coxr cou cou 95
f COUPE-BALLOT (kou-pe-ba-lo), s. m. Sorte
de couteau anglais. Est-ce qu'il n'y a pas en An-
gleterre un couteau qu'on appelle coupe-ballot?...
C'est un couteau fermant qui a toujours existé
probablement en Angleterre.,.. Enquête, Traité de
comm. avec l'Anglet. t. i, p. 716. Couteau, coupe-bal-
lot, manches cerf, ivoire, écaille, etc. ib. t. i,
p.728. "
t COUPE-CHOUX. Ajoutes : — REM. Richelieu
appelait Mazarin son frère coupe-choux. Vous
saurez par M. de Sevigni que, si nous n'eussions
envoyé la montre d'ici, l'armée d'Italie était per-
due; à cela je vous dirai que la présence du car-
dinal de Richelieu el de son frère coupechou (sic)
Mazarin n'Ont pas été inutiles, RICHELIEU, Lett. etc.
1642, t. vu, p. 119.
— HIST. xiv" s. Jehan Cope-cho, boucher, BOUR-
QUELOT, Un scrutin au xivs siècle, dans Mém. de la
Soc. nationale des antiquaires de France, t. xxi,
p. 481.
t 2. COUPELLE (kou-pè-1'), s. f. Terme provincial..
Tèle d'un arbre. La coupelle et les racines sont
souvent abandonnées aux ouvriers chargés de dé-
biter du bois de travail. Désignation des arbres à
vendre : sur les deux petits champs du Rosier,
une coupelle de chêne, un chêne et un châtai-
gnier, Avranchin, 28 sept. 1873.
— ÉTYM. Forme féminine de coupeau l.
| COUl'F.MENT. Ajoutes : |] 2° Il se dit aussi de
toute action de couper. La bande d'ardoises, fouil-
lée par les exploitations, ou reconnue par des cou-
pements perpendiculaires à la direction des veines,
IÎLAYIER, Presse scienlif. 1864, t. i, p. 115. [| 3° Ac-
tion de couper un chemin, un pont. 11 faut conti-
nuer tous les travaux nécessaires, tant par abatis
de bois, lignes nécessaires en certains lieux que
coupement de ch :.iùns, RLCHELIEU , Lettres, etc.
t. VI, p. S94 (1639).
1. COUPEROSE. — ÉTYM. Ajoutez : Diefenbacb
(Glossarium lalino-germanicum médite et infimx
ailalis) rapporte trois formes germaniques, cope-
rock, kuplferrauch, copperrait, et l'anc. angl. copo-
rouse. Hier., au mot copparosa, le dérive de cupri
rosa. Néanmoins le mot reste obscur ; car, sans
parler des formes germaniques citées par Diefen-
bacb, on ne voit pas jusqu'à présent comment rosa,
aurait été appliqué à une substance qui n'est ni
rouge ni rose.
COUPEUR. Ajoutez : || 7° En termes d'imprime-
rie, celui qui coupe les feuilles, Journ. offic
22 déc. 1872, p. S024, 2» col. ||8° Terme d'exploi-
tation houillère. Coupeur de mur, synonyme de
bosseyeur (voy. ce mot).
t COUPLAGF. Ajoutes: || Il se dit aussi de deux
trains de bois accouplés. Pour chaque train de
18 coupons.... pour chaque couplage halé par che-
vaux de la Roche à Sens, Décret 28 mai 1873,
art. 1er.
COUPLÉ. || Terme de turf. Chevaux couplés contre
le champ, se dit de deux ou trois chevaux que le
parieur oppose au champ, et vice versa, afin d'é-
galiser les chances.
COUPOLE. Ajoutes :||2° Petite tasse servant
aux dégustateurs de vins. [X Bercy] On ne voit
que des gens armés d'un poinçon et d'une tasse
d'argent; ils font un trou à la pièce, reçoivent le
vin dons leur coupole, le hument en pinçant les
lèvres ... Journ. offic. 9 nov. 1876, p. 9142, i"col.
|| 3° Coupole tournante, sorte de tourelle dont on
arme les vaisseaux cuirassés. Nous avons déjà
parlé des coupolesTournantes des monitors améri-
cains.... Rev des Deux-Mondes, i"rdéc.l867, p. 712.
