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486 pages
HYP HYP HYS 193
ETYM. Ilydro..., et tliermal.
t HYDROTIMÈTRE. Ajoutes : Il importait de
tonstater avec soin quelles quantités do sels de
chaux, ot spécialement de sulfate ou de carbo-
nate, renferment les sources du bassin de la
Seine.... l'emploi d'un appareil ingénieux, récem-
ment inventé par MM.BoutronetBoudet, et nommé
par eux hydrotimèlre, a singulièrement facilité ces
recherches, Documents relatifs aux eaux de Paris,
Paris, 4864, petit in-8°, p. 4 25.
f HYDROTOMISER (i-dro-to-mi-zé), v. a. Prati-
quer l'hydrotomie. Un foie hydrolomisé.
f HYÉTOMÉTRIE (i-é-to-mé-trie), s. /. Emploi
de l'hyétomètre; mesure de la quantité de pluie
qui tombe dans une contrée.
t HYÊTOMÉTR1QUE (i-é-to-mé-tri-k.'), adj. Qui
a rapport à Phyétométrio.
HYGROMÈTRE. Ajoutez: — REM. Voy. pour un
des premiers emplois de ce mot, ARÉOMÈTRE au
Supplément.
t HYGROSCOPICITÉ. Ajoutes : || 2° Faculté que
possèdent un grand nombre de corps inorganiques
et tous les corps organisés vivants ou morts, d'ab-
sorber et d'exhaler de l'humidité. Quant à l'eau
qui pénètre dans le sol, elle peut également se
partager en deux parties, dont l'une est retenue
par l'hygroscopicité de la terro et servira à l'éva-
poration des feuilles.... ÉLIE DE BEAUMONT, Bullel.
de la Soc. centrale d'Agric. 4 872, p. 578.
t HYLOBE (i-lo-b') ou HYLOBIE (i-lo-bio), s. m.
Genre d'insectes coléoptères. On serait disposé à
penser que l'hylobe s'attaque aux jeunes pins at-
teints de la sèche et contribue ainsi à étendre le
mal, tandis que les boslrycb.es se jettent sur les
vieux bois, Enquête sur les incendies des Landes,
p. 47.
— ÉTYM. T).n], forêt, et 61°;, vie.
t HYMÉNIAL, ALE (i-mé-ni-al, a-1'), adj. Qui a
rapport à l'hyménion. La portion hyméniale ou les
lamelles.
jHYOCHOLIQUE (i-o-ko-li-k'), adj. Terme de
chimie. Acide hyocholique, corps qui, à l'état de
combinaison avec la soude, forme la partie princi-
pale de la bile de porc, CAHOURS. Leçons de chimie
générale, t. n, p. 760.
— ÉTYM. Tç, ùàç, porc, et yjo1.ii, bile.
t HYl'ACIIÉEN (i-pa-ché-in), s. m. Nom donné,
dans une haute antiquité, aux habitants de la Ci-
licie. Plusieurs traditions et lo nom d'I-Iypachécns
porté d'abord par les habitants de la Cilicic, sem-
blent attester le mélange de certains éléments de
race grecque ou pélasgique, qui s'étaient portés,
dès une haute antiquité, vers cet angle extrême
do la Méditerranée, HEUZEY, Journ. offic. 4 4 juillet
4870, p. 5031, 3* COl.
— ÉTYM. Tito, sous, et Achécn : sous-achéen.
7 HYl'ERBOLOÏDE. Ajoute* : |1 2° S. m. Surface
du second degré pouvant être engendrée par une
ellipse qui se transporte parallèlement à elle-
même, on s'appuyant toujours par deux doses som-
mets sur une hyperbole, et en se déformant de
manière que le rapport de ses axes soit constant.
