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486 pages
Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
Format : Nombre total de vues : 486 Nombre total de vues : 486
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
142 EQÎJ EQt) ÈKÏ
ÉPLTSABI.E. Ajoutes :El la colère en moi n'est
pas plus épuisable Que le flot dans la mer immense
et que le sable Dans l'orageux désert remué par
Jes vents, v. HUGO, la Libération du territoire.
ÉPUISEMENT. Ajoutes : || 6° Terme de chimie.
Traiter une substance jusqu'à épuisement, la sou-
mettre à différents traitements, jusqu'à ce qu'elle
ne contienne plus rien du principe qu'on veut en
extraire.
— HIST. xivs. Ëpuisemens d'iaue (4347), VARIN,
Archiv. adminis. de la ville de Reims, t. n, 2* part.
p. 4 4 34.
f ÉPUISEUR(é-pui-zeur),.t.m. Celui qui épuise.
— HIST. xiv s. xix journées de fessiers et d'cs-
puseurs (4 347), VARIN, Arcli. admin. de Reims, t. n,
2° part. p. 4 4 38.
t ÉPULAIRE (é-pu-lê-r'), adj. Qui a rapportaux
repas, à la table. L'office du roi de Pologne et les
mets nationaux lorrains, fragments d'une étude
sur les moeurs épulaires de la Lorraine, par Jules
Renaud, Nancy, 4875.
— ÉTYJJ.. Lat. epularis, de épuisa, aliments, mets,
f ÉPURÀTEUR (é-pu-ra-teur), s. m. Partie des
machines à papier continu destinée à l'épuration
de la pâte.
t ÉQUANIMITÉ. Ajoutes : La constance, éqùani-
milé, persévérance, sont égales entre elles, MALH.
Lexique, éd. L. Lalanne.
ÉQUARRISSEUR. Ajoutes : H 2° Celui qui équar-
rit le bois. Équarrisseur de bois, Tarif des paten-
tes, 4 858.
t ÉQUASILLEMENT (é-ka-zi-lle-man, Il mouil-
lées), s. m. Terme de boucherie. État du boeuf qui
s'équasille. Le boeuf tombant sur lui-même, l'équa-
sillement n'est plus à craindre.... Journ. offic.
21 mai 4873, p. 3239, 4™ col.
f ÉQUASILLER (S') (é-ka-zi-llé, U mouillées),
v. réfl. Terme de boucherie. Se dit du boeuf dont
les muscles et tendons se déchirent, quand il
tombe sous le coup du marteau. Il arrive très-sou-
vent que le boeuf, violemment étourdi, tombe les
jambes de derrière écartées, et alors, suivant l'ex-
pression consacrée dans la boucherie, il s'équa-
sille, c'est-à-dire que les tendons et les muscles se
déchirent par la violence do la chute et causent
dans l'intérieur des cuisses de graves désordres qui
font que la viande est moins bonne, Journ. offic.
21 mai 1873, p. 3229, 3° col.
— ÉTYM. Quasi 2. Le quasi est un morceau de
la cuisse.
EQUATEUR. Ajoutes : |] 4° Equateur d'un aéro-
stat, le cercle qui en marque lo milieu. De la
partie supérieuredola soupape jusqu'à l'équateur,
un filet soutient par des cordes nombreuses une
nacelle en forme de barque, Journ. offic. 29 janv.
4877, p. 68S, 2" col.
t ÉQUATORIALEMENT (é-koua-to-ri-a-le-man),
adv. D'une manière équaloriale, c'est-à-dire per-
pendiculairement à la ligne qui joint les pôles. On
nomme diamagnétiques les corps qui se placent
équatorialemont.
ÉQUESTRE. Ajoutez : || 4* Biens équestres, en
Prusse, biens qui appartiennent aux chevaliers,
aux nobles, Journ. offic. 16 nov. 4872, p. 7046,
4" col. || 5° Propre à la caY'alerie. L'état de ruine
do la population équestre, BOCIIER, Rapport d
l'Asscmbl. nation. n° 4 910, p. 34. La création et le
perfectionnement des races équestres, ID. ib. p. 43.
f ÉQUIDÉS (é-kui-dé), s. m. pi. Nom donné à
l'ensemble des animaux de la famille du cheval.
tÉQUIDOMOÏBE (é-kui-do-mo-i-d'), s. m. Figure
polygonale, dérivée de la pyramide, La célèbre
coupole de Brunelleschi, qui couronne le dôme de
Florence, est un équidomoïde, Journ. offic. 4 sept.