COUPON. Ajoutes : |! 5° Terme forestier. Parlie
d'une coupe de bois. Commune de Saulnot : ré-
serve, vingt hectares treize ares, à exploiter en
deux coupons égaux, l'un pour l'exercice 1871,
l'autre pour l'exercice 1873, Décret du 12 sept. 1871,
Bullet. des Lois, n" 7-2, p. 14 2. Décret du 13 avril
1875, autorisant des coupes extraordinaires dans
les bois communaux do la Meuse : ... commune
d'Ancerville, quart en réserve (coupon n" 5), 4 hec-
tares 37 ares, Bullet. 793, p. 749, partie sup-
plémentaire.
COUPURE. Ajoutez: || 6° Rognure. Les matières
provenant de la fabrication d«s cigares ou du tabac
à fumer, côtes, coupures et débris.,.. Journ. offic.
29 nov. 1875, p. 9800, 2° col. Les coupures sont
expédiées directement des magasins où elles sont
produites sur les doux manufactures de Nancy et
de Lille dans lesquelles se trouve concentrée la
fabrication des tabacs de zone, ib. 1'° col.
COUR. Ajoutes : || 11" En termes de théâtre,
cour cl jardin, la droite et la sjaucho, en souvenir
du théâtre de Versailles qui se trouvait entre cour 1
et jardin. 1
COURAGE. — REM. J. J. Rousseau a dit : Faire i
bon courage, pour-, garder bon courage. Cependant
je fais bon courage autant que je le puis, J. J. nouss.
Lell. à Mme Warens, 1737, Correspondance, t. xvm, :
p. 39, de l'édit, Mussay-Pathay, 1824. C'est un
italianisme : far coràggio.
COURANT. -— SYN. LE COURANT DE LA JOURNÉE, :
DÉ LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. LE COURS DE LA JOURNÉE, '
DE LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. 11 n'est pas tout à fait i
indifférent de dire, en cot emploi, le courant ou :
lo cours. D'abord cours est d'un style plus relevé ;
que courant. Puis on dira : il est survenu dé
grands événements dans le cours de cette année, ;
et non dans le courant. Le courant se rapporte
plus à l'espace de temps considéré comme s'écou-
lant; et le cours à l'espace de temps considéré ;
comme un tout.
f 2. COURBE (kour-b'), s. f. Ustensile à l'aide :
duquel le porteur d'eau porte ses deux seaux.
Qu'on pense au nombre de voyages que ces pau- ;
vres diables sont obligés de faire à travers les es- (
caliers obscurs ou glissants, en soutenant à l'aide ,
de la courbe deux seaux pleins en équilibre sur <
leur épaule, et l'on ne trouvera pas que leur gain ;
soit excessif, MAXIME DU CAMP , Rev. des Deux-
Mondes, 15 mai 1873, p. 306.
f COURREMENT. Ajoutes : Si le pli, courbe-
ment et remuement du corps, -la tête touchant
quelquefois la plante des pieds.... sont un bon si-
gne de possession? Hist. des Diables de Loudun,
p.'247, Amsterdam, 1737.
I COURCE. Ajoutes : — ÉTYM. Court (voy. COUR-
SON).
t COURCIN (kour-sin), s. m. Bois courcin, bû-
che au-dessous de 1™,137 de longueur, et qui, con-
sidérée comme bois de rebut, est proscrite du
commerce, Mém. de la Soc. cenlr. d'Agric. 1873,
p. 254.
•—REM. Courcin est le même que courson 1.
COUREUR. || 4° Ajoutez : || Fig. 11 n'y a point de
douleur qui n'ait des intervalles; car elles ont
toutes quelque progrès, comme coureurs qui nous
avertissent quo nous allons avoir le gros sur les
bras, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
COURIR. Ajoutes :||33° Se courir, v. réfl. En
termes de turf, se dit du prix disputé dans une
course. Le prix du Jockey-club se court à Chantilly
sur une piste de 2400 mètres.
