Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
EPI EPO EPS .141"
table, quand on lui présenta une êpigramme qui
lui plut fort, et, en mangeant, il disait sans cesse :
Ah ! la bonne êpigramme 1 Un bon gentilhomme
qui ouït cela dit après au maître d'hôtel : Est-ce
quelque viande nouvelle? Hé 1 je vous en prie,
faites-nous en goûter, TALLEMANT DES RÉAUX, Hist.
t. vi, p. 448, éd. 4835. Cette historiette est em-
pruntée à BOUCIIÈT, Serées, m, 35.
t ÉPILOGAGE (é-pi-lo-ga-j'), s. m. Néologisme.
Action d'épiloguer, de chercher à redire. La dis-
cussion, la délimitation, l'épluchage et Pépilogage
sont devenus, surtout en ce temps-ci, de vérita-
bles maladies, G. SAND, Hist. de ma vie, 6° part,
ch. v.
ÉPILOGUE. Ajoutes : || 2° Esprit d'épilogue, dis-
position à épiloguer, à trouver à redire. Ce qui
n'est point changé, c'est la défiance de la gauche,
son opposition systématique, son esprit d'épilogue
et de chicane, le Peuple français, 43 avril 4870.
|| Cet emploi fort douteux d'épilogue a pourtant
une raison dans le verbe épiloguer.
ÉPILOGUER. Ajoutes : ||4° Récapituler, remé-
morer (emploi inusité). J'avais des Phyllis à la tête ;
J'épiais les occasions; J'épiloguais mes passions,
CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux.
t ÉPILOIR (é-pi-loir), s. m. Petit instrument
servant à épiler; on en trouve parmi les objets
préhisloriques, le Temps, 25 août 4874, 3° page,
4" col.
-j- ÉPIMÉLÈTE (ép-i-mé-Iè-f), s. m. Nom, sous
les Plolémées, en Egypte, d'intendants des fi-
nances.
— ÉTYM. 'Eiriiiel.ïiTii;, celui qui a soin de, qui
surveille, de éiù, sur, et \i.sX£o\i.ai, prendre soin.
f 2. ÉPINAGE (é-pi-na-j'), s. m. Épines qu'on lie
autour d'un jeune arbre pour le protéger dans sa
première croissance.
ÉPINARD. Ajoutes : || 3° Ëpinard de muraille,
un des noms vulgaires de la pariétaire, GUY, l'Al-
gérie, 4876, p. 404. Il 4° Un des noms do l'épinoche,
poisson.
— ÉTYM. Ajoutez : M. Devic, Dict. élym., donne
à épinard une tout autre origine que épine.
Suivant lui, le mol est arabe-persan, isfinâdj,
isfânâdj, aspanâUh; toutes les langues roma-
nes n'ont pu s'entendre, le mot n'existant pas
en latin, pour dénommer l'épinard d'après un de
ses caractères qui n'a rien de frappant, à savoir
deux ou quatre petites pointes épineuses placées
à la surface du calice; mais il leur a été facile de
s'entendre pour donner à celle plante des noms
dérivés de celui qu'elle porte en son pays natal ;
car cette plante, jadis inconnue en Europe, croît
spontanément en Perse. L'argumenlation de M. De-
vic paraît certaine; et il n'est guère possible de
tirer le portugais cspinafre de espinha, épine.
Mais il est visible aussi que, dès que ce mot s'est
introduit en français, la langue l'a aussitôt con-
fondu avec les dérivés d'espinc; témoin espinar,
qui est le nom du hérisson dans le .Renard.
ÉPINE. Ajoutes : \] 8° Terme de savonnerie. Ro-
binet situé à la partie inférieure de la cuve, p.
POIRÉ, Notions de chimie, p. 291, Paris, 4869.
t ÉPINGLAGE (é-pin-gla-j'), s. m. || 1° Action d'en-
lever avec une épingle. Les vendeurs font aisément
disparaître les grains de ladrerie au moyen de ce
qu'ils appellent l'épinglage ou le raclage, Journ.
offic. 4 " nov. 4 876, p. 7834, 4 " col. || 2° Dans l'in-
dustrie des appareils à gaz, action d'ôpingler,
c'est-à-dire de nettoyer avec une épingle les petits
trous par où sort le gaz qu'on allume, lorsque ces
trous sont bouchés par l'espèce de suie que le gaz
produit à la longue.
