DELv DEfc DEC 103
une bauche, une tâche, un travail, et embaucher, h
commencer une tâche., q
t DÉBAVER (dé-ba-vé), v. a. Enlever des co- L
cons les réseaux diffus de folle soie dont ils s
sont entourés et qui les tenaient suspendus aux n
bruyères. d
t DÉBAVURE (dé-ba-vu-r'), s. f. Le produit de
l'action de débaver. Les débavures des frisons. d
DÉBILE. Ajoutes : || Par extension. Dessin dé-
bile, dessin qui manque de vigueur. Celui qui l'a l
fait [un tableau] ne colore pas mal ; le dessin en d
est fort débile, Lettre fie Mignard, dans Revue des I
documents historiquiù, 3" année, n° 25j avril 1876, c
p. 2. i
DÉBILITER. A joute* : 11 2° Fig. Crois-tu qu'aimant {
Dapbnis, le titre de son père Débilite ma force, ou I
rompe ma colère ? CORN. Suiv. iv, l o. Il [Tibère] crut c
véritablement que ce deuil ralentirait l'ardeur des
soldats, et qu'un souvenir si funeste leur débilite- f
rait le courage, PERROT D'ABLANCOURT, Tacite, An- i
nales, i, 62. -
t DÉBIRENTIER (dé-bi-ran-tié), s. m. Celui qui s
a une rente à son débit. L'encaissement de divers \
capitaux remboursés par des débirentiers, Gaz. t
des Trib. 24 sept. 1870. , -i
DÉBIT. Ajoutez : — REM. Au xvn" siècle, on di- <
sait débité au féminin : Il y a en ce pays [Besan- 1
çon] une si grande abondance de blé, que ce qui (
valait l'année dernière 6 livres 6 sols, ne vaut à pré-
sent que 22 sols, parce qu'il n'y a point de dé- i
bite, BOISLISLE, Corresp. contrai, gén. des finances, i
p. 390, 1696. ]
t DÉBITE (dé-bi-f), s. f. Terme d'administration i
des finances. Vente des papiers timbrés. Si quel- ;
que bureau présentait une débite excédant celle ]
des trimestres précédents, Circulaire, 17 messidor, i
an ni. Les papiers sujets au timbre et destinés à la
débite, Décret du 7 avril 1853, art. l. i
2. DÉBITEUR. || 1° Ajoute* : || Rester débiteur à
quelqu'un. 11 faut ou que je tire de ma poche ces
cent louis pour vous les rendre, ou que je vous en
reste débiteur, i. i. nouss. Lettre d Du Peyrou,
29 avril 1768.
— HIST. Ajoutes : xn" s. Bons estoie, de gré
sui chatiz; frans estoie, de mon gré sui faiz datres
de mort, BONNARDOT, Texte lorrain, dans Romania,
t. v, p. 291 (dalre est au nominatif, très-correcte-
ment formé du lat. debilor, accent sur dé).
-f DEBITIS (dé-bi-lis'). Terme de droit ancien.
Lettres de debitis, lettres de chancellerie, usitées
dans certaines provinces, notamment en Franche-
Comté, qui donnaient force exécutoire à des actes
qui, bien quo authentiques, n'emportaient pas exé-
cution forcée (DALLOZ).
DÉBOIRE. Ajoutes : || 3° Opération par laquelle
on vide les viviers, au bord de la mer ; on lève la
vanne à marée descendante, n. BOUT, Rev. britan-
nique, avril 1876, p. 428.
-f DÉBOÎTAGE (dé-boi-ta-j'), s. m. Terme de re-
lieur. Action de retirer un livre de la reliure,
Journ. offic. 20 avril 1876, p. 2824, 3*.,col.
f DÉBONDANT, ANTE (dé-bon-dan, dan-t'), adj.
Do qui débonde, coule en abondance ceci ou cela.
U était tout débondant d'histoires réjouissantes et
de bouffonneries,... MM. DE GONCOURT, Germinie
Lacerteux, ch. XLIX.
