondes, 4 6 nov. 4876, p. 438.
Î MÈCHE. 1| 3* Ajoutes :|| Mèche à étoupille ou
. mèche en coton, réunion de plusieurs brins de
t coton imbibés d'eau-de-vie gommée et recouverts
r d'une composition propre à transmettre le feu.
t MÉCHOACAN. Ajoutes : — ÉTYM. Ainsi dit
t d'une localité de ce nom au Mexique.
+ MÉDAILLER (mé-da-ilé, 11 mouillées), v. a.
s Néologisme. Accorder une médaille comme récom-
, pense. L'exposition ferme dans quelques jours
i pour rouvrir après le travail du jury, qui profite
i de ce relâche pour choisir les tableaux à médail-
' 1er, le Figaro, 4 9 mai 4 876.
t MÉDAILLONNISTE (mé-da-llo-ni-sf, Umouil-
, lées), s. m. Artiste qui fait des médaillons. La tête,
, le buste et les accessoires rappellent la délicate
exécution de Nini, ce médaillonniste précieux, dont
- les oeuvres sont recherchées aujourd'hui avec pas-
- sion, BÛRGER, Salons de 4864 à 4868, 1.1, p. 438.
s f MÈDE (mô-d'), s. m. Idiome qu'on a nommé
; touranien, qui prévalait dans la Médie. Toutes les
- inscriptions officielles des rois de la race de Da-
s rius sont rédigées à la fois en perse, en mède et
- en assyrien,
t MÉDERSA (mé-dèr-sa), s. m. Nom, en Algérie,
s des écoles musulmanes d'enseignement supérieur,
. CHANZY, Journ. Offic. 4 9 déc. 4876, p. 9602, 2" COl.
s || C'est le même que médressé (voy. ce mot au
i Supplément).
s MÉDIAN. Ajoutes : || 8° En termes de grammaire,
, qui occupe le milieu d'un mot. Supprimer les con-
sonnes médianes des mots latins est un des carac-
tères spécifiques du français, par rapport aux au-
tres langues romanes, É. LITTRÉ, Dict. de la langui
[ranç. Préface, p. xxxn.
— REM. M. E. de Montalon, professeur à l'uni-
versité d'Olago, Nouvelle-Zélande, m'écrit pour me
faire observer que médian en ce sens n'est pas
dans le Dictionnaire, et qu'il vaudrait mieux em-
ployer médial, terme grammatical, qui y est. Cela
est juste; mais au moment de l'impression de la
Préface, médial, qui n'appartient pas au dictionr-
naire de l'Académie, n'était pas disponible; ce
n'est que maintenant qu'il l'est. D'ailleurs, c'est
seulement étendre un peu l'emploi de meaïan
que d'en faire un terme de grammaire.
t MÉDIANITÉ (mé-di-a-ni-té), s. f. Prétendue
science du médium. Le but des prévenus est évi-
dent : persuader qu'on est doué d'un pouvoir sur-
naturel, la médianité, Gas. des Trib. 4 8 juin 4 875,
p. 684, 4'* col.
f MEDIANITOS (me-di-a-ni-tos'), s. m. pi. Des
cigares réduits, d'un petit module, Monit. univers.
22 juillet 4868, p. 4096, 4" col.
. MÉDICINAL.—HIST. Ajoutes : xni*s.Êncoraije
tel herbe mecinnel En un escring.... Gaydon, v. 86.
f MÉDIÉVAL, ALE (mé-di-é-val, va-P), adj. Qui
a rapport au moyen âge. Études médiévales. Tout.
autour courait une inscription latine en lettres
médiévales, formant encadrement, PERD, DELAUNAY,
Journ. offic. 46 sept. 4874, p. 6542, 2* col. || Au
plur. Les temps médiévaux.
— ÉTYM. Lat. médium, moyen, et sevum, âge.
f MÉDINE (mé-di-n'), s. /. Terme de marin.