ÉPINGLE. — HIST. xvi* s. Ajoutes: Le crieur
est tenu avant la feste de monseigneur saint Jac-
ques, d'aller par la ville, avec sa clochette et
ïestu de son corset, crier la confrérie; item, doit
àchasque pèlerin et pèlerine quatre épingles pour
attacher les quatre cornets des mantelets des hom-
mes et les chapeaux de fleurs des femmes, Règle-
■ ment de la paroisse de Sainl-Jacques de l'Hôpital
de Paris, dans Courrier de Vaugelas, i" janv.
4877, p. 4 4 6.
ÉPINGLE, ÉE. Ajoutez : || 2° Fig. Terme d'ate-
lier. Tiré à l'épingle. Son pinceau [de Willems]
est plus mince que celui de M. Alfred Stevcns, et
même un peu épingle, BÛRGER, Salons de 4864 à
1868, t. n, p. 381.
ÉPINGL1ER. Ajoutez ; || Épinglicr-grillageur,
celui qui fait toute espèce de grillage do iil de
fer ou de laiton, Tarif des patentes, 4858.
t Él'INGLINE (é-pin-gli-n'), s. f. Étoffe de laine
formant des côtes d'une lisière à l'autre, dans le
genre des velours épingles. X Roubaix, fabricant
de popelines, épinglines, chaînes-soie et fantaisies,
Alm. Didot-Bollin, 4 875, p. 2793, 4* col.
f ÉP1PÉR1PHÉRIQUE (é-pl-pé-ri-fé-ri-k') adj.
Ternie de psychologie employé par Herbert Spen-
cer. Se dit du groupe de sensations causées par
la périphérie externe, RIBOT, Psychol. anglaise,
p. 4 94.
— ÉTYM. 'Ent, sur; et périphérique.
ÉPISCOPAL. Ajoutes: — HIST. xvi° s. Ung sça-
vant docteur en théologie, son confesseur [de
Charles V1I1], qui avoit nom Jehan de Rely, con-
stitué en dignité episcopale [coopéraà la traduction
en langue vulgaire de la Bible, qui fut faite sous
ce prince], Épislre exhorlaloire aux Épislres,
Nouv. Teslam. éd. Lefebvre d'Etaples, Paris, 4 525.
fÉPISCOPISANT (é-pi-sko-pi-zan), adj. m. Abbé
épiscopisant, abbé aspirant à Tépiscopat, FURETIÈRE.
t ÉPÎSÈME. Ajoutes : || 2° Terme d'archéologie
grecque. Signe distinctif. Le bras gauche couvert
d'un bouclier qui a pour épisème un grand astre,
DE YVITTE, Journ. offic. 21 mars 4876, p. 4975,
4" col.
ÉPISODE. Ajoutes :||4° Terme de l'art drama-
tique ancien. Partie de la tragédie qui est entre
deux chants du choeur. Le prologue est ce qui se
récite avant le premier chant du choeur; l'épi-
sode, ce qui se récite entre les chants du choeur;
et l'exode, ce qui se récite après le dernier chant
du dioeur, CORN. Disc, dit poème dramat.
f ÉPISTATE (é-pi-sta-l'j, s. m. Épistate des
bourgs, nom, sous les Ptolémées, en Egypte, d'es-
pèces de juges de paix.
— ÉTYM. 'ETUSTOTTQÇ, préposé, de i(fiaza\>.ai (voy.
ÉPISTASE).
|- ÉP1STILBITE (é-pi-stil-bit-f), s. f. Terme de
minéralogie. Silicate double de chaux et d'alumine
cristallisée.
t ÉPISTRATÉGE (é-pi-stra-tè-j'), s. m. Nom
donné, sous les Ptolémées, aux gouverneurs géné-
raux de l'Egypte supérieure.