DÉBONNAIRETÉ. Ajoutes : Ma mémoire rem-
plira tous les jours de ma vie de la grandeur de
votre dôbonnaireté [ôDieu], si doucement exercée
en mon endroit, ST FRANÇOIS DE SALES, Introduction
à la vie dévote, 1,10.
t DÉBORDANT, ANTE (dé-bor-dan, dan-t'), adj.
Qui déborde, qui passe les limites. 11 se peut que
le prince Nicolas [du Monténégro] et le prince Mi-
lan [de la Serbie] soient impuissants à contenir
l'ardeur débordante de leurs sujets, et que cesdeux
États prennent part à la lutte, DE MOLINARI, Journ.
des Débats, 13 juin 1876,1 "page, 6° col. Si son éru-
dition [de Martin Despois, avocat à Bordeaux, en
1600] est trop débordante et polyglotte, REINHOLD
DEZEIMERIS, Note complémentaire sur Martin Des-
pois, p. 148.
f DEBORDEMENT. Ajoutes : — HIST. XVI" s. Si
bien qu'on disoit qu'il lui avoit appris à jurer
aussi débordement qu'il faisoit, HUANT. Cap. fr:
t. iv, p. 6.
DÉBORDER. Ajoutes : ||17° Écarter du bord les
bois de flottage qui s'y sont arrêtés. On déborde,
à l'aide des mêmes instruments [crocs], les der-
niers bois restés le long du ruisseau, en commen-
çant par le haut, Mém. de la Soc. cenlr. d'Agric.
1873, p. 259.
; t 1DÊBOSQUAGE (dé-bo-ska-j'), s. m. Sortie du
bois. Voilà donc douze traverses dont le débos-
quage coûte 8 francs, Enquête sur les incendies des <
Iandes,p. 69,1873. Ces calculs sont toujours établis
sur un trajet de 15 kilomètres que la paire de
mules, fera dans sa journée, à charge dans le sens
du débosquage et à vide au retour, ib. p. 70.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et bosc, ancienne forme
de bois (voy. BOIS et BOSQUET).
f DÉBOUCHOIR. Ajoutez : || 2° Sorte de bâton de
bois terminé en pointe, qui sert à dégager le soc
de la charrue quand il est recouvert de terre.
L'accusé aurait reçu sur le bras .droit un coup de
débouchoir, Gas. des Trib. (cour d'assises du Loi-
ret), l" noY. 1874, p. 1048, 1" col. H 3° Nom, en
général, de tout instrument qui sert à déboucher.
Débouchoir pour déboucher les évents des fusées
de projectiles.
f DÉBOUCHURE (dé-bou-chu-r'), s. f. Noyau de
forme cylindrique expulsé par un trou percé en
une plaque, dans l'opération du poinçonnage.
2. DÉBOUILLI. Ajoutez : Et afin de connaître
si le noir est par trop engallé et surchargé de
galle, limaille de fer, ou moullée de taillandier, le
débouilli s'en fera dans de l'eau claire avec du sa-
von,... et après avoir bouilli un bouillon, si elle a
été surchargée, elle deviendra rougeâtre, Règle-
ment sur les manufactures, août 1669, teinturiers
en soie, laine et fil, art. 82.
DÉBOUILLIR. Ajoutez : Les soies qui seront sai-
sies comme prétendues de fausse teinture, seront
débouillies par les gardes ou jurés teinturiers en
présence de.... Règlement sur les manufactures,
août 1669, teinturiers en soie, laine et fil, art. 81.
Les draps ou serges qui seront soupçonnés de
fausses teintures seront débouillis suivant l'arti-
cle 37, Instruction aux jurés drapiers, août 1669.
| DEBOUILLISSAGE. Ajoutez : Les hommes sont
employés au peignage et au tissage des toiles à
voiles dans tous les travaux exigeant de la fatigue,
tels que la préparation des fils, le débouillissage,
le crémage, etc. Enquête, Traité de comm. avec
l'Anglet. t. Y, p. si.
f DÉBOULER (dé-bou-lé), v. n. Terme populaire.