Nom d'un vent, à Cadix. Lorsqu'il y souffle des
vents d'est venant de lamonlague de Médina-Sidonia,
! et nommés, poitr cette raison, médine, DE LA COU-
I DRAYE, Théories des vents et des ondes, p. 60. Ces
brises fraîches, connues sous le nom de brises ca-
, rabinées, et pendant lesquelles on aperçoit assez
t souvent une vapeur pareille à celles des médines
t de Cadix, ID. ib. p. 64.
f MÉDIZANT, ANTE (mé-di-zan, zan-t'), adj.
, Nom donné à ceux des Grecs qui, dans les guerres
- contre le grand roi, pactisaient avec les Modes.
— ÉTYM. Mïi5it|etv, être du parti des Mèdes
Î (Perses).
f MÉDRESSÉ (mé-drè-sé), s. m. En Turquie,
> établissement d'éducation. Les mosquées, les mé-
. dressés, les fontaines, les bazars se comptent par
centaines [on Thrace], Journ. offic. 48 sept. 4 872,
. p. 6074, 4" col.
— ÉTYM. Arabe, medma, enseignement,
i f MÉDUSE. Ajoutes : || 7° La 449» planète té-
i lescopique, découverte en 4875 par M. Perrotin.
7 MEETING. Ajoutes : || Il se dil aussi de réu-
nions qui ont pour objet toute autre chose que la
- politique et particulièrement les choses religieuses.
T Ses attaques furent dirigées contre les meetings
- des méthodistes, Rev. des Deux-Mondes, 4" oct.
_ 4874, p. 688. Les meetings du dimanche sont plus
j florissants que jamais, L. SIMONIN, ib. 4" avril
_ 4876, p. 79.
7 MÉGALITHE (mé-ga-li-f), s. m. Terme d'ar-
ii chéologie. Grande pierre dressée ou couchée, ap-
e partenant aux monuments préhistoriques. Un en-
s semble de mégalithes en partie renversés, Rev.
d'anthropologie, t. i, p. 497.
X —ÉTYM. MÉyaç, grand, et ).!0oç, pierre.
7 MÉGASÈME (mé-ga-sè-m'), adj. Terme d'an-
;. thropologie. Qui a un grand indice, en parlant du
I crâne. Le crâne ayant pour indice céphalique 85,
s c'est-à-dire dont la largeur maximum est à la lon-
e gueur maximum comme 85 est à 400, est un crâne
_ mégasème, par exemple le crâne des Auvergnats,
par opposition à mésosème ou indice do 80 et au-
_ dessous, et à microsôme, indice inférieur à 76
. (Australiens, Hottenlots).
e — REM. Mégasème, mésosème et microsèmo se
,t disent plus particulièrement de l'indice orbitaire.
— ÉTYM. Méya;, grand, et arty-a, signe, indice.
t MÉGASON (mé-ga-zon), s. m. Un des noms vul-
è gaires de la gesse tubéreuse, lalhyrus tuberosus, L.
is t MÉGIS. — HIST. Ajoutes : XIV* s. Pour uno
_ pel do migis (1347), VARIN, Archives administrât.
•t (le la ville de Reims, t. n, 2* part. p. 4139. Trois
peaulx de megeis pour les malettes, JÛandements de
. Charles V, 4373, p. 633.
f MEISSONENQUE (mè-so-nin-k'), s.f. Nom, en
[. Provence, d'une variété do colimaçon comestible.
u Paris irait au-devant d'une cherté excessive,
comme celle de l'huitre, en faisant venir de la Pro-
. vence le coutard et la meissonenquo, deux varié-
_ tés de colimaçons qui méritent d'être connues e»
elle est veuve) et qui se prélève sur le plus net 4
de la succession ; c'est la traduction, faite par les i
notaires, de l'allem. Morgengabe, don du matin. 1
|| Autel matutinal, autel moindre auquel se dit la i
messe du matin dans les cathédrales, Le couron- 1
nement de Marie de Médicis, à l'occasion duquel
on a démoli et on supprima ce qu'on appelait l'au- 1
tel matutinal, près lequel étaient amoncelés beau- 1
coup des anciens cénotaphes [dans l'église de :
Saint-Denis], Requête (4 784) des religieux de St-
Denis, dans fleuue critique, 40 oct. 4863, p. 236. ]
j MAUCHAMP (mô-çhan), s. m. Nom d'une va- ;
riété de moutons. Un mauèhamp. Le troupeau ;
soyeux de Mauchamp, cette oeuvre remarquable
due au hasard d'abord, ensuite à l'habileté et à la
persévérance de M. Graux, a définitivement con-
quis son droit de cité parmi les races bien.caracté- :
risées et constantes, 3. HOLL, Mém, d'Agric. etc. .