4 873, p. 5720, 3«COl.
t ÉQUILIBRATION (é-ki-li-bra-sion), s. f. Mise,
maintien en équilibre. || Particulièrement. Main-
tien en équilibre du corps de l'homme. Ce sont
les expériences de M. Flourens sur les canaux
semi-circulaires qui ont fait connaître les troubles
de l'équilibration, VULPIAN, le Progrès médical,
6 mai 4876, p. 316.
ÉQUILIBRE. Ajoutes : || 6° Terme do physique
moléculaire. Équilibre chimique, l'état relatif des
molécules chimiques des corps. Il y a là [dans la
formation et la décomposition des éthers] toute une
statique relative aux équilibres chimiques, BER-
TIIOLF.T, la Synthèse chimique, p. 474, Paris, 4876.
i ÉQUILUNE (é-ki-lu-n'), s. m. Terme d'astrono-
mie. Moment où la lune traverse l'équateur, soit
en passant de la déclinaison boréale à la déclinai-
son australe, soit en passant de la déclinaison aus-
trale à la déclinaison boréale, ainsi dit par com-
paraison à l'équinoxe du soleil. Le jour de <
l'équilune, la lune, sur toute la surface de la terre, 1
demeure à peu près douze heures sur l'horizon et <
douze heures sous l'horizon, Entre deux équilunes s
consécutifs se trouve toujours un lunistice, et en- <
tre deux lunislices consécutifs se trouve toujours t
un équilune (voy. LUNISTICE au Supplément). Ces •
phénomènes coïncident avec nos points astronomi- l
ques critiques, tels que apogée, périgée lunaire,
lunistice, équilune, coïncidence de déclinaison lu- ]
naire et solaire, H. DE PARVILLEJ Journ. offic. 47 mars :
4872, p. 4910, 3* COl.
— ÉTYM. Lat. xquus, égal, et luna, lune.
t ÉQUIN. Ajoutes : || 2° Équine, au féminin, se :
dit quelquefois pour cheY'aline (qui vaut mieux). ■
Y a-t-il présentement en France une population
équine capable de répondre à l'appel qui lui serait
fait, le jour de la guerre? BOCIIER, Rapport, n° 494 0,
à l'Assemblée nationale, p. 7.
ÉQUINOXE. Ajoutes : — HIST. XIII* s. Car li li-
vres fait mention Qu'il iert li equinoction Qui est
à l'issue d'iver, GAUTIER DE COINCY, les Miracles de
la sainte Vierge, p. 4 70, publiés par l'abbé Po-
quet.
ÉQUIPAGE. Ajoutes: || 10° Terme d'astronomie.
Sorte d'oculaire. Les astronomes ne font point
usage de cet oculaire, qu'on appelle équipage ter-
restre ; ils ne se servent que de l'équipage céleste,
I qui renverse les objets, et n'est composé que d'un
■ oculaire à un ou quelquefois à deux verres, parce
que le simple verre, quand il est d'un court foyer,
- rend les objets un peu courbes, DELAMBRE, Abrégé
i d'astr. p. 49, dans POUGENS.
t ÉQUIPE. Ajoutes : — HIST. xv* s. Fut frappée
. [la quinlaine, dans une joute nautique] sans séjour
par quatre equippes, c'est assavoir..., MANTELLIER,
, Glossaire, Paris, 4 869, p. 28.
ÉQUIPEMENT. H 3° En administration militaire,
I le petit équipement, le linge et les chaussures. A
- côté de ses habits, le soldai reçoit ce qu'on appelle
> le pelit équipement, c'est-à-dire les ellets de linge
■ et chaussure, Journ. offic. 49 déc. 4873, p. 7910,
■ 2° col.
