220
MAI
MAL
MAM
pour ie pouce. || 69° Traiter à main ferme, traiter r
avep des gens qui se mettent directement à l'oeu- v
vre. M. Orban déclare qu'il maintient son amende- v
ment, tendant à ce que l'adjudication ne soit de n
règle pour les anciennes concessions que lorsque n
le gouvernement n'avra pu s'entendre avec le con-
cessionnaire pour traiter à main ferme (sénat n
belge), Journ. offic. 43 mars 4874, p. 4 934,4" col. d
|| 70" Arbre à la main, le chiranlhodendron plala- e
noides, du Mexique, BÂILLON, Dict. de bot. p. 267. b
t MAINBOUR. Ajoutes : || 2° S. f. Autorité du n
mainbour. La mainbour était la protection légale t;
due par certaines personnes à certaines autres per-
sonnes, par exemple par le roi aux veuves et aux h
orphelins, E. BOUTAUIC, Des origines du régime q
féodal, Paris, 4 875, p. 48. B
.-■f MAINE. Ajoutes :||2° En Normandie, mesure
de pommes contenant huit boisseaux; la petite o
maine n'a que six boisseaux, DELBOULLE, Gloss. de r
la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 214. (MAINE d
dans le Dictionnaire n'est pas à son rang alphabé- à
tique; par erreur, il est placé après MAINMORTE.) 4
f MAINE, ÉE (mè-né, née), adj. Mot employé
par plusieurs coutumes pour signifier puîné, cadet, f
cadette, MERLIN, Réperl. de jurisp. au mot mainé, r
— ÉTYM. C'est l'anc. franc, mainsné, de mains s
ou moins, moins, el né. c
f MAINETÉ (mè-ne-té), s. /. Ancien terme de c
jurisprudence. Qualité de mainé, de puîné. On en- \
tend par droit demaineté un avantage qui appar- c
tient au plus jeune des enfants dans les succès- t
sions de son père et de sa mère; on n'a aucune s
idée de ce droit dans les coutumes de l'intérieur
de la France ; il n'est guère connu que dans le c
chef-lieu do Valenciennes, le Cambrésis, les châ- 1
tellenies de Lille et de Cassel et quelques parties i
de l'Allemagne, MERLIN, Réperl. de jurisp. au mot 1
maineté. 4
— ÉTYM. Mainé. i
f MAINTENANCE. Ajoutes : || 2° Action demain- j
tenir une propriété territoriale en bon état. La î
maintenance de ces terres n'est pas chère (Dau- c
phiné). || 3° Nom donné aux associations littéraires j
formées entre félibres. L'allocution de M. Frédéric 1
Mistral à la réunion annuelle des félibres de la
maintenance du Languedoc, la République du Midi, I
4"avril 4 877, 2* page, 2* col. j
t MA1NTENEUR. Ajoutes : — HIST. xn* s. N'avon (
mie de Rou nostre mainteneur, YVACE, flou, t. i,
v. 980, éd. Andresen. || xm* s. Mais li pius Diex i
est mesaidieres Et mainteniere et conseillères,
POUGENS, Archéol. franc, t. n, p. 3. <
MAIS. Ajoutes : || 16° Mais que, ancienne con- 1
jonction qui est aujourd'hui hors d'usage, et qui t
signifiait dès que. Vous pouvez penser comme il
fera, mais qu'il soil [dès qu'il sera] doyen des car- £
dinaux, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. L'affection i
avec laquelle j'embrasserai votre affaire, mais que
je sache [dès que je saurai] ce que c'est, vous te- (
moignera.... ID. ib. Celte conjonction est encore j
très-usitée dans les campagnes normandes.