4870-4874, p. 472.
T MAUDURIN (mê-du-rin), s. m. Nom, dans l'In-
dre, du mélange de seigle et d'orge, les Primes
d'honneur, Paris, 4873, p. 246.
t MAUGRÉ (mô-gré), s. m. Ancienne forme de
malgré. La gloire est l'ombre de la vertu ; maugré
que nous en ayons, elle nous accompagnera, MALH.
lexique, éd. L. Lalanne.
f MAULÉONISTE (mô-lé-o-ni-sf), s. m. Nom
Sonné par injure àBossuet, à cause de sa liaison
avec Mlle de Mauléon, avec laquelle des bruits
étranges prétendaient qu'il avait été lié par un
mariage secret. On raconte que [Bossuet] ayant
dit au jésuite La Chaise, confesseur de Louis XIV :
on sait que je ne suis pas janséniste, La Chaise
répondit : on sait que vous n'êtes que mauléo-
niste, VOLT. Siècle de Louis XI7, Écrivains, Bossuet.
Je ne crains pas plus les mauléonistes que les jan-
sénistes et les molinistes, ID. Lelt. au duc de Bouil-
lon, 23 déc. 4 767 (on a imprimé, à tort, mà-
léonistes).
MAUVAIS.-r-ÉTYM. Ajoutes : Il faut rapprocher
des formes indiquées celle qu'on trouve dans le
xn* siècle : Maintes foiz vult [veut] malvoisouse
crenmors [crainte] sembleir humiliteit, et eff'reneiz
orguez [orgueil] franchise, li Dialoge Grégoire lo
pape, 4876, p. S40.
f MAUTA1SËTÉ (mé-vê-zo-té),*. f. Terme vieilli.
Caractère mauvais. Ni les biens ni les maux de
cette vie ne sauraient prouver ni la bonté ni la
mauvais6té d'une secto, p. DD BOSC, Sernv. t. ni,
(1701). Cette mauvaisetô d'enfant chagrina beau-
toup Landry, G. SAND, Fadetle.
— HIST. xn* s. Grant malveistié esteit k'il [les
iaroni] ne les [Normands] cumbateient, WACE,
Rou, 1.1, p. 76.
— ÉTYM. Ifauwais. Jfauuaisete" se dit en Nor-
mandie, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le
Havre, 4 870, p. 222.
7 MAUZAC (mô-zak), s. m. Mauzac blanc, mauzac
noir, noms de deux cépages (Haute-Garonne), les
Primes d'honneur, Paris, 4869, p. 431.
f 2. MAXIMEtt. Ajoute* : Le succès 1 Machiavel
ne reconnaît au monde que co dieu ; tant que le
crime se porte bien, il le salue et le maxime;
mais gare i lui, s'il tombe malade, n. BLAZE DE
HURY, Rev. des Deux-Mondes, 46 mars 4877, p. 274.
-j- MAXIM1LIANA (ma-ksi-mi-li-a-na), s. f. La
«B* planète télescopique, découverte en 4862 par
M. Tempel.
•f- MAYA (ma-ia), adj. invariable. Qui appartient
à un ancien peuple de l'Amérique du Sud, aujour-
d'hui disparu. Les manuscrits en langue maya les
plus renommés.... l'abbé Brasseur de Bourbourg,
en exhumant (4863) l'ouvrage du P. Diego de
Lunda intitulé : Relation des choses du Yucalan
et consente dans les archives de l'Académie royale
de l'histoire à Madrid, y trouva des renseigne-
monts sur le calendrier et sur l'écriture maya,
PERD, DELAUNAY, Journ. offic. 3 janv. 4877, p. 32.
