410 DEN DEP DEP
(Amérique) dans l'été et l'automne de 1850. ||0n i
dit aussi fièvre dongue; cette maladie aétéobser- !
vée aussi dans l'Orient. Presque tous gravement
atteints par une épidémie de fièvre dengue qui sé-
vissait alors dans la province [l'ancien Cambodge],
DELAPOHTE, Rapp. au ministre de la marine, Journ. :
offic.2 avr. 1874, p. 2546, 2° col. i
f I1ÉNICIIEMENT (dé-ni-che-man), s. m. Action i
de dénicher. j
— HIST. xvi" s. Un denigement de heronneaulx, <
HAB. IV, 30. i
DÉNICHEUR. Ajoutez : || 3° X d'autres, déni- |
cheur de merles, locution proverbiale qui so dit à ]
quelqu'un qui croit nous avoir trompé à notre insu, i
pour lui donner à entendre qu'on n'ignore pas ce l
qu'il a fait et qu'on ne veut pas êlre de nouveau
sadupe. || Laloculion vientd'uneanecdoteracontée i
par Boursault, Lettres nouvelles, t. n, p. 153,2" édit. i
Un jeune paysan se confessa d'avoir rompu la baie i
du voisin pour guetter un nid de merles qu'il se -
promettait de dénicher plus tard. Le curé, ainsi <
averti, alla lui-même les dénicher et les fit fricas- c
ser. Plus tard, le même se confessant de courtiser
une jeune fille, le curé demanda des renseigne- i
ments ; mais le garçon, devenu avisé, lui répondit : i
à d'autres, dénicheur de merles. Voy. le Courrier l
de Yaugelas, 1er oct. 1866.
DENIER. Ajoutes : || 11° Évaluation du poids
des fils de soie. Filer en neuf, en dix deniers, ;
Journ. offic.. 24 juill. 1872, p. 6048, 1™ col.
-(-DÉNIVELLATION. Ajoutez: || Fig. Oui, c'est
par le Nord de la France que les importations sont
le plus considérables; mais qu'onl-elles produit?
y a-t-il eu, comme conséquence, une grande déni-
vellation de prix ? DUPUY DE LÔME, au Corps législ.
Journ. offic. 1er fév. 1870, p. 216, 4° col.
DÉNOMBREMENT. — HIST. Ajoutez : xiv" s. Et
ce présent denombrementbaillons par proteslacion ;
se il plaist au roy nostre sire ou à ses députez,
que nous facions plus especial désignation.... i
(1384), VARIN, Archives adm. de la ville de Reims,
t. m, p. 675.
DÉNOMINATIF. Ajoutez : || Verbes dénomina- :
tifs, verbes formés avec des noms, c'est-à-dire :
ayant pour radical un thème qui est nom, ou ad-
jectif ou participe, ou même démonstratif. Fleu-
rir est dénominatif de fleur; grandir, de grand;
tutoyer, do tu-lot. || Substantivement. Un déno-
minatif.
f DÉNOMMEMENT (dé-no-me-man), s. m. Action
de dénommer, d'énoncer.
— HIST. xiv" s. Lequel procureur, ou nom pour
ledit seigneur [l'archevêque de RoimsJ.... pré-
senta et bailla ausdis seigneurs du chapitre donom-
mement de la terre et revenues que ledit seigneur
tient en foy et hommage d'iceuls de chapitre (1881),
VARIN, Archives admin. de la ville de Reims, t. m,
p. 517.
DÉNONCIATEUR. Ajoutez : || 4° X Jersey, nom
de deux officiers de justice, qui sont subordonnés
au vicomte (voy. VICOMTE au Supplément), et qui
exercent à peu près les mêmes fonctions. || Com-
mis-dénonciateurs, fonctionnaires nommés par les
dénonciateurs, et qui exercent les fonctions de dé-
nonciateurs auprès des tribunaux inférieurs créés
à Jersey en 1852 (la cour pour le lecouvrement de
dettes n'oxcédant pas dix livres sterling, et la cour
pour la répression des délits).
t DENSEMENT (dan-se-man), adv. D'une manière
dense. Les districts les plus densement habités,
Journ.. offic. 12 nov. 1876, p. 8197, 3e col.
t DENSIMÈTRE (dan-si-mè-tr'J, s. m. Appareil
servant à mesurer les densités.
