TOO CUK CYB CYR
nuit très-commun,bombyx auriflua. [| Le cul brun,
papillon, bombyx chrysorrhea. || 21° Cul-de-cheval,
un des noms vulgaires de l'ortie de mer.
— REM. Au n° 1, le Dictionnaire met : Arrêter
sur le cul, arrêter tout court. C'est une faute; il
faut, sans article : arrêter sur cul. C'est ainsi qu'on
lit dans le Dictionnaire de l'Académie. Retz dit
aussi : arrêter sur cul, OEuvres, éd. Feillet et
Gourdault, t. iv, p. 176 (les anciennes éditions por-
taient sur eux).
— HiST. |lxv° s. Ajoutez': Il n'y a point de cul
froter [à tergiverser] ; Vous en viendrez à l'au-
dience, Rec. de farces, etc. P. L. Jacob, p. 389. .
CULASSE. Ajoutes : || La partie inférieure du
tronc d'un arbre. Deux peupliers énormes ayant
une culasse commune cubant avec la terre envi-
ron huit mètres cubes ont été renversés [par une
trombe], PAYE, Acad. des se. Comptes rend. t. LXXX,
p. 1559.
t CULATTE. Ajoutez : Culatte ne se trouve dans
aucun dictionnaire ; il a absolument le même sens
que culasse; la citation d'Oudin est une variété de
forme ou une faute d'impression. Culatte est donc
à effacer.
f CULBUTAGE (kul-bu-ta-j'), s. m. Action de
culbuter, brusque déménagement. Ce même cul-
bulage fit perdre à l'Académie beaucoup de bons
matériaux....A.DE MONTAIGLON. Jlisl. de l'Acad. de
peinture [Mém. attribués à il. Teslelin], t. H,
p. 60.
CULBUTE. 1° || Faire la culbute. Ajoutez : Je
ne me soucierais pas d'être disgracié et de faire
la culbute, pourvu que Port-Royal fût remis sur
pied el fleurît de nouveau, Parole de Racine, dans
STE-BEUVE, Port-Royal, t. vi, p. 260, 3" éd.
CULBUTER. Ajoutez : || Terme de turf. Retomber
en arrière, en voulant franchir une barrière.
CULÉE. Ajoutez : || 4° Nom donné, dans les en-
virons de Paris, à la partie de la souche d'arbres
abattus qui est en dehors du sol, distincte de la
partie qui est en terre et porte les racines.
f 2. CULOT (ku-lo), s. m. Nom donné, en Bour-
gogne, à une petite retraite, partie creusée en
terre, dont les parois et le toit sont formés de ga-
zon et qui sert d'abri aux charbonniers, aux gens
des bois et aux pêcheurs.
— ÉTYM. Danois, Jtule; suôd. kula; holl. kuyl,
qui tous ont le sens de cavité, fosse,.caverne,
BEAUVOIS, Rev. cril. 27 mai 1876, p. 352.
CULOTTER. Ajoutez : || 4" En termes d'atelier,
donner une teinte noire. Les médaillons des ca-
marades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la
crudité du plâtre et les culotter, pardon du mol,
les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la
même .acception, étaient.... TH. GAUTIER, le Bien
public, 10 mars 1872.
t CUL-ROUGE (ku-rou-j'), s. m. Nom normand
du rouge-queue, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, p. 97.
t CULTUEL, ELLE (kul-tu-èl, 6-1'), adj. Qui a
rapport au culte. Les sauvages nous offrent un
spectacle mélancolique de superstitions grossières
et de formes cultuelles féroces, Rev. anthropol.
t. î, p. 713.
— ÉTYM. Lat. cullus, culte.
+ CUNETTE. Ajoutez : \] 2° Pelit canal destiné à
évacuer l'eau des marais salants, Gloss. aunisien,
la Rochelle, 1870, p. 93.
t CURADE (ku-ra-d'), s. f. Entre-deux des sil-
lons.