'. EQUIPER. Ajoutez : || 6° Équiper une machine,
l un appareil mécanique, les garnir de tous les
i agrès nécessaires, et les mettre en état de fonc-
. lionner. Équiper une chèvre, équiper une chèvre
à deux brins,
s t ÉQUHMER (é-ki-pié), s. m. Homme d'équipe,
67a*. des Trib. 26 sept. 1870. Le sieur Charles S...,
- cordonnier, est tombé accidentellement dans une
i bouche d'égoût qu'un équipicr venait d'ouvrir en
, cnlcY-anl la plaque, ib. 31 mai 4873, p. 617, 3ccol.
: ÉQUIPOLLENCE. Ajoutes : || 3° Terme de mathé-
. matique. Méthode des équipollcnces, méthode dans
laquelle on considère les droites tracées sur un
, plan dans des directions quelconques; puis, les
- représentant par des notations qui impliquent à la
i fois la grandeur et la direction, et cherchant à ex-
t primer les relations géométriques qui lient entre
elles les diverses parties «les figures planes, on ar-
i riïo à établir un calcul dont les règles sont les
, mêmes que celles du calcul algébrique ordinaire,
, Exposition de la méthode des équipollences, par
s G. Bellavitis, traduit de l'italien par Laisant, ca-
1 pitaine du génie.
3 t ÉQUISÉÏTQUE (é-kui-sé-ti-k'), adj. Terme de
. chimie. Acide équisétique, acide naturel identique
ï à l'acide maléique.
— ÉTYM. Lat. equisetum, nom botanique de la
3 prèle.
; t ÉQUITÉ» (é-kui-té), v. a. Néologisme. Chevau-
3 cher. Il ne lui en coûtait pas de parler le patois,
. d'équiter pour ia montre des chevaux nus, de man-
ger au cabaret, G. SAND, Rev. des Deux-Mondes,
, 4 5 mars 4 876.
— REM. Ce latinisme, sollicité sans doute par
t équitation, est inutile ; car on a chevaucher. En
t tout cas, équiter, contenant eoiius, comme che-
s vaucher contient cheval, ne convenait pas ici. Le
, mol propre était monter.
— ÉTYM.Lat. couitare (voy. ÉQUITATION).
o t ÉQUIVALEMMENT. Ajoutes : Ces clubs en
s plein air eussent facilement et équivalemment
a suppléé le Panthéon, BABEUP, Pièces, n, 4 59.
e — REM. La citation de Bossuet, au Dictionnaire,
- se comprendra mieux donnée intégralement. Se
. soumettre aux Pères do Bâle, c'était, au fond, et,
- comme on parle, équivalemment recevoir le con-
t cile de Constance, BOSS. Projet de réunion, Ré-
- flexions sur Mdlanus, 2* part. ch. v, 3.
s- ÉQUIVALENT. Ajoutes : || 4* X l'équivalent,
- d'une manière équivalente. La masse des profits
et des salaires de nos usines, que les admissions
libres [d'objets importés] alimentent, est de beau-
coup supérieure aux perles qu'elles peuvent faire
subir à quelques producteurs que la force des
choses combat bien plus dangereusement encore
que la liberté de l'admission à l'équivalent, p. BOI-
TEAU, Journ. des Débals, 2 mai 4870, 3e page,
5° col.
f ÉRAIGN1E (é-rè-gnie), s. f. Nom vulgaire, en
Normandie, de la nigelle, DELBOULLE, Gloss. de la
vallée d'Yères, p. 449.
ÉRAILLER.—HIST. Ajoute* :xme s. [Le diable]
Mautalentis, chaus et boulans, Erraailliez et re-
boulans, Noirs et cornus, lais et couez [muni d'une
queue], GAUTIER DE COINCY, les Miracles de la sainte
Yierge, p. 443 (l'abbé Poqiiet).