— ÉTYM. Dense.- et ui-rpov, mesure.
DENSITÉ. |[ 4° Ajoutes : || Densité relative d'un
corps, ou, lo plus souvent, densité simplement,
le rapport de sa densité à celle de l'eau distillée
prise à 4° au-dessus de zéro ; on l'obtient en pre-
nant le rapport du poids du corps à celui d'un égal
volume d'eau prise dans ces conditions. On nomme
poids spécifique le rapport du poids d'un corps à
son volume, et poids spécifique relatif, ou simple-
mentpoidsspécifique, le rapport du poids spécifique
d'un corps àcelui de l'eaudistilléeà4°;il en résulte
que l'expression numérique de la densité relative
est la même quo celle du poids spécifique relatif.
|| La densité d'un gaz, d'une vapeur, esl le rapport
do son poids à celui d'un égal volume d'air pris
dans les mêmes circonstances de température et
de pression.
DENT. Ajoutez : || 15° Dentà brunir, instrument
de relieur. Alors avec une dent à brunir d'agate
ou de caillou très-dur, en forme de dent-dc-loup,
et d'une grosseur proportionnée à la tranche, il
brunit avec soin de la manière suivante.... iîonuel
du relieur, p. 185, Roret, 1827. || 16° Dent-de-
chien, instrument dit aussi double pointe (voy.
POINTE n° 7). || 17° Maïs dent de cheval, sorte de
maïs. La variété qui est généralement cultivée esl
la variété dent do cheval, remarquable par sa tar-
diveté et par l'accroissement qu'elle prend en
France et en Amérique, Bulletin de la Soc. centr.
d'Agric. 1875, p. 638. || 18° Donner par les dents,
donner un coup sur les dents, sur la bouche. Il
[Caligula] n'eût pas pensé avoir bien foulé aux
pieds la république, s'il ne lui eût encore donné
du pied par les dents, MALH. Lexique, éd. L. La-
lanne.
— REM. 1. On lit dans Régnier : L'une se plaint
des reins.... L'autre du mal des dents, Sal; xi. On
dit plus ordinairement mal de dents. || 2. La Gram-
maire générale et raisonnée, p. 11 (4° édit. Paris,
1780) dit que malgré ses dents est pour malgré ses
aidants. Rien ne prouve cette assertion, contre la-
quelle l'historique est décisif.
j- DENTELER. Ajoutez : Nous allions chercher
cette fois, non plus un de ces magnifiques ports
naturels qui dentellent au nord, à l'est et à l'ouest
les côtes de l'île,... G. AHAGON, Rev. des Deux-
Mondes, 16 OCt. 1875, p. 776.
t DENTELEUR (dan-te-leur), s. m. Denteleur de
scies, celui qui fait des dents de scie, Tarif des
patentes, 1858.
DENTELLE. Ajotite* :||6° Terme de lapidaire.
Nom donné aux huit facettes de forme triangu-
laire qu'on coupe sur les arêtes des plats ou pans
d'une pierre fine, CHRITEN, Arl du lapidaire,
p. 28.
t DENTELLIER, 1ÈRE (dan-te-lié, liè-r'), adj.
[11° Qui a rapport à la dentelle. Les plus anciens
documents sur l'industrie dentellière remontent,
paraît-il, au xv" siècle ; c'est le Volay, petit pays
du Languedoc, qui est généralement regardé comme
le berceau de la dentelle, DEGREEF, l'Ouvrière den-
tellière en Relgique, p. 6. || 2° S. m. Dentellier, fa-
bricant de dentelle. Charles VII, en quittant Je
Languedoc, s'arrêta au Puy-en-Velay, où la puis-
sante corporation des dentelliers, en le compli-
mentant, lui offrit un superbe pourpoint orné des
plus magnifiques dentelles, DEGREEF, ib. p. 6.
|| 3° S. f. Dentellière, ouvrière en dentelle. |l Par-
ticulièrement, celle qui fait l'engrelure formant
la lisière de la dentelle.