COURONNE. Ajoutes .- Il 24°Sorte d'anneau formé
avec, un cordage dont les brins sont passés alter-
nativement en dedans et en dehors d'une boucle.
|| 25° Nom d'un pain, dit aussi percé, en forme de
couronne. || 26° Couronne d'or, monnaie de Suède
valant l franc 39 centimes, Journ. offic. e janv. 1877,
p. 124, 1" col.
— REM. L'ouvrage à couronne est un ouvrage
avancé formé de deux branches réunies par deux
fronts bastionnés. La double couronne est un ou-
vrage avancé formé de deux branches réunies par
trois fronts bastionnés.
t COURROIR (kou-roir), s. m. Canal d'alimenta-
tion dos tables salantes venant déboucher dans les
aiguilles, Enquête sur les sels, 1868, t. n, p. 509.
COURS. Ajoutes:— REM. J. J. Rousseau écrit
couper cours au lieu de couper court, qui est la vé-
ritable orthographe. Un avis très-important ot
propre à couper cours au mal qu'on aura pu pré-
venir, J. J. ROUSS. Lell. au prince de Wirtemberg,
lo nov. 1763. Ce n'est pas couper le cours, c'est
couper court, c'est-à-dire couper très-court.
t COURSARLE. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Mais
seur toute rienz me plaisoit X esgarder une ma-
nière Que g'i vi coursable et planiere, Que tuit li
grant seigneur faisoient, Dits de Watriquet, p. 345.
| CÛURSIE (kour-sie), s. f. S'est dit pour cour-
sier, passage qui est entre les bancs des forçats
: surunegalôre, RETZ, t.iv, p. 239, édit. Charpentier,
t COURSIÈUE. Ajoutez : || 2° Terme de fondeur.
Nom donné à une rigole destinée à conduire le mé-
- tal fondu dans le moule.
COURT. || 13° En termes de marin, temps court,
• temps qui ne permet pas de voir au loin.
; —HIST. Ajoutes : Il xiv" s. 11 faudra qu'avec
moy veîgniez Pour les mener [des prisonniers]
. jusqu'à la court, Et que nous les tenions de court
, Et près de nous, Théâtre français au moyen âge,
. Paris, 1839, p. 317.
i COURTISAN. Ajoutez : || 4" Usité à la cour. Fal-
lace, employé par Desportes, mot peu courlisan,
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t COURTISANESQUF.. Ajoutes : — HIST. xVi« s.
Deux dialogue*, du nouveau langage françois ita-
lianizé.... de quelques courtisanismes modernes et
de quelques singularitéz courtisanesques, H. EST.
Paris, 1579.
t COURT1SANISME (kour-li-za-ni-sm'), s. m
Façon de parler propre aux courtisans.
— HIST. xvi" s. Voy. ci-dessus COUKTISANESQUE.
t COUSCOUS. — ÉTYM, Ajoutez : Couscoussou se
rencontre deux fois dans ias Lettres du renégat
Thomas d'Arcos : Je n'ai pu vous envoyer du cus-
cuso, Lell. du 15 mars 1633, à M. Aycard, p. 30,
DËFRÉMERY. On trouve aussi couscoussi : On m'ap-
porta d'excellent couscoussi, LARGEAU, l"voy. p. 44.
COUSINIÎR. Ajoutez : — HIST. xn" s. Reis The-
lâmon de Salamine O les filz Prianz s'acosine, BE-
NOÎT DE STE-MORE,. Jloman. de Troie, v. 18575.
