COR COS COT 93
exacte, respect de ce qui est bien. Les grands so
gouvernent par sentiment, âmes oisives sur les- c
quelles tout fait d'abord une vive impression.... ne r
leur demandez ni correction, ni prévoyance, ni d
réflexion, ni reconnaissance, ni récompense, LA ÎI
BRUY.ïx. c
t CORRECTIONNAIRE (ko-rè-ksio-nè-r'), s. tn. i
Celui qui a été frappé d'une peine correction- (
nelle. Le corps de discipline et de correction se
compose d'environ 1,400 détenus répartis entre I
4 compagnies; les deux premières sont composées r
do correctionnaires subissant une première déten-
tion, la troisième et la quatrième de correction- (
naires récidivistes.... Extr. de l'Indépendance belge,
dans Gas. des Trib. 13-14 juill. 1874, p. 669, 3» col. s
t CORRECTIONNALISATION (ko-rô-ksio-na-li- (
za-sion), s. f. Terme de pratique. Action de cor- 1
rectionnaliscr. Pratique.... qui consiste à né- ;
gliger, lorsqu'il s'agit de faits peu importants, les
circonstances de nature à en aggraver le caractère, i
ot à les faire passer ainsi de la catégorie d";s cri- i
mes dans celle des délits; ce que, par un néolo-
gisme que l'Académie n'a pas encore légitimé, on ]
appelle les correctionnaliser.... c'est [une prati- (
que autrichienne], avec un autre mécanisme, un j
régime analogue à celui de la correctionnalisa- (
lion.... Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7608, 2" col.
Les deux [causes] qui.... ont le plus contribué à <
sa perte [de l'empire], c'est la candidature offi- |
cielle et la correctionnalisation des délits politi- !
ques, Journ. offic. 29 déc. 1876, p. 10871, 2" col.
t CORRECTIONNALISER. Ajoutez : Le parquel, i
ému de pitiépour ce malheureux de vingt-trois ans i
qui avoue tout avec une navrante sincérité, a cor- :
rectionnalisé l'affaire, 67a*. des Trib. 30 oct. 1872, :
p. 1063, 3" col.
CORRIDOR. Ajoutez : — REM. On trouve la
forme singulière curriloire : Comme il fut sur
l'entrée d'un petit curriloire qui conduit à sa
chambre, FR. GARASSE, Mémoires publiés par
Ch. Nisard, Paris, 1861, p. 61.
f CORROBORH! (kor-ro-bo-rie), s. f. Nom, en
Australie, des lieux de réunion dont les chants et
les danses forment le, fond, Journ. offic. 19 juill.
1872, p. 4935 3e col.
CORROMPU. || B- S. m. Un corrompu. Ajoutes :
C'est le trait d'un corrompu..'., de faire bonne
mine, et tâcher de gratifier en paroles ceux qu'il
ne peut contenter en effet, MALH. Lexique, éd. L.
Lalanne.
f CORRUPTIBLE. Ajoutes : || 3° Corruptible à,
qui peut être corrompu par. 11 n'est point corrup-
tible -à l'utilité, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
|| 4° Le corruptible, co qui est corruptible. Défais-
toi, mon fils, de tout le corruptible, CORN. Imil.
III, V. 6531.
\. CORSE (kor-s'), s. m. Qui est relatif à l'île de
Corse. || Le Corse se dit quelquefois pour l'empe-
reur Napoléon I"r. Ô Corse à cheveux plats ! quo
ta France était belle Au grand soleil de messidor I
AUG. BARBIER, ïambes, l'Idole.
t CORSESQUE (kor-sè-sk'), s. f. Ancienne arme
d'hast, dont le fer long et large présente une
pointe et deux oreillons.
CORSET. Ajoutez : || 4" Corset tuteur, voy. TUTEUR,
n° 3, au Dictionnaire. Frais de pose piquets, etc.;
corset avec peinture ; prix de l'arbre ; main-d'oeu-
vre et plantation, Journ. offic. 6 juill. 1876,
p. 4885, 2" col. H B" Pendant la révolution, nom
vulgaire des assignats, ainsi dits du nom d'un de
ceux qui les imprimaient. De quoi t'avises-tu de
garder un poète ? Un corset, chaque jour, est le
prix de tes soins, DARU, Épîlre d mon sans-culotte.