— ÉTYM. Ajoutes : M. Boucherie, Rev. des lan-
gues romanes, oct. 4873, p. 642, développant la
conjecture de M. Scheler, le tire de exradiculare,
formé de radere, comme fodiculare, lequel a donné
fouiller, est formé de fodere. X cette conjecture,
on est en droit d'opposer l'exemple nouvellement
trouvé et cité ci-dessus, où érailler est écrit er-
radillcr, en quatre syllabes. C'est le plus ancien
texte qu'on ait pour ce mot. Mais peut-être l'auto-
. rite de Gautier de Coincy n'est-elle pas assez
■ grande pour écarter une étymologie qui, rendant
, compte de ce moi composé, est très-plausible. En
i tout cas, on remarquera que érailler et railler sont
; un même mot, el que l'étymologie raaïcularc con-
, vient aussi à ce dernier.
i f ÉRALLOIR (é-ra-loir), s. m. Nom, dans l'Yonne,
d'un bâton armé de quatre ou cinq fourchons, qui
3 sert à fouler les raisins dans un tonneau, les Primes
r d'honneur, Paris, 4 873, p. 326.
, f ÉRANE (é-ra-n'), s. m. Terme d'antiquité.
Nom d'associations religieuses chez les Grecs, qui
, finirent par ne plus se distinguer des thiases, FOU-
L CART, Des associations religieuses ches les Grecs,
3 p. 2.
3 — ÉTYM. "Epavoç.
, f ÉRANIEN, ENNE (é-ra-niin, niè-n'), adj. Sy-
nonyme d'iranien (voy. ce mot au Dictionnaire) ;
, on le préfère présentement. Le nom d'éranien, de
s langues éraniennes est incontestablement plus cor-
- rect que celui d'iranien, de langues iraniennes"
3 qu'emploient un grand nombre d'auteurs, A. HO\*E-
LACQUE, Linguistique, p. 248, Paris, 4876.
, f ÉRAN1STE (ô-ra-ni-sf), s. m. Membre d'un
, érano. Les éranistes du Pirée, FOUCART, Des asso-
s dations religieuses ches les Grecs, p. 404.
1 — ÉTYM. 'Epavi
t ÉRATO. Ajoutes : || 2° La 62° planète téle-
:- scopique, découverte en 4860 par MM. Foerslcr el
s Lesser.
i j ERBIUM (èr-bi-om'), s. m. Métal découvert avec
s le tei'bium, dans l'yttria, par M. Mosandor.
a ÉRÉMITIQUE. Ajoutes : — HIST. xvi* s. [Célestin]
- ne Y'oulant laisser pour la dignité papale sa façon
a de vivre heremilique, PARADIN, Chron. de Savoye,
- p. 252.
s f ERG1ÎR0N (cr-je-ron), s. m. Nom, en Belgique,
i, d'un limon jaunâtre, sableux et calcaire qui recou-
r vre le dépôt caillouteux, Jlcu. anlhropol. t. n,
- p. 109.
t ERGOTERIE. Ajoute*: — HIST. xvi" s. Ny plus
3 ny moins que nos bons et premiers pores pussent
e convaincre les nouvelles ergoteries de ceux qui
sous une vainc fiance de leurs esprits nous vou-
a dioient faire accroire lo contraire, EST. PASQUIER,
Recherche, ix, 40.
t KRGOT1STE (èr-go-li-sf), s. m. Celui qui a
, l'habitude, la manie d'ergoter.
— HIST. xvi* s. Cicero disoit que, quand il vi-
', vroit la vie de deux hommes, il ne'prendrait pas
le loisir d'estudicr les poètes lyriques; et je treuvt-
r ces ergotistes [en philosophie] plus tristement en-
a corcs inutiles, MONT, I, 479.
t ÉRICÉ (é-ri-sé), *. m. Nom d'un cépage, dans
e le département de la Meurthe, les Primes d'iion-
neur, Paris, 4872, p. 4 44.
t ÉRICHTHON (é-ri-klon), s. m. Nom donné par
n quelques auteurs à la constellation du Cocher,
t — ÉTYM. Lat. Erichthonius, roi d'Athènes, changé,
d'après le poëme de Germanicus, en une constcl-
i, lation nommée aussi Auriga, Cocher,
e f ÉRIGONE (é-ri-go-n') ,'s. f. La 463' planète té-
., lécospique, découverte en 4876 par M. Porrotin.