COUSSIN. Ajoutes : |j 6° Coussin ou carreau,
nom, Suivant les pays, dû métier de la dentelle à
fuseaux, lequel est une boîte carrée, garnie et
rembourrée extérieurement, CH. BLANC, P.-.ri dans
la parure, p. 290. j| 7° Sel dé coussin, nom, dans la
Seine-Inférieure, du sel qui provient de moruespê-
chées à Terre-Neuve, et qui est employé comme
engrais; on le nommé ainsi parce qu'il a servi de
coussin aux lits de morues, Primes d'iionncur,
Paris, 1869, p. 10.
t COUSSOU (kou-sôu), s. m. Grand pâturage
inculte en Provence consacré à la nourriture des
troupeaux. Les coussous, campas et autres terres
incultes, CAPPEAU , De la Comp. des Alpines,
1817, p. 3)4.
fCOUSTANGE (kou-tan-j'), s. f. Voy. COÛTANGE
au Supplément.
f GOUSTIÈRE (kou-stiê-r'), s. f. Nom, dans les
Bouches-du-Rhône, des intervalles qui, dans la
Camargue, séparent les marais des pâturages, les
Primes d'honneur, Paris, 1B72, p. 493,
— ÉTYM. Dérivé du lat. costa, côte,
t COUSTIL (kou-stil), s. m. Coustilà croix, épéo
analogue à l'épée de passol (voy. PASSOT).
— ÉTYM. Le même que coutt'Me 2.
t COUSSOTTE (kou-so-f), s. f. Voy. CASSOTTE au
Supplément.
■ COUSU. Ajoutez : || 6° Terme militaire. Se dit de
soldats qui, en quelque péril que ce soit, ne se dis-
joignentpas ni ne rompenlleurs rangs. En 1809....
le maréchal Macdonald.... vous avertitque vos sol-
dats no sont plus cousus ensemble.... oui, mes-
sieurs, cousus ensemble ; c'est le mot, DUC D'AU-
MALE, Journ. offic. 29 mai 1872, p. 3578, 3° col,
t COÛTANGE (kou-tan-j'J, s. f. Mot vieilli. Coût,
dépense. C'est chose contraire à la nature de mé-
priser les commodités qui sont de peu de coû-
tange, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne (écrit cous-
lange).
t COUTARD (kou-tar), s. m. Sorte de colimaçoa
de Provence. Paris irait au-devant d'une cherté
excessive, comme celle de l'huître, en faisant ve-
nir do la Provence le coutard, variété, de colima-
çon qui mérite d'être connue en deçà du déparle-
ment des Bouches-du-Rhône, Rev. Rrilann. nov.
1874, p. 566.
■\ COUTE (kou-f) ou COUTET (kou-tè), s. m.
Dans le Puy-de-Dôme, courson taillé à trois yeux,
les Primes d'honneur, p. 454, Paris, 1874.
— ÉTYM. C'est l'anc. français coule, qui s'est dit
pour coude (voy. COUDE).
COUTEAU. A joutes : Il 13° Couteau à pied, sorte
d'instrument du sellier. Les couteaux à pied
pour sellier, et tous les gros instruments tran-
chants fabriqués dans les ateliers de taillanderie...,
Tarif des douanes, 1869, p. 139.||14° Couteau de
brèche, engin qui était analogue au vouge, em-
ployé particulièrement dans les sièges, pendant le
moyen âge.
— ÉTYM. Ajoutes : Le latin culter se rattache-au
zend kerel, couper; sanscr. karlari, couteau, rac.
krl, couper.
COUTELAS. — HIST. Ajoute* : xm" s. Balle mol
çà ton coutelait, Et mon talon trencier me lait,
PHILIPPE MOUSK.ES, Chronique, v. 20189.
f 2. COUTliLET (kou-tc-lè), s. m. Petit couteau.
On écrit de Barr au Journal d'Alsace : .... une ha-
chette en pierre, un poignard aiguisé, une belle
urne en verre bleu et enfin un coutelet, l'instru-
ment du sacrifice, qu'on avait cassé pour indiquer
qu'il ne devait plus servir, Journ. offic. 7 oct. 1874,
p. 6893, 3" COl.
— ÉTYM. Dimin. de l'ancien franc, coulel (voy.
COUTEAU).
COUTIL. — HIST. Ajoutez : || xvi" s. Comme s'il
eust vendu autant de drogues en gros, quo les
Pepoli de Raguse ou les Pihiers do couetils, fli'u-
f COUPE-BALLOT (kou-pe-ba-lo), s. m. Sorte
de couteau anglais. Est-ce qu'il n'y a pas en An-
gleterre un couteau qu'on appelle coupe-ballot?...
