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486 pages
Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
Format : Nombre total de vues : 486 Nombre total de vues : 486
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
LEP LET LEV 213
trice [Catherine II] écrivit à Voltaire : M. de la i
Rivière est venu ici pour nous législater, LE COMTE 1
DE SÉGUR, Mémoires, souvenirs et anecdotes, t. ni. <
— ÉTYM. Voy. LÉGISLATEUR.
f LÉGUMIER. Ajoutez : || 2° S. m. Sorte de plat à j
légumes. On y fail [en France, dans les fabriques t
de plaqué] tout co qui a besoin d'éclat, des pla- i
teaux, des légumiers, quelques réchauds, Enquête,
Traité de comm. avec l'Anglet. t. II, p. 348. Ce ca-
nard [peint] qui s'envole d'un légumier fait rire ; :
il n'est pas croyable qu'un canard ait une ex- 1
pression aussi comique, F. CHAULNES, Journ. offic.
7 nOV. 1871, p. 4342, 1" coi.
t LEITUS (lè-tus'), s. m. Papillon exotique, dont i
les ailes sont veloutées, CARTERON, Premières chas- ;
ses, Papillons et oiseaux, p. 46, Hetzél, 1866.
t LÉNITÉ(lé-ni-té), s. f. Mot forgé du latin. Dou- :
ceur, indulgence. Trop de lénité envers le cou-
pable pris en flagrant délit, DE SARTIGBS, Rev. des .
Deux-Mondes, 4" juillet 4872, p. 928.
— HIST. xvi* s. Dieu parle en toy, non de pa- i
rôle vaine, Mais vérité, douceur et lenité, Marg.
de la marg. part, i, p. 4 27, éd. de J. de Tournes.
— ÉTYM. Lat. lenitalem, de lenire, adoucir,
f ....LENT, suffixe, en latin lenlus, qui se trouve :
dans fxculenlus, sanguinolentus, vinolenlus, pesti-
lenlus, etc.; il est considéré par Bopp [Gr. comp. §§
20, 796) comme une altération phonétique du suf-
fixe sanscr. vanl, qui signifie pourvu de, muni de. :
Corssen [Beilr. p. 304) combat, et il a raison, cette
théorie, et nie quo le v devienne l en latin; il
pense que vanl devient eut, qui se trouve dans
crucntos, fluentus, etc.; que VI appartient à un
suffixe précédent : pestilentus, de pest-ii-entus,
fxculenlus, de fxc-ul-enlus, etc.; et que le suffixe
tentus ainsi formé s'est introduit dans sanguino-
lentus, vinolenlus, où l'I est inorganique.
LENTEMENT. — HIST. Ajoutez : xn* s. Li lévite
le firent lentement, Rois, p. 389.
LENTILLE. ||4°Ajoutez: ||Lentilles divergentes:
la lentille biconcave terminée par deux surfaces
concaves ; la lentille plan-concave terminée par une
surface plane et une surface concave ; la lentille
convexe-concave ou ménisque divergent, semblable
au ménisque convergent, mais dans laquelle la
surface intérieure a une plus grande courbure que
l'extérieure.
7 LENTILLON. Ajoute* : —REM. Le lentillon, ou
petite lentille, a été mis à la mode sous Louis XVI
par la reine; c'est pourquoi on l'a appelé lentille
à la reine, Journ.offic. 8 avril 4 876, p. 2542, 3° col.
•fLÉONIDES (lé-o-ni-d'), s. f. pi. Terme d'astro-
nomie. Etoiles filantes qui semblent venir de la
constellation du Lion. L'auteur [M. Gruey] conclut
que, conformément à ce que l'on présumait d'a-
près les . observations do 4873, 4874, 4875, les
étoiles [filantes] de novembre ne rencontrent plus
la terre; lo passage des Léonidos a été absolument
nul cette année, n. DE PARVILLE, Journ. offic.
30 nov. 1876, p. 8840, 4" Col.
4. LÉONIN. Ajoutez : ||2° En bonne part, qui a
la force du lion. M. Gladstone, qui a donné sa dé-
mission de chef de parti, mais qui fait des ren-
trées léonines dans les discussions et en prend
d'emblée la direction, J. LEMOINNE, Journ. des Dé-
bats, 27 mars 4876, I™ page, 3* col.