Fuir précipitamment et, pour ainsi dire, en rou-
lant. [Le magistrat de "WormsJ assure avoir notifié
à M. Condé el compagnie de débouler grand train
sans trompettes, le Père Duchêne, 272° lettre,
p. 5. Il Familièrement. Elle a déboulé, elle vient
d'accoucher.
f DÉBOURRAGE. Ajoutez : || 2° Opération par
laquelle le moût destiné à devenir vin de Cham-
pagne, sortant du pressoir et reçu dans des pipes
de 5 à 6 hectolitres, laisse tomber un dépôt d'en-
veloppes du grain, pépins, débris de rafle, par-
celles ligneuses, terre, etc.
DÉBOURRÉ. Ajoutez : || Terme de maquignon.
Cheval débourré, cheval qui a perdu l'embonpoint
factice qu'en lui avait donné pour le vendre. Au
bout de quelque temps, les fraudes se découvrent,
l'embonpoint factice s'affaisse, les côtes reparais-
sent, et la bête est ce qu'on appelle débourrée,
le Siècle, feuilleton, 22 mai 1867.
DÉBOURRER. Ajoutez : || 4° Fig. Se débourrer
le coeur, donner issue aux sentiments qui nous
pressent. On a impérieusement besoin de sfogarsi,
comme disent les Italiens ; on veut se débourrer
le coeur, disons-nous avec moins d'élégance, sans
doute, mais avec autant d'énergie, E. J. DELÉCLUZE,
Romans, etc. p. 666, 1 vol. Charpentier, 1845, Sij-
ligailha. || 5° Y. n. Sortir de la bourre, en parlant
des bourgeons et particulièrement de ceux de la
vigne. Les travaux delà vigne sont bien en retard;
car la plante débourre largement sous l'influence
des chauds rayons du soleil, et les façons qui res-
tent à lui donner sont de nature à compromettre
une foule de ses précieux bourgeons, le Médocain,
dans Journ. des Débals, 12 avril 1876, 2" page,
6° col.
DEBOUT. Ajoutez : || 9° Sape debout, voy. SAPE.
1 II 10° S. m. Terme d'ancienne coutume, en Breta-
- gne. Debouts à éteinte de chandelle, vente qui se
faisait à l'aide de bougie ou à extinction de feu.
i DÉBOUTÉ. Ajoutes : \\ 2° S. m. Terme de pra-
• tique. Rejet d'une demande au fond. Le déboulé
; d'opposition esl le jugement ou l'arrêt qui rejette
une opposition à une décision rendue par défaut.
> y Un débouté, un plaideur dont la demande est
, rejetée.
DÉBRAILLER. — ÉTYM. Ajoutez : Braiel, cein-
- ture qu'on meltait au-dessus des braies, est lo
. brachïle ou bracïle de DU CANGE.
t DÉBRAYAGE. Ajoutez: || Autre forme do
t désembrayage.
T DÉBRAYER (dé-brè-ié)> i). a. Autre forme de
désembrayer.
t DÉBRICOLER (dé-brl-ko-lé), v. a. Ôter la bri-
cole, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, y. 102.
t DÉBROCHAGE. Ajoutez : || 2° Action d'enle-
ver la couverture d'un livre broché. § 1" débro-
chage, § 2" collationnement, Manuel du relieur,
p. 43 et 44, Roret, 1827.
t DÉBROCHER. Ajoute* : || Défaire un livre bro-
ché. Un morceau de papier qu'on a arraché de la
couverture d'une brochure en la débrochant pour
la relier, Manuel du relieur, p. 128 Roret, 1827.
t DÉBROUILLARD (dé-brou-llar, U mouillées),
s. m. Celui qui facilement se débrouille, se tire
d'embarras. Il |le voyageur français] se résigne
aux mauvais gîtes, aux mauvais repas ; il se tire
aisément des mauvais pas, et il est, comme l'on
dit en l'argot des ateliers, débrouillard, CH. BIGOT,
Journ. offic. s déc. 1876, p. 9133, 2° col.