2* COl.
t MAYEN (ma-iin), s. m. ou MAYENSE (ma-iin-
s'), s. f. 1| 1° Nom, dans le Valais, dos maisons com-
modes et rustiques où les familles aisées ou riches
de Sionont l'habitude de passer la belle saison;
et aussi nom des montagnes où elles se trou-
vent, au midi de la ville. Il y a bien dos années
déjà quo, passant à Sion..., il nous est arrivé d'en-
tendre parler de familles établies aux mayens....
mais qu'est-ce donc que vos mayens? disions-nous
aux'gens, TÔPFFER, Nouv. voyages en sigsag.
Ses stations [intermédiaires entre les alpages
et les hivernages] portent le nom de mayens ou
mayenses; ce sont les métairios de nos Alpes
françaises, Réb. des montagnes, Comptes rendus,
4869-74, 7" fasc. p. 444. || 2» Il s'est dit pour s
fête de tir fédéral, sans doute à cause que ces so- l<
lennités se célébraient au mois de mai. Le pre- t:
mier grand tir commun, ou mayen, fut donné par f
la ville de Sursée, en 4462, Journ. offic. 46 jairv.
4 875, p. 372, 2* col. Le mayen de Zurich, en 4 504, v
fut très-brillant.... on voit encore pourtant de f
temps à autre des mayens pendant deux cents c
ans, ib. 8* col. I
— ÉTYM. Le mois de mai, parce que mai, donne t
leur parure aux montagnes, et qu'alors les familles I
y montent pour n'en plus redescendre qu'à l'ap- 7
proche des frimas, TOFFFER, NOUV. voy. en sigsag. i
Bas-lat. maiensis, qui appartient au mois de mai. £
t MAZAGRAN (ma-za-gran), s. m. BreuY'age dont c
le nom et l'usage datent de l'héroïque défense de
Mazagran, en Algérie, par le capitaine Lelièvre; s
on sert, dans un verre profond, du café noir, avec <
une cuiller à long manche, pour mêler le sucre et i
l'eau, et quelquefois l'eau-de-vie que le consom- ]
mateur ajoute.
t MAZDÉEN, ENNE (maz-dé-in, è-n'), adj. Qui i
est relatif au mazdéisme, à la religion de Zo- '■
roastre.
MAZETTE. Ajoutes : — REM. En Dauphiné, on
donne le nom de mazole à un jeune homme sans
consistance, qui passe d'une idée à l'autre sans
motif, sur lequel on ne peut compter.
t MAZUC (ma-zuk), s. m. Nom, dans l'Aubrac,
de huttes construites avec de fortes perches de ,-
hêtre recouvertes de mottes de terre ou de gazon,
huttes où l'on prépare le beurre et le fromage,
E. MOUTON, Journ. offic. 24 mars 4876, p. 2069, ;
3* col.
— ÉTYM. Dérivé de mas.
ME. Ajoutes :—REM. Pour l'emploi de me, comme
pronom réfléchi, Yoy. SE, Rem. 3, 4, 6, 7, 8, 9
et 40.
MÉCANICIEN. Ajoutes : || 7° S. f. Mécanicienne,
ouvrière qui sait faire marcher une machine à
coudre, qui sait travailler avec une machine à
coudre. On demande une mécanicienne.
4. MÉCANIQUE. Ajoutes :||8° Anciennement,
qui travaille de ses mains. Après avoir fait ces in-
ventions, ne les jugeant pas dignes de son occu-
pation, il les remit à des personnes mécaniques
pour les exercer, MALII. Lexique, éd. L. Lalanne.
|| Qui a l'apparence d'un homme qui travaille de
ses mains. Ne soyons pas ni superbes ni mécani-
ques en notre habillement, ID. ib.
t MÉCANISTE. Ajoutes : || 2° Adj. Qui a un ca-
i ractère de mécanisme. Il [M. Papillon] soutient....
que la puissance, la fécondité et le progrès réel
des sciences dépendent d'une métaphysique à la
■ fois mécaniste et dynamiste, en. LÉVÊQUE, Journ.