2. LÉONIN. — HIST. Ajoutes : || xm" s. Que li
vers soient mis en rime, Ou consonant ou leolimo,
Bibl. des ch. 4873, p. 4 4.
— ÉTYM. Ajoutes : D'après Huet, les vers léo-
nins ont été ainsi nommes de Léon, poète, cha-
noine de Saint-Victor de Paris, qui vécut sous
Louis le Jeune et Philippe Auguste, vers l'an 4 4 54,
Hucliana, p. 492.
f LÉON ITNE (lé-on-ti-n'), s. f. Nom donné, il y a
une quarantaine d'années, à une chaîne démontre
de femme; on l'emploie encore quelquefois. Il a
été perdu.... une montre d'or.... ainsi qu'une léon-
line, avec clef également en or, Journ. de Lyon,
6 avril 1873, annonces. Grandes fantaisies nouvelles
en sautoirs, cordons, léonlines, bracelets et col-
liers, Alm. Didol-Bollin, 4876, p. 702, 3° col.
| LÉPIDODENDRON (lé-pi-do-din-dron), s. m.
Terme de géologie. Genre de plantes fossiles qui
se trouvent dans le terrain houiller. Los lépidodcn-
drons, hauts de trente mètres, portant un léger
feuillage, E. BLANCHARD, Journ. offic. 9 avril 4877,
p. 2758, 3° col.
— ÉTYM. Aeràî, >.£Tt(8oç, écaille, et SévSpov,
arbre.
t LÉPIDOPTÉRISTE (lé-pi-do-pté-ri-sf), s. m.
Naturaliste qui étudie particulièrement les lépi-
doptères. M. Nurua Lloubes, nolro honorable pré-
sident, et M. Henri Menier, lépidoptériste très-dis- j
tingué, PELLET, dans Travaux delà Commis, départ. '.
contre le phylloxéra, Perpignan, 4874, p. 86. i
t LÉPIDOSTÉE (lé-pi-do-stée), s. m. Nom d'un :
genre de poissons. Ces poissons étranges, les lépi-
dostées, de nos jours si rares dans la nature, E.
BLANCHARD, Rev. desJieuaHMonà'.4«raoût4876,p. 645.
— ÉTYM. Aeiri:, XETiiôo;, écaille, et ô(mov,os.
f LÉPISME (lé-pi-sm'), s. f. Nom d'un insecte
aptère. La lépisme légère est très-commune dans
les appartements.
— ÉTYM. AÉnwu.oc, écaille.
7 LÉPORIDES. || Ajoutes : L'élevage du lièvre
en domesticité est maintenant un fait accompli,
ainsi que la multiplication du léporide, métis du
lièvre mâle allié au lapin femelle, Monil. univ.
22 juin 4 868, p. 904, 6e col.
7 LEPTON (lô-pton), au plur. LEPTA (lè-pta),
s. m. Pièce de monnaie adoptée en Grèce, en
même temps que le système décimal, et correspon-
dant à notre, centime.
■— ÉTYM. AEIT-ÔC, mince.
f LEPTORRHINIEN, ENNE (lè-pto-ri-niin, niè-n'), i
adj. Terme d'anthropologie. S nez mince, étroit.
Races leptorrhiniennes, Rev. anthr. t. vi, p. 245. ,
— ÉTYM. AETITO;, mince, étroit, et pU, nez.
f LEPTYNITE (lè-pli-ni-tf), s. f. Terme de mi-
néralogie. Roche de grain assez fin formée d'un
mélange de feldspath et de quartz. Cette roche
fournit du kaolin en se décomposant spontané-
ment.
f LERNÉE (lèr-née), s. \f. Genre de crustacés
parasites qui vivent dans l'eau et s'accrochent à
diY'erses parties de la surface extérieure des ani-
maux, et surtout des poissons.
t LERNÉOCËRE (lèr-nô-o-sè-r'), s. f. Genre de
vers caractérisé par un corps plus ou moins al-
longé, renflé dans son milieu ou ventru, droit ou
contourné, couvert d'une peau lisse. Il n'est pas
de zoologiste qui ne s'élonne à ses débuts de voir
figurer dans un même groupe des animaux aussi
différents qu'un analife, un crabe, une écrevisso,
une lernéocère.... en. MAKTINS, Rev. des Deux-
Mondes, 46 fév. 4876, p. 767.