M. Desmarol lira de son portefeuille une liasse de
petits billets de la banque do Prusse; ils étaient
grands comme uno carie à jouer, el ressemblaient
un peu aux corsets de la république, Extr. du
Journal du graveur Laie, dans Papiers cl corresp.
«ie la famille impériale, Paris, 1870, p. 305.
— HIST. Ajoutez : xiv" s. Ce furent celles [les
dames anglaises] qui premièrement admenorent
cest estât en Bretaigiic des grans pourfilz cl des
corsés fendus es coslez, le Livre du chevalier delà
Tour Landry, p. 47.
t CORSIER (kor-sié), s. m. voy. CORCIER au Sup-
plément.
f CORTAIL (kor-tall, U mouillées), s. m. Nom,
dans les Pyrénées, du chalet. La ville dc Bagnè-
res.... entretenait au col dc Soncours, au pied du
cône, un cortail ou chalet à l'usage dos pasteurs
auxquels elle afferme ses pâturages.... u. RADAU,
Uev. des Deux-Mondes, IB fév. 1876, p. 920.
— ÉTYM. Le même que courlil (voy. ce mot).
f CORTÉGEANT (kor-té-jan), s. m. Celui qui fait
corlége. Au bout d'une demi-heure, les cortégeanls v
reviennent, moins le cortège, ciiATEAUim. Mém. p
d'oulre-tombe (éd. de Bruxelles), t. v. Chapelle,
ma chambre d'auberge, description de IValdmûn- c
chen. [| Le Dictionnaire a le verbe cortéger et re- i
marque que ce verbe vieilli pourrait être rajeuni, c
Chateaubriand avait anticipé sur ce désir. 1
f CORTON (kor-ton), s. m. Nom donné, dans la .
Flandre française, aux valets de ferme, les Pri-
mes d'honneur, p. 69, Paris, 1874. (
— ÉTYM. Dérivé du bas-lat. cors, coriis, demeure <
(voy. COUB). I
f CORYPHA (ko-ri-fa), s. tn. Arbre qui ombrage
surtout les côtes du Malabar, et dont les Indiens i
emploient los feuilles immenses pour faire des <
tentes et des parapluies, CORTAMBERT, Cours de <
géographie, Paris, 1873, p. 655.
f COSCOSSONS. Ajoutez : — ÉTYM. Ce paraît être i
une altération de couscoussou (Defrémery). Voy. (
couscous.
— HIST. xvi" s. Force coscossons, et renfort de (
potages, RAB. i, 37. M. Burgaud Des Marels met !
en note sur ce mol : ■> Ce mets que Rabelais j
mentionne est le couscous, bien connu en France 1
depuis notre conquête de l'Algérie. » i
t COSIGNATAIRE (ko-si-gna-lê-r'), s. m. Celui
qui a signé avec d'autres un document. Mes cosi-
gnataires ot moi, nous retirons la demande dé i
■ scrutin, Journ. offic. 29mars 1876, p. 2218, !" col.
f COSINELLE (ko-si-nè-1'), s. f. Terme de mathé-
matique. Nom donné à toute expression imagi-
naire, à cause de la transformation des relations
imaginaires en équations ordinaires entre des si-
nus et des cosinus contenant une -arbitraire (mot
proposé par M. Clayeux), Acad. des se. Comptes
. rendus, t. LVI, p. 790.
f COS1QUE (ko-zi-k'), adj. Ancien terme d'algè-
i bre. Le même que cossique. || Nombres cosiques,
' les diverses puissances d'un nombre.
f COSMÉTIQUE, ÉE (ko-smé-ti-ké, kée), adj.
i Néologisme. Qui fait usage de cosmétiques. Un
l homme entre deux âges, grisonnant et déplumé,
. sanglé, cosmétique, le regard trouble, les cils
brûlés paroles veilles..., ALPII. DAUDET, Journ.
