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486 pages
188 HET HIE HTN
présente le même phénomène que encre, à savoir o
un conflit entre la prononciation latine et la pro- c
no ncialion grecque du mot. Le lat. erêmus, ayant c
la longue sur re, a aussi l'accent sur cette syl- S
labe ; mais le grec a l'accentsur l'antépénultième.
Les langues romanes n'ont conservé aucune trace f
de l'accentuation latine ; elles ont suivi l'accen- 1
tuation grecque ; au contraire, pour encre, les 1
unes avaient suivi l'accentuation grecque, les t
autres l'accentuation latine. 1
HERMINE. Ajoutez : \\ 5° Sorte de papillon, 4
bombyx herminea, dit aussi queue fourchue.
f UERM1NITE. Ajoutez : — ÉTYM. Hermine, à r.
cause de la couleur et des taches. q
f HERMIONE (èr-mi-o-n'), s. f. La 424* planète r
télescopique, découverte en 4 872 par M. Watson. d
— ÉTYM. "Epu.i6vï], fille de Ménélas et d'Hélène, t
HERNUTE. Ajoutes : — REM. La prononciation
régulière est non pas hernute, mais hernoule ; et t
il serait mieux d'écrire hernoute; c'est l'orlho- £
graphe de Zinzendorf, fondateur de la communauté C
morave, dans ses écrits en langue française, d'a-
près M. Félix Bovet, le biographe de Zinzendorf
[Histoire de Zinzendorf, Paris, 1860). r
t HÉRODE (é-ro-d'j, s. m. Natif de l'Idumée, 1:
fait roi de la Judée par les Romains, et dil le
Grand à cause de ses succès ; c'est! l'Hérode des 1
Évangiles. || Populairement. Vieux comme Hérode, (
très-vieux, très-connu. Cela est vieux comme Hé- {
rode. Cette locution vient probablement de ce que c
Hérode le Grand a été dit aussi Hérode le Vieux, i
par rapport à ses descendants.
HÉROÏQUE. Ajoutes :— REM. Corneille a quel- i
quefois aspiré l'h : Quand je me suis résolu dere- i
passer du héroïque au naïf, Ep'dre du Menteur ; ,
J'ajoute à celle-ci [comédie de Don SancheJ l'épi- i
thète do héroïque. Les deux épîtres d'où ces exem- i
pies sont tirés ne se trouvent que dans les éditions j
antérieures à 4660 [Lexique de Corneille, éd. Marty- 1
Laveaux). Aujourd'hui cette h ne s'aspire jamais. ■
f HÉROÏSER (é-ro-i-zé), v. a. Terme du paga- 1
nisme grec. Donnera un personnage le caractère, ]
les honneurs de héros, Rev. critique, 4 5 mars 1873, i
p. 4 66. Divers traits.... permettent de penser que '.
le personnage de la stèle est héroïsé, F. DELAUNAY,
Journ. offic. 4 8 mai 4 875, p. 3502, 3* col.
7 HERSCIIELITE (èr-che-li-f), s. f. Terme de
minéralogie. Silicate double d'alumine et de soude
hydraté.
HERSE. Ajoutes : || li* Terme de zoologie. Chez
les squales, sorte de franges garnissant les arcs
branchiaux. Les dents piliformes [chez un squale,
le pèlerin]sont en grand nombre pour chacune des
herses; nous en avons compté 4 345 environ à la
herse antérieure do l'arc branchial intermédiaire,
cl 4 000 sur la herse postérieure ; cela pour un seul
côté du corps, GERVAIS, Acad. des se. Comptes rend.
t. LXXXII, p. 4240.
UERSEUR.— HIST. Ajoutes : || xn's.El pensa que
veoir iroit Erceours kesa mère avoitQtii ses licres
li ahanoient [labouraient], Percevdl le Gallois,
V. 4 296.
t HERTHA (èr-ta), s. f. La 4 35' planète télesco-
pique, découverte en 4874 par M. Polcrs.
— ÉTYM. Herlha, nom germanique de la déesso
de la terre; allem. Erde,lvt terre; angl. earlh.
t HESPÉRIE (è-spé-rie), s. f. La 69° planète té-
lescopique, découY'erte en4864 par M. Schiaparelli.