— REM. On écrit dentellier par deux II; mais la
prononciation usuelle est dan-te-lié; comme bate-
lier en regard de batellerie.
DENTURE. Ajoutez : —REM. 1. Denture n'est ni
dans l'Académie, 1694, ni dans Furotiôro, 1690. Il
est dans Furelière, édit. de 1701 revue par Bas-
nage. Richelet complété, 1769, dit : « Denture,
l'ordre dont les dents sont rangées; rang do dents.
Ce mot est bas et populaire. » L'Académie de
1762 a : « Ordre dans lequel les dents sont rangées.
Uno belle denture. » || 2. Ce mot est dans Florian :
Celui-ci [le lion] montra sa denturo Pour prouver
qu'il avtiit raison, Fables, m, 22.
t DÉNUTRITION (dé-nu-tri-sion), s. f. Terme
de physiologie. So dit quelquefois pour désassi-
milation. Contrairement à l'opinion répandue, le
café et lo thé n'empêcheraient pas la dénutrition
des tissus, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 15 août
1873,p. 5417, 3° col.
— ÉTYM. De'.... préfixe, et nutrition.
-j- DÉODACTYLE (dé-o-da-kti-1'), adj. Terme d'or-
nithologie. Qui a les doigts fendus. Passereaux
déodactyles.
— ÉTYM. Aoeîto, diviser, et 86XTUAOÇ, doigt,
f DÉONTOLOGIQUE. Ajoutez : Si la morale doit
continuer à être déontologique, comme nous le
pensons, n'est-il pas évident qu'il faut connaître nos
devoirs avant de les pratiquer? p. JANET, Rev. des
Deux-Mondes, i" nov. 1874, p. los,
f DÉONTOLOGISME (dé-on-lo-lo-ji-sm'), s. m, La
morale du devoir, dans le langage dos utilitaires,
p. JANET, Rev. des Deux-Mondes, i" nov. 1874,
p. 105.
— ÉTYM. Voy. DÉONTOLOGIE.
f DÉPAISSELAGE(dé-pè-se-Ia-j'), s. m. Action de
dépaisseler.
t DÉPAISSELER (dé-pè-se-lé.' VI se double de-
vant une syllabe muette : je dépaisselle,je dépais-
sellerai), v. a. Enlever les paisseaux ou échalas dos
vignes, opposé à paisseler.
t DÉPAPERASSEMENT (dé-pa-pc-ra-se-man), s.
m. Action d'emporter des papiers, do se débarras-
ser de opérasses. U restera.... l'armoire, avee les
brochures et paperasses qu'elle contient, et pour
le transport desquelles j'enverrai d'ici une malle,
avec une lettre pour prier M. Deley re de présider à
ce dépaperassement, j. j. ROUSS. Lett. à Mme d'É-
pinay, mai 1756, dans Mém. de Mme d'Épinay,
t. II, p, 138.
t DËPARQUER. Ajoutes : |j 2° Terme militaire.
Faire sortir du parc le matériel.
DÉPART. Ajoutez : || 4° Terme de turf. L'instant
où le starter donne le signal du départ en abaissant
le drapeau qu'il tient à la main. || Faux départ, so
dit quand un ou plusieurs chevaux devancent le
signal.
DÉPARTEMENT. |l 1° Ajoutez : Ayant fait dé-
clarer par le roi qu'il [le cardinal de Richelieu]
réduisait ses prétentions pour le droit d'amortis-
sement à trois millions six cent mille livres, il
fallut travailler à en faire le déparlement, MONT-
CHAL, Mémoires, 1.1, p. 62.