On obtient un hyperboloïdo à une nappe, lorsque
le centre de l'ellipse se meut le long de l'axe
non-transverse de l'hyperbole, et un hyperbo-
loïde à deux nappes, lorsque le centre do l'ellipse
so meut le long de l'axe transverse de l'hyperbole.
||Hyperboloïdes de révolution à une ou deux nap-
pes, surfaces obtenues dans le cas particulier où l'el-
lipse génératrice est un cercle ; on peut aussi les
considérer comme résultant de la rotation d'une
hyperbole autour d'un de ses axes.
t HYPERGÉOMÉTRIQUE (i-pèr-jé-o-mé-tri-k'),
adj. Terme de mathématique. Série hypergéomé-
trique, série dont les termes se déduisent les uns
des autres suivant une loi plus compliquée que
celle qui donne naissance à la progression géomé-
trique.
— ÉTYM. Tiièp, au-dessus, et géométrique.
t HYPERIDÉATION (i-pôr-i-dé-a-sion), s. /.
Excitation intellectuelle se manifestant par une
production incessante d'idées plus ou moins in-
cohérentes. Si l'on continue à boire, J'excitation in-
tellectuelle augmente et so manifeste de plusieurs
manières; on pourrait résumer d'un mot toutesces
formes en disant qu'il y a hyperidéation.... l'hy-
peridéalion de l'ivresse au premier degré est un
phénomène très-curieux et très-intéressant, CH.
RICHET, Rev. des Deux-Mondes, 4 5 fév. 4 877, p. 824.
Les effets de béatitude et d'hypéridéation sont plus
marqués avec l'absinthe qu'avec l'alcool, ID. ib.
p.834.
— ÉTYM. Hyper..., et idéalion [voy. ce mot au
Supplément).
7 HYPÉRION (i-pé-ri-on), s. ra. Nom du 7* sa-
tellite de la planète Saturne.
— ÉTYM. 'ÏVepiiav, un des noms du Soleil, dans
Homère.
t HYPERMÉTAMORPHOSE ( i-pèr-mé-ta-mor-
fô-z'), s. /. Changement que subissent certains in-
sectes [sitaris, meloë, etc.), passant par l'état de
première larve, de deuxième lan'e, puis de pseudo-
chrysalide, à laquelle succède une troisième larve
analogue à la deuxième, et enfin arrivant à l'état
de nymphe, tandis que les autres insectes n'ont
que trois états : oeuf, chenille, chrysalide.
— ÉTYM. Hyper..., et métamorphose.
f HYPERMÉTROPE (i-pèr-mé-tro-p'), adj. Sy-
nonyme do presbyte.
f HYPERMÉTROPIE (i-pèr-mé-tro-pie), s. /.
Terme d'optique et de physiologie. Synonyme de
presbytie.
■— ÉTYM. "ïîrèp, au delà, pitpov, mesure, el
&■!/, oeil.
+ HYPERORGANIQUE (i-pôr-or-ga-ni-k'), adj.
Qui est au delà de l'organisme. Celle vérité ac-
quise [d'uneâme immatérielle], on désirerait sa-
voir plus précisément quel est ce principe hy-
perorganique qu'on vient d'affirmer, Journal des
Débats, 6 avr. 4 876, 3° page, 6* col. M. Magy fait
remarquer ici que cette assimilation dos forces
cosmiques aux forces hyperorganiques n'est point
particulière aux métaphysiciens, A. MANGIN, Journ.
offic. 6 avril 4876, p. 2480, 4™ col.
t HYPERPYRÉTIQUE (i-pèr-pi-ré-ti-k'), adj.
Terme de médecine. Qui esl au delà de l'état py-
rélique. Chaleur hyperpyrétique.
t HYPERTUERMIE (i-pèr-tôr-mie), s. f. Terme
de médecine. Chaleur du corps portée à un degré
supérieur à la chaleur normale, particulièrement
dans la fièY're. L'hyperthermio, point de départ de
la méthode de Brandt [l'emploi des bains froids
dans la fièvre typhoïde], le Progrès médical,
24 mars 4 877, p. 236.
— BTYM. Tnep, au delà, et Oépp-r), chaleur.
t HYPNOSE (i-pnô-z'), s. f. Terme de médecine. ,
Maladie du sommeil, maladie qui est propre aux j
noirs de l'Afrique occidentale, et qui consiste en
une tendance perpétuelle au sommeil: 'elle finit
par amener la mort par suite du progrès de l'af-
faiblissement général, Rev. anthrop. t. vi, p. 481.