— ÉTYM. Lcrnée, etxipaç, corne.
•f LÉSIONNAIRE (lé-zio-nê-r'), adj. Qui a un ca-
ractère de lésion. Pour que l'emprunteur ne su-
bisse pas des conditions trop lésionnaires, Joum.
OfflC. 29 juin 4872, p. 4378, 4" col.
t 2. LEST (lest'), s. m. X Dieppe, nom d'une cer-
taine quantité de harengs représentant cinquante
mesures, DELAHAIS, Notice hist. sur l'écorage,
Dieppe, 4 873, p. 40. || On trouve aussi leth, voy.
LETH au Supplément.
— ÉTYM. C'est le mémo mot que le Jas( (voy.
LAST au Dictionnaire).
t LETH (lèf), s. m. X Dieppe, nom d'une cer-
taine quantité de harengs. U sera prélevé par
chaque leth de harengs, composé do cinquante
mesures, la somme do dix sols, qui sera à la
charge des acheteurs, Extrait des délibérations de
l'association commerciale, 28 oct. 4806, dans DH-
LAIIAIS, JVotice hist. sur l'écorage, Dieppe, 1873,
p. 33. || On trouve aussi lest (voy. l'article précé-
dent).
f LÉTHAL1TÉ. Ajoutes : —- REM. On a employé
lethalité au sens de mortalité. Un pareil accrois-
sement de lethalité [deux cents décès de plus par
semaine au printemps] doit porter à rélléchir et
peut servir d'enseignement, E. BOUCIIUT, Journ.
offic. 22 avril 1876, p. 2917, 2* col. Il n'y aaucune
raison pour déposséder mortalité, et pour étendre
le sens de lethalité.
f LÉTO (lê-to), s. f. La 68° planète télescopique,
découverte en 4864 par M. Luther.
— ÉTYM. ATÏIÙ, Latone.
]- LETTE. Ajoutes : Les vallées [des dunes dans
les landes de Gascogne] appelées lottes sont va-
riables de largeur; leur fond est plat el générale-
ment marécageux quand les dunes sont nues, G.
BAGNERIS, Afan. de sylvic. p. 288, Nancy, 1873.
Il On trouve aussi écrit leyte. L'Elat ne justifie
pas qu'avant 1789, la généralité dos habitants de
celte commune [Le Porge, arrondissement de
Bordeaux] ait été simple usagôre des dunes et
loytos litigieuses. ...que, vu l'extrême mobilité de
ces dunes et leurs fréquents déplacements qui
laissaient à découvert les espaces qu'elles avaient
momentanément occupés, la possession des leyles
a nécessairement compris la possession des dunes,
tant que celles-ci n'ont pas été fixées par des
plantations de pins commencées seulement au
■ cours do l'aunée 4 823, Arrêt de la Cour d'appel de
Bordeaux, 4" chambre, 6 mai 4872, dans Gas. des
Trib. des 21 et 22 nov. 4872, p. 4033, 4'» col. ||ll
se dit aussi de la vallée même où se rassemblent
les eaux. Les collines de dunes boisées au pied
desquelles s'étend Arcachon, les leltes ou vallées
qu'elles renferment, l'antique faîte de la Teste,
parsemé de vieux chênes, ont déjà quelque attrait,
en. BROILLARD, Rev. des Deux-Mondes, 4" avril
1877, p. 663.
— ÉTYM. Origine inconnue. C'est le même mot
que lède 4 (voy. ce mot au Dictionnaire et au Sup-
plément).
7 2. LETTE (lè-f), s. m. Une des langues du
rameau letlique.
f LETTIQUE (lè-tti-k') ou LETTON (lè-tton) ou
LETTONIEN (le-tto-niin), s. m. L'un des deux ra-
meaux des langues slaves ; l'autre est le slave pro-
prement dit; les langues slaves appartiennent à la
famille indo-européenne.