C'est un couteau fermant qui a toujours existé
probablement en Angleterre.,.. Enquête, Traité de
comm. avec l'Anglet. t. i, p. 716. Couteau, coupe-bal-
lot, manches cerf, ivoire, écaille, etc. ib. t. i,
p.728. "
t COUPE-CHOUX. Ajoutes : — REM. Richelieu
appelait Mazarin son frère coupe-choux. Vous
saurez par M. de Sevigni que, si nous n'eussions
envoyé la montre d'ici, l'armée d'Italie était per-
due; à cela je vous dirai que la présence du car-
dinal de Richelieu el de son frère coupechou (sic)
Mazarin n'Ont pas été inutiles, RICHELIEU, Lett. etc.
1642, t. vu, p. 119.
— HIST. xiv" s. Jehan Cope-cho, boucher, BOUR-
QUELOT, Un scrutin au xivs siècle, dans Mém. de la
Soc. nationale des antiquaires de France, t. xxi,
p. 481.
t 2. COUPELLE (kou-pè-1'), s. f. Terme provincial..
Tèle d'un arbre. La coupelle et les racines sont
souvent abandonnées aux ouvriers chargés de dé-
biter du bois de travail. Désignation des arbres à
vendre : sur les deux petits champs du Rosier,
une coupelle de chêne, un chêne et un châtai-
gnier, Avranchin, 28 sept. 1873.
— ÉTYM. Forme féminine de coupeau l.
| COUl'F.MENT. Ajoutes : |] 2° Il se dit aussi de
toute action de couper. La bande d'ardoises, fouil-
lée par les exploitations, ou reconnue par des cou-
pements perpendiculaires à la direction des veines,
IÎLAYIER, Presse scienlif. 1864, t. i, p. 115. [| 3° Ac-
tion de couper un chemin, un pont. 11 faut conti-
nuer tous les travaux nécessaires, tant par abatis
de bois, lignes nécessaires en certains lieux que
coupement de ch :.iùns, RLCHELIEU , Lettres, etc.
t. VI, p. S94 (1639).
1. COUPEROSE. — ÉTYM. Ajoutez : Diefenbacb
(Glossarium lalino-germanicum médite et infimx
ailalis) rapporte trois formes germaniques, cope-
rock, kuplferrauch, copperrait, et l'anc. angl. copo-
rouse. Hier., au mot copparosa, le dérive de cupri
rosa. Néanmoins le mot reste obscur ; car, sans
parler des formes germaniques citées par Diefen-
bacb, on ne voit pas jusqu'à présent comment rosa,
aurait été appliqué à une substance qui n'est ni
rouge ni rose.
COUPEUR. Ajoutez : || 7° En termes d'imprime-
rie, celui qui coupe les feuilles, Journ. offic
22 déc. 1872, p. S024, 2» col. ||8° Terme d'exploi-
tation houillère. Coupeur de mur, synonyme de
bosseyeur (voy. ce mot).
t COUPLAGF. Ajoutes: || Il se dit aussi de deux
trains de bois accouplés. Pour chaque train de
18 coupons.... pour chaque couplage halé par che-
vaux de la Roche à Sens, Décret 28 mai 1873,
art. 1er.
COUPLÉ. || Terme de turf. Chevaux couplés contre
le champ, se dit de deux ou trois chevaux que le
parieur oppose au champ, et vice versa, afin d'é-
galiser les chances.
COUPOLE. Ajoutes :||2° Petite tasse servant
aux dégustateurs de vins. [X Bercy] On ne voit
que des gens armés d'un poinçon et d'une tasse
d'argent; ils font un trou à la pièce, reçoivent le
vin dons leur coupole, le hument en pinçant les
lèvres ... Journ. offic. 9 nov. 1876, p. 9142, i"col.
|| 3° Coupole tournante, sorte de tourelle dont on
arme les vaisseaux cuirassés. Nous avons déjà
parlé des coupolesTournantes des monitors améri-
cains.... Rev des Deux-Mondes, i"rdéc.l867, p. 712.