— ÉTYM. 'Hptyovj), fille d'Icare,
t ÉR1NÉE (é-ri-née) ou ÉRINOSE (é-ri-nô-z'),
s. f. Nom d'un cryptogame qui attaque la vigne. Il
, parle du coupe-bourgeon, signalé par Ridel en
s 4752, du ver de vigne ou teigne de la grappe, de
ÉPLTSABI.E. Ajoutes :El la colère en moi n'est
pas plus épuisable Que le flot dans la mer immense
et que le sable Dans l'orageux désert remué par
Jes vents, v. HUGO, la Libération du territoire.
ÉPUISEMENT. Ajoutes : || 6° Terme de chimie.
Traiter une substance jusqu'à épuisement, la sou-
mettre à différents traitements, jusqu'à ce qu'elle
ne contienne plus rien du principe qu'on veut en
extraire.
— HIST. xivs. Ëpuisemens d'iaue (4347), VARIN,
Archiv. adminis. de la ville de Reims, t. n, 2* part.
p. 4 4 34.
f ÉPUISEUR(é-pui-zeur),.t.m. Celui qui épuise.
— HIST. xiv s. xix journées de fessiers et d'cs-
puseurs (4 347), VARIN, Arcli. admin. de Reims, t. n,
2° part. p. 4 4 38.
t ÉPULAIRE (é-pu-lê-r'), adj. Qui a rapportaux
repas, à la table. L'office du roi de Pologne et les
mets nationaux lorrains, fragments d'une étude
sur les moeurs épulaires de la Lorraine, par Jules
Renaud, Nancy, 4875.
— ÉTYJJ.. Lat. epularis, de épuisa, aliments, mets,
f ÉPURÀTEUR (é-pu-ra-teur), s. m. Partie des
machines à papier continu destinée à l'épuration
de la pâte.
t ÉQUANIMITÉ. Ajoutes : La constance, éqùani-
milé, persévérance, sont égales entre elles, MALH.
Lexique, éd. L. Lalanne.
ÉQUARRISSEUR. Ajoutes : H 2° Celui qui équar-
rit le bois. Équarrisseur de bois, Tarif des paten-
tes, 4 858.
t ÉQUASILLEMENT (é-ka-zi-lle-man, Il mouil-
lées), s. m. Terme de boucherie. État du boeuf qui
s'équasille. Le boeuf tombant sur lui-même, l'équa-
sillement n'est plus à craindre.... Journ. offic.
21 mai 4873, p. 3239, 4™ col.
f ÉQUASILLER (S') (é-ka-zi-llé, U mouillées),
v. réfl. Terme de boucherie. Se dit du boeuf dont
les muscles et tendons se déchirent, quand il
tombe sous le coup du marteau. Il arrive très-sou-
vent que le boeuf, violemment étourdi, tombe les
jambes de derrière écartées, et alors, suivant l'ex-
pression consacrée dans la boucherie, il s'équa-
sille, c'est-à-dire que les tendons et les muscles se
déchirent par la violence do la chute et causent
dans l'intérieur des cuisses de graves désordres qui
font que la viande est moins bonne, Journ. offic.
21 mai 1873, p. 3229, 3° col.
— ÉTYM. Quasi 2. Le quasi est un morceau de
la cuisse.
EQUATEUR. Ajoutes : |] 4° Equateur d'un aéro-
stat, le cercle qui en marque lo milieu. De la
partie supérieuredola soupape jusqu'à l'équateur,
un filet soutient par des cordes nombreuses une
nacelle en forme de barque, Journ. offic. 29 janv.
4877, p. 68S, 2" col.
t ÉQUATORIALEMENT (é-koua-to-ri-a-le-man),
adv. D'une manière équaloriale, c'est-à-dire per-
pendiculairement à la ligne qui joint les pôles. On
nomme diamagnétiques les corps qui se placent
équatorialemont.
ÉQUESTRE. Ajoutez : || 4* Biens équestres, en
Prusse, biens qui appartiennent aux chevaliers,
aux nobles, Journ. offic. 16 nov. 4872, p. 7046,
4" col. || 5° Propre à la caY'alerie. L'état de ruine
do la population équestre, BOCIIER, Rapport d
l'Asscmbl. nation. n° 4 910, p. 34. La création et le
perfectionnement des races équestres, ID. ib. p. 43.
f ÉQUIDÉS (é-kui-dé), s. m. pi. Nom donné à
l'ensemble des animaux de la famille du cheval.
tÉQUIDOMOÏBE (é-kui-do-mo-i-d'), s. m. Figure
polygonale, dérivée de la pyramide, La célèbre
coupole de Brunelleschi, qui couronne le dôme de
Florence, est un équidomoïde, Journ. offic. 4 sept.