LETTRE. || 4° Ajoutes : || Pied de la lettre, bout
ou extrémité opposée à l'oeil; on l'appelle pied,
parce que c'est cette extrémité qui sert de point
d'appui à la superficie et au corps de la lettre,
qui peut être considérée dans son tout comme
ayant trois parties distinctes, Encyclopédie, t. xn
p. 566, 1™ col. 1| Plus loin dans l'article LETTRE,
n* 8, la locution figurée au pied de la lettre est
mentionnée. M. Eman Martin, Courrier de Vauge-
las, 15 février 1875, p.169, dit qu'elle provient de
pied de la lettre, terme d'imprimerie; il a raison.
Il 9° Ajoutes: || Dans le langage familier, une lettre
à cheval, une lettre de reproche (une lettre à
cheval, c'est-à-dire une lettre cavalière). Écrire à
quelqu'un une lettre à cheval.
LEU. —REM. Malgré lo signe \, à la queue leu
leu est dans le Dict. de l'Académie, au mot QUEUE.
7 LEUCOTHÉE (leu-ko-tée), s. f. La 35* planète
télescopique, découverte en 1856 par M. Luther.
— ÉTYM. AeuxoOÉa, proprement la déesse blan-
che, nom sous lequel on adorait comme divinité
secourable de la mer Ino, fille de Cadmus.
7 LEVADE (ie-va-d'), s. f. Prés de levade, dans
lo Puy-de-Dôme, prés situés sur les coteaux, les
Primes d'honneur, p. 439, Paris, 1874.
f LEVAGE. Ajoutes: || 6° Action d'enlever, d'ôter.
Le traitement [du lait] par le froid réduit la main-
d'oeuvre; il y a un écrémage de moins, et l'emploi
de grands brocs de 60 litres rend les levages [de
la crème] expéditifs, n. DE PARVILLE, Journ. offic.
7 fév. 4876, p. 4093, 2° col. || 7° Terme de pêche.
Action d'enlever le poisson pour le livrer aux ache-
teurs. Le 28 avril 4863, la commission et tous les
armateurs, consignataires et mareyeurs delà place
[Dieppe] se réunissent an bureau do la vente pour
examiner un projet d'organisation du service du
levage de poisson, dressé par les soins du chef
écoreur, sur la demande des intéressés, J. DELA-
HAIS, IVotfce hislor. sur l'écorage, Dieppe, I873,p.69.
— HIST. xv" s. Droit de levage [tribut perçu
dans l'étendue d'une seigneurie sur le vin levé,
enlevé pour être transporté au dehors], MANTEL-
LIER, Glossaire, Paris, 4869, p. 40.
2. LEVANT. Ajoutes ; |j 4° Le levant, sorte de
tabac à fumer, Réponses aux questions de l'enquête
sur le monopole des tabacs et des poudres, p. 230,
Paris, 4 874.
LEVÉE. || 10° Ajoutes :||La levée d'une trêve,
l'action de mettre fin à une trêve. On ne sonne
donc mol do la levée de la trêve ; comme tout cela
est triste! Corresp. du général Klinglin, Paris,
pluviôse an VI, t. i, p. 660. || 12° Ajoutes : || Ac-
tion de prendre une certaine quantité sur un fond
de marchandise. Après une première levée de
4 00 kilogrammes, les particuliers qui feraient des
exportations jouiraient du maximum de la prime
sur toutes les quantités de tabacs, quelles qu'elles
fussent, qu'ils achèteraient par la suite pour l'ex-
portation, Circul. contrib. indir. 4 9 avril 4 847,
n° 12.
— HIST. || xvi* s. Ajoutez: En la grand'mer les
ondes élevées Des Hollandois nayerent les levées,
j. PELETIER DU MANS, la Savoie (1572), p. 284, Cham-
béry, 4850.
t LËVEMENT (lè-ve-man), s. m. Action de lever.
J'envoie à Sa Majesté la relation du lèvement du
siège de Fontarabie, RICHELIEU, Lettres, etc. t. vi,
p 483 (1638). || On dit aujourd'hui levée d'un siège
(voy. LEVÉE n° 9 au Dictionnaire).