COUPON. Ajoutes : |! 5° Terme forestier. Parlie
d'une coupe de bois. Commune de Saulnot : ré-
serve, vingt hectares treize ares, à exploiter en
deux coupons égaux, l'un pour l'exercice 1871,
l'autre pour l'exercice 1873, Décret du 12 sept. 1871,
Bullet. des Lois, n" 7-2, p. 14 2. Décret du 13 avril
1875, autorisant des coupes extraordinaires dans
les bois communaux do la Meuse : ... commune
d'Ancerville, quart en réserve (coupon n" 5), 4 hec-
tares 37 ares, Bullet. 793, p. 749, partie sup-
plémentaire.
COUPURE. Ajoutez: || 6° Rognure. Les matières
provenant de la fabrication d«s cigares ou du tabac
à fumer, côtes, coupures et débris.,.. Journ. offic.
29 nov. 1875, p. 9800, 2° col. Les coupures sont
expédiées directement des magasins où elles sont
produites sur les doux manufactures de Nancy et
de Lille dans lesquelles se trouve concentrée la
fabrication des tabacs de zone, ib. 1'° col.
COUR. Ajoutes : || 11" En termes de théâtre,
cour cl jardin, la droite et la sjaucho, en souvenir
du théâtre de Versailles qui se trouvait entre cour 1
et jardin. 1
COURAGE. — REM. J. J. Rousseau a dit : Faire i
bon courage, pour-, garder bon courage. Cependant
je fais bon courage autant que je le puis, J. J. nouss.
Lell. à Mme Warens, 1737, Correspondance, t. xvm, :
p. 39, de l'édit, Mussay-Pathay, 1824. C'est un
italianisme : far coràggio.
COURANT. -— SYN. LE COURANT DE LA JOURNÉE, :
DÉ LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. LE COURS DE LA JOURNÉE, '
DE LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. 11 n'est pas tout à fait i
indifférent de dire, en cot emploi, le courant ou :
lo cours. D'abord cours est d'un style plus relevé ;
que courant. Puis on dira : il est survenu dé
grands événements dans le cours de cette année, ;
et non dans le courant. Le courant se rapporte
plus à l'espace de temps considéré comme s'écou-
lant; et le cours à l'espace de temps considéré ;
comme un tout.
f 2. COURBE (kour-b'), s. f. Ustensile à l'aide :
duquel le porteur d'eau porte ses deux seaux.
Qu'on pense au nombre de voyages que ces pau- ;
vres diables sont obligés de faire à travers les es- (
caliers obscurs ou glissants, en soutenant à l'aide ,
de la courbe deux seaux pleins en équilibre sur <
leur épaule, et l'on ne trouvera pas que leur gain ;
soit excessif, MAXIME DU CAMP , Rev. des Deux-
Mondes, 15 mai 1873, p. 306.
f COURREMENT. Ajoutes : Si le pli, courbe-
ment et remuement du corps, -la tête touchant
quelquefois la plante des pieds.... sont un bon si-
gne de possession? Hist. des Diables de Loudun,
p.'247, Amsterdam, 1737.
I COURCE. Ajoutes : — ÉTYM. Court (voy. COUR-
SON).
t COURCIN (kour-sin), s. m. Bois courcin, bû-
che au-dessous de 1™,137 de longueur, et qui, con-
sidérée comme bois de rebut, est proscrite du
commerce, Mém. de la Soc. cenlr. d'Agric. 1873,
p. 254.
•—REM. Courcin est le même que courson 1.
COUREUR. || 4° Ajoutez : || Fig. 11 n'y a point de
douleur qui n'ait des intervalles; car elles ont
toutes quelque progrès, comme coureurs qui nous
avertissent quo nous allons avoir le gros sur les
bras, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
COURIR. Ajoutes :||33° Se courir, v. réfl. En
termes de turf, se dit du prix disputé dans une
course. Le prix du Jockey-club se court à Chantilly
sur une piste de 2400 mètres.