— ÉTYM. 'EoTiEpia, le temps du soir, de éorcépa,
. soir (voy. VÊPRE).
f HESSIAU (hè-ei-ô, h aspirée), s. m. Nom d'une
toile rude faite avec le jute. Employé seul ou com-
biné avec du coton, de la laine, du chanvre et
du lin, il [le jute] sert à faire des sacs d'embal-
lage, des toiles rudes (hessiaus) et des tapis à bon
marché, Monit. univ. 18 juin 1867, p. 759, l" col.
t HESTIA (è-sti-a), s. /. La 4 0* planète télesco-
pique, découverte en 4867 par M. Pogson.
— ÉTYM. "Ec-tict, foyer, et aussi nom grec do
Vesta.
fHÉTÉRlSME (é-té-ri-sm'), s. m. Condition,
moeurs des hétères || On trouve écrit hêtairisme,
qui est une mauvaise orthographe. Comment l'hu-
manité est-elle sortie de cet étal primitif d'hétai-
risme universel? Rev. des Deux-Mondes, 4" nov.
4874, p. 236.
7 HÉTÉROCHRONE (é-té-ro-kTÔ n'), adj. Terme
de pathologie. Se dit d'une production qui se fait
à une époque où elle n'apparailpas normalement.
— ÉTYM. "E-repcn, autre, et y.pôvoc, temps.
+ HÉTÉROCIIRONIE(é-ié-io-kio-nie), s. /. Terme
de pathologie, lhatd'uneproduction hétérochrone.
HÉTÉRODOXIE. Ajoutez : Quel que soil le temps
où dans la foi on dise autre chose quo ce qu'on 1
disait le jour auparavant, c'est toujours l'hétéro- j
doxie, c'est-à-dire une autre doctrine qu'on oppose 1
à l'orthodoxie, BOSS. Prem. instr. pastor. 28. i
| HÊTÉROM1TE (é-té-ro-mi-f), s. f. Espèce d'in- {
fusoire. Là, sur les bactéries et principalement sur s
l'hétéromite, il [Huxley] a pu suivre l'apparition, I
le développement, l'activité, la nutrition et les mé- (
tamorphoses qui établissent les caractères proba- !
blés de l'animalité, BOUCHUT, Journ. offic. 26 nov.
4876, p. 8720, 2* col. î
t HÉTÉRONOMIE. Ajoutes : \\ Il se dit encore, ]
par opposition à autonomie, de la puissance :
qu'exerce sur l'esprit une autorité autre que sa ]
nature elle-même. Le principe de l'hétéronomie '
doit-il être l'Église, comme le veulent les protes-
tants? i
t HÉTÉROPODE (é-té-ro-po-d'), s. ra. Terme d'Iris- |
toire naturelle. Nom d'un genre de mollusques.
Sur le développement de l'hétéropode, Acad, des se. i
Comptes rendus, t. LXXXI, p. 472. i
— ÉTYM. "ËTEpoc, autre, etuoùc, TCOÔÔ;, pied. <
j- HEULANDITE (eu-lan-di-f ), s. f. Terme de ;
minéralogie. Silicate double d'alumine et de chaux :
hydraté, cristallisant en prismes obliques. i
t HEURETTE. Ajoutez: || Il y a belle heurette,
locution familière qui signifie il y a longtemps. 1
Ce ne peut être une grive, les sons sont trop éner- i
giques ; quant au rossignol, il y a belle heurette
qu'il ne chante plus, A. THEURIET, Rev. des Deux- i
Mondes, 4" nov. 1875, p. 06. i
HEUREUX. —REM. Ajoutes : || 2. Voir à quelles i
moissons quelle terre est heureuse, ANDRÉ CHÉNIER, I
cité dans Journ. des Savants, mars 4876, p. 4 58. !
A. Chénier ajoute : « Tournure latine claire et pré- .
cise. Je ne crois pas qu'on l'ait encore transportée
en français. C'est de tout ce morceau le vers que
j'aime le mieux. » La tournure est en. effet très-
bonne ; mais heureux à avait été dit avant lui ;
voyez-en à HEUREUX, n° 2, un exemple de La Fon-
taine, auquel on ajoutera celui-ci de Molière : La
place m'est heureuse à vous y rencontrer, École
des femmes, iv, 6. Mais, dans ces deux textes, heu-
reux à a pourrégime un nom de personne, au
lieu que, dans A. Chénier, lo régime est un nom
de chose, ce qui modifie le sons et l'emploi, et au-
torise A. Chénier à so féliciter de son innovation,
t HEURTE (heur-t', h aspirée), s. f. L'amas py-
ramidal des matières, souvent très-considérable,
qui so forme au droit des chutes, dans les fosses
d'aisance, LIGER, Fosses d'aisance, p. 2, Paris, 4876.
f HEURTE- POT (hour-te-po, h aspirée), s. m. et /.