DÉPARTIR. Ajoute* : || 4° Synonyme d'affiner,
en parlant de métaux précieux. L'affinage national
est conservé à Paris pour le service des monnaies;
le public a la faculté d'y faire affiner ou départir
des matières d'or et d'argent contenant or, Loi du
19 brumaire an iv, art. 126.
t DÉPARTITEUR (dé-par-ti-teur), s. m. Celui qui
départit, qui départage. Partage d'opinion, président
appelé comme déparliteur.... le partage aurait été
vidé par l'appel du président d'une autre chambre,
et non du conseiller ou des conseillers les plus
anciens.... l'appel du président comme départi-
tour avait été ordonné par l'arrêt même de partage,
Gaz. des Trib. il juin 1870. Le garde des sceaux
était le président de cette juridiction mixte.... il
intervenait comme un véritable médiateur.... mais,
au lieu de prendre le garde des sceaux pour dé-
partiteur, on prend trois grandes personnalités
qui seront choisies pour une période de trois ans
par l'assemblée législative, BERTAULD, Journ. offic.
1" mai 1872, p. 3899, 3" col.
t DÉPASSIONNÉ, ÉE (dé-pa-sio-né, née), part,
passé de dépassionner. Qui n'a plus de passions,
qui les a perdues ou rejetées. 11 ne faut pas
perdre de vue que le peuple américain est un
peuple dépassionné, TALLEYRAND, Mém. sur les
rclat. comm. des Étals-Unis avec l'Anglet. (Insti-
tut, an m).
tDÉPATRTÉ,ÉE(dé-pa-tri-é,ée), adj. Qui aperdu
sa patrie. || Substantivement. C'était un grand con-
tentement pour ces doux dépatriés de trouver en
ces pauvres ménages.... un coin do tendresso et
de vie familiale, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et
Risler aînd, i, 2.
f DÉPAYSEMENT. Ajoute*: —HIST.XVI"s. Quel-
que dépaysement que fist l'esclave, il ne se pouvoit
affranchir au préjudice do son maistre, EST. PAS-L
QUIER, Recherches, iv, 6.
DÉPAYSER. Ajoutez: || E" Fig. Dépayser le sujet
d'une oeuvre dramatique, le transporter dans un
autre pays. Comme j'ai entièrement dépaysé los
sujets pour les babiller à la française, coim. îe
Menteur, au lecteur.
DÉPÊCHE. || 2»Ajoutes : || Dépêche simple, celle
qui esl passible du minimum de la taxe (télégraphi
que). H Dépêche recommandée, celle pour laquelle
le bureau de destination transmet, par la voie té-
légraphique, à l'expéditeur même, la reproduc-
tion intégrale de la copie envoyée au destinataire,
suivie de la double indication de l'heure préciso
de la remise et de la personne entre les mains de
laquelle cette remise a eu lieu, Instruction à l'u-
sage des bureaux municipaux, Paris, 1873, p. 26
||3° Hâte, action de se dépêcher. Avec la vive dé-
pêche d'une faim très-réelle, VOLT. Dict. philos.
Epopée (de Milton).
■— HIST. Ajoute* : xv" s. Us [les marchands] les fies
marchandises | pourroient tirer, mener el conduire
...qui scroit un très-grant bien ot proffit pour 1;
depescho de toute la marchandise de co royaume/
Procès-verbaux du Conseil de régence de Char-
les VIII, p. 22.
j- DÉPENSABLE (dé-pan-sa-bl'), adj. Qui peut êtrr
dépensé. L'équivalence entre les quantités de
force dépensable, COURNOT, Traité de l'enchaîne-
ment des idées fondam. t. i, p. 162.