MAÏS. Ajoutes : || 4° Maïs dent de cheval, voy. ]
DENT au Supplément. [| 5° Maïs noir, le- dekkelé, |
voy. ce mot au Supplément. i
MAISON. || 12° Ajoutes: || Les Petites-Maisons
avaient été ainsi nommées, parce que ce furent ]
en effet de petites maisons bâties sur remplace- (
ment de la maladrerie de Saint-Germain des Prés <
à Paris, et où l'on plaçait les aliénés.
f MAISONNIÈRE (mè-zo-niê-r'), adj. f. La société 1
maisonnière de Mulhouse, société qui procure aux i
ouvriers des maisons, des logements à bon marché.
t MAISONNER (mé-zo-né), v. n. Bâtir une maison, i
—■ HIST. xvr s. Les bourgeois de la ville de i
Bouillon sont accoustumez d'aller sur les forests
d'entre Bouillon et Sedan couper les bois pour i
maisonner, Ordonnance de 4639, dans POLAIN, Rec. i
des ordonnances du duché de Bouillon, Bruxelles
4 868, p. 5.
MAITRE. Ajoutes : || 23° Petits-maîtres. || Voici :
l'explication que M™» de Motteville donne do cette
dénomination. Quand il [le prince de Condé] ve-
nait chez la reine, il remplissait sa chambre des
personnes du royaume les plus qualifiées; ses fa-
voris, qui étaient la plupart dos jeunes seigneurs
qui l'avaient suivi dans l'armée, et participant à
sa grandeur comme ils avaient eu part à la gloire
qu'il y avait acquise, avaient été appelés les petits-
maîtres parce qu'ils étaient à celui qui le parais-
sait être de tous les autres, Mém.p. 411, || 24°Maî-
tre, dans les lies Normandes, celui dont un autre
est le mandataire, le représentant, l'avocat. Ser-
inent prêté par trois avocats reçus par la cour
roya.e de Guernesey, le 43 avril 1874 : .... Qu'en a
vos plaidêries.... vous ne proposerez, ne controu- Ii
yerez aucuns faits, que votre maître ou son'attourné c
ne vous dil ou affirme être vrais,... Gas. de Guer- li
nesey, 44 avril 4874.
MAÎTRESSE. — REM. Ce passage de Molière h
montre bien l'emploi ordinaire, dans le xvir siècle, ti
de maîtresse au sens de femme qu'on recherche 1
en mariage. [Harpagon dit à sa fille en lui par- c
laht de Marianne, qu'il veut épouser :] Pour vous,
ma fille,... préparez-vous à bien recevoir ma mai- J
tresse qui vous doit venir visiter, l'Avare, m, 3. I
MAJEUR. 1| 6° Ajoute* : L'autruche, le casoar,
le condor, le cygne, tous les oiseaux majeurs n'ont t;
que peu ou point de variétés dans leurs espèces, v
BUFF. Ois. t. xvi, p. 36.
7 MAJORAT!?, ÉE (ma-jo-ra4é, tée), adj. Érigé r
ou constitué en majorât. Majorât de propre mouve- f
ment; décès de M. Savary, duc de Rovigo, titulaire r
duMajorât, sans descendance mâle; retour à l'État s
d'un immeuble majoraté, Gas. dès Trib. 3 janvier j
4877, p. 6, 4™ col.
7 MAJORATION. Ajoutes: 11 y a des industriels i
possesseurs d'usines ou d'immeubles qui exagè- 1
rent la valeur de leur propriété et font ce qu'on
appelle dans un langage modéré une majoration; s
ce qui permet de tripler, de quadrupler la chose i
que l'on possède et qu'on apporte à des tiers comme
un cadeau.... et, lorsqu'il s'agit d'une majoration 1
qui double la valeur de la chose, la triple, la quin- i
tuple, la loi n'interviendrait pas! MonU. univ.
29 mai 1867, p. 643, 6° Col. (
f MAJORER (ma-jo-ré), v. a. ||1° Évaluer au- i
dessus de la valeur réelle. Qu'est-ce d'abord que <
le compte de prévisions? en 4 862, on a majoré les i
immeubles de Paris de 28 millions; on a augmenté e
le capital social de 4 7872 000 francs, Gas. des Trib. i
46 avril 4870. || Terme de bourse. Intérêts majorés, i
intérêts augmentés de quelque accessoire, tel que
primes, etc. || 2° Déclarer majeur. Bref, on pense-
rait à cette fantastique idée empruntée aux temps 1
de la monarchie la plus encroûtée, do faire ma- I
jorer à quatorze ans l'espoir de la dynastie, l'Uni- i
versel, du 42 sept. 4 809.