En Normandie, maladroit, maladroite, celui, celle
qui casse les pots. Ne prenez pas cette fille pour
servante, c'est une vraie heurte-pot, DELBOULLE,
Gloss.de la vallée d'Yères, le Havre, 4876, p. 487.
HEURTER. Ajoutes : ]| 10°En Normandie, heur-
ter se dit des boeufs qui frappent avec les cornes.
Le taureau a heurté la servante, DELBOULLE, Gloss.
de la vallée d'Yères, lo Havre, 4876, p. 486. || Ab-
solument. Méfiez-vous, cette vache heurte,
t HEYQUE, s. m. Voy. HAÏK au Supplément.
} HIDEUR. Ajoutes : Un lion.... qui.... n'a pour
ornement que cette hideur effroyable avec la-
quelle la nature l'a fait naître dans les déserts,
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t HIÉRACOCÉPHALE (i-é-ra-ko-sé-fa-1'), adj.
Terme d'antiquité. X tête d'épervier. Un Horus
hiéracocéphale, Journ. des Débals, 4 fév. 4877,
3* page, 4* col.
— ÉTYM. 'léoai, épervier, et y.Eoa).^, tète.
f HIÉRARQUE (i-é-rar-k'), s. m. Chef de prê-
tres, d'une hiérarchie. Comme un véritable hiérar-
que, il [Elie de Cortone] pouvait croire qu'il ac-
complissait, sur jFrançois mort, le voeu passionné
de François vivant : se charger de la croix de Jé-
sus, CH. BERTHOUD, François d'Assise, Élude hislor.
— ÉTYM. TEpâpx»)?, de fepôc, sacré, et âc-ytiv,
être à la tête.
t I1IÉRATIQUEMENT (i-é-ra-ti-ke-man), adv.
Terme d'antiquité. Concernant les choses sacrées,
hiératiques. L'art des Egyptiens, dont le caractère,
hiératiquement invariable, est partout facile à re-
connaître, DE VOGUÉ, Souvenirs d'une excursion
en l'hénicie, Paris, 1855.
t HIÉRATISME (i-é-ra-ti-sm'. Bien que 17i no
soit pas aspirée, cependant on traite, avec l'article,
. ce mot comme si elle l'était, et l'on dil le hiéra-
tisme), s. m. Caractère hiératique, esprit hiéra-
tique. On peut d'autant mieux so lier aux indi-
: cations historiques do nos statues [de l'ancien
empire, en Egypte] que toutes sont visiblement
i des portraits; le hiératisme... n'a pas encore im-
mobilisé les faces : elles sont parlantes, DE voGûé
Rev. des Veux-Mondes, 4 5 janv. 4 877, p. 340. On
ne revient pas [au Vatican] que, dans Rome même,
il se soit parlé des choses hiératiques romaines
avec cette allure entièrement dégagée, comme
s'il se fût agi du hiératisme turc ou indien, le
Temps, 4 2 fév. 4877, 2* p, 6* col. (Pour la locution
on ne revient pas que, voy. REVENIR, remarque 2 au
Supplément).
HIÉROGLYPHE. Ajoutes : || 2° Il s'est dil pour
symbole. Les lis, qui sont des hiéroglyphes de la
pureté, GUILLET DE ST-GEORGES, dans Mém. inéd,
sur VAcad. de peint, publ. par Dussieux, etc. t. n,
p. 72. || 3° Nom donné à des taches sur la tête des
vipères ; ces taches imitent dos lettres.
— REM. L'exemple cilé de l'Androme'de de Cor-
neille appartient à hiéroglyphique et non à hiéro-
glyphe.
f HIÉROGLYPHE, ÉE (i-é-ro-gli-fé, fée), adj.