f DÉBROUSSAILLEMENT (dé-brou-sâ-lle-man,
M mouillées), s. m. Arrachage des morts-bois. La
dépense moyenne à laquelle donne lieu le dé-
broussaillement d'un hectare, varie entre 80 et
100 francs, H. TARÉ, Enquêtes sur les incendies des
forêts, p. 18. '■■
f DÉBROUSSAILLER (dé-brou-sâ-llé, Il mouil-
lées), v, a. Arracher les morts-bois, les brolssail-
les. Les chênes-liéges malades se rencontrent sur-
tout dans les terrains lés plus fertiles et les mieux
débroussaillés, H. TARÉ, Enquête sur les incendies
des forêts,^. 36. ||Fig.En professeur habile et expé-
rimenté qui connaît le fort et le faible des débu-
tants [dans l'étude de l'arabe], M. Cherbonneau s'est
fait un devoir de leur aplanir la route ; il l'a dé--
broussaillée, pour ainsi dire, et débarrassée de ses
épines, Journ. offic. 18 mars 1876, p. 1909, 3" col.
— ÉTYM. Dé..., préfixe, et broussailles.
f DÉBROUSSAILLEUIl (dé-brou-sâ-lleur, llmouil-
lées), s. m. Ouvrier qui débroussaille. Après avoir
été utilisés comme gardes débroussailleurs, ils
exerçaient dans la saison sèche une surveillance
effective, FARÉ, Enquête sur les incendies des fo-
rêts, p. 71..
f DÉCADENT, ENTE (dé-ka-dan, dan-t'), adj.
Néologisme par latinisme individuel.'Qui est en dé-
1 cadence. Entre un peuple décadent et, paraît-il,
, épuisé, qui enfante encore de tels ouvrages, et des
L nations toutes neuves, B. BERGERAT, Journ. offic,
25 août 1874, p. 6168, 2" col.
: —ÉTYM. Voy. DÉCADENCE.
DÉCAISSÉ. Ajoutes : || 2" Tiré de la caisse d'une
i entreprise financière. Nous voyons une attribution
■ d'intérêt fixe de 3 p. 100 sur le capital nominal, et
■ un intérêt beaucoup plus élevé sur le montant des
sommes décaissées par le public, Consultation
d'avocats, citée dans la Liberté, 13 mars 1870.
t DÉCAISSEMENT (dé-kô-se-man), s. in. Action
de décaisser.
, f DÉCALCOMANIE (dé-kal-ko-ma-nie), s. f.
■ Mode, manie do décalquer. Telle fut au xvin* siè-
1 ele la mode du parfilage et des découpures, qui
s'est reproduite de nos jours sous le nom de dé-
' calcomanie.... Journ. offic. 8 janv. 1876, p. 206,
î 3" col.
, f DÉCANILLER. — ËTYM. Ajoutez : M. Petil-
r loau suggère une autre étymologie. Il pense
3 bien que décaniller est une forme de décheniller,
, mais que ce décheniller renferme non pas chenille,
- mais chenil, 'de sorte que décaniller serait faire
t sortir du chenil. Il remarque que l'anglais, qui
1 de chenil a fait kennel, a unkennel pour dire faire
; sortir du chenil.
i f DÉCANONISER. Ajoutez : — HIST. XVI" S. Le
-, troisième exemple est des miracles d'un moine
J qui fut quasi aussitost decanonizé que canonizé en
, la ville de Venise, H. ESTIENNE, Apol. d'Uérod.
, l. II, C. 39.
f DÉCANTEUR (dé-kan-teur), s. tn. Appareil
. propre à opérer la décantation.
t DÉCAPITALISATION (dé-ka-pi-ta-li-za-sion), s. f.
Î Action de décapitaliser. Vous pouvez en êlre cer-
. tains, la décapilalisaiion de Paris, c'est évidem-
- ment une diminution du pays, Journ. offic. 8 sept,
j 1871, g. 3294, 1'" col.
s f DÉCAP1TALISER (dé-ka-pi-ta-li-zé), v. a. Ôter
. à une ville la qualité de capitale. Nous ne voulon*
t point, comme on nous le reproche par une ex-
pression, permettez-moi de le dire, barbare, nous
- ne voulons point décapiter la France en décapi-
) talisant Paris, Journ. offic. 8 sept. 1871, p. 3294,
i"col.