2. MAJORITÉ. Ajoutes: || 4° Terme juridique, i
Majorité simple, sept voix contre cinq, dans le t
jury, qui est composé de douze jurés, Code d'instr. i
crimin. art. 341. :
MAL. Ajoutez : || 23° Mal à pied, voy. MAL-À-
PIED au Supplément. i
— HIST. || xvi* s. Ajoutez : Et lors commença :
en la navire le mal de mer [scorbut], dont bien
les deux tiers de l'équipage fut affligé, Relation :
du capitaine de Gonneville. du 4 9 juin 4 506. i
t MALADMINISTRATION (ma-la-dmi-ni-stra- i
sion), s. f. Mauvaise administration. Coupable de
maladministration. i
— REM. L'usage varie sur l'orthographe de mal
composé avec un nom féminin. Ainsi on dit mal- '.
façon, mais malemort, malepesle, etc.
-)• MALAINOC (ma-lè-nok), s. ra. Sorte d'oiseau. .
L'innombrable quantité d'oiseaux de mer de tout :
genre, pingouins, malainocs, goélands, macareux, '
G. AHAGON, ile». des Deux-Mond. 15 oct. 1875, p. 778.
| MAL-À-PIED (ma-la-piô), adj. invariable. •
Bestiaux mal-à-piod, bestiaux chétifs, malingres,
qui marchent mal. Les boeufs, vaches et taureaux
dits mal-à-pied seront conduits en voiture.... le
vendeur d'un animal aveugle ou mal-à-pied est
tenu d'en faire la déclaration à l'acquéreur au
moment do la vente, Ord. de police, 4 2 oct. 4867.
MAL-APPRIS. Ajoute*: — HIST. xv* s. L'un y
a pris, Comme mal-apris, Venin dont mourir lui
convient, Blason des faulces amours, f" 20, aerso.
|| xvi* s. En appelant les honnestes [femmes] qui
n'aiment que leurs maris, sottes, mal-àpprises et
sans grâce quelconque, AMYOT, Plut. OEtiv. inéd.
t. xv, p. 275. ,
f MALAXEUR (ma-la-ksour), s. m. Engin qui
sert à malaxer. Malaxeur, machine à broyer, à
pulvériser, à mêler, ou autre machine analogue,
Assemblée nat. Projet n» 1782, p. 97.
t MALAYEN, ENNE (ma-lô-iin, iô-n'), adj. Sy-
nonyme de malai. Les populations malayennes.
f MALBERGIQUE (mal-l)ôr-ji-k'), adj. Gloses
malbergiques, mots non latins qu'on rencontre
dans los manuscrits do la loi salique; ainsi dits
parce qu'ils y sont accompagnés de la notation
malberg ou malb.
— ÉTYM. Bas-lat. matlooeri/ium, lieu d'assemblée
publique, do mallum, mot germanique signifiant
assemblée, ct berg, lieu protecteur.
t MALCHANCEUX, EUSE (inal-chan-seû, seù-z'), |
adj. Néologisme. Qui est en butte à la malchance.
Impossible de peindre le désespoir de ce malchan-
ceux aérenaute [dont l'aérostat s'était échappé],
le Petit Parisien, lonùv. 1870, 3* page.
f MALDER (mal-dé), s. m. Sorte de mesure pour
les grains. Le malder d'avoine de Thionville con-
tient vingt-trois boisseaux de Paris, Journ. de
Metz, 4776, cité par l'Intermédiaire, n» 40-11, 76,
COl. 657.
f MALDOUX (mal-doû), s. m. Nom, dans le
Jura, d'un cépage noir, les Primes d'honneur,
Paris, 4869, p. 284.
t MAL-ÉGAL (ma-lé-gal), s. m. Terme de mé-
tallurgie. Inégalité sur une pièce de métal. Enle-
ver à iameule un mal-égal sur un canon de fusil.
f M5.LEMENT (mâ-le-man), adv. D'une manière
mâle. Je n'ai jamais rien connu en lui qui tint de cette
faiblesse, que quelques hommes, d'ailleurs assez
mâlement agissants.... n. IIULST, dans Mém. inéd.
sur l'Acad. de peint, pub. par Dussieux, etc. t. u,
p. 427.
f MALENTENTE (ma-lan-tan-f), s. f. Désunion,
mauvaise intelligence, DELBOULLE, Gloss. de la
vallée d'Yères, p. 216.