DÉPÉRIR. — HIST. Ajoutez : xv"s. Marchandises
aventurées, afbndrées ou deperies en la rivière,
MANTELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 25.
t DÉPÉRISSANT, ANTE (dé-pé-ri-san, san-t'),
adj. Qui dépérit. On exploite ordinairement [dans
un bois de sapins] un nombre correspondant à un
arbre, un arbre et demi, ou deux arbres par hec-
larc, non compris les ,perchfts mortes et dépéris-;
(Amérique) dans l'été et l'automne de 1850. ||0n i
dit aussi fièvre dongue; cette maladie aétéobser- !
vée aussi dans l'Orient. Presque tous gravement
atteints par une épidémie de fièvre dengue qui sé-
vissait alors dans la province [l'ancien Cambodge],
DELAPOHTE, Rapp. au ministre de la marine, Journ. :
offic.2 avr. 1874, p. 2546, 2° col. i
f I1ÉNICIIEMENT (dé-ni-che-man), s. m. Action i
de dénicher. j
— HIST. xvi" s. Un denigement de heronneaulx, <
HAB. IV, 30. i
DÉNICHEUR. Ajoutez : || 3° X d'autres, déni- |
cheur de merles, locution proverbiale qui so dit à ]
quelqu'un qui croit nous avoir trompé à notre insu, i
pour lui donner à entendre qu'on n'ignore pas ce l
qu'il a fait et qu'on ne veut pas êlre de nouveau
sadupe. || Laloculion vientd'uneanecdoteracontée i
par Boursault, Lettres nouvelles, t. n, p. 153,2" édit. i
Un jeune paysan se confessa d'avoir rompu la baie i
du voisin pour guetter un nid de merles qu'il se -
promettait de dénicher plus tard. Le curé, ainsi <
averti, alla lui-même les dénicher et les fit fricas- c
ser. Plus tard, le même se confessant de courtiser
une jeune fille, le curé demanda des renseigne- i
ments ; mais le garçon, devenu avisé, lui répondit : i
à d'autres, dénicheur de merles. Voy. le Courrier l
de Yaugelas, 1er oct. 1866.
DENIER. Ajoutes : || 11° Évaluation du poids
des fils de soie. Filer en neuf, en dix deniers, ;
Journ. offic.. 24 juill. 1872, p. 6048, 1™ col.
-(-DÉNIVELLATION. Ajoutez: || Fig. Oui, c'est
par le Nord de la France que les importations sont
le plus considérables; mais qu'onl-elles produit?
y a-t-il eu, comme conséquence, une grande déni-
vellation de prix ? DUPUY DE LÔME, au Corps législ.
Journ. offic. 1er fév. 1870, p. 216, 4° col.
DÉNOMBREMENT. — HIST. Ajoutez : xiv" s. Et
ce présent denombrementbaillons par proteslacion ;
se il plaist au roy nostre sire ou à ses députez,
que nous facions plus especial désignation.... i
(1384), VARIN, Archives adm. de la ville de Reims,
t. m, p. 675.
DÉNOMINATIF. Ajoutez : || Verbes dénomina- :
tifs, verbes formés avec des noms, c'est-à-dire :
ayant pour radical un thème qui est nom, ou ad-
jectif ou participe, ou même démonstratif. Fleu-
rir est dénominatif de fleur; grandir, de grand;
tutoyer, do tu-lot. || Substantivement. Un déno-
minatif.
f DÉNOMMEMENT (dé-no-me-man), s. m. Action
de dénommer, d'énoncer.
— HIST. xiv" s. Lequel procureur, ou nom pour
ledit seigneur [l'archevêque de RoimsJ.... pré-
senta et bailla ausdis seigneurs du chapitre donom-
mement de la terre et revenues que ledit seigneur
tient en foy et hommage d'iceuls de chapitre (1881),
VARIN, Archives admin. de la ville de Reims, t. m,
p. 517.
DÉNONCIATEUR. Ajoutez : || 4° X Jersey, nom
de deux officiers de justice, qui sont subordonnés
au vicomte (voy. VICOMTE au Supplément), et qui
exercent à peu près les mêmes fonctions. || Com-
mis-dénonciateurs, fonctionnaires nommés par les
dénonciateurs, et qui exercent les fonctions de dé-
nonciateurs auprès des tribunaux inférieurs créés
à Jersey en 1852 (la cour pour le lecouvrement de
dettes n'oxcédant pas dix livres sterling, et la cour
pour la répression des délits).
t DENSEMENT (dan-se-man), adv. D'une manière
dense. Les districts les plus densement habités,
Journ.. offic. 12 nov. 1876, p. 8197, 3e col.
t DENSIMÈTRE (dan-si-mè-tr'J, s. m. Appareil
servant à mesurer les densités.