— ÉTYM. -Tirvo;, sommeil.
t IIYPOCÉPHALE (i-po-sé-fa-P), s. m. Terme
d'antiquité. Disque plat en carton, en toile ou en
cuivre, sur lequel étaient gravées des légendes
symboliques et qui était ensuite placé dans le cof-
fre mortuaire, sous la tête de la momie, VIOLLET-
LE-DUC, Journ. des Débats, 29 avr. 4876, 3* p. 5* c.
— ÉTYM. Tito, sous, et xeçaMi, tête.
f HYPOCOTYLÉDONAIRE' (i-po-ko-ti-lé-do-nê-
r'), adj. Terme de botanique. Qui est placé sous les
cotylédons. Caudex hypocotylédonaire.
IÏYPOCRAS. Ajoutes : || Fig. M. Bautru le con-
naissait mal [Voilure], quand il disait que, s'il
eût été de la profession de son père [marchane1-
de vin], le vinaigre fût devenu hypocras entrt
ses mains, BALZAC, lett. inédites, cix (éd. Tamizey-
Larroque).
t IIYPOCRISER (i-po-kri-zé), v. a. Donner le
caractère hypocrite.
•— HIST. xvi* s. Tous les philosophes anciens fu-
rent hommes, consequemment attrempans ou, pour
mieux dire, hypocrisans et desguisans leurs pas-
sions, selon qu'ils estoient plus discrets, PASQUIER
Pour-parler de la loy-.
t HYPODERMIQUE (i-po-dèr-mi-k'), adj. Terme
de chirurgie. Qui se pratique sous la peau. Injec-
tion hypodermique.
— ÉTYM. T™, sous, et ôépu.a, peau.
t HYPODERMIQUEMENT (i-po-dôr-mi-ke-man),
adv. D'après le procédé hypodermique. Le sulfate
d'atropine injecté hypodermiquement, ÏIECKEL,
Acad. des se. Comptes rendus, t. LXXX, p. 4 64 0.
t IIYPODIOECÈTE (i-po-di-o-sè-f), s. m. Nom,
sous les Ptolémées, en Egypte, des fonctionnaires
provinciaux chargés de la surveillance des travaux
agricoles.
— ÉTYM. TuoSionwrrfi;, sous-adrainistrateur, de
îiTtô, sous, et 5ioiï.r,TTic, administrateur.
t HYPOGLOBULIE (i-po-glo-bu-lie), s. /. Terme
do médecine. Diminution des globules du sang.
— ÉTYM. Hypo..., et globule.
f IIYP0RCÏ1EME (i-por-kô-m'), s. m. Terme d'an-
tiquité grecque. Chant de choeur consacré à Apol-
lon, ayant cette particularité que non-seulement
il était exécuté par le choeur avec danse et chant,
mais encore qu'il était accompagné de gestes de
pantomime. La poésie lyrique..., vivement rhyth-
mée dans seshyporchèmes, A. BOUCIIÉ-LECLERQ, Rev.
polit, et lillér. 20 mars 4 876.
— ÉTYM. "tizipyjnu*, do ùitè, sous, et épy.éo-
p.
t HYSTÉROGÈNE (i-sté-ro-jè-n'), adj. Né, engen-
dré postérieurement. Le fameux a du lithuanien
doit être hystérogène, IIAVET, Rev. critique, 7 mars
4 874, p. 447.
— ÉTYM. ToTspov, postérieurement, et yevrç;,
engendré.
ï
IAH ÎCE ÏCE
ï. —REM. Ajoutes :||9. Dans immanquable ot
quelques autres, les deux m ne se dédoublent pas
et l'on prononce in-manquable, et non i-mman-
quable, comme on prononce i-mmense.
7 IAHVE (i-a-v') ou IAHVÉ (i-a-vé), s. m. Repré-
sentation du télragrammo hébraïque qu'il était dé-
fendu d'articuler, ct qui, depuis le xvr» siècle seu-
lement jusqu'au nôtre, s'est prononcé JéhoY-ah.