— HIST. xm* s. Dame diex lor envoit tous trois
si malé entente, Que de lor faus marchié viengent
à droite vente, Berte, v. 2065.
— ÉTYM. Mal, et entente. Ce mot, usité dans
l'ancienne langue et aujourd'hui encore en Nor-
mandie, mérite d'être repris.
t MALFIL (mal-fil), s. m. Sac de laine dans le-
quel on met les pains d'acide gras pour les sou-
mettre à la presse hydraulique. Lorsqu'au bout de
cinq à six heures la presse verticale a épuisé son
action, les malfiis sont vidés et les pains sont mis
dans des sacs en crin appelés étreindelles, et sou-
mis au pressage à chaud, p. POIRÉ, Notions de chi-
mie, p. 286.
MALICE. |! Sac à malices, voy. SAC au Supplément.
MALINGRE. Ajoutes : — REM. Malingre se
trouve comme nom propre dans le xm" siècle :
Robers Malingres et Maroie se fenme, Charte du Yer-
mandois, dans Bibl. des ch. 4874, t. xxxv, p. 466.
MALLE. Ajoutes:— REM. Faut-il écrire det
malles-poste -ou des malles-postes ? 11 est certain
qu'une malle-poste esl une malle de la poste ; par
conséquent il est bien préférable de mettre poste
au singulier : des malles-poste.
MALOTRU. Ajoutes : — HEM. Voici un exemple
de la fin du xvn* siècle, où malotru est pris dans
. son sens étymologique de maie inslruclus : En la
i ville nouvelle d'Amsterdam, il y a un amphithéâtre
i assez malautru, dont la scène est fixe et sur lequel
on jouoit des mommeries qui ne sentaient jii sel
ni sauge, Sorberiana, éd. de Toulouse, 4694, p 48.
: f MALTERIE (mal-te-rie), s. /. Usine où l'oi.
convertit l'orge en malt.
1 f MALTHUSIANISME (mal-tu-zi-a-ni-sm'), s. m.
■ Nom du système de Malthus recommandant de
restreindre la procréation des enfants, parce que
, la production des choses nécessaires à la vie va
t moins vite que l'accroissement de la population.
, En dehors du malthusianisme, une autre cause
, contribue gravement à la diminution du nombre
. des naissances, LÉON LEFORT, Rev. des Deux-Mon-
, des, 46 mars 4870, p. 366.
: MALVEILLANCE. — HIST. Ajoutes : xn* s. En-
; tr'eus n'aveit n'ire u'esmais, Dissension ne mau-
t voillance, BENOÎT, Chronique, t. n, p. i 60, v. 20243.
i MALVOISIE. Ajoutes : — HEM. Ordinairement
. los noms de vin sont du masculin: le Champagne,
' le bourgogne, etc. Malvoisie est du féminin par
i tradition; il était féminin dans le moyen âge, à
. cause que Malvasia, nom de la ville d'où on le
i tirait, était féminin.
t MAMAN. Ajoutes : ■— HIST. xvi* s. N'orras tu
. point un enfant qui t'appelle mam-ma...? DEBEACII,
Imitations, f° 4, recto.
t MAMELLE. — HIST. || xvi* s. Ajoutes : Afin
i d'ompescher qu'elle [l'armée] n'apportast aucune
, vexation au peuple de la campagne, duquel vous
aviez tousjours un soin merveilleux, disant sou-
. vent au roy que le labourage etpasturage estoient
les deux mamelles dont la France estoit alimen-
i tée, et les vrayes mines ot trésors du Pérou,
> SULLY, ffi'con. royales, ch. 82, p. 283.
5 t MAMELLE, ÉE (ma-mèl-lé, lée), adj. Terme
i d'histoire naturelle. Qui a des mamelles. Lo nom-
bre des différences, soit physiques, soit morales,
; qui se remarquent entre l'homme et les animaux
t mamelles, est beaucoup plus grand que la somme
de leurs ressemblances, ADANSON, Cours d'hist.
I nat. (4 772), éd. de Payer, Paris, 4845,1.1, p. 426.