— ÉTYM. 'ETriuipâTïjYoi;, général en sous-ordre,
de iiù, à, et
t ÉPITAPIIIER (é-pi-ta-fié), s. m. Collection d'é-
pitaphes. Les inscriptions conservées dans les épi-
i laphiers de Paris, Annuaire, Bulletin de la Société
de l'histoire de France, année IS74, p. 499. (Article
de M. A. do Boislisle sur Colbert.)
i | ÉP1TE. Ajoutes : — ÉTYM. C'est peut-être
: l'angl. spil, broche.
ÉPITIIALAME. Ajoutes : — REM. Selon Vau-
gelas, p. 37 de l'édil. in-4°, 4704, ce mot est des
deux genres, mais plutôt masculin quo féminin.
Aujourd'hui, il est toujours masculin.
ÉPÏTRE. || 4° Ajoute* : |j Épîlre rarcie, s'est dit
autrefois des couplets satiriques qui se chantaient
dans les fêles de l'Âne, des Fous, etc. Celait une
imitation burlesque des épitresqui se disent à la
messe.
ÉPLORÉ. Ajoutes : — REM. Ëpleuré est mieux
dit qu'éploré, quoique tous deux soient bons, VAU-
GEL. Remarques, édit. in-12, 4690, p. 683. Aujour-
d'hui, on ne dit que éploré.
f ÉPLOREMENT (é-plo-re-man), s. m. Action de
se mettre en pleurs; état de celui qui esl éploré.
1 Malgré les roucoulements, les éplorements d'A-
doua et de sa soeur, A. DAUDET, Journ. offic. 46 no-
YCmb. 4874, p. 7658, 2* col.
ÉPLUCUKHENT. Ajoutez : —HIST. xvi° s. Il vaut
i mieux descendre à l'examen et espluchement de
> ce qui reste;ce que nous allons, Dieu aidant, pra-
: tiquer au traicté suivant, BAUDON, Trois livres des
charmes, soreelages ou enchantements, 4 583, p. 409.
ÉPONGE. Ajoutez : || 7° Éponge liturgique,
éponge dont, chez les Grecs, le diacre se sert pour
. purifier le disque ou la patène, et faire tomber
dans le calice ce qui pouvait y être resté du pain
sacré.
ÉPONGER. Ajoutes : — HIST. xiii* s. Confessez
s'est sans nul délai ; Et si s'espunge et si s'espurc,
Que conscience a nete et pure, GAUTIER DE COINCY,
I les Miracles de la sainte Vierge, p. ooo (abbé Po-
quet).
t ÉPONTAGE (é-pon-ta-j'), s. m. Action de dé-
| barrasser un végétaldes pontes d'insecles nuisi-
■ blés. L'épontagc ramène la pyrale à son état nor-
'• mal ; les pontes étaient, tout simplement, écrasées
entre lesdoigts.... l'épontage devra être appliqué
quelques jours après la naissance du papillon,
PELLET, dans Trav. de la comm. dép. contre le
phylloxéra, Perpignan, 1874, p. 89 et 90. Je con-
seille l'cchaudage; pratiqué lorsque la vigne dort,
comme complément de l'épontagc, ID. ib. p. 01,
L'épontage, préconisé par M. V. Audonin,en 1837,
et par M. Vautrin de Lamotle, en 4857, ID. ib. p. 89.
Il n'y aurait qu'à aider à la multiplication de la
petite chalcide pour ajouter un moyen puissant
contre le phylloxéra à ceux de la sulfuration et
de l'épontage, ib. p. 4 62.
— ÉTYM. É.... pour es.... préfixe, et ponte.
f ÉPONTER (é-pon-té), v. a. Pratiquer l'épon-
tage.
t ÉPONTEUR (é-pon-teur), s. m. Celui qui pra-
tique l'épontage. Celles-là [feuilles] renferment la
chrysalide de la pyrale; elles doivent être cou-
pées, placées dans le sac quel'éponteur devra por-
ter sur lui, et brûlées, PELLET, Trav. de la comm. dé'
pari, contre le phylloxéra. Perpignan, 4 874, p. 4 97.
f ÉPONTILLE. — ÉTYM. Ajoutez : Il y a une
origine bien plus probable que celle qui est don-
née au Dictionnaire ; c'est l'ital. puntello, étai
(comparez esponton, de l'ital. sponlone, pontone).
f ÉPONYMIE (é-po-ni-mie), s. /..Fonction de l'é-
ponyme ; durée de cette fonction.