Aujourd'hui celte manière de le prononcer a été
abandonnée par la plupart des théologiens alle-
mands et français (réformés), qui s'accordent, pour
des raisons philologiques, à le prononcer Iahve ou
lahvé (Note communiquée par M. Berthoud, do
Gingins, canton de Vaud). Comme le Cantique des
cantiques et PlîcacsiasJe, c'est [le Livre de Job] un
livre de littérature, un livre profane, où l'on ne
trouve pas lo langage religieux des autres parties
de la Bible, et où Dieu n'est presque jamais
nommé sous son nom sacré d'Iahvé, DERENBOURG,
Journ. des Débats, 3 sept. 4 876, 4* page, 3e col.
f IANTHÉ (i-an-té), s. f. La 98° planète télesco-
pique, découverte en 4 868 par M. Peters.
— ETYM. 'lavOri, une des Océanides.
f IBÉRIEN, ENNE (i-bé-riiii, riè-n'), adj. Syno-
nyme d'ibérique. Les populations ihériennes.
f ICEBERG (aï-se-berk'), s. m. Montagne de glace.
M. Francisque Michel adresse une note sur un ap-
pareil destiné à signaler automatiquement la pré-
sence autour dos navires do blocs do glace flottants
ou icebergs.... le jour, à moins d'un brouillard in»
lense, les icebergs, frappés par les rayons du so-
leil , so voient à do grandes distances, H. DE PAR
VILLE, Journ. offic. 4 6 avr. 4874, p. 2769, 4'* col
Durant tout le mois de juillet, elle [la Germania\
se heurta vainement contre d'infranchissables ag-
glomérations d'icebergs et do champs soudés l'un
à l'autre, J. GOURDAULT, Rev. des Deux-Mondes,
4** fév. 4875, p. 712.
— ÉTYM. Mot anglais hybride, do l'angl. ice,
glace, et de l'allem. Bcrg, montagne. Les Alle-
mands disent Eisberg, do Eis, glace, et Berg, mon-
tagne.
DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE,
SUPPL.'—25
ETYM. Ilydro..., et tliermal.
t HYDROTIMÈTRE. Ajoutes : Il importait de
tonstater avec soin quelles quantités do sels de
chaux, ot spécialement de sulfate ou de carbo-
nate, renferment les sources du bassin de la
Seine.... l'emploi d'un appareil ingénieux, récem-
ment inventé par MM.BoutronetBoudet, et nommé
par eux hydrotimèlre, a singulièrement facilité ces
recherches, Documents relatifs aux eaux de Paris,
Paris, 4864, petit in-8°, p. 4 25.
f HYDROTOMISER (i-dro-to-mi-zé), v. a. Prati-
quer l'hydrotomie. Un foie hydrolomisé.
f HYÉTOMÉTRIE (i-é-to-mé-trie), s. /. Emploi
de l'hyétomètre; mesure de la quantité de pluie
qui tombe dans une contrée.
t HYÊTOMÉTR1QUE (i-é-to-mé-tri-k.'), adj. Qui
a rapport à Phyétométrio.
HYGROMÈTRE. Ajoutez: — REM. Voy. pour un
des premiers emplois de ce mot, ARÉOMÈTRE au
Supplément.
t HYGROSCOPICITÉ. Ajoutes : || 2° Faculté que
possèdent un grand nombre de corps inorganiques
et tous les corps organisés vivants ou morts, d'ab-
sorber et d'exhaler de l'humidité. Quant à l'eau
qui pénètre dans le sol, elle peut également se
partager en deux parties, dont l'une est retenue
par l'hygroscopicité de la terro et servira à l'éva-
poration des feuilles.... ÉLIE DE BEAUMONT, Bullel.
de la Soc. centrale d'Agric. 4 872, p. 578.
t HYLOBE (i-lo-b') ou HYLOBIE (i-lo-bio), s. m.
Genre d'insectes coléoptères. On serait disposé à
penser que l'hylobe s'attaque aux jeunes pins at-
teints de la sèche et contribue ainsi à étendre le
mal, tandis que les boslrycb.es se jettent sur les
vieux bois, Enquête sur les incendies des Landes,
p. 47.