Néologisme. Marqué d'hiéroglyphes. L'homme était
un garçon de la Banque de France ; à l'invitation
de Rodolphe, il .répondit en mettant sous les
yeux de celui-ci un petit 'papier hiéroglyphe de
signes et de chiffres multicolores, MURGER, Se. de
la vie de Bohême, ch. x. •
t IIIÉROGLYI'IIISME (i-é-ro-gli-fi-sm') s. m.
Peinture d'objets matériels figurés aussi exacte-
ment que possible et servant d'écriture.
t HIGIILAND (haïe-land', h aspirée), s. m. Nom
anglais des hautes terres d'Ecosse. Sir H. Maine a
constaté que dans les highlands de l'ouest les com-
munautés de village, dissoutes en ces derniers
temps, partageaient périodiquement les terres entre
les habitants par un lirago au sort, E. DE LAVELEYÉ,
Rev. des Deux-Mondes, 16 avr. 4 875, p. 794.
— ÉTYM. Angl. high, haut, et land, terre.
f HIGH-LIFE (baïe-laïe-f', h aspirée), s. m. Lo-
cution anglaise qu'on emploie quelquefois en fran-
çais et qui signifie la manière de vivre des hautes
classes. L'Anglais [à Hong-Kong] a transporté avec
lui tout l'appareil de la vie opulente de Londres,
ct se prélasse dans les délices et les recherches du
higii-life, G. BOUSQUET, Rev. des Deux-Mondes, 4 5
déc. 4 876, p. 729.
f I1IGOUMËNE (i-gou-mô-n'), s. m. Nom grec
des abbés de monastères. La communauté [d'in-
kermann] est ipeu considérable; elle ne se com-
pose que de six personnes, et n'a que des revenus
médiocres : aussi l'higoumènc est-il fort occupé do
sa terre et de son bétail, A. RAMBAUD, Revue des
Deux-Mondes, 4 5 nov. 4 874, p. 361.
— ÉTYM. 'IîYoOp.£vo:r, celui qui est à la tête (INi
se prononce i dans le grec moderne).
f HILARIEDX, EUSE (i-la-ri-eù, eû-z'), adj.
Mot inusité. Noblesse d'âme, hilarioux génie, Et
don d'esprit, par-dessus l'or Y'anté, J. B. ROUSS.
■ Allèg. i, 2.
— REM. Chateaubriand, do son côté, a. dil hila-
, reux, non moins inusité. Les joyeuses détresses, ou,
■ comme aurait dil notre vieille langue, les misères
hilareuses de Pelletier, Mém. d'oulre-lombe (éd. do
Bruxelles), t. m, Bataille d'Aboukir, Billets el let-
• 1res de Napoléon, etc.
— ÉTYM. C'est un dérivé trcs-irrégulier du lat.
, hilaris (voy. HILARITÉ). Oii Chateaubriand a-t-il
pris que hilareux était unmot.de la vieille langue?
f 1IILDA (il-da), s. /. La 153" planète télescopi-
s que, découverte en 1875 par M. Palisa.
, j HiaiALAYEN, EN.NE (i-ma-la-iin, iô-n'), adj.
Qui a rapport à l'Himalaya. Le système hinia-
layen s'étend jusqu'aux extrémités orientales de
- l'Asie.
7 TIIMATION (i-ma-ti-on), s. m. Terme d'anti-
- quité grecque. Vêtement do dessus. Elle [ia sla-
S lue de Minerve] est vêtue d'une tunique d'un
- rouge vif, sur laquelle est jeté un himalion vert,
. DEWITTE, Journ. offic. 24 mars 4 876, p. 4 975/
, 4" col.
— ÉTYM. 'Iu.tmov, manteau.
7 UIMYARIQUE (i-mi-a-ri-k'), adj. Langue hi-
, myarique, nom de l'ancienne langue du midi de
, l'Arabie.
7 HIMYARITE (i-mi-a-ri-f), s. m. Ancien idiome
i de l'Arabie méridionale, dont nous no possédons
plus que quelques inscriptions, et qui appartient
2 au groupe sémitique.
— ÉTYM. Les Himyarites étaient une tribu do
- l'Arabie méridionale,
t HIN (hin', /( aspirée), s. m. Mesure égyptienne
- de capacité. ...La détermination du hin, la mesure
i de capacité la plus fréquemment usitée chez
1 les anciens Égyptiens.... l'auteur [M. Chabas].... a
- ' évalué, à l'aide do documents d'origine certaiiio
présente le même phénomène que encre, à savoir o
un conflit entre la prononciation latine et la pro- c
no ncialion grecque du mot. Le lat. erêmus, ayant c
la longue sur re, a aussi l'accent sur cette syl- S
labe ; mais le grec a l'accentsur l'antépénultième.