— ÉTYM. 'EiKDvujûa, de iitiovujio;, éponyme.
I ÉPONYMIQUE (é-po-ni-mi-k'j, adj. Qui appar-
tient à l'éponymie. Pontificat annuel et épony-
mique.
t ÉPOQUE, ÉE (é-po-ké,kée), adj. Terme dedroit.
Dont l'époque, dont la date est donnée. Les autres
faits, négligemment époques, semblent se rappor-
ter à la fin de 4 869 et' au commencement de 4 87o,
Gaz. des Trib. 27 juill. 4 873, p. 722, 3» col.
— REM. Époque est un pur néologisme et bien
peu utile, puisqu'on a daté.
f ÉPOULARDAGE. Ajoutez : Au fur et à mesure
que les tabacs en feuilles exotiques sont mis en
oeuvre dans l'atelier de l'époulardage, Instruction
du 30 juin 4832, sur le service dés manufact. de
tabacs, art. 48.
ÉPOUSÉ. Ajoutez : Il S" Être épousés, se marier,
en parlant des deux conjoints. Il y a douze ou
quinze jours qu'ils se sont épousés, MALII. Lexique,
éd. L. Lalanne.
t ÉPOUSSÈTEMENT (é-pou-sè:te-man), s. m.
Synonyme d'épousselage. Un simple époussèlement
suffit quelquefois à les troubler [les coloristes],
E. BERGERAT, Journ. offic. 9 janv. 4 877, p. 206,
! I- COl.
! ÉPOUSSEITE. — HIST. Ajoutes : XIV S. Couvro-
turcs, ventrières, espouseles pour chevaux, Compl.
> de Valcnciennes (comm. par M. Caffiaux).
ÉPOUVANTABLE. Ajoutez : — REM. Ëpouvan-
• table signifie capable de causer une épouvante.
Par conséquent on no doit pas dire : Une frayeur
épouvantable. Â lavérilé, épouvantable se dit,
par exagération, de ce qui esl excessif, monstrueux,
mais c'est toujours d'objets qui peuvent causer
l'épouvante.
ÉPOUVANTAIL. Ajoutes : — REM. Malherbe,
Lexique, éd. L. Lalanne, a dit épouvanlaux au plu-
riel, comme travaux de travail.
r— HIST. Ajoutez : xiv s. Quant li espoenteus
doit oisiaus esmaier, li Romans d'Alixandre,
■ p. 265.
ÉPREUVE. Ajoutes :]\ 10° Liqueur d'épreuve,
i nom donné à des préparations toxiques que les
nègres de l'Afrique tropicale emploient pour con-
naître si un accusé est coupable ; s'il résiste à
■ l'empoisonnement, il esl absous. L'écorce de man-
cône fournit une de ces liqueurs d'épreuve. || Ar-
. bre d'épreuve, au Gabon (Afrique), la fève de Ca-
! labar, physosligma venenosum, BÂILLON, Dkt.de
■ bol. p. 247. |J il" Terme de turf. Une des manches
: de la course en parties liées.
— REM. 1. On a dit : à toutes épreuves. Avec un
esprit sublime, une doctrine universelle, une pro-
■ bité à toutes épreuves, LA BRUY. vm. || 2. En pho-
■ tographie, l'épreuve négative est proprement la
première image dans laquelle toutes les positions
sont inverses de la réalité.
ÉPROUVETTE. Ajoutes: || Éprouvera ressort,
appareil employé pour éprouver les poudres de
chasse; c'est une sorte do peson, sur l'une des
branches duquel est monté un petit mortier, dans
lequel on introduit environ un gramme de poudre,
t ÉPROUVEUR (é-prou-veur), s. m. Celui qui
est chargé de faire l'éprouve des armes à feu.