2. CURAGE. — ÉTYM. Ajoutez : La forme an-
cienne est culraige (Gàllis culraige, Lobe)), cul-
rage(3. Liebault, Agriculture, Lyon, 1691, p. ion),
et curage (P. Borcl, Ilorlus, quod podici inculiat
pruritum), D" CLOS, de Toulouse, Bull, de la Soc.
bol. dc France, 1876, p. 81 (qui indique comme
noms de celle plante le languedocien quïoul coït,
c'est-à-dire podexurens, et le landais cula> mouyo).
L'étymologie esl donc cul et rage.
t CORAIN (ku-rin), s. m. Incrustation, anC
aussi schlot, qui se forme au fond des poêles, En-
quête sur les sels, 1868, l. n, p. 609. || On écril aussi
curin. Les présentes dispositions devront être ap-
pliquées également, à l'avenir, aux sels de toute
nature (sels neufs, curins, résidus de salpètrerie),
expédiés des établissements placés sous la surveil-
lance des contributions indirectes, à destination
des agriculteurs ou des dépositaires dûment auto-
risés, J.ett. comm. des contrib. indir. 4 sept. 1874.
t CURANCII1S (ku-ran-cb'), s. m. Le curanche
noir, sorte de cépage du Limousin, les Primes
d'honneur, p. 5H, Paris, 1874.
1-CURARISIÏR (ku-ra-ri-sé), 1). a. Terme do
toxicologie. Introduire du curare dans un corps
vivant. Des individus curarisés éprouvent, une c
demi-heure après l'injection, un besoin irrésistible i
de dormir, HENNEGUY, Élude sur l'action des poi- i
sons, p. 58, Montpellier, 1875. U curarisa un chien, i
jusqu'à ce qu'il n'eût plus de mouvement volon- c
taire, ID. ib. p. 60. j
| CUREMENT. Ajoutez : || La publication des eu- t
remenls des rivières, BOISLISLE , Corresp. contrât, c
gêner. 1687, p. 93.
f CURIN (ku-rin), s. m. Voy. CURAIN au Supplé- c
ment.
CURIOSITÉ. || 6° Ajoute* : La haute . curiosité, i
objets d'art et d'antiquité rares et précieux. j
f CURRILLON (ku-ri-llon, Il mouillées), s. m. (
Terme de forgeron. Barres de fer double (ail. Dop- {
pel-eisen). (
t CURVATION (kur-va-sion), s. f. Action de
courber. s
— HIST. xiv° s. L'utilité de la curvation fu que {
il peust miex embracbier les choses, H. DE MONDE- 1
VILLE, f° 20, verso. t
f CURVIMËTRE (kur-vi-mè-tr'), s. m. Petit in- 1
strument servant à mesurer sur la carte la Ion- f
gueur d'une route entre deux points. Le point im- 1
portant dans le maniement du curvimètr'e esl de <
le tenir toujours bien perpendiculaire, Exlr. du (
Bull, de la Réunion des officiers, dans Journ. offic. i
10 nOV. 1874, p. 7485, 1" col. 1
— ÉTYM. Lat. curuus, courbe, et ui-rpov, me- ]
sure. <
t CUSCUS (ku-skus'), s. m. Sorte d'animal. Les J
animaux domestiques [de la Nouvelle-Guinée] :
sont un chien de race brune qui n'aboie pas, mais i
qui pousse des hurlements effrayants, le cochon i
et un animal plantigrade connu des naturalistes
sous le nom de cuscus, Journ. offic. 15 avril 1876, ;
p. 2743, 1'" col.
CUSCUTE. —ÉTYM. Ajoutez: D'après M. Dévie, <
Dicl. élym.,le mot arabe cachoûl dérive du grec i
y.acrÔTa;, nom d'une plante de Syrie dans Hésy-
chius. Mais xocoÛTaç probablement vient du sy- '
riaque et est sémitique. i
CUVE. Ajoutez : || 6° Chez les teinturiers, la cuve, j
le vaisseau où l'on fait la teinture, à la différence ;
de la chaudière. Les teinturiers du pelit teint
n'auront des cuves en leurs maisons ou boutiques, i
mais seulement des chaudières de cuivre, suivant
leur ancien usage, à peine de 150 francs d'amende,
i et d'interdiction do la maîtrise, Règlement sur les
■ manufactures, août 1069, Teinturiers en laine,
■ art. 2. || Ce passage explique les expressions sui-
vantes: Les bleus pâles et bleus beaux seront teints
de pure cuve d'inde, ib. Teinturiers en soie, laine
■ elfil, art. lu. Tous les fils de lin.... ne seront teints
en bleu commun, mais seulement en bleu do cuve,
ib. art. 73.