1. LEVER. Ajoutez : || 2tt° Dans le canton de
Vaud, lever la vigne, rattacher à l'échalas.
|| 30° Terme de lapidaire. Retirer la pierre de des-
sus la roue, CHRITEN, Art du lapidaire, p. 82.
i 7 LEVKUR. Ajoutes : || 6° Homme qui enlève la
trice [Catherine II] écrivit à Voltaire : M. de la i
Rivière est venu ici pour nous législater, LE COMTE 1
DE SÉGUR, Mémoires, souvenirs et anecdotes, t. ni. <
— ÉTYM. Voy. LÉGISLATEUR.
f LÉGUMIER. Ajoutez : || 2° S. m. Sorte de plat à j
légumes. On y fail [en France, dans les fabriques t
de plaqué] tout co qui a besoin d'éclat, des pla- i
teaux, des légumiers, quelques réchauds, Enquête,
Traité de comm. avec l'Anglet. t. II, p. 348. Ce ca-
nard [peint] qui s'envole d'un légumier fait rire ; :
il n'est pas croyable qu'un canard ait une ex- 1
pression aussi comique, F. CHAULNES, Journ. offic.
7 nOV. 1871, p. 4342, 1" coi.
t LEITUS (lè-tus'), s. m. Papillon exotique, dont i
les ailes sont veloutées, CARTERON, Premières chas- ;
ses, Papillons et oiseaux, p. 46, Hetzél, 1866.
t LÉNITÉ(lé-ni-té), s. f. Mot forgé du latin. Dou- :
ceur, indulgence. Trop de lénité envers le cou-
pable pris en flagrant délit, DE SARTIGBS, Rev. des .
Deux-Mondes, 4" juillet 4872, p. 928.
— HIST. xvi* s. Dieu parle en toy, non de pa- i
rôle vaine, Mais vérité, douceur et lenité, Marg.
de la marg. part, i, p. 4 27, éd. de J. de Tournes.
— ÉTYM. Lat. lenitalem, de lenire, adoucir,
f ....LENT, suffixe, en latin lenlus, qui se trouve :
dans fxculenlus, sanguinolentus, vinolenlus, pesti-
lenlus, etc.; il est considéré par Bopp [Gr. comp. §§
20, 796) comme une altération phonétique du suf-
fixe sanscr. vanl, qui signifie pourvu de, muni de. :
Corssen [Beilr. p. 304) combat, et il a raison, cette
théorie, et nie quo le v devienne l en latin; il
pense que vanl devient eut, qui se trouve dans
crucntos, fluentus, etc.; que VI appartient à un
suffixe précédent : pestilentus, de pest-ii-entus,
fxculenlus, de fxc-ul-enlus, etc.; et que le suffixe
tentus ainsi formé s'est introduit dans sanguino-
lentus, vinolenlus, où l'I est inorganique.
LENTEMENT. — HIST. Ajoutez : xn* s. Li lévite
le firent lentement, Rois, p. 389.
LENTILLE. ||4°Ajoutez: ||Lentilles divergentes:
la lentille biconcave terminée par deux surfaces
concaves ; la lentille plan-concave terminée par une
surface plane et une surface concave ; la lentille
convexe-concave ou ménisque divergent, semblable
au ménisque convergent, mais dans laquelle la
surface intérieure a une plus grande courbure que
l'extérieure.
7 LENTILLON. Ajoute* : —REM. Le lentillon, ou
petite lentille, a été mis à la mode sous Louis XVI
par la reine; c'est pourquoi on l'a appelé lentille
à la reine, Journ.offic. 8 avril 4 876, p. 2542, 3° col.
•fLÉONIDES (lé-o-ni-d'), s. f. pi. Terme d'astro-
nomie. Etoiles filantes qui semblent venir de la
constellation du Lion. L'auteur [M. Gruey] conclut
que, conformément à ce que l'on présumait d'a-
près les . observations do 4873, 4874, 4875, les
étoiles [filantes] de novembre ne rencontrent plus
la terre; lo passage des Léonidos a été absolument
nul cette année, n. DE PARVILLE, Journ. offic.
30 nov. 1876, p. 8840, 4" Col.
4. LÉONIN. Ajoutez : ||2° En bonne part, qui a
la force du lion. M. Gladstone, qui a donné sa dé-
mission de chef de parti, mais qui fait des ren-
trées léonines dans les discussions et en prend
d'emblée la direction, J. LEMOINNE, Journ. des Dé-
bats, 27 mars 4876, I™ page, 3* col.