L'éprouveur verse la charge de plomb mesurée
avec une chargelte, ou introduit la balle, Décret
du 4 9 juin. 4 865, portant règlement sur l'épreuve
des armes à feu portatives, section iv, art. 22.
i j EPSOM1TE (è-pso-mi-f), s. f. Sulfate de ma-
gnésie qui se rencontre en veines ou en effiores-
cences, et aussi en dissolution dans certaines eaux
. minérales.
table, quand on lui présenta une êpigramme qui
lui plut fort, et, en mangeant, il disait sans cesse :
Ah ! la bonne êpigramme 1 Un bon gentilhomme
qui ouït cela dit après au maître d'hôtel : Est-ce
quelque viande nouvelle? Hé 1 je vous en prie,
faites-nous en goûter, TALLEMANT DES RÉAUX, Hist.
t. vi, p. 448, éd. 4835. Cette historiette est em-
pruntée à BOUCIIÈT, Serées, m, 35.
t ÉPILOGAGE (é-pi-lo-ga-j'), s. m. Néologisme.
Action d'épiloguer, de chercher à redire. La dis-
cussion, la délimitation, l'épluchage et Pépilogage
sont devenus, surtout en ce temps-ci, de vérita-
bles maladies, G. SAND, Hist. de ma vie, 6° part,
ch. v.
ÉPILOGUE. Ajoutes : || 2° Esprit d'épilogue, dis-
position à épiloguer, à trouver à redire. Ce qui
n'est point changé, c'est la défiance de la gauche,
son opposition systématique, son esprit d'épilogue
et de chicane, le Peuple français, 43 avril 4870.
|| Cet emploi fort douteux d'épilogue a pourtant
une raison dans le verbe épiloguer.
ÉPILOGUER. Ajoutes : ||4° Récapituler, remé-
morer (emploi inusité). J'avais des Phyllis à la tête ;
J'épiais les occasions; J'épiloguais mes passions,
CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux.
t ÉPILOIR (é-pi-loir), s. m. Petit instrument
servant à épiler; on en trouve parmi les objets
préhisloriques, le Temps, 25 août 4874, 3° page,
4" col.
-j- ÉPIMÉLÈTE (ép-i-mé-Iè-f), s. m. Nom, sous
les Plolémées, en Egypte, d'intendants des fi-
nances.
— ÉTYM. 'Eiriiiel.ïiTii;, celui qui a soin de, qui
surveille, de éiù, sur, et \i.sX£o\i.ai, prendre soin.
f 2. ÉPINAGE (é-pi-na-j'), s. m. Épines qu'on lie
autour d'un jeune arbre pour le protéger dans sa
première croissance.
ÉPINARD. Ajoutes : || 3° Ëpinard de muraille,
un des noms vulgaires de la pariétaire, GUY, l'Al-
gérie, 4876, p. 404. Il 4° Un des noms do l'épinoche,
poisson.
— ÉTYM. Ajoutez : M. Devic, Dict. élym., donne
à épinard une tout autre origine que épine.
Suivant lui, le mol est arabe-persan, isfinâdj,
isfânâdj, aspanâUh; toutes les langues roma-
nes n'ont pu s'entendre, le mot n'existant pas
en latin, pour dénommer l'épinard d'après un de
ses caractères qui n'a rien de frappant, à savoir
deux ou quatre petites pointes épineuses placées
à la surface du calice; mais il leur a été facile de
s'entendre pour donner à celle plante des noms
dérivés de celui qu'elle porte en son pays natal ;
car cette plante, jadis inconnue en Europe, croît
spontanément en Perse. L'argumenlation de M. De-
vic paraît certaine; et il n'est guère possible de
tirer le portugais cspinafre de espinha, épine.
Mais il est visible aussi que, dès que ce mot s'est
introduit en français, la langue l'a aussitôt con-
fondu avec les dérivés d'espinc; témoin espinar,
qui est le nom du hérisson dans le .Renard.
ÉPINE. Ajoutes : \] 8° Terme de savonnerie. Ro-
binet situé à la partie inférieure de la cuve, p.
POIRÉ, Notions de chimie, p. 291, Paris, 4869.
t ÉPINGLAGE (é-pin-gla-j'), s. m. || 1° Action d'en-
lever avec une épingle. Les vendeurs font aisément
disparaître les grains de ladrerie au moyen de ce
qu'ils appellent l'épinglage ou le raclage, Journ.
offic. 4 " nov. 4 876, p. 7834, 4 " col. || 2° Dans l'in-
dustrie des appareils à gaz, action d'ôpingler,
c'est-à-dire de nettoyer avec une épingle les petits
trous par où sort le gaz qu'on allume, lorsque ces
trous sont bouchés par l'espèce de suie que le gaz
produit à la longue.