MAI
MAL
MAM
pour ie pouce. || 69° Traiter à main ferme, traiter r
avep des gens qui se mettent directement à l'oeu- v
vre. M. Orban déclare qu'il maintient son amende- v
ment, tendant à ce que l'adjudication ne soit de n
règle pour les anciennes concessions que lorsque n
le gouvernement n'avra pu s'entendre avec le con-
cessionnaire pour traiter à main ferme (sénat n
belge), Journ. offic. 43 mars 4874, p. 4 934,4" col. d
|| 70" Arbre à la main, le chiranlhodendron plala- e
noides, du Mexique, BÂILLON, Dict. de bot. p. 267. b
t MAINBOUR. Ajoutes : || 2° S. f. Autorité du n
mainbour. La mainbour était la protection légale t;
due par certaines personnes à certaines autres per-
sonnes, par exemple par le roi aux veuves et aux h
orphelins, E. BOUTAUIC, Des origines du régime q
féodal, Paris, 4 875, p. 48. B
.-■f MAINE. Ajoutes :||2° En Normandie, mesure
de pommes contenant huit boisseaux; la petite o
maine n'a que six boisseaux, DELBOULLE, Gloss. de r
la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 214. (MAINE d
dans le Dictionnaire n'est pas à son rang alphabé- à
tique; par erreur, il est placé après MAINMORTE.) 4
f MAINE, ÉE (mè-né, née), adj. Mot employé
par plusieurs coutumes pour signifier puîné, cadet, f
cadette, MERLIN, Réperl. de jurisp. au mot mainé, r
— ÉTYM. C'est l'anc. franc, mainsné, de mains s
ou moins, moins, el né. c
f MAINETÉ (mè-ne-té), s. /. Ancien terme de c
jurisprudence. Qualité de mainé, de puîné. On en- \
tend par droit demaineté un avantage qui appar- c
tient au plus jeune des enfants dans les succès- t
sions de son père et de sa mère; on n'a aucune s
idée de ce droit dans les coutumes de l'intérieur
de la France ; il n'est guère connu que dans le c
chef-lieu do Valenciennes, le Cambrésis, les châ- 1
tellenies de Lille et de Cassel et quelques parties i
de l'Allemagne, MERLIN, Réperl. de jurisp. au mot 1
maineté. 4
— ÉTYM. Mainé. i
f MAINTENANCE. Ajoutes : || 2° Action demain- j
tenir une propriété territoriale en bon état. La î
maintenance de ces terres n'est pas chère (Dau- c
phiné). || 3° Nom donné aux associations littéraires j
formées entre félibres. L'allocution de M. Frédéric 1
Mistral à la réunion annuelle des félibres de la
maintenance du Languedoc, la République du Midi, I
4"avril 4 877, 2* page, 2* col. j
t MA1NTENEUR. Ajoutes : — HIST. xn* s. N'avon (
mie de Rou nostre mainteneur, YVACE, flou, t. i,
v. 980, éd. Andresen. || xm* s. Mais li pius Diex i
est mesaidieres Et mainteniere et conseillères,
POUGENS, Archéol. franc, t. n, p. 3. <
MAIS. Ajoutes : || 16° Mais que, ancienne con- 1
jonction qui est aujourd'hui hors d'usage, et qui t
signifiait dès que. Vous pouvez penser comme il
fera, mais qu'il soil [dès qu'il sera] doyen des car- £
dinaux, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. L'affection i
avec laquelle j'embrasserai votre affaire, mais que
je sache [dès que je saurai] ce que c'est, vous te- (
moignera.... ID. ib. Celte conjonction est encore j
très-usitée dans les campagnes normandes.