3 DÉCAPITÉ. Ajoule* : H 4" S. m. Chez les esca-
moteurs, le décapité parlant, tête aui est censé*
une bauche, une tâche, un travail, et embaucher, h
commencer une tâche., q
t DÉBAVER (dé-ba-vé), v. a. Enlever des co- L
cons les réseaux diffus de folle soie dont ils s
sont entourés et qui les tenaient suspendus aux n
bruyères. d
t DÉBAVURE (dé-ba-vu-r'), s. f. Le produit de
l'action de débaver. Les débavures des frisons. d
DÉBILE. Ajoutes : || Par extension. Dessin dé-
bile, dessin qui manque de vigueur. Celui qui l'a l
fait [un tableau] ne colore pas mal ; le dessin en d
est fort débile, Lettre fie Mignard, dans Revue des I
documents historiquiù, 3" année, n° 25j avril 1876, c
p. 2. i
DÉBILITER. A joute* : 11 2° Fig. Crois-tu qu'aimant {
Dapbnis, le titre de son père Débilite ma force, ou I
rompe ma colère ? CORN. Suiv. iv, l o. Il [Tibère] crut c
véritablement que ce deuil ralentirait l'ardeur des
soldats, et qu'un souvenir si funeste leur débilite- f
rait le courage, PERROT D'ABLANCOURT, Tacite, An- i
nales, i, 62. -
t DÉBIRENTIER (dé-bi-ran-tié), s. m. Celui qui s
a une rente à son débit. L'encaissement de divers \
capitaux remboursés par des débirentiers, Gaz. t
des Trib. 24 sept. 1870. , -i
DÉBIT. Ajoutez : — REM. Au xvn" siècle, on di- <
sait débité au féminin : Il y a en ce pays [Besan- 1
çon] une si grande abondance de blé, que ce qui (
valait l'année dernière 6 livres 6 sols, ne vaut à pré-
sent que 22 sols, parce qu'il n'y a point de dé- i
bite, BOISLISLE, Corresp. contrai, gén. des finances, i
p. 390, 1696. ]
t DÉBITE (dé-bi-f), s. f. Terme d'administration i
des finances. Vente des papiers timbrés. Si quel- ;
que bureau présentait une débite excédant celle ]
des trimestres précédents, Circulaire, 17 messidor, i
an ni. Les papiers sujets au timbre et destinés à la
débite, Décret du 7 avril 1853, art. l. i
2. DÉBITEUR. || 1° Ajoute* : || Rester débiteur à
quelqu'un. 11 faut ou que je tire de ma poche ces
cent louis pour vous les rendre, ou que je vous en
reste débiteur, i. i. nouss. Lettre d Du Peyrou,
29 avril 1768.
— HIST. Ajoutes : xn" s. Bons estoie, de gré
sui chatiz; frans estoie, de mon gré sui faiz datres
de mort, BONNARDOT, Texte lorrain, dans Romania,
t. v, p. 291 (dalre est au nominatif, très-correcte-
ment formé du lat. debilor, accent sur dé).
-f DEBITIS (dé-bi-lis'). Terme de droit ancien.
Lettres de debitis, lettres de chancellerie, usitées
dans certaines provinces, notamment en Franche-
Comté, qui donnaient force exécutoire à des actes
qui, bien quo authentiques, n'emportaient pas exé-
cution forcée (DALLOZ).
DÉBOIRE. Ajoutes : || 3° Opération par laquelle
on vide les viviers, au bord de la mer ; on lève la
vanne à marée descendante, n. BOUT, Rev. britan-
nique, avril 1876, p. 428.
-f DÉBOÎTAGE (dé-boi-ta-j'), s. m. Terme de re-
lieur. Action de retirer un livre de la reliure,
Journ. offic. 20 avril 1876, p. 2824, 3*.,col.
f DÉBONDANT, ANTE (dé-bon-dan, dan-t'), adj.
Do qui débonde, coule en abondance ceci ou cela.
U était tout débondant d'histoires réjouissantes et
de bouffonneries,... MM. DE GONCOURT, Germinie
Lacerteux, ch. XLIX.