: Offic. 7 fév. 1876, p. 1095, 1" col.
i f COSMOGNOSE (ko-smo-ghnô-z'), s. f. Connais-
1 sance du monde, des lieux. Ces animaux [les boeufs
. qui eslivent], dit M. Girou de Buzareingucs, sont
doués de cosmognose : ainsi s'appelle l'instinct qui
, leur fait reconnaître les lieux et les époques mar-
- qués par la nature ou par des déplacements pério-
. diques, B. MOUTON, Journ. offic. 24 mars 1876,
- p. 2070, 2' col.
—ÉTYM. K6H[KO:, monde, et yvffioi;, connaissance,
t COSMOGOMSTE (ko-smo-go-ni-st'), s. m. Ce-
s lui qui s'occupe de l'étude des questions cosmo-
- goniques.
3 t COSSETTE (ko-sè-f), s. f. Botillon do racines
I de chicorée. Art. 7.... 1°Les quantités de cossettes
soumises à la torréfaction...; 2°les quantités de
e cossettes passées aux moulins, Décret du wjan-
e vier 1873. || 11 se dit aussi des betteraves. Cosset-
tes de betteraves ou de chicorée, ytssembl. nation.
:, projet n" 1782, p. 97.
.; f COSSIN. Ajoutes : || Chaque art a son jargon
i- impropre plus ou moins : Co qu'on nomme à bon
>, droit le coussin, les clavettes, Se dit vulgairement
n cossin et chevillettes ; On serait ridicule on disant
e autrement, LESNÉ, la Reliure, p. 55.
le -|-COSTRESSE (ko-slrè-s'), s. f. Voy. COISTRESSE
e au Supplément.
s. COSTCME.Ajoutes: || 4°Particulièrement.Un en-
le semble de toilette. Les femmes ont inventé ce qu'el-
ît les nomment proprement le costume, c'est-à-dire
il un ensemble de toilette combiné d'avance sur uno
u seule couleur, ou jouant sur deux teintes voisines,
1. Cit. BLANC, Joum. OffiC. 28 OCt. 1872, p, 6710,3" col.
— REM. Ajoutes : || 2. J. J. Rousseau l'aemployé
;s au sens italien d'usage, coutume : Tout, dans ces
U délicieux concerts [les chants des scuolc de Venise],
?s concourt à produire une impression qui n'est as-
ia sûrement pas du bon costume, mais dont jo doute
qu'aucun coeur d'homme soit à l'abri, Confess. vu.
)- Cet italianisme est inusité.
t COSYNIHC (ko-sin-dik), s. m. Celui qui fait
n, partie d'un syndicat, Attendu.... qu'il avait inlé-
'.-- n'.-l à garder un silence prudent sur les agissements
lu de sou cosyndic, 6'o*. des Trib. 2 déc. 1874,
rs p. 1151, t'° col. Un cosyndic nommé dans le cours
u, d'une faillite doit-il se faire rendre compte dc la
gestion antérieure du syndic auquel ii est adjoint ?
iii.p. 1150, 4" col.
t COT (ko), s.m. Cot à queue rouge, cot à queue
verte, sortes de cépages, les Primes d'honneur,
p. 407, 4io, Paris, 1874.
CÔTE || 9° Fig. Échoué à la côte, qui n'a pas réussi
dans ses projets. Un gentilhomme français, vieilli
plulôt que vieux, usé, dévasté, ruiné, triste épave
du monde parisien échouée à la côte, comme dit
l'énergique expression populaire, ALPH. DAUDET,
Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3183, f" col.
— HIST. xn" s. Ajoutes : Uns tertre avanturous....
Qui estoit grans et Ions, plus que je n'en devis; ■
Grans vaus ot et grans costes, parfundes et soulis,
li Romans d'Alexandre, p. 70.