— ÉTYM. Dense.- et ui-rpov, mesure.
DENSITÉ. |[ 4° Ajoutes : || Densité relative d'un
corps, ou, lo plus souvent, densité simplement,
le rapport de sa densité à celle de l'eau distillée
prise à 4° au-dessus de zéro ; on l'obtient en pre-
nant le rapport du poids du corps à celui d'un égal
volume d'eau prise dans ces conditions. On nomme
poids spécifique le rapport du poids d'un corps à
son volume, et poids spécifique relatif, ou simple-
mentpoidsspécifique, le rapport du poids spécifique
d'un corps àcelui de l'eaudistilléeà4°;il en résulte
que l'expression numérique de la densité relative
est la même quo celle du poids spécifique relatif.
|| La densité d'un gaz, d'une vapeur, esl le rapport
do son poids à celui d'un égal volume d'air pris
dans les mêmes circonstances de température et
de pression.
DENT. Ajoutez : || 15° Dentà brunir, instrument
de relieur. Alors avec une dent à brunir d'agate
ou de caillou très-dur, en forme de dent-dc-loup,
et d'une grosseur proportionnée à la tranche, il
brunit avec soin de la manière suivante.... iîonuel
du relieur, p. 185, Roret, 1827. || 16° Dent-de-
chien, instrument dit aussi double pointe (voy.
POINTE n° 7). || 17° Maïs dent de cheval, sorte de
maïs. La variété qui est généralement cultivée esl
la variété dent do cheval, remarquable par sa tar-
diveté et par l'accroissement qu'elle prend en
France et en Amérique, Bulletin de la Soc. centr.
d'Agric. 1875, p. 638. || 18° Donner par les dents,
donner un coup sur les dents, sur la bouche. Il
[Caligula] n'eût pas pensé avoir bien foulé aux
pieds la république, s'il ne lui eût encore donné
du pied par les dents, MALH. Lexique, éd. L. La-
lanne.
— REM. 1. On lit dans Régnier : L'une se plaint
des reins.... L'autre du mal des dents, Sal; xi. On
dit plus ordinairement mal de dents. || 2. La Gram-
maire générale et raisonnée, p. 11 (4° édit. Paris,
1780) dit que malgré ses dents est pour malgré ses
aidants. Rien ne prouve cette assertion, contre la-
quelle l'historique est décisif.
j- DENTELER. Ajoutez : Nous allions chercher
cette fois, non plus un de ces magnifiques ports
naturels qui dentellent au nord, à l'est et à l'ouest
les côtes de l'île,... G. AHAGON, Rev. des Deux-
Mondes, 16 OCt. 1875, p. 776.
t DENTELEUR (dan-te-leur), s. m. Denteleur de
scies, celui qui fait des dents de scie, Tarif des
patentes, 1858.
DENTELLE. Ajotite* :||6° Terme de lapidaire.
Nom donné aux huit facettes de forme triangu-
laire qu'on coupe sur les arêtes des plats ou pans
d'une pierre fine, CHRITEN, Arl du lapidaire,
p. 28.
t DENTELLIER, 1ÈRE (dan-te-lié, liè-r'), adj.
[11° Qui a rapport à la dentelle. Les plus anciens
documents sur l'industrie dentellière remontent,
paraît-il, au xv" siècle ; c'est le Volay, petit pays
du Languedoc, qui est généralement regardé comme
le berceau de la dentelle, DEGREEF, l'Ouvrière den-
tellière en Relgique, p. 6. || 2° S. m. Dentellier, fa-
bricant de dentelle. Charles VII, en quittant Je
Languedoc, s'arrêta au Puy-en-Velay, où la puis-
sante corporation des dentelliers, en le compli-
mentant, lui offrit un superbe pourpoint orné des
plus magnifiques dentelles, DEGREEF, ib. p. 6.
|| 3° S. f. Dentellière, ouvrière en dentelle. |l Par-
ticulièrement, celle qui fait l'engrelure formant
la lisière de la dentelle.