MAÏS. Ajoutes : || 4° Maïs dent de cheval, voy. ]
DENT au Supplément. [| 5° Maïs noir, le- dekkelé, |
voy. ce mot au Supplément. i
MAISON. || 12° Ajoutes: || Les Petites-Maisons
avaient été ainsi nommées, parce que ce furent ]
en effet de petites maisons bâties sur remplace- (
ment de la maladrerie de Saint-Germain des Prés <
à Paris, et où l'on plaçait les aliénés.
f MAISONNIÈRE (mè-zo-niê-r'), adj. f. La société 1
maisonnière de Mulhouse, société qui procure aux i
ouvriers des maisons, des logements à bon marché.
t MAISONNER (mé-zo-né), v. n. Bâtir une maison, i
—■ HIST. xvr s. Les bourgeois de la ville de i
Bouillon sont accoustumez d'aller sur les forests
d'entre Bouillon et Sedan couper les bois pour i
maisonner, Ordonnance de 4639, dans POLAIN, Rec. i
des ordonnances du duché de Bouillon, Bruxelles
4 868, p. 5.
MAITRE. Ajoutes : || 23° Petits-maîtres. || Voici :
l'explication que M™» de Motteville donne do cette
dénomination. Quand il [le prince de Condé] ve-
nait chez la reine, il remplissait sa chambre des
personnes du royaume les plus qualifiées; ses fa-
voris, qui étaient la plupart dos jeunes seigneurs
qui l'avaient suivi dans l'armée, et participant à
sa grandeur comme ils avaient eu part à la gloire
qu'il y avait acquise, avaient été appelés les petits-
maîtres parce qu'ils étaient à celui qui le parais-
sait être de tous les autres, Mém.p. 411, || 24°Maî-
tre, dans les lies Normandes, celui dont un autre
est le mandataire, le représentant, l'avocat. Ser-
inent prêté par trois avocats reçus par la cour
roya.e de Guernesey, le 43 avril 1874 : .... Qu'en a
vos plaidêries.... vous ne proposerez, ne controu- Ii
yerez aucuns faits, que votre maître ou son'attourné c
ne vous dil ou affirme être vrais,... Gas. de Guer- li
nesey, 44 avril 4874.
MAÎTRESSE. — REM. Ce passage de Molière h
montre bien l'emploi ordinaire, dans le xvir siècle, ti
de maîtresse au sens de femme qu'on recherche 1
en mariage. [Harpagon dit à sa fille en lui par- c
laht de Marianne, qu'il veut épouser :] Pour vous,
ma fille,... préparez-vous à bien recevoir ma mai- J
tresse qui vous doit venir visiter, l'Avare, m, 3. I
MAJEUR. 1| 6° Ajoute* : L'autruche, le casoar,
le condor, le cygne, tous les oiseaux majeurs n'ont t;
que peu ou point de variétés dans leurs espèces, v
BUFF. Ois. t. xvi, p. 36.
7 MAJORAT!?, ÉE (ma-jo-ra4é, tée), adj. Érigé r
ou constitué en majorât. Majorât de propre mouve- f
ment; décès de M. Savary, duc de Rovigo, titulaire r
duMajorât, sans descendance mâle; retour à l'État s
d'un immeuble majoraté, Gas. dès Trib. 3 janvier j
4877, p. 6, 4™ col.
7 MAJORATION. Ajoutes: 11 y a des industriels i
possesseurs d'usines ou d'immeubles qui exagè- 1
rent la valeur de leur propriété et font ce qu'on
appelle dans un langage modéré une majoration; s
ce qui permet de tripler, de quadrupler la chose i
que l'on possède et qu'on apporte à des tiers comme
un cadeau.... et, lorsqu'il s'agit d'une majoration 1
qui double la valeur de la chose, la triple, la quin- i
tuple, la loi n'interviendrait pas! MonU. univ.
29 mai 1867, p. 643, 6° Col. (
f MAJORER (ma-jo-ré), v. a. ||1° Évaluer au- i
dessus de la valeur réelle. Qu'est-ce d'abord que <
le compte de prévisions? en 4 862, on a majoré les i
immeubles de Paris de 28 millions; on a augmenté e
le capital social de 4 7872 000 francs, Gas. des Trib. i
46 avril 4870. || Terme de bourse. Intérêts majorés, i
intérêts augmentés de quelque accessoire, tel que
primes, etc. || 2° Déclarer majeur. Bref, on pense-
rait à cette fantastique idée empruntée aux temps 1
de la monarchie la plus encroûtée, do faire ma- I
jorer à quatorze ans l'espoir de la dynastie, l'Uni- i
versel, du 42 sept. 4 809.