i f CUVELLE (ku-vè-1'), s. f. Petite cuve dans les
fabriques à savon. Les barils et les cuves ou cu-
: velles devront demeurer revêtus de l'étiquette ap-
i posée en fabrique, Cire, des contrib. ind. 13 fév.
i 1874, n" 114, p. 3.
CUVETTE. Ajoutez : || 11° Pièce placée à l'entrée
des fourreaux de sabre, et portant de petites lames
nommées battes, destinées à maintenir la lame
. dans le fourreau, en faisant ressort. || 12° Phéno-
mène observé par les personnes qui s'élèvent en
ballon ; les aéronautes voient la terre non pas
■ convexe, mais concave, lorsqu'ils examinent l'ho-
rizon d'une certaine hauteur, Journ. offic. 24 nov.
- 1873, p. 7152, 2" col.
CUVIER. Ajoutez : || 11° Nom, dans le Rhône,
i du local où sont placés les cuvos et les pressoirs,
t les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 372.
t CUVISTIÎ (ku-vi-sf),s. m. Ternie d'oenologie.
: L'homme chargé de diriger la cuve où fermente
, le jus du raisin. Le cuviste le plus habile de la
. contrée.
f CUY (kui), s. m. Tronc d'arbre, dit coéf dans
j la Vendée et couël dans la Charente-Inférieure,
- percé longiludinalement et faisant communiquer
i deux bassins séparés par une digue, Enquête sur
■ les sels, 1868, t. 1, p. 509.
! t CYREL1EN (si-bé-liin), s. m. Adorateur de
, Cybèle. Les peuples de Syrie n'avaient point le
• nomdecybéliens, VOLT. Dicl. philos. Pourquoi (les).
. f CYI1IST1QUE (si-bi-sli-k'), s. f. Terme d'anti-
■ quité. L'art du plongeur. Le théalin [Paciaudi]
. composa le traité de la cybist>quo chez les Grecs;
! on rendit compte de cet opuscule dans les Mé-
: moires de Trévoux, févr. 1757, en. NISARD, Journ.
offic. 30 janv. 1877, p. 720, 2" col
s — ÉTYM. K.uëtc.TO<<), plonger.
CYCLE. Ajoutez : || 8° Terme de thermodyna-
gue. Série des élats successifs d'un corps. Le cycle
est dit fermé lorsque le corps revient à son état
initial, la série de transformations par lesquelles
il passe pouvant alors être représentée par uno
courbe fermée. Le cycle est réversible lorsqu'il
peut être parcouru dans les deux sens. || Cycle do
Carnot, cycle formé de deux lignes âdiabatiques
et de deux lignes isothermes.
CYCLIQUE. Ajoutez : \\ 5° S. m. pi. Les cycli-
ques, famille de coléoptères.
CYCLOÏDE. Ajoutez :—REM. Le point décrivant
appartient à une circonférence qui roule dans son
plan sur une droite fixe. S'il est intérieur à la cir-
conférence, la courbe est dite une cycloïde rac-
courcie ; s'il est extérieur, elle est dite une cy-
cloïde allongée.
t CYCLONE. Ajoutez : — REM. Au moment où
s'imprimait le G de ce Dictionnaire, cyclone était
généralement fait féminin dans les livres scienti-
fiques; on était sans doute déterminé par la finale
qui semble féminine ; je lui donnai donc ce genre.