4 873, p. 5720, 3«COl.
t ÉQUILIBRATION (é-ki-li-bra-sion), s. f. Mise,
maintien en équilibre. || Particulièrement. Main-
tien en équilibre du corps de l'homme. Ce sont
les expériences de M. Flourens sur les canaux
semi-circulaires qui ont fait connaître les troubles
de l'équilibration, VULPIAN, le Progrès médical,
6 mai 4876, p. 316.
ÉQUILIBRE. Ajoutes : || 6° Terme do physique
moléculaire. Équilibre chimique, l'état relatif des
molécules chimiques des corps. Il y a là [dans la
formation et la décomposition des éthers] toute une
statique relative aux équilibres chimiques, BER-
TIIOLF.T, la Synthèse chimique, p. 474, Paris, 4876.
i ÉQUILUNE (é-ki-lu-n'), s. m. Terme d'astrono-
mie. Moment où la lune traverse l'équateur, soit
en passant de la déclinaison boréale à la déclinai-
son australe, soit en passant de la déclinaison aus-
trale à la déclinaison boréale, ainsi dit par com-
paraison à l'équinoxe du soleil. Le jour de <
l'équilune, la lune, sur toute la surface de la terre, 1
demeure à peu près douze heures sur l'horizon et <
douze heures sous l'horizon, Entre deux équilunes s
consécutifs se trouve toujours un lunistice, et en- <
tre deux lunislices consécutifs se trouve toujours t
un équilune (voy. LUNISTICE au Supplément). Ces •
phénomènes coïncident avec nos points astronomi- l
ques critiques, tels que apogée, périgée lunaire,
lunistice, équilune, coïncidence de déclinaison lu- ]
naire et solaire, H. DE PARVILLEJ Journ. offic. 47 mars :
4872, p. 4910, 3* COl.
— ÉTYM. Lat. xquus, égal, et luna, lune.
t ÉQUIN. Ajoutes : || 2° Équine, au féminin, se :
dit quelquefois pour cheY'aline (qui vaut mieux). ■
Y a-t-il présentement en France une population
équine capable de répondre à l'appel qui lui serait
fait, le jour de la guerre? BOCIIER, Rapport, n° 494 0,
à l'Assemblée nationale, p. 7.
ÉQUINOXE. Ajoutes : — HIST. XIII* s. Car li li-
vres fait mention Qu'il iert li equinoction Qui est
à l'issue d'iver, GAUTIER DE COINCY, les Miracles de
la sainte Vierge, p. 4 70, publiés par l'abbé Po-
quet.
ÉQUIPAGE. Ajoutes: || 10° Terme d'astronomie.
Sorte d'oculaire. Les astronomes ne font point
usage de cet oculaire, qu'on appelle équipage ter-
restre ; ils ne se servent que de l'équipage céleste,
I qui renverse les objets, et n'est composé que d'un
■ oculaire à un ou quelquefois à deux verres, parce
que le simple verre, quand il est d'un court foyer,
- rend les objets un peu courbes, DELAMBRE, Abrégé
i d'astr. p. 49, dans POUGENS.
t ÉQUIPE. Ajoutes : — HIST. xv* s. Fut frappée
. [la quinlaine, dans une joute nautique] sans séjour
par quatre equippes, c'est assavoir..., MANTELLIER,
, Glossaire, Paris, 4 869, p. 28.
ÉQUIPEMENT. H 3° En administration militaire,
I le petit équipement, le linge et les chaussures. A
- côté de ses habits, le soldai reçoit ce qu'on appelle
> le pelit équipement, c'est-à-dire les ellets de linge
■ et chaussure, Journ. offic. 49 déc. 4873, p. 7910,
■ 2° col.