ÉPINGLE. — HIST. xvi* s. Ajoutes: Le crieur
est tenu avant la feste de monseigneur saint Jac-
ques, d'aller par la ville, avec sa clochette et
ïestu de son corset, crier la confrérie; item, doit
àchasque pèlerin et pèlerine quatre épingles pour
attacher les quatre cornets des mantelets des hom-
mes et les chapeaux de fleurs des femmes, Règle-
■ ment de la paroisse de Sainl-Jacques de l'Hôpital
de Paris, dans Courrier de Vaugelas, i" janv.
4877, p. 4 4 6.
ÉPINGLE, ÉE. Ajoutez : || 2° Fig. Terme d'ate-
lier. Tiré à l'épingle. Son pinceau [de Willems]
est plus mince que celui de M. Alfred Stevcns, et
même un peu épingle, BÛRGER, Salons de 4864 à
1868, t. n, p. 381.
ÉPINGL1ER. Ajoutez ; || Épinglicr-grillageur,
celui qui fait toute espèce de grillage do iil de
fer ou de laiton, Tarif des patentes, 4858.
t Él'INGLINE (é-pin-gli-n'), s. f. Étoffe de laine
formant des côtes d'une lisière à l'autre, dans le
genre des velours épingles. X Roubaix, fabricant
de popelines, épinglines, chaînes-soie et fantaisies,
Alm. Didot-Bollin, 4 875, p. 2793, 4* col.
f ÉP1PÉR1PHÉRIQUE (é-pl-pé-ri-fé-ri-k') adj.
Ternie de psychologie employé par Herbert Spen-
cer. Se dit du groupe de sensations causées par
la périphérie externe, RIBOT, Psychol. anglaise,
p. 4 94.
— ÉTYM. 'Ent, sur; et périphérique.
ÉPISCOPAL. Ajoutes: — HIST. xvi° s. Ung sça-
vant docteur en théologie, son confesseur [de
Charles V1I1], qui avoit nom Jehan de Rely, con-
stitué en dignité episcopale [coopéraà la traduction
en langue vulgaire de la Bible, qui fut faite sous
ce prince], Épislre exhorlaloire aux Épislres,
Nouv. Teslam. éd. Lefebvre d'Etaples, Paris, 4 525.
fÉPISCOPISANT (é-pi-sko-pi-zan), adj. m. Abbé
épiscopisant, abbé aspirant à Tépiscopat, FURETIÈRE.
t ÉPÎSÈME. Ajoutes : || 2° Terme d'archéologie
grecque. Signe distinctif. Le bras gauche couvert
d'un bouclier qui a pour épisème un grand astre,
DE YVITTE, Journ. offic. 21 mars 4876, p. 4975,
4" col.
ÉPISODE. Ajoutes :||4° Terme de l'art drama-
tique ancien. Partie de la tragédie qui est entre
deux chants du choeur. Le prologue est ce qui se
récite avant le premier chant du choeur; l'épi-
sode, ce qui se récite entre les chants du choeur;
et l'exode, ce qui se récite après le dernier chant
du dioeur, CORN. Disc, dit poème dramat.
f ÉPISTATE (é-pi-sta-l'j, s. m. Épistate des
bourgs, nom, sous les Ptolémées, en Egypte, d'es-
pèces de juges de paix.
— ÉTYM. 'ETUSTOTTQÇ, préposé, de i(fiaza\>.ai (voy.
ÉPISTASE).
|- ÉP1STILBITE (é-pi-stil-bit-f), s. f. Terme de
minéralogie. Silicate double de chaux et d'alumine
cristallisée.
t ÉPISTRATÉGE (é-pi-stra-tè-j'), s. m. Nom
donné, sous les Ptolémées, aux gouverneurs géné-
raux de l'Egypte supérieure.