2. MAJORITÉ. Ajoutes: || 4° Terme juridique, i
Majorité simple, sept voix contre cinq, dans le t
jury, qui est composé de douze jurés, Code d'instr. i
crimin. art. 341. :
MAL. Ajoutez : || 23° Mal à pied, voy. MAL-À-
PIED au Supplément. i
— HIST. || xvi* s. Ajoutez : Et lors commença :
en la navire le mal de mer [scorbut], dont bien
les deux tiers de l'équipage fut affligé, Relation :
du capitaine de Gonneville. du 4 9 juin 4 506. i
t MALADMINISTRATION (ma-la-dmi-ni-stra- i
sion), s. f. Mauvaise administration. Coupable de
maladministration. i
— REM. L'usage varie sur l'orthographe de mal
composé avec un nom féminin. Ainsi on dit mal- '.
façon, mais malemort, malepesle, etc.
-)• MALAINOC (ma-lè-nok), s. ra. Sorte d'oiseau. .
L'innombrable quantité d'oiseaux de mer de tout :
genre, pingouins, malainocs, goélands, macareux, '
G. AHAGON, ile». des Deux-Mond. 15 oct. 1875, p. 778.
| MAL-À-PIED (ma-la-piô), adj. invariable. •
Bestiaux mal-à-piod, bestiaux chétifs, malingres,
qui marchent mal. Les boeufs, vaches et taureaux
dits mal-à-pied seront conduits en voiture.... le
vendeur d'un animal aveugle ou mal-à-pied est
tenu d'en faire la déclaration à l'acquéreur au
moment do la vente, Ord. de police, 4 2 oct. 4867.
MAL-APPRIS. Ajoute*: — HIST. xv* s. L'un y
a pris, Comme mal-apris, Venin dont mourir lui
convient, Blason des faulces amours, f" 20, aerso.
|| xvi* s. En appelant les honnestes [femmes] qui
n'aiment que leurs maris, sottes, mal-àpprises et
sans grâce quelconque, AMYOT, Plut. OEtiv. inéd.
t. xv, p. 275. ,
f MALAXEUR (ma-la-ksour), s. m. Engin qui
sert à malaxer. Malaxeur, machine à broyer, à
pulvériser, à mêler, ou autre machine analogue,
Assemblée nat. Projet n» 1782, p. 97.
t MALAYEN, ENNE (ma-lô-iin, iô-n'), adj. Sy-
nonyme de malai. Les populations malayennes.
f MALBERGIQUE (mal-l)ôr-ji-k'), adj. Gloses
malbergiques, mots non latins qu'on rencontre
dans los manuscrits do la loi salique; ainsi dits
parce qu'ils y sont accompagnés de la notation
malberg ou malb.
— ÉTYM. Bas-lat. matlooeri/ium, lieu d'assemblée
publique, do mallum, mot germanique signifiant
assemblée, ct berg, lieu protecteur.
t MALCHANCEUX, EUSE (inal-chan-seû, seù-z'), |
adj. Néologisme. Qui est en butte à la malchance.
Impossible de peindre le désespoir de ce malchan-
ceux aérenaute [dont l'aérostat s'était échappé],
le Petit Parisien, lonùv. 1870, 3* page.
f MALDER (mal-dé), s. m. Sorte de mesure pour
les grains. Le malder d'avoine de Thionville con-
tient vingt-trois boisseaux de Paris, Journ. de
Metz, 4776, cité par l'Intermédiaire, n» 40-11, 76,
COl. 657.
f MALDOUX (mal-doû), s. m. Nom, dans le
Jura, d'un cépage noir, les Primes d'honneur,
Paris, 4869, p. 284.
t MAL-ÉGAL (ma-lé-gal), s. m. Terme de mé-
tallurgie. Inégalité sur une pièce de métal. Enle-
ver à iameule un mal-égal sur un canon de fusil.
f M5.LEMENT (mâ-le-man), adv. D'une manière
mâle. Je n'ai jamais rien connu en lui qui tint de cette
faiblesse, que quelques hommes, d'ailleurs assez
mâlement agissants.... n. IIULST, dans Mém. inéd.
sur l'Acad. de peint, pub. par Dussieux, etc. t. u,
p. 427.
f MALENTENTE (ma-lan-tan-f), s. f. Désunion,
mauvaise intelligence, DELBOULLE, Gloss. de la
vallée d'Yères, p. 216.