Les langues romanes n'ont conservé aucune trace f
de l'accentuation latine ; elles ont suivi l'accen- 1
tuation grecque ; au contraire, pour encre, les 1
unes avaient suivi l'accentuation grecque, les t
autres l'accentuation latine. 1
HERMINE. Ajoutez : \\ 5° Sorte de papillon, 4
bombyx herminea, dit aussi queue fourchue.
f UERM1NITE. Ajoutez : — ÉTYM. Hermine, à r.
cause de la couleur et des taches. q
f HERMIONE (èr-mi-o-n'), s. f. La 424* planète r
télescopique, découverte en 4 872 par M. Watson. d
— ÉTYM. "Epu.i6vï], fille de Ménélas et d'Hélène, t
HERNUTE. Ajoutes : — REM. La prononciation
régulière est non pas hernute, mais hernoule ; et t
il serait mieux d'écrire hernoute; c'est l'orlho- £
graphe de Zinzendorf, fondateur de la communauté C
morave, dans ses écrits en langue française, d'a-
près M. Félix Bovet, le biographe de Zinzendorf
[Histoire de Zinzendorf, Paris, 1860). r
t HÉRODE (é-ro-d'j, s. m. Natif de l'Idumée, 1:
fait roi de la Judée par les Romains, et dil le
Grand à cause de ses succès ; c'est! l'Hérode des 1
Évangiles. || Populairement. Vieux comme Hérode, (
très-vieux, très-connu. Cela est vieux comme Hé- {
rode. Cette locution vient probablement de ce que c
Hérode le Grand a été dit aussi Hérode le Vieux, i
par rapport à ses descendants.
HÉROÏQUE. Ajoutes :— REM. Corneille a quel- i
quefois aspiré l'h : Quand je me suis résolu dere- i
passer du héroïque au naïf, Ep'dre du Menteur ; ,
J'ajoute à celle-ci [comédie de Don SancheJ l'épi- i
thète do héroïque. Les deux épîtres d'où ces exem- i
pies sont tirés ne se trouvent que dans les éditions j
antérieures à 4660 [Lexique de Corneille, éd. Marty- 1
Laveaux). Aujourd'hui cette h ne s'aspire jamais. ■
f HÉROÏSER (é-ro-i-zé), v. a. Terme du paga- 1
nisme grec. Donnera un personnage le caractère, ]
les honneurs de héros, Rev. critique, 4 5 mars 1873, i
p. 4 66. Divers traits.... permettent de penser que '.
le personnage de la stèle est héroïsé, F. DELAUNAY,
Journ. offic. 4 8 mai 4 875, p. 3502, 3* col.
7 HERSCIIELITE (èr-che-li-f), s. f. Terme de
minéralogie. Silicate double d'alumine et de soude
hydraté.
HERSE. Ajoutes : || li* Terme de zoologie. Chez
les squales, sorte de franges garnissant les arcs
branchiaux. Les dents piliformes [chez un squale,
le pèlerin]sont en grand nombre pour chacune des
herses; nous en avons compté 4 345 environ à la
herse antérieure do l'arc branchial intermédiaire,
cl 4 000 sur la herse postérieure ; cela pour un seul
côté du corps, GERVAIS, Acad. des se. Comptes rend.
t. LXXXII, p. 4240.
UERSEUR.— HIST. Ajoutes : || xn's.El pensa que
veoir iroit Erceours kesa mère avoitQtii ses licres
li ahanoient [labouraient], Percevdl le Gallois,
V. 4 296.
t HERTHA (èr-ta), s. f. La 4 35' planète télesco-
pique, découverte en 4874 par M. Polcrs.
— ÉTYM. Herlha, nom germanique de la déesso
de la terre; allem. Erde,lvt terre; angl. earlh.
t HESPÉRIE (è-spé-rie), s. f. La 69° planète té-
lescopique, découY'erte en4864 par M. Schiaparelli.