Depuis, l'usage a varié, les météorologistes l'ont
fait masculin, j'ai suivi la variation et changé sur
les clichés, en masculin, le féminin ; de là la dis-
cordance entre les différents tirages. Je me suis
contenté d'enregistrer l'usage dans un mot où il
n'y a aucune raison étymologique pour donner
un genre plulôt que l'autre. En effet, malgré l'ap-
parence, ci/clone n'est pas grec ; il provient bien
de v.wloç, cercle ; mais aucun dérivé de cette
forme n'est issu de v.ùv.Xoç. C'est cyclome, de v.i-
y."/.oju.a, qu'il aurail fallu dire, si l'on avait voulu
être correct: cyclome aurait été masculin. Si on
l'avait formé comme TtuXùv, de itû/r,, qui veut diro
grande porte', cyclone signifierait grand cercle ;
mais co n'est pas le sens, le mol signifiant un
mouvement de giration. U reste donc que cyclone
est incorrectement fail ot que le genre est aban-
donné aux variations de l'usage.
f CYCLONIQUE (si-klo-ni-k'J, adj. Qui appar-
tient au cyclone. Le vent cyclonique, PAYE, Acad.
des se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 438. Les plus im-
portants phénomènes de la météorologie revêtent
la forme cyclonique, ID. ib. t. LXXVI, p. 610.
t CYCLÔNOMI1C (si-klo-no-mie), s. f. Théorie
des cyclones. M. Bridot, autour d'un traité de cy-
clonomie justement estimé, PAYE, Acad. des se.
Comptes rend. t. LXXXI, p. 66.
— HEM '. Cyclone, et vop.oç, loi.
| CYCLONOMIQUE (si-klo-no-rai-k'), adj. Qui
est relatif aux cyclones et aux théories dont ils
sont l'objet. Les proscriptions cyclonomiques de
M. Kellor ou de M. Bridot, FAYE, Ann. du Bur
des longil. pour 1877, p. 601.
t CYCLONOMISTE (si-klo-no-mi-sf), s. m. Par-
tisan des théories cyclonomiques. Les prescrip-
tions nautiques des cyclonomistes, PAYE, Ann.
du Bur. des longil. pour tan, p. oui.
CYCLOPE. Ajoutez : — REM. Racine a employé
Cyclopo sans article : La personne de Cyclope,
Lexique, éd. P. Mesnard.
CYLINDRE. H1° Terme de géométrie. Ajou-
tes : Solide terminé à une surface cylindrique et
à deux plans. Cylindre droit, celui dont les géné-
■ ratrices sont perpendiculaires au plan de la base.
f CYLINDRE-AXE. Ajoutes: —REM. Au plur.
Des cylindres-axes, c'est-à-dire des cylindres qui
servent d'axe.
t CYLINDREUR (si-lin-dreur), s. m. Ouvrier qui
fait passer au rouleau, au cylindre. Cylindreur
d'étoffes, Tarif des patentes.
CYLINDRIQUE. || Ajoute* : Qui est relatif au cy-
lindre. Surface cylindrique.
f CYLINDRO-CONIQUE (si-lin-dro-ko-ni-k'), adj.
Qui est en forme dc cylindre eldc cône. Une balle
cylindro-conique. La forme cylindro-conique a élé
substituée à celle de la pyramide dans les con-
structions [phéniciennes] si multipliées en Sar-
daigne sous le nom de nuraghes, el dans les îles
Baléares sous celui de lalayots, deux pays coloni-
sés par les Phéniciens el les Carthaginois, FR. LE-
NOHMANT, Manuel d'Iiisl. anc. t. m, p. 144.
f CYLINDROÏDE. || 2°S. m. Terme do géométrie.
Surface engendrée par une droite mobile qui
glisse sur deux courbes fixes en demeurant tou-
jours parallèle à un plan donné.
-j- CYRÈNlï (si-rè-n'), s. f. Terme de zoologie.
Coquille d'eau douce (mollusques) que l'on ren-
contre on abondance dans les rivières ou ruisseaux
des pays chauds. Ce type [le terrain garumnion]
est incontestablement crétacé; car il offre à la
base, avec des cyrènes..., des hippuritos d'espèces
nuit très-commun,bombyx auriflua. [| Le cul brun,
papillon, bombyx chrysorrhea. || 21° Cul-de-cheval,
un des noms vulgaires de l'ortie de mer.