— ÉTYM. 'ETriuipâTïjYoi;, général en sous-ordre,
de iiù, à, et
t ÉPITAPIIIER (é-pi-ta-fié), s. m. Collection d'é-
pitaphes. Les inscriptions conservées dans les épi-
i laphiers de Paris, Annuaire, Bulletin de la Société
de l'histoire de France, année IS74, p. 499. (Article
de M. A. do Boislisle sur Colbert.)
i | ÉP1TE. Ajoutes : — ÉTYM. C'est peut-être
: l'angl. spil, broche.
ÉPITIIALAME. Ajoutes : — REM. Selon Vau-
gelas, p. 37 de l'édil. in-4°, 4704, ce mot est des
deux genres, mais plutôt masculin quo féminin.
Aujourd'hui, il est toujours masculin.
ÉPÏTRE. || 4° Ajoute* : |j Épîlre rarcie, s'est dit
autrefois des couplets satiriques qui se chantaient
dans les fêles de l'Âne, des Fous, etc. Celait une
imitation burlesque des épitresqui se disent à la
messe.
ÉPLORÉ. Ajoutes : — REM. Ëpleuré est mieux
dit qu'éploré, quoique tous deux soient bons, VAU-
GEL. Remarques, édit. in-12, 4690, p. 683. Aujour-
d'hui, on ne dit que éploré.
f ÉPLOREMENT (é-plo-re-man), s. m. Action de
se mettre en pleurs; état de celui qui esl éploré.
1 Malgré les roucoulements, les éplorements d'A-
doua et de sa soeur, A. DAUDET, Journ. offic. 46 no-
YCmb. 4874, p. 7658, 2* col.
ÉPLUCUKHENT. Ajoutez : —HIST. xvi° s. Il vaut
i mieux descendre à l'examen et espluchement de
> ce qui reste;ce que nous allons, Dieu aidant, pra-
: tiquer au traicté suivant, BAUDON, Trois livres des
charmes, soreelages ou enchantements, 4 583, p. 409.
ÉPONGE. Ajoutez : || 7° Éponge liturgique,
éponge dont, chez les Grecs, le diacre se sert pour
. purifier le disque ou la patène, et faire tomber
dans le calice ce qui pouvait y être resté du pain
sacré.
ÉPONGER. Ajoutes : — HIST. xiii* s. Confessez
s'est sans nul délai ; Et si s'espunge et si s'espurc,
Que conscience a nete et pure, GAUTIER DE COINCY,
I les Miracles de la sainte Vierge, p. ooo (abbé Po-
quet).
t ÉPONTAGE (é-pon-ta-j'), s. m. Action de dé-
| barrasser un végétaldes pontes d'insecles nuisi-
■ blés. L'épontagc ramène la pyrale à son état nor-
'• mal ; les pontes étaient, tout simplement, écrasées
entre lesdoigts.... l'épontage devra être appliqué
quelques jours après la naissance du papillon,
PELLET, dans Trav. de la comm. dép. contre le
phylloxéra, Perpignan, 1874, p. 89 et 90. Je con-
seille l'cchaudage; pratiqué lorsque la vigne dort,
comme complément de l'épontagc, ID. ib. p. 01,
L'épontage, préconisé par M. V. Audonin,en 1837,
et par M. Vautrin de Lamotle, en 4857, ID. ib. p. 89.
Il n'y aurait qu'à aider à la multiplication de la
petite chalcide pour ajouter un moyen puissant
contre le phylloxéra à ceux de la sulfuration et
de l'épontage, ib. p. 4 62.
— ÉTYM. É.... pour es.... préfixe, et ponte.
f ÉPONTER (é-pon-té), v. a. Pratiquer l'épon-
tage.
t ÉPONTEUR (é-pon-teur), s. m. Celui qui pra-
tique l'épontage. Celles-là [feuilles] renferment la
chrysalide de la pyrale; elles doivent être cou-
pées, placées dans le sac quel'éponteur devra por-
ter sur lui, et brûlées, PELLET, Trav. de la comm. dé'
pari, contre le phylloxéra. Perpignan, 4 874, p. 4 97.
f ÉPONTILLE. — ÉTYM. Ajoutez : Il y a une
origine bien plus probable que celle qui est don-
née au Dictionnaire ; c'est l'ital. puntello, étai
(comparez esponton, de l'ital. sponlone, pontone).
f ÉPONYMIE (é-po-ni-mie), s. /..Fonction de l'é-
ponyme ; durée de cette fonction.