DÉBONNAIRETÉ. Ajoutes : Ma mémoire rem-
plira tous les jours de ma vie de la grandeur de
votre dôbonnaireté [ôDieu], si doucement exercée
en mon endroit, ST FRANÇOIS DE SALES, Introduction
à la vie dévote, 1,10.
t DÉBORDANT, ANTE (dé-bor-dan, dan-t'), adj.
Qui déborde, qui passe les limites. 11 se peut que
le prince Nicolas [du Monténégro] et le prince Mi-
lan [de la Serbie] soient impuissants à contenir
l'ardeur débordante de leurs sujets, et que cesdeux
États prennent part à la lutte, DE MOLINARI, Journ.
des Débats, 13 juin 1876,1 "page, 6° col. Si son éru-
dition [de Martin Despois, avocat à Bordeaux, en
1600] est trop débordante et polyglotte, REINHOLD
DEZEIMERIS, Note complémentaire sur Martin Des-
pois, p. 148.
f DEBORDEMENT. Ajoutes : — HIST. XVI" s. Si
bien qu'on disoit qu'il lui avoit appris à jurer
aussi débordement qu'il faisoit, HUANT. Cap. fr:
t. iv, p. 6.
DÉBORDER. Ajoutes : ||17° Écarter du bord les
bois de flottage qui s'y sont arrêtés. On déborde,
à l'aide des mêmes instruments [crocs], les der-
niers bois restés le long du ruisseau, en commen-
çant par le haut, Mém. de la Soc. cenlr. d'Agric.
1873, p. 259.
; t 1DÊBOSQUAGE (dé-bo-ska-j'), s. m. Sortie du
bois. Voilà donc douze traverses dont le débos-
quage coûte 8 francs, Enquête sur les incendies des <
Iandes,p. 69,1873. Ces calculs sont toujours établis
sur un trajet de 15 kilomètres que la paire de
mules, fera dans sa journée, à charge dans le sens
du débosquage et à vide au retour, ib. p. 70.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et bosc, ancienne forme
de bois (voy. BOIS et BOSQUET).
f DÉBOUCHOIR. Ajoutez : || 2° Sorte de bâton de
bois terminé en pointe, qui sert à dégager le soc
de la charrue quand il est recouvert de terre.
L'accusé aurait reçu sur le bras .droit un coup de
débouchoir, Gas. des Trib. (cour d'assises du Loi-
ret), l" noY. 1874, p. 1048, 1" col. H 3° Nom, en
général, de tout instrument qui sert à déboucher.
Débouchoir pour déboucher les évents des fusées
de projectiles.
f DÉBOUCHURE (dé-bou-chu-r'), s. f. Noyau de
forme cylindrique expulsé par un trou percé en
une plaque, dans l'opération du poinçonnage.
2. DÉBOUILLI. Ajoutez : Et afin de connaître
si le noir est par trop engallé et surchargé de
galle, limaille de fer, ou moullée de taillandier, le
débouilli s'en fera dans de l'eau claire avec du sa-
von,... et après avoir bouilli un bouillon, si elle a
été surchargée, elle deviendra rougeâtre, Règle-
ment sur les manufactures, août 1669, teinturiers
en soie, laine et fil, art. 82.
DÉBOUILLIR. Ajoutez : Les soies qui seront sai-
sies comme prétendues de fausse teinture, seront
débouillies par les gardes ou jurés teinturiers en
présence de.... Règlement sur les manufactures,
août 1669, teinturiers en soie, laine et fil, art. 81.
Les draps ou serges qui seront soupçonnés de
fausses teintures seront débouillis suivant l'arti-
cle 37, Instruction aux jurés drapiers, août 1669.
| DEBOUILLISSAGE. Ajoutez : Les hommes sont
employés au peignage et au tissage des toiles à
voiles dans tous les travaux exigeant de la fatigue,
tels que la préparation des fils, le débouillissage,
le crémage, etc. Enquête, Traité de comm. avec
l'Anglet. t. Y, p. si.
f DÉBOULER (dé-bou-lé), v. n. Terme populaire.