— REM. Au n° 1, le Dictionnaire met : Arrêter
sur le cul, arrêter tout court. C'est une faute; il
faut, sans article : arrêter sur cul. C'est ainsi qu'on
lit dans le Dictionnaire de l'Académie. Retz dit
aussi : arrêter sur cul, OEuvres, éd. Feillet et
Gourdault, t. iv, p. 176 (les anciennes éditions por-
taient sur eux).
— HiST. |lxv° s. Ajoutez': Il n'y a point de cul
froter [à tergiverser] ; Vous en viendrez à l'au-
dience, Rec. de farces, etc. P. L. Jacob, p. 389. .
CULASSE. Ajoutes : || La partie inférieure du
tronc d'un arbre. Deux peupliers énormes ayant
une culasse commune cubant avec la terre envi-
ron huit mètres cubes ont été renversés [par une
trombe], PAYE, Acad. des se. Comptes rend. t. LXXX,
p. 1559.
t CULATTE. Ajoutez : Culatte ne se trouve dans
aucun dictionnaire ; il a absolument le même sens
que culasse; la citation d'Oudin est une variété de
forme ou une faute d'impression. Culatte est donc
à effacer.
f CULBUTAGE (kul-bu-ta-j'), s. m. Action de
culbuter, brusque déménagement. Ce même cul-
bulage fit perdre à l'Académie beaucoup de bons
matériaux....A.DE MONTAIGLON. Jlisl. de l'Acad. de
peinture [Mém. attribués à il. Teslelin], t. H,
p. 60.
CULBUTE. 1° || Faire la culbute. Ajoutez : Je
ne me soucierais pas d'être disgracié et de faire
la culbute, pourvu que Port-Royal fût remis sur
pied el fleurît de nouveau, Parole de Racine, dans
STE-BEUVE, Port-Royal, t. vi, p. 260, 3" éd.
CULBUTER. Ajoutez : || Terme de turf. Retomber
en arrière, en voulant franchir une barrière.
CULÉE. Ajoutez : || 4° Nom donné, dans les en-
virons de Paris, à la partie de la souche d'arbres
abattus qui est en dehors du sol, distincte de la
partie qui est en terre et porte les racines.
f 2. CULOT (ku-lo), s. m. Nom donné, en Bour-
gogne, à une petite retraite, partie creusée en
terre, dont les parois et le toit sont formés de ga-
zon et qui sert d'abri aux charbonniers, aux gens
des bois et aux pêcheurs.
— ÉTYM. Danois, Jtule; suôd. kula; holl. kuyl,
qui tous ont le sens de cavité, fosse,.caverne,
BEAUVOIS, Rev. cril. 27 mai 1876, p. 352.
CULOTTER. Ajoutez : || 4" En termes d'atelier,
donner une teinte noire. Les médaillons des ca-
marades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la
crudité du plâtre et les culotter, pardon du mol,
les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la
même .acception, étaient.... TH. GAUTIER, le Bien
public, 10 mars 1872.
t CUL-ROUGE (ku-rou-j'), s. m. Nom normand
du rouge-queue, DELBOULLE, Gloss. de la vallée
d'Yères, p. 97.
t CULTUEL, ELLE (kul-tu-èl, 6-1'), adj. Qui a
rapport au culte. Les sauvages nous offrent un
spectacle mélancolique de superstitions grossières
et de formes cultuelles féroces, Rev. anthropol.
t. î, p. 713.
— ÉTYM. Lat. cullus, culte.
+ CUNETTE. Ajoutez : \] 2° Pelit canal destiné à
évacuer l'eau des marais salants, Gloss. aunisien,
la Rochelle, 1870, p. 93.
t CURADE (ku-ra-d'), s. f. Entre-deux des sil-
lons.