— ÉTYM. 'EiKDvujûa, de iitiovujio;, éponyme.
I ÉPONYMIQUE (é-po-ni-mi-k'j, adj. Qui appar-
tient à l'éponymie. Pontificat annuel et épony-
mique.
t ÉPOQUE, ÉE (é-po-ké,kée), adj. Terme dedroit.
Dont l'époque, dont la date est donnée. Les autres
faits, négligemment époques, semblent se rappor-
ter à la fin de 4 869 et' au commencement de 4 87o,
Gaz. des Trib. 27 juill. 4 873, p. 722, 3» col.
— REM. Époque est un pur néologisme et bien
peu utile, puisqu'on a daté.
f ÉPOULARDAGE. Ajoutez : Au fur et à mesure
que les tabacs en feuilles exotiques sont mis en
oeuvre dans l'atelier de l'époulardage, Instruction
du 30 juin 4832, sur le service dés manufact. de
tabacs, art. 48.
ÉPOUSÉ. Ajoutez : Il S" Être épousés, se marier,
en parlant des deux conjoints. Il y a douze ou
quinze jours qu'ils se sont épousés, MALII. Lexique,
éd. L. Lalanne.
t ÉPOUSSÈTEMENT (é-pou-sè:te-man), s. m.
Synonyme d'épousselage. Un simple époussèlement
suffit quelquefois à les troubler [les coloristes],
E. BERGERAT, Journ. offic. 9 janv. 4 877, p. 206,
! I- COl.
! ÉPOUSSEITE. — HIST. Ajoutes : XIV S. Couvro-
turcs, ventrières, espouseles pour chevaux, Compl.
> de Valcnciennes (comm. par M. Caffiaux).
ÉPOUVANTABLE. Ajoutez : — REM. Ëpouvan-
• table signifie capable de causer une épouvante.
Par conséquent on no doit pas dire : Une frayeur
épouvantable. Â lavérilé, épouvantable se dit,
par exagération, de ce qui esl excessif, monstrueux,
mais c'est toujours d'objets qui peuvent causer
l'épouvante.
ÉPOUVANTAIL. Ajoutes : — REM. Malherbe,
Lexique, éd. L. Lalanne, a dit épouvanlaux au plu-
riel, comme travaux de travail.
r— HIST. Ajoutez : xiv s. Quant li espoenteus
doit oisiaus esmaier, li Romans d'Alixandre,
■ p. 265.
ÉPREUVE. Ajoutes :]\ 10° Liqueur d'épreuve,
i nom donné à des préparations toxiques que les
nègres de l'Afrique tropicale emploient pour con-
naître si un accusé est coupable ; s'il résiste à
■ l'empoisonnement, il esl absous. L'écorce de man-
cône fournit une de ces liqueurs d'épreuve. || Ar-
. bre d'épreuve, au Gabon (Afrique), la fève de Ca-
! labar, physosligma venenosum, BÂILLON, Dkt.de
■ bol. p. 247. |J il" Terme de turf. Une des manches
: de la course en parties liées.
— REM. 1. On a dit : à toutes épreuves. Avec un
esprit sublime, une doctrine universelle, une pro-
■ bité à toutes épreuves, LA BRUY. vm. || 2. En pho-
■ tographie, l'épreuve négative est proprement la
première image dans laquelle toutes les positions
sont inverses de la réalité.
ÉPROUVETTE. Ajoutes: || Éprouvera ressort,
appareil employé pour éprouver les poudres de
chasse; c'est une sorte do peson, sur l'une des
branches duquel est monté un petit mortier, dans
lequel on introduit environ un gramme de poudre,
t ÉPROUVEUR (é-prou-veur), s. m. Celui qui
est chargé de faire l'éprouve des armes à feu.
L'éprouveur verse la charge de plomb mesurée
avec une chargelte, ou introduit la balle, Décret
du 4 9 juin. 4 865, portant règlement sur l'épreuve
des armes à feu portatives, section iv, art. 22.
i j EPSOM1TE (è-pso-mi-f), s. f. Sulfate de ma-
gnésie qui se rencontre en veines ou en effiores-
cences, et aussi en dissolution dans certaines eaux
. minérales.
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