COURONNE. Ajoutes .- Il 24°Sorte d'anneau formé
avec, un cordage dont les brins sont passés alter-
nativement en dedans et en dehors d'une boucle.
|| 25° Nom d'un pain, dit aussi percé, en forme de
couronne. || 26° Couronne d'or, monnaie de Suède
valant l franc 39 centimes, Journ. offic. e janv. 1877,
p. 124, 1" col.
— REM. L'ouvrage à couronne est un ouvrage
avancé formé de deux branches réunies par deux
fronts bastionnés. La double couronne est un ou-
vrage avancé formé de deux branches réunies par
trois fronts bastionnés.
t COURROIR (kou-roir), s. m. Canal d'alimenta-
tion dos tables salantes venant déboucher dans les
aiguilles, Enquête sur les sels, 1868, t. n, p. 509.
COURS. Ajoutes:— REM. J. J. Rousseau écrit
couper cours au lieu de couper court, qui est la vé-
ritable orthographe. Un avis très-important ot
propre à couper cours au mal qu'on aura pu pré-
venir, J. J. ROUSS. Lell. au prince de Wirtemberg,
lo nov. 1763. Ce n'est pas couper le cours, c'est
couper court, c'est-à-dire couper très-court.
t COURSARLE. Ajoutez : — HIST. xiv" s. Mais
seur toute rienz me plaisoit X esgarder une ma-
nière Que g'i vi coursable et planiere, Que tuit li
grant seigneur faisoient, Dits de Watriquet, p. 345.
| CÛURSIE (kour-sie), s. f. S'est dit pour cour-
sier, passage qui est entre les bancs des forçats
: surunegalôre, RETZ, t.iv, p. 239, édit. Charpentier,
t COURSIÈUE. Ajoutez : || 2° Terme de fondeur.
Nom donné à une rigole destinée à conduire le mé-
- tal fondu dans le moule.
COURT. || 13° En termes de marin, temps court,
• temps qui ne permet pas de voir au loin.
; —HIST. Ajoutes : Il xiv" s. 11 faudra qu'avec
moy veîgniez Pour les mener [des prisonniers]
. jusqu'à la court, Et que nous les tenions de court
, Et près de nous, Théâtre français au moyen âge,
. Paris, 1839, p. 317.
i COURTISAN. Ajoutez : || 4" Usité à la cour. Fal-
lace, employé par Desportes, mot peu courlisan,
MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
t COURTISANESQUF.. Ajoutes : — HIST. xVi« s.
Deux dialogue*, du nouveau langage françois ita-
lianizé.... de quelques courtisanismes modernes et
de quelques singularitéz courtisanesques, H. EST.
Paris, 1579.
t COURT1SANISME (kour-li-za-ni-sm'), s. m
Façon de parler propre aux courtisans.
— HIST. xvi" s. Voy. ci-dessus COUKTISANESQUE.
t COUSCOUS. — ÉTYM, Ajoutez : Couscoussou se
rencontre deux fois dans ias Lettres du renégat
Thomas d'Arcos : Je n'ai pu vous envoyer du cus-
cuso, Lell. du 15 mars 1633, à M. Aycard, p. 30,
DËFRÉMERY. On trouve aussi couscoussi : On m'ap-
porta d'excellent couscoussi, LARGEAU, l"voy. p. 44.
COUSINIÎR. Ajoutez : — HIST. xn" s. Reis The-
lâmon de Salamine O les filz Prianz s'acosine, BE-
NOÎT DE STE-MORE,. Jloman. de Troie, v. 18575.