2. CURAGE. — ÉTYM. Ajoutez : La forme an-
cienne est culraige (Gàllis culraige, Lobe)), cul-
rage(3. Liebault, Agriculture, Lyon, 1691, p. ion),
et curage (P. Borcl, Ilorlus, quod podici inculiat
pruritum), D" CLOS, de Toulouse, Bull, de la Soc.
bol. dc France, 1876, p. 81 (qui indique comme
noms de celle plante le languedocien quïoul coït,
c'est-à-dire podexurens, et le landais cula> mouyo).
L'étymologie esl donc cul et rage.
t CORAIN (ku-rin), s. m. Incrustation, anC
aussi schlot, qui se forme au fond des poêles, En-
quête sur les sels, 1868, l. n, p. 609. || On écril aussi
curin. Les présentes dispositions devront être ap-
pliquées également, à l'avenir, aux sels de toute
nature (sels neufs, curins, résidus de salpètrerie),
expédiés des établissements placés sous la surveil-
lance des contributions indirectes, à destination
des agriculteurs ou des dépositaires dûment auto-
risés, J.ett. comm. des contrib. indir. 4 sept. 1874.
t CURANCII1S (ku-ran-cb'), s. m. Le curanche
noir, sorte de cépage du Limousin, les Primes
d'honneur, p. 5H, Paris, 1874.
1-CURARISIÏR (ku-ra-ri-sé), 1). a. Terme do
toxicologie. Introduire du curare dans un corps
vivant. Des individus curarisés éprouvent, une c
demi-heure après l'injection, un besoin irrésistible i
de dormir, HENNEGUY, Élude sur l'action des poi- i
sons, p. 58, Montpellier, 1875. U curarisa un chien, i
jusqu'à ce qu'il n'eût plus de mouvement volon- c
taire, ID. ib. p. 60. j
| CUREMENT. Ajoutez : || La publication des eu- t
remenls des rivières, BOISLISLE , Corresp. contrât, c
gêner. 1687, p. 93.
f CURIN (ku-rin), s. m. Voy. CURAIN au Supplé- c
ment.
CURIOSITÉ. || 6° Ajoute* : La haute . curiosité, i
objets d'art et d'antiquité rares et précieux. j
f CURRILLON (ku-ri-llon, Il mouillées), s. m. (
Terme de forgeron. Barres de fer double (ail. Dop- {
pel-eisen). (
t CURVATION (kur-va-sion), s. f. Action de
courber. s
— HIST. xiv° s. L'utilité de la curvation fu que {
il peust miex embracbier les choses, H. DE MONDE- 1
VILLE, f° 20, verso. t
f CURVIMËTRE (kur-vi-mè-tr'), s. m. Petit in- 1
strument servant à mesurer sur la carte la Ion- f
gueur d'une route entre deux points. Le point im- 1
portant dans le maniement du curvimètr'e esl de <
le tenir toujours bien perpendiculaire, Exlr. du (
Bull, de la Réunion des officiers, dans Journ. offic. i
10 nOV. 1874, p. 7485, 1" col. 1
— ÉTYM. Lat. curuus, courbe, et ui-rpov, me- ]
sure. <
t CUSCUS (ku-skus'), s. m. Sorte d'animal. Les J
animaux domestiques [de la Nouvelle-Guinée] :
sont un chien de race brune qui n'aboie pas, mais i
qui pousse des hurlements effrayants, le cochon i
et un animal plantigrade connu des naturalistes
sous le nom de cuscus, Journ. offic. 15 avril 1876, ;
p. 2743, 1'" col.
CUSCUTE. —ÉTYM. Ajoutez: D'après M. Dévie, <
Dicl. élym.,le mot arabe cachoûl dérive du grec i
y.acrÔTa;, nom d'une plante de Syrie dans Hésy-
chius. Mais xocoÛTaç probablement vient du sy- '
riaque et est sémitique. i
CUVE. Ajoutez : || 6° Chez les teinturiers, la cuve, j
le vaisseau où l'on fait la teinture, à la différence ;
de la chaudière. Les teinturiers du pelit teint
n'auront des cuves en leurs maisons ou boutiques, i
mais seulement des chaudières de cuivre, suivant
leur ancien usage, à peine de 150 francs d'amende,
i et d'interdiction do la maîtrise, Règlement sur les
■ manufactures, août 1069, Teinturiers en laine,
■ art. 2. || Ce passage explique les expressions sui-
vantes: Les bleus pâles et bleus beaux seront teints
de pure cuve d'inde, ib. Teinturiers en soie, laine
■ elfil, art. lu. Tous les fils de lin.... ne seront teints
en bleu commun, mais seulement en bleu do cuve,
ib. art. 73.