— ÉTYM. T).n], forêt, et 61°;, vie.
t HYMÉNIAL, ALE (i-mé-ni-al, a-1'), adj. Qui a
rapport à l'hyménion. La portion hyméniale ou les
lamelles.
jHYOCHOLIQUE (i-o-ko-li-k'), adj. Terme de
chimie. Acide hyocholique, corps qui, à l'état de
combinaison avec la soude, forme la partie princi-
pale de la bile de porc, CAHOURS. Leçons de chimie
générale, t. n, p. 760.
— ÉTYM. Tç, ùàç, porc, et yjo1.ii, bile.
t HYl'ACIIÉEN (i-pa-ché-in), s. m. Nom donné,
dans une haute antiquité, aux habitants de la Ci-
licie. Plusieurs traditions et lo nom d'I-Iypachécns
porté d'abord par les habitants de la Cilicic, sem-
blent attester le mélange de certains éléments de
race grecque ou pélasgique, qui s'étaient portés,
dès une haute antiquité, vers cet angle extrême
do la Méditerranée, HEUZEY, Journ. offic. 4 4 juillet
4870, p. 5031, 3* COl.
— ÉTYM. Tito, sous, et Achécn : sous-achéen.
7 HYl'ERBOLOÏDE. Ajoute* : |1 2° S. m. Surface
du second degré pouvant être engendrée par une
ellipse qui se transporte parallèlement à elle-
même, on s'appuyant toujours par deux doses som-
mets sur une hyperbole, et en se déformant de
manière que le rapport de ses axes soit constant.
On obtient un hyperboloïdo à une nappe, lorsque
le centre de l'ellipse se meut le long de l'axe
non-transverse de l'hyperbole, et un hyperbo-
loïde à deux nappes, lorsque le centre do l'ellipse
so meut le long de l'axe transverse de l'hyperbole.
||Hyperboloïdes de révolution à une ou deux nap-
pes, surfaces obtenues dans le cas particulier où l'el-
lipse génératrice est un cercle ; on peut aussi les
considérer comme résultant de la rotation d'une
hyperbole autour d'un de ses axes.
t HYPERGÉOMÉTRIQUE (i-pèr-jé-o-mé-tri-k'),
adj. Terme de mathématique. Série hypergéomé-
trique, série dont les termes se déduisent les uns
des autres suivant une loi plus compliquée que
celle qui donne naissance à la progression géomé-
trique.
— ÉTYM. Tiièp, au-dessus, et géométrique.
t HYPERIDÉATION (i-pôr-i-dé-a-sion), s. /.
Excitation intellectuelle se manifestant par une
production incessante d'idées plus ou moins in-
cohérentes. Si l'on continue à boire, J'excitation in-
tellectuelle augmente et so manifeste de plusieurs
manières; on pourrait résumer d'un mot toutesces
formes en disant qu'il y a hyperidéation.... l'hy-
peridéalion de l'ivresse au premier degré est un
phénomène très-curieux et très-intéressant, CH.
RICHET, Rev. des Deux-Mondes, 4 5 fév. 4 877, p. 824.
Les effets de béatitude et d'hypéridéation sont plus
marqués avec l'absinthe qu'avec l'alcool, ID. ib.
p.834.
— ÉTYM. Hyper..., et idéalion [voy. ce mot au
Supplément).
7 HYPÉRION (i-pé-ri-on), s. ra. Nom du 7* sa-
tellite de la planète Saturne.
— ÉTYM. 'ÏVepiiav, un des noms du Soleil, dans
Homère.
t HYPERMÉTAMORPHOSE ( i-pèr-mé-ta-mor-
fô-z'), s. /. Changement que subissent certains in-
sectes [sitaris, meloë, etc.), passant par l'état de
première larve, de deuxième lan'e, puis de pseudo-
chrysalide, à laquelle succède une troisième larve
analogue à la deuxième, et enfin arrivant à l'état
de nymphe, tandis que les autres insectes n'ont
que trois états : oeuf, chenille, chrysalide.