Fuir précipitamment et, pour ainsi dire, en rou-
lant. [Le magistrat de "WormsJ assure avoir notifié
à M. Condé el compagnie de débouler grand train
sans trompettes, le Père Duchêne, 272° lettre,
p. 5. Il Familièrement. Elle a déboulé, elle vient
d'accoucher.
f DÉBOURRAGE. Ajoutez : || 2° Opération par
laquelle le moût destiné à devenir vin de Cham-
pagne, sortant du pressoir et reçu dans des pipes
de 5 à 6 hectolitres, laisse tomber un dépôt d'en-
veloppes du grain, pépins, débris de rafle, par-
celles ligneuses, terre, etc.
DÉBOURRÉ. Ajoutez : || Terme de maquignon.
Cheval débourré, cheval qui a perdu l'embonpoint
factice qu'en lui avait donné pour le vendre. Au
bout de quelque temps, les fraudes se découvrent,
l'embonpoint factice s'affaisse, les côtes reparais-
sent, et la bête est ce qu'on appelle débourrée,
le Siècle, feuilleton, 22 mai 1867.
DÉBOURRER. Ajoutez : || 4° Fig. Se débourrer
le coeur, donner issue aux sentiments qui nous
pressent. On a impérieusement besoin de sfogarsi,
comme disent les Italiens ; on veut se débourrer
le coeur, disons-nous avec moins d'élégance, sans
doute, mais avec autant d'énergie, E. J. DELÉCLUZE,
Romans, etc. p. 666, 1 vol. Charpentier, 1845, Sij-
ligailha. || 5° Y. n. Sortir de la bourre, en parlant
des bourgeons et particulièrement de ceux de la
vigne. Les travaux delà vigne sont bien en retard;
car la plante débourre largement sous l'influence
des chauds rayons du soleil, et les façons qui res-
tent à lui donner sont de nature à compromettre
une foule de ses précieux bourgeons, le Médocain,
dans Journ. des Débals, 12 avril 1876, 2" page,
6° col.
DEBOUT. Ajoutez : || 9° Sape debout, voy. SAPE.
1 II 10° S. m. Terme d'ancienne coutume, en Breta-
- gne. Debouts à éteinte de chandelle, vente qui se
faisait à l'aide de bougie ou à extinction de feu.
i DÉBOUTÉ. Ajoutes : \\ 2° S. m. Terme de pra-
• tique. Rejet d'une demande au fond. Le déboulé
; d'opposition esl le jugement ou l'arrêt qui rejette
une opposition à une décision rendue par défaut.
> y Un débouté, un plaideur dont la demande est
, rejetée.
DÉBRAILLER. — ÉTYM. Ajoutez : Braiel, cein-
- ture qu'on meltait au-dessus des braies, est lo
. brachïle ou bracïle de DU CANGE.
t DÉBRAYAGE. Ajoutez: || Autre forme do
t désembrayage.
T DÉBRAYER (dé-brè-ié)> i). a. Autre forme de
désembrayer.
t DÉBRICOLER (dé-brl-ko-lé), v. a. Ôter la bri-
cole, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, y. 102.
t DÉBROCHAGE. Ajoutez : || 2° Action d'enle-
ver la couverture d'un livre broché. § 1" débro-
chage, § 2" collationnement, Manuel du relieur,
p. 43 et 44, Roret, 1827.
t DÉBROCHER. Ajoute* : || Défaire un livre bro-
ché. Un morceau de papier qu'on a arraché de la
couverture d'une brochure en la débrochant pour
la relier, Manuel du relieur, p. 128 Roret, 1827.
t DÉBROUILLARD (dé-brou-llar, U mouillées),
s. m. Celui qui facilement se débrouille, se tire
d'embarras. Il |le voyageur français] se résigne
aux mauvais gîtes, aux mauvais repas ; il se tire
aisément des mauvais pas, et il est, comme l'on
dit en l'argot des ateliers, débrouillard, CH. BIGOT,
Journ. offic. s déc. 1876, p. 9133, 2° col.