i f CUVELLE (ku-vè-1'), s. f. Petite cuve dans les
fabriques à savon. Les barils et les cuves ou cu-
: velles devront demeurer revêtus de l'étiquette ap-
i posée en fabrique, Cire, des contrib. ind. 13 fév.
i 1874, n" 114, p. 3.
CUVETTE. Ajoutez : || 11° Pièce placée à l'entrée
des fourreaux de sabre, et portant de petites lames
nommées battes, destinées à maintenir la lame
. dans le fourreau, en faisant ressort. || 12° Phéno-
mène observé par les personnes qui s'élèvent en
ballon ; les aéronautes voient la terre non pas
■ convexe, mais concave, lorsqu'ils examinent l'ho-
rizon d'une certaine hauteur, Journ. offic. 24 nov.
- 1873, p. 7152, 2" col.
CUVIER. Ajoutez : || 11° Nom, dans le Rhône,
i du local où sont placés les cuvos et les pressoirs,
t les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 372.
t CUVISTIÎ (ku-vi-sf),s. m. Ternie d'oenologie.
: L'homme chargé de diriger la cuve où fermente
, le jus du raisin. Le cuviste le plus habile de la
. contrée.
f CUY (kui), s. m. Tronc d'arbre, dit coéf dans
j la Vendée et couël dans la Charente-Inférieure,
- percé longiludinalement et faisant communiquer
i deux bassins séparés par une digue, Enquête sur
■ les sels, 1868, t. 1, p. 509.
! t CYREL1EN (si-bé-liin), s. m. Adorateur de
, Cybèle. Les peuples de Syrie n'avaient point le
• nomdecybéliens, VOLT. Dicl. philos. Pourquoi (les).
. f CYI1IST1QUE (si-bi-sli-k'), s. f. Terme d'anti-
■ quité. L'art du plongeur. Le théalin [Paciaudi]
. composa le traité de la cybist>quo chez les Grecs;
! on rendit compte de cet opuscule dans les Mé-
: moires de Trévoux, févr. 1757, en. NISARD, Journ.
offic. 30 janv. 1877, p. 720, 2" col
s — ÉTYM. K.uëtc.TO<<), plonger.
CYCLE. Ajoutez : || 8° Terme de thermodyna-
gue. Série des élats successifs d'un corps. Le cycle
est dit fermé lorsque le corps revient à son état
initial, la série de transformations par lesquelles
il passe pouvant alors être représentée par uno
courbe fermée. Le cycle est réversible lorsqu'il
peut être parcouru dans les deux sens. || Cycle do
Carnot, cycle formé de deux lignes âdiabatiques
et de deux lignes isothermes.
CYCLIQUE. Ajoutez : \\ 5° S. m. pi. Les cycli-
ques, famille de coléoptères.
CYCLOÏDE. Ajoutez :—REM. Le point décrivant
appartient à une circonférence qui roule dans son
plan sur une droite fixe. S'il est intérieur à la cir-
conférence, la courbe est dite une cycloïde rac-
courcie ; s'il est extérieur, elle est dite une cy-
cloïde allongée.
t CYCLONE. Ajoutez : — REM. Au moment où
s'imprimait le G de ce Dictionnaire, cyclone était
généralement fait féminin dans les livres scienti-
fiques; on était sans doute déterminé par la finale
qui semble féminine ; je lui donnai donc ce genre.