> Offic. 4 6 fév. 4876, p. 1217, 3» col.
| MÉCUAGE (mé-cha-j'), s. m. Termo de mar-
i chand de vin. Action do mécher. Les soins qu'on
: apporte dans l'élevage du vin, les pratiques ordi-
naires de la vinification, ouillage, méchage, souti-
I rages répétés, l'usage des cuves et des vaisseaux
i hermétiquement clos, B. RADAU, Rev. des Dcux-
: Mondes, 4 6 nov. 4876, p. 438.
Î MÈCHE. 1| 3* Ajoutes :|| Mèche à étoupille ou
. mèche en coton, réunion de plusieurs brins de
t coton imbibés d'eau-de-vie gommée et recouverts
r d'une composition propre à transmettre le feu.
t MÉCHOACAN. Ajoutes : — ÉTYM. Ainsi dit
t d'une localité de ce nom au Mexique.
+ MÉDAILLER (mé-da-ilé, 11 mouillées), v. a.
s Néologisme. Accorder une médaille comme récom-
, pense. L'exposition ferme dans quelques jours
i pour rouvrir après le travail du jury, qui profite
i de ce relâche pour choisir les tableaux à médail-
' 1er, le Figaro, 4 9 mai 4 876.
t MÉDAILLONNISTE (mé-da-llo-ni-sf, Umouil-
, lées), s. m. Artiste qui fait des médaillons. La tête,
, le buste et les accessoires rappellent la délicate
exécution de Nini, ce médaillonniste précieux, dont
- les oeuvres sont recherchées aujourd'hui avec pas-
- sion, BÛRGER, Salons de 4864 à 4868, 1.1, p. 438.
s f MÈDE (mô-d'), s. m. Idiome qu'on a nommé
; touranien, qui prévalait dans la Médie. Toutes les
- inscriptions officielles des rois de la race de Da-
s rius sont rédigées à la fois en perse, en mède et
- en assyrien,
t MÉDERSA (mé-dèr-sa), s. m. Nom, en Algérie,
s des écoles musulmanes d'enseignement supérieur,
. CHANZY, Journ. Offic. 4 9 déc. 4876, p. 9602, 2" COl.
s || C'est le même que médressé (voy. ce mot au
i Supplément).
s MÉDIAN. Ajoutes : || 8° En termes de grammaire,
, qui occupe le milieu d'un mot. Supprimer les con-
sonnes médianes des mots latins est un des carac-
tères spécifiques du français, par rapport aux au-
tres langues romanes, É. LITTRÉ, Dict. de la langui
[ranç. Préface, p. xxxn.
— REM. M. E. de Montalon, professeur à l'uni-
versité d'Olago, Nouvelle-Zélande, m'écrit pour me
faire observer que médian en ce sens n'est pas
dans le Dictionnaire, et qu'il vaudrait mieux em-
ployer médial, terme grammatical, qui y est. Cela
est juste; mais au moment de l'impression de la
Préface, médial, qui n'appartient pas au dictionr-
naire de l'Académie, n'était pas disponible; ce
n'est que maintenant qu'il l'est. D'ailleurs, c'est
seulement étendre un peu l'emploi de meaïan
que d'en faire un terme de grammaire.
t MÉDIANITÉ (mé-di-a-ni-té), s. f. Prétendue
science du médium. Le but des prévenus est évi-
dent : persuader qu'on est doué d'un pouvoir sur-
naturel, la médianité, Gas. des Trib. 4 8 juin 4 875,
p. 684, 4'* col.
f MEDIANITOS (me-di-a-ni-tos'), s. m. pi. Des
cigares réduits, d'un petit module, Monit. univers.
22 juillet 4868, p. 4096, 4" col.