— ÉTYM. Hyper..., et métamorphose.
f HYPERMÉTROPE (i-pèr-mé-tro-p'), adj. Sy-
nonyme do presbyte.
f HYPERMÉTROPIE (i-pèr-mé-tro-pie), s. /.
Terme d'optique et de physiologie. Synonyme de
presbytie.
■— ÉTYM. "ïîrèp, au delà, pitpov, mesure, el
&■!/, oeil.
+ HYPERORGANIQUE (i-pôr-or-ga-ni-k'), adj.
Qui est au delà de l'organisme. Celle vérité ac-
quise [d'uneâme immatérielle], on désirerait sa-
voir plus précisément quel est ce principe hy-
perorganique qu'on vient d'affirmer, Journal des
Débats, 6 avr. 4 876, 3° page, 6* col. M. Magy fait
remarquer ici que cette assimilation dos forces
cosmiques aux forces hyperorganiques n'est point
particulière aux métaphysiciens, A. MANGIN, Journ.
offic. 6 avril 4876, p. 2480, 4™ col.
t HYPERPYRÉTIQUE (i-pèr-pi-ré-ti-k'), adj.
Terme de médecine. Qui esl au delà de l'état py-
rélique. Chaleur hyperpyrétique.
t HYPERTUERMIE (i-pèr-tôr-mie), s. f. Terme
de médecine. Chaleur du corps portée à un degré
supérieur à la chaleur normale, particulièrement
dans la fièY're. L'hyperthermio, point de départ de
la méthode de Brandt [l'emploi des bains froids
dans la fièvre typhoïde], le Progrès médical,
24 mars 4 877, p. 236.
— BTYM. Tnep, au delà, et Oépp-r), chaleur.
t HYPNOSE (i-pnô-z'), s. f. Terme de médecine. ,
Maladie du sommeil, maladie qui est propre aux j
noirs de l'Afrique occidentale, et qui consiste en
une tendance perpétuelle au sommeil: 'elle finit
par amener la mort par suite du progrès de l'af-
faiblissement général, Rev. anthrop. t. vi, p. 481.
— ÉTYM. -Tirvo;, sommeil.
t IIYPOCÉPHALE (i-po-sé-fa-P), s. m. Terme
d'antiquité. Disque plat en carton, en toile ou en
cuivre, sur lequel étaient gravées des légendes
symboliques et qui était ensuite placé dans le cof-
fre mortuaire, sous la tête de la momie, VIOLLET-
LE-DUC, Journ. des Débats, 29 avr. 4876, 3* p. 5* c.
— ÉTYM. Tito, sous, et xeçaMi, tête.
f HYPOCOTYLÉDONAIRE' (i-po-ko-ti-lé-do-nê-
r'), adj. Terme de botanique. Qui est placé sous les
cotylédons. Caudex hypocotylédonaire.
IÏYPOCRAS. Ajoutes : || Fig. M. Bautru le con-
naissait mal [Voilure], quand il disait que, s'il
eût été de la profession de son père [marchane1-
de vin], le vinaigre fût devenu hypocras entrt
ses mains, BALZAC, lett. inédites, cix (éd. Tamizey-
Larroque).
t IIYPOCRISER (i-po-kri-zé), v. a. Donner le
caractère hypocrite.
•— HIST. xvi* s. Tous les philosophes anciens fu-
rent hommes, consequemment attrempans ou, pour
mieux dire, hypocrisans et desguisans leurs pas-
sions, selon qu'ils estoient plus discrets, PASQUIER
Pour-parler de la loy-.
t HYPODERMIQUE (i-po-dèr-mi-k'), adj. Terme
de chirurgie. Qui se pratique sous la peau. Injec-
tion hypodermique.
— ÉTYM. T™, sous, et ôépu.a, peau.
t HYPODERMIQUEMENT (i-po-dôr-mi-ke-man),
adv. D'après le procédé hypodermique. Le sulfate
d'atropine injecté hypodermiquement, ÏIECKEL,
Acad. des se. Comptes rendus, t. LXXX, p. 4 64 0.
t IIYPODIOECÈTE (i-po-di-o-sè-f), s. m. Nom,
sous les Ptolémées, en Egypte, des fonctionnaires
provinciaux chargés de la surveillance des travaux
agricoles.