— HIST. xm* s. Dame diex lor envoit tous trois
si malé entente, Que de lor faus marchié viengent
à droite vente, Berte, v. 2065.
— ÉTYM. Mal, et entente. Ce mot, usité dans
l'ancienne langue et aujourd'hui encore en Nor-
mandie, mérite d'être repris.
t MALFIL (mal-fil), s. m. Sac de laine dans le-
quel on met les pains d'acide gras pour les sou-
mettre à la presse hydraulique. Lorsqu'au bout de
cinq à six heures la presse verticale a épuisé son
action, les malfiis sont vidés et les pains sont mis
dans des sacs en crin appelés étreindelles, et sou-
mis au pressage à chaud, p. POIRÉ, Notions de chi-
mie, p. 286.
MALICE. |! Sac à malices, voy. SAC au Supplément.
MALINGRE. Ajoutes : — REM. Malingre se
trouve comme nom propre dans le xm" siècle :
Robers Malingres et Maroie se fenme, Charte du Yer-
mandois, dans Bibl. des ch. 4874, t. xxxv, p. 466.
MALLE. Ajoutes:— REM. Faut-il écrire det
malles-poste -ou des malles-postes ? 11 est certain
qu'une malle-poste esl une malle de la poste ; par
conséquent il est bien préférable de mettre poste
au singulier : des malles-poste.
MALOTRU. Ajoutes : — HEM. Voici un exemple
de la fin du xvn* siècle, où malotru est pris dans
. son sens étymologique de maie inslruclus : En la
i ville nouvelle d'Amsterdam, il y a un amphithéâtre
i assez malautru, dont la scène est fixe et sur lequel
on jouoit des mommeries qui ne sentaient jii sel
ni sauge, Sorberiana, éd. de Toulouse, 4694, p 48.
: f MALTERIE (mal-te-rie), s. /. Usine où l'oi.
convertit l'orge en malt.
1 f MALTHUSIANISME (mal-tu-zi-a-ni-sm'), s. m.
■ Nom du système de Malthus recommandant de
restreindre la procréation des enfants, parce que
, la production des choses nécessaires à la vie va
t moins vite que l'accroissement de la population.
, En dehors du malthusianisme, une autre cause
, contribue gravement à la diminution du nombre
. des naissances, LÉON LEFORT, Rev. des Deux-Mon-
, des, 46 mars 4870, p. 366.
: MALVEILLANCE. — HIST. Ajoutes : xn* s. En-
; tr'eus n'aveit n'ire u'esmais, Dissension ne mau-
t voillance, BENOÎT, Chronique, t. n, p. i 60, v. 20243.
i MALVOISIE. Ajoutes : — HEM. Ordinairement
. los noms de vin sont du masculin: le Champagne,
' le bourgogne, etc. Malvoisie est du féminin par
i tradition; il était féminin dans le moyen âge, à
. cause que Malvasia, nom de la ville d'où on le
i tirait, était féminin.
t MAMAN. Ajoutes : ■— HIST. xvi* s. N'orras tu
. point un enfant qui t'appelle mam-ma...? DEBEACII,
Imitations, f° 4, recto.
t MAMELLE. — HIST. || xvi* s. Ajoutes : Afin
i d'ompescher qu'elle [l'armée] n'apportast aucune
, vexation au peuple de la campagne, duquel vous
aviez tousjours un soin merveilleux, disant sou-
. vent au roy que le labourage etpasturage estoient
les deux mamelles dont la France estoit alimen-
i tée, et les vrayes mines ot trésors du Pérou,
> SULLY, ffi'con. royales, ch. 82, p. 283.
5 t MAMELLE, ÉE (ma-mèl-lé, lée), adj. Terme
i d'histoire naturelle. Qui a des mamelles. Lo nom-
bre des différences, soit physiques, soit morales,
; qui se remarquent entre l'homme et les animaux
t mamelles, est beaucoup plus grand que la somme
de leurs ressemblances, ADANSON, Cours d'hist.
I nat. (4 772), éd. de Payer, Paris, 4845,1.1, p. 426.
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