— REM. On écrit dentellier par deux II; mais la
prononciation usuelle est dan-te-lié; comme bate-
lier en regard de batellerie.
DENTURE. Ajoutez : —REM. 1. Denture n'est ni
dans l'Académie, 1694, ni dans Furotiôro, 1690. Il
est dans Furelière, édit. de 1701 revue par Bas-
nage. Richelet complété, 1769, dit : « Denture,
l'ordre dont les dents sont rangées; rang do dents.
Ce mot est bas et populaire. » L'Académie de
1762 a : « Ordre dans lequel les dents sont rangées.
Uno belle denture. » || 2. Ce mot est dans Florian :
Celui-ci [le lion] montra sa denturo Pour prouver
qu'il avtiit raison, Fables, m, 22.
t DÉNUTRITION (dé-nu-tri-sion), s. f. Terme
de physiologie. So dit quelquefois pour désassi-
milation. Contrairement à l'opinion répandue, le
café et lo thé n'empêcheraient pas la dénutrition
des tissus, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 15 août
1873,p. 5417, 3° col.
— ÉTYM. De'.... préfixe, et nutrition.
-j- DÉODACTYLE (dé-o-da-kti-1'), adj. Terme d'or-
nithologie. Qui a les doigts fendus. Passereaux
déodactyles.
— ÉTYM. Aoeîto, diviser, et 86XTUAOÇ, doigt,
f DÉONTOLOGIQUE. Ajoutez : Si la morale doit
continuer à être déontologique, comme nous le
pensons, n'est-il pas évident qu'il faut connaître nos
devoirs avant de les pratiquer? p. JANET, Rev. des
Deux-Mondes, i" nov. 1874, p. los,
f DÉONTOLOGISME (dé-on-lo-lo-ji-sm'), s. m, La
morale du devoir, dans le langage dos utilitaires,
p. JANET, Rev. des Deux-Mondes, i" nov. 1874,
p. 105.
— ÉTYM. Voy. DÉONTOLOGIE.
f DÉPAISSELAGE(dé-pè-se-Ia-j'), s. m. Action de
dépaisseler.
t DÉPAISSELER (dé-pè-se-lé.' VI se double de-
vant une syllabe muette : je dépaisselle,je dépais-
sellerai), v. a. Enlever les paisseaux ou échalas dos
vignes, opposé à paisseler.
t DÉPAPERASSEMENT (dé-pa-pc-ra-se-man), s.
m. Action d'emporter des papiers, do se débarras-
ser de opérasses. U restera.... l'armoire, avee les
brochures et paperasses qu'elle contient, et pour
le transport desquelles j'enverrai d'ici une malle,
avec une lettre pour prier M. Deley re de présider à
ce dépaperassement, j. j. ROUSS. Lett. à Mme d'É-
pinay, mai 1756, dans Mém. de Mme d'Épinay,
t. II, p, 138.
t DËPARQUER. Ajoutes : |j 2° Terme militaire.
Faire sortir du parc le matériel.
DÉPART. Ajoutez : || 4° Terme de turf. L'instant
où le starter donne le signal du départ en abaissant
le drapeau qu'il tient à la main. || Faux départ, so
dit quand un ou plusieurs chevaux devancent le
signal.
DÉPARTEMENT. |l 1° Ajoutez : Ayant fait dé-
clarer par le roi qu'il [le cardinal de Richelieu]
réduisait ses prétentions pour le droit d'amortis-
sement à trois millions six cent mille livres, il
fallut travailler à en faire le déparlement, MONT-
CHAL, Mémoires, 1.1, p. 62.