'. EQUIPER. Ajoutez : || 6° Équiper une machine,
l un appareil mécanique, les garnir de tous les
i agrès nécessaires, et les mettre en état de fonc-
. lionner. Équiper une chèvre, équiper une chèvre
à deux brins,
s t ÉQUHMER (é-ki-pié), s. m. Homme d'équipe,
67a*. des Trib. 26 sept. 1870. Le sieur Charles S...,
- cordonnier, est tombé accidentellement dans une
i bouche d'égoût qu'un équipicr venait d'ouvrir en
, cnlcY-anl la plaque, ib. 31 mai 4873, p. 617, 3ccol.
: ÉQUIPOLLENCE. Ajoutes : || 3° Terme de mathé-
. matique. Méthode des équipollcnces, méthode dans
laquelle on considère les droites tracées sur un
, plan dans des directions quelconques; puis, les
- représentant par des notations qui impliquent à la
i fois la grandeur et la direction, et cherchant à ex-
t primer les relations géométriques qui lient entre
elles les diverses parties «les figures planes, on ar-
i riïo à établir un calcul dont les règles sont les
, mêmes que celles du calcul algébrique ordinaire,
, Exposition de la méthode des équipollences, par
s G. Bellavitis, traduit de l'italien par Laisant, ca-
1 pitaine du génie.
3 t ÉQUISÉÏTQUE (é-kui-sé-ti-k'), adj. Terme de
. chimie. Acide équisétique, acide naturel identique
ï à l'acide maléique.
— ÉTYM. Lat. equisetum, nom botanique de la
3 prèle.
; t ÉQUITÉ» (é-kui-té), v. a. Néologisme. Chevau-
3 cher. Il ne lui en coûtait pas de parler le patois,
. d'équiter pour ia montre des chevaux nus, de man-
ger au cabaret, G. SAND, Rev. des Deux-Mondes,
, 4 5 mars 4 876.
— REM. Ce latinisme, sollicité sans doute par
t équitation, est inutile ; car on a chevaucher. En
t tout cas, équiter, contenant eoiius, comme che-
s vaucher contient cheval, ne convenait pas ici. Le
, mol propre était monter.
— ÉTYM.Lat. couitare (voy. ÉQUITATION).
o t ÉQUIVALEMMENT. Ajoutes : Ces clubs en
s plein air eussent facilement et équivalemment
a suppléé le Panthéon, BABEUP, Pièces, n, 4 59.
e — REM. La citation de Bossuet, au Dictionnaire,
- se comprendra mieux donnée intégralement. Se
. soumettre aux Pères do Bâle, c'était, au fond, et,
- comme on parle, équivalemment recevoir le con-
t cile de Constance, BOSS. Projet de réunion, Ré-
- flexions sur Mdlanus, 2* part. ch. v, 3.
s- ÉQUIVALENT. Ajoutes : || 4* X l'équivalent,
- d'une manière équivalente. La masse des profits
et des salaires de nos usines, que les admissions
libres [d'objets importés] alimentent, est de beau-
coup supérieure aux perles qu'elles peuvent faire
subir à quelques producteurs que la force des
choses combat bien plus dangereusement encore
que la liberté de l'admission à l'équivalent, p. BOI-
TEAU, Journ. des Débals, 2 mai 4870, 3e page,
5° col.
f ÉRAIGN1E (é-rè-gnie), s. f. Nom vulgaire, en
Normandie, de la nigelle, DELBOULLE, Gloss. de la
vallée d'Yères, p. 449.
ÉRAILLER.—HIST. Ajoute* :xme s. [Le diable]
Mautalentis, chaus et boulans, Erraailliez et re-
boulans, Noirs et cornus, lais et couez [muni d'une
queue], GAUTIER DE COINCY, les Miracles de la sainte
Yierge, p. 443 (l'abbé Poqiiet).
— ÉTYM. Ajoutes : M. Boucherie, Rev. des lan-
gues romanes, oct. 4873, p. 642, développant la
conjecture de M. Scheler, le tire de exradiculare,
formé de radere, comme fodiculare, lequel a donné
fouiller, est formé de fodere. X cette conjecture,
on est en droit d'opposer l'exemple nouvellement
trouvé et cité ci-dessus, où érailler est écrit er-
radillcr, en quatre syllabes. C'est le plus ancien
texte qu'on ait pour ce mot. Mais peut-être l'auto-
. rite de Gautier de Coincy n'est-elle pas assez
■ grande pour écarter une étymologie qui, rendant
, compte de ce moi composé, est très-plausible. En
i tout cas, on remarquera que érailler et railler sont
; un même mot, el que l'étymologie raaïcularc con-
, vient aussi à ce dernier.
i f ÉRALLOIR (é-ra-loir), s. m. Nom, dans l'Yonne,
d'un bâton armé de quatre ou cinq fourchons, qui
3 sert à fouler les raisins dans un tonneau, les Primes
r d'honneur, Paris, 4 873, p. 326.