Depuis, l'usage a varié, les météorologistes l'ont
fait masculin, j'ai suivi la variation et changé sur
les clichés, en masculin, le féminin ; de là la dis-
cordance entre les différents tirages. Je me suis
contenté d'enregistrer l'usage dans un mot où il
n'y a aucune raison étymologique pour donner
un genre plulôt que l'autre. En effet, malgré l'ap-
parence, ci/clone n'est pas grec ; il provient bien
de v.wloç, cercle ; mais aucun dérivé de cette
forme n'est issu de v.ùv.Xoç. C'est cyclome, de v.i-
y."/.oju.a, qu'il aurail fallu dire, si l'on avait voulu
être correct: cyclome aurait été masculin. Si on
l'avait formé comme TtuXùv, de itû/r,, qui veut diro
grande porte', cyclone signifierait grand cercle ;
mais co n'est pas le sens, le mol signifiant un
mouvement de giration. U reste donc que cyclone
est incorrectement fail ot que le genre est aban-
donné aux variations de l'usage.
f CYCLONIQUE (si-klo-ni-k'J, adj. Qui appar-
tient au cyclone. Le vent cyclonique, PAYE, Acad.
des se. Comptes rend. t. LXXXII, p. 438. Les plus im-
portants phénomènes de la météorologie revêtent
la forme cyclonique, ID. ib. t. LXXVI, p. 610.
t CYCLÔNOMI1C (si-klo-no-mie), s. f. Théorie
des cyclones. M. Bridot, autour d'un traité de cy-
clonomie justement estimé, PAYE, Acad. des se.
Comptes rend. t. LXXXI, p. 66.
— HEM '. Cyclone, et vop.oç, loi.
| CYCLONOMIQUE (si-klo-no-rai-k'), adj. Qui
est relatif aux cyclones et aux théories dont ils
sont l'objet. Les proscriptions cyclonomiques de
M. Kellor ou de M. Bridot, FAYE, Ann. du Bur
des longil. pour 1877, p. 601.
t CYCLONOMISTE (si-klo-no-mi-sf), s. m. Par-
tisan des théories cyclonomiques. Les prescrip-
tions nautiques des cyclonomistes, PAYE, Ann.
du Bur. des longil. pour tan, p. oui.
CYCLOPE. Ajoutez : — REM. Racine a employé
Cyclopo sans article : La personne de Cyclope,
Lexique, éd. P. Mesnard.
CYLINDRE. H1° Terme de géométrie. Ajou-
tes : Solide terminé à une surface cylindrique et
à deux plans. Cylindre droit, celui dont les géné-
■ ratrices sont perpendiculaires au plan de la base.
f CYLINDRE-AXE. Ajoutes: —REM. Au plur.
Des cylindres-axes, c'est-à-dire des cylindres qui
servent d'axe.
t CYLINDREUR (si-lin-dreur), s. m. Ouvrier qui
fait passer au rouleau, au cylindre. Cylindreur
d'étoffes, Tarif des patentes.
CYLINDRIQUE. || Ajoute* : Qui est relatif au cy-
lindre. Surface cylindrique.
f CYLINDRO-CONIQUE (si-lin-dro-ko-ni-k'), adj.
Qui est en forme dc cylindre eldc cône. Une balle
cylindro-conique. La forme cylindro-conique a élé
substituée à celle de la pyramide dans les con-
structions [phéniciennes] si multipliées en Sar-
daigne sous le nom de nuraghes, el dans les îles
Baléares sous celui de lalayots, deux pays coloni-
sés par les Phéniciens el les Carthaginois, FR. LE-
NOHMANT, Manuel d'Iiisl. anc. t. m, p. 144.
f CYLINDROÏDE. || 2°S. m. Terme do géométrie.
Surface engendrée par une droite mobile qui
glisse sur deux courbes fixes en demeurant tou-
jours parallèle à un plan donné.
-j- CYRÈNlï (si-rè-n'), s. f. Terme de zoologie.
Coquille d'eau douce (mollusques) que l'on ren-
contre on abondance dans les rivières ou ruisseaux
des pays chauds. Ce type [le terrain garumnion]
est incontestablement crétacé; car il offre à la
base, avec des cyrènes..., des hippuritos d'espèces
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