— ÉTYM. 'EoTiEpia, le temps du soir, de éorcépa,
. soir (voy. VÊPRE).
f HESSIAU (hè-ei-ô, h aspirée), s. m. Nom d'une
toile rude faite avec le jute. Employé seul ou com-
biné avec du coton, de la laine, du chanvre et
du lin, il [le jute] sert à faire des sacs d'embal-
lage, des toiles rudes (hessiaus) et des tapis à bon
marché, Monit. univ. 18 juin 1867, p. 759, l" col.
t HESTIA (è-sti-a), s. /. La 4 0* planète télesco-
pique, découverte en 4867 par M. Pogson.
— ÉTYM. "Ec-tict, foyer, et aussi nom grec do
Vesta.
fHÉTÉRlSME (é-té-ri-sm'), s. m. Condition,
moeurs des hétères || On trouve écrit hêtairisme,
qui est une mauvaise orthographe. Comment l'hu-
manité est-elle sortie de cet étal primitif d'hétai-
risme universel? Rev. des Deux-Mondes, 4" nov.
4874, p. 236.
7 HÉTÉROCHRONE (é-té-ro-kTÔ n'), adj. Terme
de pathologie. Se dit d'une production qui se fait
à une époque où elle n'apparailpas normalement.
— ÉTYM. "E-repcn, autre, et y.pôvoc, temps.
+ HÉTÉROCIIRONIE(é-ié-io-kio-nie), s. /. Terme
de pathologie, lhatd'uneproduction hétérochrone.
HÉTÉRODOXIE. Ajoutez : Quel que soil le temps
où dans la foi on dise autre chose quo ce qu'on 1
disait le jour auparavant, c'est toujours l'hétéro- j
doxie, c'est-à-dire une autre doctrine qu'on oppose 1
à l'orthodoxie, BOSS. Prem. instr. pastor. 28. i
| HÊTÉROM1TE (é-té-ro-mi-f), s. f. Espèce d'in- {
fusoire. Là, sur les bactéries et principalement sur s
l'hétéromite, il [Huxley] a pu suivre l'apparition, I
le développement, l'activité, la nutrition et les mé- (
tamorphoses qui établissent les caractères proba- !
blés de l'animalité, BOUCHUT, Journ. offic. 26 nov.
4876, p. 8720, 2* col. î
t HÉTÉRONOMIE. Ajoutes : \\ Il se dit encore, ]
par opposition à autonomie, de la puissance :
qu'exerce sur l'esprit une autorité autre que sa ]
nature elle-même. Le principe de l'hétéronomie '
doit-il être l'Église, comme le veulent les protes-
tants? i
t HÉTÉROPODE (é-té-ro-po-d'), s. ra. Terme d'Iris- |
toire naturelle. Nom d'un genre de mollusques.
Sur le développement de l'hétéropode, Acad, des se. i
Comptes rendus, t. LXXXI, p. 472. i
— ÉTYM. "ËTEpoc, autre, etuoùc, TCOÔÔ;, pied. <
j- HEULANDITE (eu-lan-di-f ), s. f. Terme de ;
minéralogie. Silicate double d'alumine et de chaux :
hydraté, cristallisant en prismes obliques. i
t HEURETTE. Ajoutez: || Il y a belle heurette,
locution familière qui signifie il y a longtemps. 1
Ce ne peut être une grive, les sons sont trop éner- i
giques ; quant au rossignol, il y a belle heurette
qu'il ne chante plus, A. THEURIET, Rev. des Deux- i
Mondes, 4" nov. 1875, p. 06. i
HEUREUX. —REM. Ajoutes : || 2. Voir à quelles i
moissons quelle terre est heureuse, ANDRÉ CHÉNIER, I
cité dans Journ. des Savants, mars 4876, p. 4 58. !
A. Chénier ajoute : « Tournure latine claire et pré- .
cise. Je ne crois pas qu'on l'ait encore transportée
en français. C'est de tout ce morceau le vers que
j'aime le mieux. » La tournure est en. effet très-
bonne ; mais heureux à avait été dit avant lui ;
voyez-en à HEUREUX, n° 2, un exemple de La Fon-
taine, auquel on ajoutera celui-ci de Molière : La
place m'est heureuse à vous y rencontrer, École
des femmes, iv, 6. Mais, dans ces deux textes, heu-
reux à a pourrégime un nom de personne, au
lieu que, dans A. Chénier, lo régime est un nom
de chose, ce qui modifie le sons et l'emploi, et au-
torise A. Chénier à so féliciter de son innovation,
t HEURTE (heur-t', h aspirée), s. f. L'amas py-
ramidal des matières, souvent très-considérable,
qui so forme au droit des chutes, dans les fosses
d'aisance, LIGER, Fosses d'aisance, p. 2, Paris, 4876.
f HEURTE- POT (hour-te-po, h aspirée), s. m. et /.