DÉPARTIR. Ajoute* : || 4° Synonyme d'affiner,
en parlant de métaux précieux. L'affinage national
est conservé à Paris pour le service des monnaies;
le public a la faculté d'y faire affiner ou départir
des matières d'or et d'argent contenant or, Loi du
19 brumaire an iv, art. 126.
t DÉPARTITEUR (dé-par-ti-teur), s. m. Celui qui
départit, qui départage. Partage d'opinion, président
appelé comme déparliteur.... le partage aurait été
vidé par l'appel du président d'une autre chambre,
et non du conseiller ou des conseillers les plus
anciens.... l'appel du président comme départi-
tour avait été ordonné par l'arrêt même de partage,
Gaz. des Trib. il juin 1870. Le garde des sceaux
était le président de cette juridiction mixte.... il
intervenait comme un véritable médiateur.... mais,
au lieu de prendre le garde des sceaux pour dé-
partiteur, on prend trois grandes personnalités
qui seront choisies pour une période de trois ans
par l'assemblée législative, BERTAULD, Journ. offic.
1" mai 1872, p. 3899, 3" col.
t DÉPASSIONNÉ, ÉE (dé-pa-sio-né, née), part,
passé de dépassionner. Qui n'a plus de passions,
qui les a perdues ou rejetées. 11 ne faut pas
perdre de vue que le peuple américain est un
peuple dépassionné, TALLEYRAND, Mém. sur les
rclat. comm. des Étals-Unis avec l'Anglet. (Insti-
tut, an m).
tDÉPATRTÉ,ÉE(dé-pa-tri-é,ée), adj. Qui aperdu
sa patrie. || Substantivement. C'était un grand con-
tentement pour ces doux dépatriés de trouver en
ces pauvres ménages.... un coin do tendresso et
de vie familiale, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et
Risler aînd, i, 2.
f DÉPAYSEMENT. Ajoute*: —HIST.XVI"s. Quel-
que dépaysement que fist l'esclave, il ne se pouvoit
affranchir au préjudice do son maistre, EST. PAS-L
QUIER, Recherches, iv, 6.
DÉPAYSER. Ajoutez: || E" Fig. Dépayser le sujet
d'une oeuvre dramatique, le transporter dans un
autre pays. Comme j'ai entièrement dépaysé los
sujets pour les babiller à la française, coim. îe
Menteur, au lecteur.
DÉPÊCHE. || 2»Ajoutes : || Dépêche simple, celle
qui esl passible du minimum de la taxe (télégraphi
que). H Dépêche recommandée, celle pour laquelle
le bureau de destination transmet, par la voie té-
légraphique, à l'expéditeur même, la reproduc-
tion intégrale de la copie envoyée au destinataire,
suivie de la double indication de l'heure préciso
de la remise et de la personne entre les mains de
laquelle cette remise a eu lieu, Instruction à l'u-
sage des bureaux municipaux, Paris, 1873, p. 26
||3° Hâte, action de se dépêcher. Avec la vive dé-
pêche d'une faim très-réelle, VOLT. Dict. philos.
Epopée (de Milton).
■— HIST. Ajoute* : xv" s. Us [les marchands] les fies
marchandises | pourroient tirer, mener el conduire
...qui scroit un très-grant bien ot proffit pour 1;
depescho de toute la marchandise de co royaume/
Procès-verbaux du Conseil de régence de Char-
les VIII, p. 22.
j- DÉPENSABLE (dé-pan-sa-bl'), adj. Qui peut êtrr
dépensé. L'équivalence entre les quantités de
force dépensable, COURNOT, Traité de l'enchaîne-
ment des idées fondam. t. i, p. 162.
DÉPÉRIR. — HIST. Ajoutez : xv"s. Marchandises
aventurées, afbndrées ou deperies en la rivière,
MANTELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 25.
t DÉPÉRISSANT, ANTE (dé-pé-ri-san, san-t'),
adj. Qui dépérit. On exploite ordinairement [dans
un bois de sapins] un nombre correspondant à un
arbre, un arbre et demi, ou deux arbres par hec-
larc, non compris les ,perchfts mortes et dépéris-;
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