2. LÉONIN. — HIST. Ajoutes : || xm" s. Que li
vers soient mis en rime, Ou consonant ou leolimo,
Bibl. des ch. 4873, p. 4 4.
— ÉTYM. Ajoutes : D'après Huet, les vers léo-
nins ont été ainsi nommes de Léon, poète, cha-
noine de Saint-Victor de Paris, qui vécut sous
Louis le Jeune et Philippe Auguste, vers l'an 4 4 54,
Hucliana, p. 492.
f LÉON ITNE (lé-on-ti-n'), s. f. Nom donné, il y a
une quarantaine d'années, à une chaîne démontre
de femme; on l'emploie encore quelquefois. Il a
été perdu.... une montre d'or.... ainsi qu'une léon-
line, avec clef également en or, Journ. de Lyon,
6 avril 1873, annonces. Grandes fantaisies nouvelles
en sautoirs, cordons, léonlines, bracelets et col-
liers, Alm. Didol-Bollin, 4876, p. 702, 3° col.
| LÉPIDODENDRON (lé-pi-do-din-dron), s. m.
Terme de géologie. Genre de plantes fossiles qui
se trouvent dans le terrain houiller. Los lépidodcn-
drons, hauts de trente mètres, portant un léger
feuillage, E. BLANCHARD, Journ. offic. 9 avril 4877,
p. 2758, 3° col.
— ÉTYM. Aeràî, >.£Tt(8oç, écaille, et SévSpov,
arbre.
t LÉPIDOPTÉRISTE (lé-pi-do-pté-ri-sf), s. m.
Naturaliste qui étudie particulièrement les lépi-
doptères. M. Nurua Lloubes, nolro honorable pré-
sident, et M. Henri Menier, lépidoptériste très-dis- j
tingué, PELLET, dans Travaux delà Commis, départ. '.
contre le phylloxéra, Perpignan, 4874, p. 86. i
t LÉPIDOSTÉE (lé-pi-do-stée), s. m. Nom d'un :
genre de poissons. Ces poissons étranges, les lépi-
dostées, de nos jours si rares dans la nature, E.
BLANCHARD, Rev. desJieuaHMonà'.4«raoût4876,p. 645.
— ÉTYM. Aeiri:, XETiiôo;, écaille, et ô(mov,os.
f LÉPISME (lé-pi-sm'), s. f. Nom d'un insecte
aptère. La lépisme légère est très-commune dans
les appartements.
— ÉTYM. AÉnwu.oc, écaille.
7 LÉPORIDES. || Ajoutes : L'élevage du lièvre
en domesticité est maintenant un fait accompli,
ainsi que la multiplication du léporide, métis du
lièvre mâle allié au lapin femelle, Monil. univ.
22 juin 4 868, p. 904, 6e col.
7 LEPTON (lô-pton), au plur. LEPTA (lè-pta),
s. m. Pièce de monnaie adoptée en Grèce, en
même temps que le système décimal, et correspon-
dant à notre, centime.
■— ÉTYM. AEIT-ÔC, mince.
f LEPTORRHINIEN, ENNE (lè-pto-ri-niin, niè-n'), i
adj. Terme d'anthropologie. S nez mince, étroit.
Races leptorrhiniennes, Rev. anthr. t. vi, p. 245. ,
— ÉTYM. AETITO;, mince, étroit, et pU, nez.
f LEPTYNITE (lè-pli-ni-tf), s. f. Terme de mi-
néralogie. Roche de grain assez fin formée d'un
mélange de feldspath et de quartz. Cette roche
fournit du kaolin en se décomposant spontané-
ment.
f LERNÉE (lèr-née), s. \f. Genre de crustacés
parasites qui vivent dans l'eau et s'accrochent à
diY'erses parties de la surface extérieure des ani-
maux, et surtout des poissons.
t LERNÉOCËRE (lèr-nô-o-sè-r'), s. f. Genre de
vers caractérisé par un corps plus ou moins al-
longé, renflé dans son milieu ou ventru, droit ou
contourné, couvert d'une peau lisse. Il n'est pas
de zoologiste qui ne s'élonne à ses débuts de voir
figurer dans un même groupe des animaux aussi
différents qu'un analife, un crabe, une écrevisso,
une lernéocère.... en. MAKTINS, Rev. des Deux-
Mondes, 46 fév. 4876, p. 767.