COTÉ. Ajoutes : [} Terme de turf. Lorsqu'on de-
mande : comment est coté tel cheval? on veut
dire : quelles sont les chances de réussite que ce
cheval représente contre le champ ?
CÔTÉ. Ajoutes : ||16° Terme de fortification. Le
côté extérieur d'un polygone fortifié, ligne droite
qui réunit deux angles flanqués.
f CÔTELER (kô-te-lé), v, a. Établir dos sortes
de côtes dans une route. Les rations étaient épui-
sées ou perdues, il fallut employer tous les hom-
mes à côteler les routes, c'est-à-dire à jeter en
travers de gros troncs d'arbres pour en faire une
sorte de passage solide, Rev. des Deux-Mondes,
1-r juin 1873, p. 517.
COTERIE. Ajoutez : || 3° Société d'ouvriers,
espèce de compagnonnr.sro.
fCO'ITDAL, ALE (ku-ti-dal, da-P), adj. Courbes
colidales. courbes qui passent par tous les points
où la marée a lieu à la même heure.
— É'l'YM. Co..., et angl, lide, marée,
f CÔTIL (ko-ti), s. m. Nom, en Normandie, d'un
penchant de colline, d'une petite colline. Â bailler
afin d'héritage la propriété appelée les Mouriers,
en la paroisse Saint-Jean, avec environ 100 vergées
de terre, dont 50 labourables, 8 en prairies et lo
reste en côlil, Chr. de Jersey, 6 sept. 1868, An-
nonces.
■—ÉTYM. Bas-lat. cosliilum, de cosla, côte
(comp. COTEAU).
COTILLON. || 1" Ajoutez : Pourquoi, lui dis-je fà
i l'archevêque de Paris, Noaillcs], ne manquent-
elles de rien [les religieuses de Port-Royal] ?
Parce que des personnes comme moi vendent leur
• cotillon plulôt que de los laisser manquer de
i quoique chose, Mlle de Joncoux, dans STE-BEUVE,
t Port-Royal, t. vt, p. 279, 3° éd.
i f 2-COTILLON (ko-ti-llon, Il mouillées), s. m.
■ Petit sabot (Haute-Marne). Les dernières billes
■ sont réservées pour les cotillons, c'est-à-dire
pour les sabots des petits enfants, A. THEURIET,
Rev. des Deux-Mondes, t" oct. 1874, p. 677.
t CO'ITN (ko-tin), s. m. En patois normand de
■ Guerncsey, lalogette d'un veau. || Proverbe. Il no
- faut pas faire le colin avant que le veau soit né
[i n'faut pas faire le colin d'vant que l'viau soil
i nai], MÉTIVIEK, Dict. franco-norm. p. 143.
i — ÉTYM. La même que pour cottage (voy. co
> mot) ; anc. franc, coltin, cabane.
t COTISABLE (ko-ti-za-bl'), adj. Qui peut êtro
- soumis à une cotisation. Ceux qui viendraient
. s'établir dans les villes franches [de la taille]
étant cotisables, pendant dix années, à la taille,
i BOILISLE, Corresp. contrat, génêr. 1687, p. 94.
i COTON. Ajoutez : || 6° Colon soluble, synonyme
t de coton-poudre ou pyroxyle, Lettre commune des
t douanes, 20 déc. 1876, n" 334. || 6° Coton de verre,
verre étiré on fils si ténus qu'ils ressemblent ai de
E la soie ou à du colon, Journ. offic. 10 janv. 1877,
p. 235, 3" col.
,- f COTONISER (SE) (ko-lo-ni-zé), v. réfl. Néolo-
i- gisme. Devenir semblable à du coton, devenir
a mou, sans ressort. Oh! le xix" siècle! plus il
o avance en âge, plus il se colonise et s'affadit, STE-
, BEUVE, Nouv. Lundis , xi, Orthographe fran-
. caise.