En Normandie, maladroit, maladroite, celui, celle
qui casse les pots. Ne prenez pas cette fille pour
servante, c'est une vraie heurte-pot, DELBOULLE,
Gloss.de la vallée d'Yères, le Havre, 4876, p. 487.
HEURTER. Ajoutes : ]| 10°En Normandie, heur-
ter se dit des boeufs qui frappent avec les cornes.
Le taureau a heurté la servante, DELBOULLE, Gloss.
de la vallée d'Yères, lo Havre, 4876, p. 486. || Ab-
solument. Méfiez-vous, cette vache heurte,
t HEYQUE, s. m. Voy. HAÏK au Supplément.
} HIDEUR. Ajoutes : Un lion.... qui.... n'a pour
ornement que cette hideur effroyable avec la-
quelle la nature l'a fait naître dans les déserts,
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t HIÉRACOCÉPHALE (i-é-ra-ko-sé-fa-1'), adj.
Terme d'antiquité. X tête d'épervier. Un Horus
hiéracocéphale, Journ. des Débals, 4 fév. 4877,
3* page, 4* col.
— ÉTYM. 'léoai, épervier, et y.Eoa).^, tète.
f HIÉRARQUE (i-é-rar-k'), s. m. Chef de prê-
tres, d'une hiérarchie. Comme un véritable hiérar-
que, il [Elie de Cortone] pouvait croire qu'il ac-
complissait, sur jFrançois mort, le voeu passionné
de François vivant : se charger de la croix de Jé-
sus, CH. BERTHOUD, François d'Assise, Élude hislor.
— ÉTYM. TEpâpx»)?, de fepôc, sacré, et âc-ytiv,
être à la tête.
t I1IÉRATIQUEMENT (i-é-ra-ti-ke-man), adv.
Terme d'antiquité. Concernant les choses sacrées,
hiératiques. L'art des Egyptiens, dont le caractère,
hiératiquement invariable, est partout facile à re-
connaître, DE VOGUÉ, Souvenirs d'une excursion
en l'hénicie, Paris, 1855.
t HIÉRATISME (i-é-ra-ti-sm'. Bien que 17i no
soit pas aspirée, cependant on traite, avec l'article,
. ce mot comme si elle l'était, et l'on dil le hiéra-
tisme), s. m. Caractère hiératique, esprit hiéra-
tique. On peut d'autant mieux so lier aux indi-
: cations historiques do nos statues [de l'ancien
empire, en Egypte] que toutes sont visiblement
i des portraits; le hiératisme... n'a pas encore im-
mobilisé les faces : elles sont parlantes, DE voGûé
Rev. des Veux-Mondes, 4 5 janv. 4 877, p. 340. On
ne revient pas [au Vatican] que, dans Rome même,
il se soit parlé des choses hiératiques romaines
avec cette allure entièrement dégagée, comme
s'il se fût agi du hiératisme turc ou indien, le
Temps, 4 2 fév. 4877, 2* p, 6* col. (Pour la locution
on ne revient pas que, voy. REVENIR, remarque 2 au
Supplément).
HIÉROGLYPHE. Ajoutes : || 2° Il s'est dil pour
symbole. Les lis, qui sont des hiéroglyphes de la
pureté, GUILLET DE ST-GEORGES, dans Mém. inéd,
sur VAcad. de peint, publ. par Dussieux, etc. t. n,
p. 72. || 3° Nom donné à des taches sur la tête des
vipères ; ces taches imitent dos lettres.
— REM. L'exemple cilé de l'Androme'de de Cor-
neille appartient à hiéroglyphique et non à hiéro-
glyphe.
f HIÉROGLYPHE, ÉE (i-é-ro-gli-fé, fée), adj.