— ÉTYM. Lcrnée, etxipaç, corne.
•f LÉSIONNAIRE (lé-zio-nê-r'), adj. Qui a un ca-
ractère de lésion. Pour que l'emprunteur ne su-
bisse pas des conditions trop lésionnaires, Joum.
OfflC. 29 juin 4872, p. 4378, 4" col.
t 2. LEST (lest'), s. m. X Dieppe, nom d'une cer-
taine quantité de harengs représentant cinquante
mesures, DELAHAIS, Notice hist. sur l'écorage,
Dieppe, 4 873, p. 40. || On trouve aussi leth, voy.
LETH au Supplément.
— ÉTYM. C'est le mémo mot que le Jas( (voy.
LAST au Dictionnaire).
t LETH (lèf), s. m. X Dieppe, nom d'une cer-
taine quantité de harengs. U sera prélevé par
chaque leth de harengs, composé do cinquante
mesures, la somme do dix sols, qui sera à la
charge des acheteurs, Extrait des délibérations de
l'association commerciale, 28 oct. 4806, dans DH-
LAIIAIS, JVotice hist. sur l'écorage, Dieppe, 1873,
p. 33. || On trouve aussi lest (voy. l'article précé-
dent).
f LÉTHAL1TÉ. Ajoutes : —- REM. On a employé
lethalité au sens de mortalité. Un pareil accrois-
sement de lethalité [deux cents décès de plus par
semaine au printemps] doit porter à rélléchir et
peut servir d'enseignement, E. BOUCIIUT, Journ.
offic. 22 avril 1876, p. 2917, 2* col. Il n'y aaucune
raison pour déposséder mortalité, et pour étendre
le sens de lethalité.
f LÉTO (lê-to), s. f. La 68° planète télescopique,
découverte en 4864 par M. Luther.
— ÉTYM. ATÏIÙ, Latone.
]- LETTE. Ajoutes : Les vallées [des dunes dans
les landes de Gascogne] appelées lottes sont va-
riables de largeur; leur fond est plat el générale-
ment marécageux quand les dunes sont nues, G.
BAGNERIS, Afan. de sylvic. p. 288, Nancy, 1873.
Il On trouve aussi écrit leyte. L'Elat ne justifie
pas qu'avant 1789, la généralité dos habitants de
celte commune [Le Porge, arrondissement de
Bordeaux] ait été simple usagôre des dunes et
loytos litigieuses. ...que, vu l'extrême mobilité de
ces dunes et leurs fréquents déplacements qui
laissaient à découvert les espaces qu'elles avaient
momentanément occupés, la possession des leyles
a nécessairement compris la possession des dunes,
tant que celles-ci n'ont pas été fixées par des
plantations de pins commencées seulement au
■ cours do l'aunée 4 823, Arrêt de la Cour d'appel de
Bordeaux, 4" chambre, 6 mai 4872, dans Gas. des
Trib. des 21 et 22 nov. 4872, p. 4033, 4'» col. ||ll
se dit aussi de la vallée même où se rassemblent
les eaux. Les collines de dunes boisées au pied
desquelles s'étend Arcachon, les leltes ou vallées
qu'elles renferment, l'antique faîte de la Teste,
parsemé de vieux chênes, ont déjà quelque attrait,
en. BROILLARD, Rev. des Deux-Mondes, 4" avril
1877, p. 663.
— ÉTYM. Origine inconnue. C'est le même mot
que lède 4 (voy. ce mot au Dictionnaire et au Sup-
plément).
7 2. LETTE (lè-f), s. m. Une des langues du
rameau letlique.
f LETTIQUE (lè-tti-k') ou LETTON (lè-tton) ou
LETTONIEN (le-tto-niin), s. m. L'un des deux ra-
meaux des langues slaves ; l'autre est le slave pro-
prement dit; les langues slaves appartiennent à la
famille indo-européenne.