COUSSIN. Ajoutes : |j 6° Coussin ou carreau,
nom, Suivant les pays, dû métier de la dentelle à
fuseaux, lequel est une boîte carrée, garnie et
rembourrée extérieurement, CH. BLANC, P.-.ri dans
la parure, p. 290. j| 7° Sel dé coussin, nom, dans la
Seine-Inférieure, du sel qui provient de moruespê-
chées à Terre-Neuve, et qui est employé comme
engrais; on le nommé ainsi parce qu'il a servi de
coussin aux lits de morues, Primes d'iionncur,
Paris, 1869, p. 10.
t COUSSOU (kou-sôu), s. m. Grand pâturage
inculte en Provence consacré à la nourriture des
troupeaux. Les coussous, campas et autres terres
incultes, CAPPEAU , De la Comp. des Alpines,
1817, p. 3)4.
fCOUSTANGE (kou-tan-j'), s. f. Voy. COÛTANGE
au Supplément.
f GOUSTIÈRE (kou-stiê-r'), s. f. Nom, dans les
Bouches-du-Rhône, des intervalles qui, dans la
Camargue, séparent les marais des pâturages, les
Primes d'honneur, Paris, 1B72, p. 493,
— ÉTYM. Dérivé du lat. costa, côte,
t COUSTIL (kou-stil), s. m. Coustilà croix, épéo
analogue à l'épée de passol (voy. PASSOT).
— ÉTYM. Le même que coutt'Me 2.
t COUSSOTTE (kou-so-f), s. f. Voy. CASSOTTE au
Supplément.
■ COUSU. Ajoutez : || 6° Terme militaire. Se dit de
soldats qui, en quelque péril que ce soit, ne se dis-
joignentpas ni ne rompenlleurs rangs. En 1809....
le maréchal Macdonald.... vous avertitque vos sol-
dats no sont plus cousus ensemble.... oui, mes-
sieurs, cousus ensemble ; c'est le mot, DUC D'AU-
MALE, Journ. offic. 29 mai 1872, p. 3578, 3° col,
t COÛTANGE (kou-tan-j'J, s. f. Mot vieilli. Coût,
dépense. C'est chose contraire à la nature de mé-
priser les commodités qui sont de peu de coû-
tange, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne (écrit cous-
lange).
t COUTARD (kou-tar), s. m. Sorte de colimaçoa
de Provence. Paris irait au-devant d'une cherté
excessive, comme celle de l'huître, en faisant ve-
nir do la Provence le coutard, variété, de colima-
çon qui mérite d'être connue en deçà du déparle-
ment des Bouches-du-Rhône, Rev. Rrilann. nov.
1874, p. 566.
■\ COUTE (kou-f) ou COUTET (kou-tè), s. m.
Dans le Puy-de-Dôme, courson taillé à trois yeux,
les Primes d'honneur, p. 454, Paris, 1874.
— ÉTYM. C'est l'anc. français coule, qui s'est dit
pour coude (voy. COUDE).
COUTEAU. A joutes : Il 13° Couteau à pied, sorte
d'instrument du sellier. Les couteaux à pied
pour sellier, et tous les gros instruments tran-
chants fabriqués dans les ateliers de taillanderie...,
Tarif des douanes, 1869, p. 139.||14° Couteau de
brèche, engin qui était analogue au vouge, em-
ployé particulièrement dans les sièges, pendant le
moyen âge.
— ÉTYM. Ajoutes : Le latin culter se rattache-au
zend kerel, couper; sanscr. karlari, couteau, rac.
krl, couper.
COUTELAS. — HIST. Ajoute* : xm" s. Balle mol
çà ton coutelait, Et mon talon trencier me lait,
PHILIPPE MOUSK.ES, Chronique, v. 20189.
f 2. COUTliLET (kou-tc-lè), s. m. Petit couteau.
On écrit de Barr au Journal d'Alsace : .... une ha-
chette en pierre, un poignard aiguisé, une belle
urne en verre bleu et enfin un coutelet, l'instru-
ment du sacrifice, qu'on avait cassé pour indiquer
qu'il ne devait plus servir, Journ. offic. 7 oct. 1874,
p. 6893, 3" COl.
— ÉTYM. Dimin. de l'ancien franc, coulel (voy.
COUTEAU).
COUTIL. — HIST. Ajoutez : || xvi" s. Comme s'il
eust vendu autant de drogues en gros, quo les
Pepoli de Raguse ou les Pihiers do couetils, fli'u-
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