, f ÉRANE (é-ra-n'), s. m. Terme d'antiquité.
Nom d'associations religieuses chez les Grecs, qui
, finirent par ne plus se distinguer des thiases, FOU-
L CART, Des associations religieuses ches les Grecs,
3 p. 2.
3 — ÉTYM. "Epavoç.
, f ÉRANIEN, ENNE (é-ra-niin, niè-n'), adj. Sy-
nonyme d'iranien (voy. ce mot au Dictionnaire) ;
, on le préfère présentement. Le nom d'éranien, de
s langues éraniennes est incontestablement plus cor-
- rect que celui d'iranien, de langues iraniennes"
3 qu'emploient un grand nombre d'auteurs, A. HO\*E-
LACQUE, Linguistique, p. 248, Paris, 4876.
, f ÉRAN1STE (ô-ra-ni-sf), s. m. Membre d'un
, érano. Les éranistes du Pirée, FOUCART, Des asso-
s dations religieuses ches les Grecs, p. 404.
1 — ÉTYM. 'Epavi
t ÉRATO. Ajoutes : || 2° La 62° planète téle-
:- scopique, découverte en 4860 par MM. Foerslcr el
s Lesser.
i j ERBIUM (èr-bi-om'), s. m. Métal découvert avec
s le tei'bium, dans l'yttria, par M. Mosandor.
a ÉRÉMITIQUE. Ajoutes : — HIST. xvi* s. [Célestin]
- ne Y'oulant laisser pour la dignité papale sa façon
a de vivre heremilique, PARADIN, Chron. de Savoye,
- p. 252.
s f ERG1ÎR0N (cr-je-ron), s. m. Nom, en Belgique,
i, d'un limon jaunâtre, sableux et calcaire qui recou-
r vre le dépôt caillouteux, Jlcu. anlhropol. t. n,
- p. 109.
t ERGOTERIE. Ajoute*: — HIST. xvi" s. Ny plus
3 ny moins que nos bons et premiers pores pussent
e convaincre les nouvelles ergoteries de ceux qui
sous une vainc fiance de leurs esprits nous vou-
a dioient faire accroire lo contraire, EST. PASQUIER,
Recherche, ix, 40.
t KRGOT1STE (èr-go-li-sf), s. m. Celui qui a
, l'habitude, la manie d'ergoter.
— HIST. xvi* s. Cicero disoit que, quand il vi-
', vroit la vie de deux hommes, il ne'prendrait pas
le loisir d'estudicr les poètes lyriques; et je treuvt-
r ces ergotistes [en philosophie] plus tristement en-
a corcs inutiles, MONT, I, 479.
t ÉRICÉ (é-ri-sé), *. m. Nom d'un cépage, dans
e le département de la Meurthe, les Primes d'iion-
neur, Paris, 4872, p. 4 44.
t ÉRICHTHON (é-ri-klon), s. m. Nom donné par
n quelques auteurs à la constellation du Cocher,
t — ÉTYM. Lat. Erichthonius, roi d'Athènes, changé,
d'après le poëme de Germanicus, en une constcl-
i, lation nommée aussi Auriga, Cocher,
e f ÉRIGONE (é-ri-go-n') ,'s. f. La 463' planète té-
., lécospique, découverte en 4876 par M. Porrotin.
— ÉTYM. 'Hptyovj), fille d'Icare,
t ÉR1NÉE (é-ri-née) ou ÉRINOSE (é-ri-nô-z'),
s. f. Nom d'un cryptogame qui attaque la vigne. Il
, parle du coupe-bourgeon, signalé par Ridel en
s 4752, du ver de vigne ou teigne de la grappe, de
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