LETTRE. || 4° Ajoutes : || Pied de la lettre, bout
ou extrémité opposée à l'oeil; on l'appelle pied,
parce que c'est cette extrémité qui sert de point
d'appui à la superficie et au corps de la lettre,
qui peut être considérée dans son tout comme
ayant trois parties distinctes, Encyclopédie, t. xn
p. 566, 1™ col. 1| Plus loin dans l'article LETTRE,
n* 8, la locution figurée au pied de la lettre est
mentionnée. M. Eman Martin, Courrier de Vauge-
las, 15 février 1875, p.169, dit qu'elle provient de
pied de la lettre, terme d'imprimerie; il a raison.
Il 9° Ajoutes: || Dans le langage familier, une lettre
à cheval, une lettre de reproche (une lettre à
cheval, c'est-à-dire une lettre cavalière). Écrire à
quelqu'un une lettre à cheval.
LEU. —REM. Malgré lo signe \, à la queue leu
leu est dans le Dict. de l'Académie, au mot QUEUE.
7 LEUCOTHÉE (leu-ko-tée), s. f. La 35* planète
télescopique, découverte en 1856 par M. Luther.
— ÉTYM. AeuxoOÉa, proprement la déesse blan-
che, nom sous lequel on adorait comme divinité
secourable de la mer Ino, fille de Cadmus.
7 LEVADE (ie-va-d'), s. f. Prés de levade, dans
lo Puy-de-Dôme, prés situés sur les coteaux, les
Primes d'honneur, p. 439, Paris, 1874.
f LEVAGE. Ajoutes: || 6° Action d'enlever, d'ôter.
Le traitement [du lait] par le froid réduit la main-
d'oeuvre; il y a un écrémage de moins, et l'emploi
de grands brocs de 60 litres rend les levages [de
la crème] expéditifs, n. DE PARVILLE, Journ. offic.
7 fév. 4876, p. 4093, 2° col. || 7° Terme de pêche.
Action d'enlever le poisson pour le livrer aux ache-
teurs. Le 28 avril 4863, la commission et tous les
armateurs, consignataires et mareyeurs delà place
[Dieppe] se réunissent an bureau do la vente pour
examiner un projet d'organisation du service du
levage de poisson, dressé par les soins du chef
écoreur, sur la demande des intéressés, J. DELA-
HAIS, IVotfce hislor. sur l'écorage, Dieppe, I873,p.69.
— HIST. xv" s. Droit de levage [tribut perçu
dans l'étendue d'une seigneurie sur le vin levé,
enlevé pour être transporté au dehors], MANTEL-
LIER, Glossaire, Paris, 4869, p. 40.
2. LEVANT. Ajoutes ; |j 4° Le levant, sorte de
tabac à fumer, Réponses aux questions de l'enquête
sur le monopole des tabacs et des poudres, p. 230,
Paris, 4 874.
LEVÉE. || 10° Ajoutes :||La levée d'une trêve,
l'action de mettre fin à une trêve. On ne sonne
donc mol do la levée de la trêve ; comme tout cela
est triste! Corresp. du général Klinglin, Paris,
pluviôse an VI, t. i, p. 660. || 12° Ajoutes : || Ac-
tion de prendre une certaine quantité sur un fond
de marchandise. Après une première levée de
4 00 kilogrammes, les particuliers qui feraient des
exportations jouiraient du maximum de la prime
sur toutes les quantités de tabacs, quelles qu'elles
fussent, qu'ils achèteraient par la suite pour l'ex-
portation, Circul. contrib. indir. 4 9 avril 4 847,
n° 12.
— HIST. || xvi* s. Ajoutez: En la grand'mer les
ondes élevées Des Hollandois nayerent les levées,
j. PELETIER DU MANS, la Savoie (1572), p. 284, Cham-
béry, 4850.
t LËVEMENT (lè-ve-man), s. m. Action de lever.
J'envoie à Sa Majesté la relation du lèvement du
siège de Fontarabie, RICHELIEU, Lettres, etc. t. vi,
p 483 (1638). || On dit aujourd'hui levée d'un siège
(voy. LEVÉE n° 9 au Dictionnaire).
1. LEVER. Ajoutez : || 2tt° Dans le canton de
Vaud, lever la vigne, rattacher à l'échalas.
|| 30° Terme de lapidaire. Retirer la pierre de des-
sus la roue, CHRITEN, Art du lapidaire, p. 82.
i 7 LEVKUR. Ajoutes : || 6° Homme qui enlève la
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