Néologisme. Marqué d'hiéroglyphes. L'homme était
un garçon de la Banque de France ; à l'invitation
de Rodolphe, il .répondit en mettant sous les
yeux de celui-ci un petit 'papier hiéroglyphe de
signes et de chiffres multicolores, MURGER, Se. de
la vie de Bohême, ch. x. •
t IIIÉROGLYI'IIISME (i-é-ro-gli-fi-sm') s. m.
Peinture d'objets matériels figurés aussi exacte-
ment que possible et servant d'écriture.
t HIGIILAND (haïe-land', h aspirée), s. m. Nom
anglais des hautes terres d'Ecosse. Sir H. Maine a
constaté que dans les highlands de l'ouest les com-
munautés de village, dissoutes en ces derniers
temps, partageaient périodiquement les terres entre
les habitants par un lirago au sort, E. DE LAVELEYÉ,
Rev. des Deux-Mondes, 16 avr. 4 875, p. 794.
— ÉTYM. Angl. high, haut, et land, terre.
f HIGH-LIFE (baïe-laïe-f', h aspirée), s. m. Lo-
cution anglaise qu'on emploie quelquefois en fran-
çais et qui signifie la manière de vivre des hautes
classes. L'Anglais [à Hong-Kong] a transporté avec
lui tout l'appareil de la vie opulente de Londres,
ct se prélasse dans les délices et les recherches du
higii-life, G. BOUSQUET, Rev. des Deux-Mondes, 4 5
déc. 4 876, p. 729.
f I1IGOUMËNE (i-gou-mô-n'), s. m. Nom grec
des abbés de monastères. La communauté [d'in-
kermann] est ipeu considérable; elle ne se com-
pose que de six personnes, et n'a que des revenus
médiocres : aussi l'higoumènc est-il fort occupé do
sa terre et de son bétail, A. RAMBAUD, Revue des
Deux-Mondes, 4 5 nov. 4 874, p. 361.
— ÉTYM. 'IîYoOp.£vo:r, celui qui est à la tête (INi
se prononce i dans le grec moderne).
f HILARIEDX, EUSE (i-la-ri-eù, eû-z'), adj.
Mot inusité. Noblesse d'âme, hilarioux génie, Et
don d'esprit, par-dessus l'or Y'anté, J. B. ROUSS.
■ Allèg. i, 2.
— REM. Chateaubriand, do son côté, a. dil hila-
, reux, non moins inusité. Les joyeuses détresses, ou,
■ comme aurait dil notre vieille langue, les misères
hilareuses de Pelletier, Mém. d'oulre-lombe (éd. do
Bruxelles), t. m, Bataille d'Aboukir, Billets el let-
• 1res de Napoléon, etc.
— ÉTYM. C'est un dérivé trcs-irrégulier du lat.
, hilaris (voy. HILARITÉ). Oii Chateaubriand a-t-il
pris que hilareux était unmot.de la vieille langue?
f 1IILDA (il-da), s. /. La 153" planète télescopi-
s que, découverte en 1875 par M. Palisa.
, j HiaiALAYEN, EN.NE (i-ma-la-iin, iô-n'), adj.
Qui a rapport à l'Himalaya. Le système hinia-
layen s'étend jusqu'aux extrémités orientales de
- l'Asie.
7 TIIMATION (i-ma-ti-on), s. m. Terme d'anti-
- quité grecque. Vêtement do dessus. Elle [ia sla-
S lue de Minerve] est vêtue d'une tunique d'un
- rouge vif, sur laquelle est jeté un himalion vert,
. DEWITTE, Journ. offic. 24 mars 4 876, p. 4 975/
, 4" col.
— ÉTYM. 'Iu.tmov, manteau.
7 UIMYARIQUE (i-mi-a-ri-k'), adj. Langue hi-
, myarique, nom de l'ancienne langue du midi de
, l'Arabie.
7 HIMYARITE (i-mi-a-ri-f), s. m. Ancien idiome
i de l'Arabie méridionale, dont nous no possédons
plus que quelques inscriptions, et qui appartient
2 au groupe sémitique.
— ÉTYM. Les Himyarites étaient une tribu do
- l'Arabie méridionale,
t HIN (hin', /( aspirée), s. m. Mesure égyptienne
- de capacité. ...La détermination du hin, la mesure
i de capacité la plus fréquemment usitée chez
1 les anciens Égyptiens.... l'auteur [M. Chabas].... a
- ' évalué, à l'aide do documents d'origine certaiiio
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