. MÉDICINAL.—HIST. Ajoutes : xni*s.Êncoraije
tel herbe mecinnel En un escring.... Gaydon, v. 86.
f MÉDIÉVAL, ALE (mé-di-é-val, va-P), adj. Qui
a rapport au moyen âge. Études médiévales. Tout.
autour courait une inscription latine en lettres
médiévales, formant encadrement, PERD, DELAUNAY,
Journ. offic. 46 sept. 4874, p. 6542, 2* col. || Au
plur. Les temps médiévaux.
— ÉTYM. Lat. médium, moyen, et sevum, âge.
f MÉDINE (mé-di-n'), s. /. Terme de marin.
Nom d'un vent, à Cadix. Lorsqu'il y souffle des
vents d'est venant de lamonlague de Médina-Sidonia,
! et nommés, poitr cette raison, médine, DE LA COU-
I DRAYE, Théories des vents et des ondes, p. 60. Ces
brises fraîches, connues sous le nom de brises ca-
, rabinées, et pendant lesquelles on aperçoit assez
t souvent une vapeur pareille à celles des médines
t de Cadix, ID. ib. p. 64.
f MÉDIZANT, ANTE (mé-di-zan, zan-t'), adj.
, Nom donné à ceux des Grecs qui, dans les guerres
- contre le grand roi, pactisaient avec les Modes.
— ÉTYM. Mïi5it|etv, être du parti des Mèdes
Î (Perses).
f MÉDRESSÉ (mé-drè-sé), s. m. En Turquie,
> établissement d'éducation. Les mosquées, les mé-
. dressés, les fontaines, les bazars se comptent par
centaines [on Thrace], Journ. offic. 48 sept. 4 872,
. p. 6074, 4" col.
— ÉTYM. Arabe, medma, enseignement,
i f MÉDUSE. Ajoutes : || 7° La 449» planète té-
i lescopique, découverte en 4875 par M. Perrotin.
7 MEETING. Ajoutes : || Il se dil aussi de réu-
nions qui ont pour objet toute autre chose que la
- politique et particulièrement les choses religieuses.
T Ses attaques furent dirigées contre les meetings
- des méthodistes, Rev. des Deux-Mondes, 4" oct.
_ 4874, p. 688. Les meetings du dimanche sont plus
j florissants que jamais, L. SIMONIN, ib. 4" avril
_ 4876, p. 79.
7 MÉGALITHE (mé-ga-li-f), s. m. Terme d'ar-
ii chéologie. Grande pierre dressée ou couchée, ap-
e partenant aux monuments préhistoriques. Un en-
s semble de mégalithes en partie renversés, Rev.
d'anthropologie, t. i, p. 497.
X —ÉTYM. MÉyaç, grand, et ).!0oç, pierre.
7 MÉGASÈME (mé-ga-sè-m'), adj. Terme d'an-
;. thropologie. Qui a un grand indice, en parlant du
I crâne. Le crâne ayant pour indice céphalique 85,
s c'est-à-dire dont la largeur maximum est à la lon-
e gueur maximum comme 85 est à 400, est un crâne
_ mégasème, par exemple le crâne des Auvergnats,
par opposition à mésosème ou indice do 80 et au-
_ dessous, et à microsôme, indice inférieur à 76
. (Australiens, Hottenlots).
e — REM. Mégasème, mésosème et microsèmo se
,t disent plus particulièrement de l'indice orbitaire.
— ÉTYM. Méya;, grand, et arty-a, signe, indice.
t MÉGASON (mé-ga-zon), s. m. Un des noms vul-
è gaires de la gesse tubéreuse, lalhyrus tuberosus, L.
is t MÉGIS. — HIST. Ajoutes : XIV* s. Pour uno
_ pel do migis (1347), VARIN, Archives administrât.
•t (le la ville de Reims, t. n, 2* part. p. 4139. Trois
peaulx de megeis pour les malettes, JÛandements de
. Charles V, 4373, p. 633.
f MEISSONENQUE (mè-so-nin-k'), s.f. Nom, en
[. Provence, d'une variété do colimaçon comestible.
u Paris irait au-devant d'une cherté excessive,
comme celle de l'huitre, en faisant venir de la Pro-
. vence le coutard et la meissonenquo, deux varié-
_ tés de colimaçons qui méritent d'être connues e»
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