f DÉBROUSSAILLEMENT (dé-brou-sâ-lle-man,
M mouillées), s. m. Arrachage des morts-bois. La
dépense moyenne à laquelle donne lieu le dé-
broussaillement d'un hectare, varie entre 80 et
100 francs, H. TARÉ, Enquêtes sur les incendies des
forêts, p. 18. '■■
f DÉBROUSSAILLER (dé-brou-sâ-llé, Il mouil-
lées), v, a. Arracher les morts-bois, les brolssail-
les. Les chênes-liéges malades se rencontrent sur-
tout dans les terrains lés plus fertiles et les mieux
débroussaillés, H. TARÉ, Enquête sur les incendies
des forêts,^. 36. ||Fig.En professeur habile et expé-
rimenté qui connaît le fort et le faible des débu-
tants [dans l'étude de l'arabe], M. Cherbonneau s'est
fait un devoir de leur aplanir la route ; il l'a dé--
broussaillée, pour ainsi dire, et débarrassée de ses
épines, Journ. offic. 18 mars 1876, p. 1909, 3" col.
— ÉTYM. Dé..., préfixe, et broussailles.
f DÉBROUSSAILLEUIl (dé-brou-sâ-lleur, llmouil-
lées), s. m. Ouvrier qui débroussaille. Après avoir
été utilisés comme gardes débroussailleurs, ils
exerçaient dans la saison sèche une surveillance
effective, FARÉ, Enquête sur les incendies des fo-
rêts, p. 71..
f DÉCADENT, ENTE (dé-ka-dan, dan-t'), adj.
Néologisme par latinisme individuel.'Qui est en dé-
1 cadence. Entre un peuple décadent et, paraît-il,
, épuisé, qui enfante encore de tels ouvrages, et des
L nations toutes neuves, B. BERGERAT, Journ. offic,
25 août 1874, p. 6168, 2" col.
: —ÉTYM. Voy. DÉCADENCE.
DÉCAISSÉ. Ajoutes : || 2" Tiré de la caisse d'une
i entreprise financière. Nous voyons une attribution
■ d'intérêt fixe de 3 p. 100 sur le capital nominal, et
■ un intérêt beaucoup plus élevé sur le montant des
sommes décaissées par le public, Consultation
d'avocats, citée dans la Liberté, 13 mars 1870.
t DÉCAISSEMENT (dé-kô-se-man), s. in. Action
de décaisser.
, f DÉCALCOMANIE (dé-kal-ko-ma-nie), s. f.
■ Mode, manie do décalquer. Telle fut au xvin* siè-
1 ele la mode du parfilage et des découpures, qui
s'est reproduite de nos jours sous le nom de dé-
' calcomanie.... Journ. offic. 8 janv. 1876, p. 206,
î 3" col.
, f DÉCANILLER. — ËTYM. Ajoutez : M. Petil-
r loau suggère une autre étymologie. Il pense
3 bien que décaniller est une forme de décheniller,
, mais que ce décheniller renferme non pas chenille,
- mais chenil, 'de sorte que décaniller serait faire
t sortir du chenil. Il remarque que l'anglais, qui
1 de chenil a fait kennel, a unkennel pour dire faire
; sortir du chenil.
i f DÉCANONISER. Ajoutez : — HIST. XVI" S. Le
-, troisième exemple est des miracles d'un moine
J qui fut quasi aussitost decanonizé que canonizé en
, la ville de Venise, H. ESTIENNE, Apol. d'Uérod.
, l. II, C. 39.
f DÉCANTEUR (dé-kan-teur), s. tn. Appareil
. propre à opérer la décantation.
t DÉCAPITALISATION (dé-ka-pi-ta-li-za-sion), s. f.
Î Action de décapitaliser. Vous pouvez en êlre cer-
. tains, la décapilalisaiion de Paris, c'est évidem-
- ment une diminution du pays, Journ. offic. 8 sept,
j 1871, g. 3294, 1'" col.
s f DÉCAP1TALISER (dé-ka-pi-ta-li-zé), v. a. Ôter
. à une ville la qualité de capitale. Nous ne voulon*
t point, comme on nous le reproche par une ex-
pression, permettez-moi de le dire, barbare, nous
- ne voulons point décapiter la France en décapi-
) talisant Paris, Journ. offic. 8 sept. 1871, p. 3294,
i"col.
3 DÉCAPITÉ. Ajoule* : H 4" S. m. Chez les esca-
moteurs, le décapité parlant, tête aui est censé*
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