— ÉTYM. TuoSionwrrfi;, sous-adrainistrateur, de
îiTtô, sous, et 5ioiï.r,TTic, administrateur.
t HYPOGLOBULIE (i-po-glo-bu-lie), s. /. Terme
do médecine. Diminution des globules du sang.
— ÉTYM. Hypo..., et globule.
f IIYP0RCÏ1EME (i-por-kô-m'), s. m. Terme d'an-
tiquité grecque. Chant de choeur consacré à Apol-
lon, ayant cette particularité que non-seulement
il était exécuté par le choeur avec danse et chant,
mais encore qu'il était accompagné de gestes de
pantomime. La poésie lyrique..., vivement rhyth-
mée dans seshyporchèmes, A. BOUCIIÉ-LECLERQ, Rev.
polit, et lillér. 20 mars 4 876.
— ÉTYM. "tizipyjnu*, do ùitè, sous, et épy.éo-
p.
t HYSTÉROGÈNE (i-sté-ro-jè-n'), adj. Né, engen-
dré postérieurement. Le fameux a du lithuanien
doit être hystérogène, IIAVET, Rev. critique, 7 mars
4 874, p. 447.
— ÉTYM. ToTspov, postérieurement, et yevrç;,
engendré.
ï
IAH ÎCE ÏCE
ï. —REM. Ajoutes :||9. Dans immanquable ot
quelques autres, les deux m ne se dédoublent pas
et l'on prononce in-manquable, et non i-mman-
quable, comme on prononce i-mmense.
7 IAHVE (i-a-v') ou IAHVÉ (i-a-vé), s. m. Repré-
sentation du télragrammo hébraïque qu'il était dé-
fendu d'articuler, ct qui, depuis le xvr» siècle seu-
lement jusqu'au nôtre, s'est prononcé JéhoY-ah.
Aujourd'hui celte manière de le prononcer a été
abandonnée par la plupart des théologiens alle-
mands et français (réformés), qui s'accordent, pour
des raisons philologiques, à le prononcer Iahve ou
lahvé (Note communiquée par M. Berthoud, do
Gingins, canton de Vaud). Comme le Cantique des
cantiques et PlîcacsiasJe, c'est [le Livre de Job] un
livre de littérature, un livre profane, où l'on ne
trouve pas lo langage religieux des autres parties
de la Bible, et où Dieu n'est presque jamais
nommé sous son nom sacré d'Iahvé, DERENBOURG,
Journ. des Débats, 3 sept. 4 876, 4* page, 3e col.
f IANTHÉ (i-an-té), s. f. La 98° planète télesco-
pique, découverte en 4 868 par M. Peters.
— ETYM. 'lavOri, une des Océanides.
f IBÉRIEN, ENNE (i-bé-riiii, riè-n'), adj. Syno-
nyme d'ibérique. Les populations ihériennes.
f ICEBERG (aï-se-berk'), s. m. Montagne de glace.
M. Francisque Michel adresse une note sur un ap-
pareil destiné à signaler automatiquement la pré-
sence autour dos navires do blocs do glace flottants
ou icebergs.... le jour, à moins d'un brouillard in»
lense, les icebergs, frappés par les rayons du so-
leil , so voient à do grandes distances, H. DE PAR
VILLE, Journ. offic. 4 6 avr. 4874, p. 2769, 4'* col
Durant tout le mois de juillet, elle [la Germania\
se heurta vainement contre d'infranchissables ag-
glomérations d'icebergs et do champs soudés l'un
à l'autre, J. GOURDAULT, Rev. des Deux-Mondes,
4** fév. 4875, p. 712.
— ÉTYM. Mot anglais hybride, do l'angl. ice,
glace, et de l'allem. Bcrg, montagne. Les Alle-
mands disent Eisberg, do Eis, glace, et Berg, mon-
tagne.
DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE,
SUPPL.'—25
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