é * t COTONNAGE (ko-to-na-j'), s. m. Vice de la
s soie grége qui fait qu'elle se cotonne, dans l'opé-
ration du décreusement,
t COTONNHTTE. Ajoutez : M. B. Baroche : On
e fait aussi beaucoup de cotonnolles à Rouen. —
. M. Hcnry-Gillet : Oui, et c'est même à Rouen que
celte industrie a pris naissance; on dit coton-
t nettes ou rouennerics, Enquête, Traité de comm.
- avec l'Anglet. t. iv, p. 2f.7.
s COTONNEUX. || 2" || Fig- H se dit aussi des
, oeuvres d'art. L'amoureux Stéphane est bien en-
s corc un peu cotonneux, mais ce défaul de l'a-
a niant est destiné à mieux faire valoir lo mari,
? ALPII. DAUDET, Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3184,
2* col. U Adverbialement el fig. Cela esl plat, jau-
exacte, respect de ce qui est bien. Les grands so
gouvernent par sentiment, âmes oisives sur les- c
quelles tout fait d'abord une vive impression.... ne r
leur demandez ni correction, ni prévoyance, ni d
réflexion, ni reconnaissance, ni récompense, LA ÎI
BRUY.ïx. c
t CORRECTIONNAIRE (ko-rè-ksio-nè-r'), s. tn. i
Celui qui a été frappé d'une peine correction- (
nelle. Le corps de discipline et de correction se
compose d'environ 1,400 détenus répartis entre I
4 compagnies; les deux premières sont composées r
do correctionnaires subissant une première déten-
tion, la troisième et la quatrième de correction- (
naires récidivistes.... Extr. de l'Indépendance belge,
dans Gas. des Trib. 13-14 juill. 1874, p. 669, 3» col. s
t CORRECTIONNALISATION (ko-rô-ksio-na-li- (
za-sion), s. f. Terme de pratique. Action de cor- 1
rectionnaliscr. Pratique.... qui consiste à né- ;
gliger, lorsqu'il s'agit de faits peu importants, les
circonstances de nature à en aggraver le caractère, i
ot à les faire passer ainsi de la catégorie d";s cri- i
mes dans celle des délits; ce que, par un néolo-
gisme que l'Académie n'a pas encore légitimé, on ]
appelle les correctionnaliser.... c'est [une prati- (
que autrichienne], avec un autre mécanisme, un j
régime analogue à celui de la correctionnalisa- (
lion.... Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7608, 2" col.
Les deux [causes] qui.... ont le plus contribué à <
sa perte [de l'empire], c'est la candidature offi- |
cielle et la correctionnalisation des délits politi- !
ques, Journ. offic. 29 déc. 1876, p. 10871, 2" col.
t CORRECTIONNALISER. Ajoutez : Le parquel, i
ému de pitiépour ce malheureux de vingt-trois ans i
qui avoue tout avec une navrante sincérité, a cor- :
rectionnalisé l'affaire, 67a*. des Trib. 30 oct. 1872, :
p. 1063, 3" col.
CORRIDOR. Ajoutez : — REM. On trouve la
forme singulière curriloire : Comme il fut sur
l'entrée d'un petit curriloire qui conduit à sa
chambre, FR. GARASSE, Mémoires publiés par
Ch. Nisard, Paris, 1861, p. 61.
f CORROBORH! (kor-ro-bo-rie), s. f. Nom, en
Australie, des lieux de réunion dont les chants et
les danses forment le, fond, Journ. offic. 19 juill.
1872, p. 4935 3e col.
CORROMPU. || B- S. m. Un corrompu. Ajoutes :
C'est le trait d'un corrompu..'., de faire bonne
mine, et tâcher de gratifier en paroles ceux qu'il
ne peut contenter en effet, MALH. Lexique, éd. L.
Lalanne.
f CORRUPTIBLE. Ajoutes : || 3° Corruptible à,
qui peut être corrompu par. 11 n'est point corrup-
tible -à l'utilité, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
|| 4° Le corruptible, co qui est corruptible. Défais-
toi, mon fils, de tout le corruptible, CORN. Imil.
III, V. 6531.
\. CORSE (kor-s'), s. m. Qui est relatif à l'île de
Corse. || Le Corse se dit quelquefois pour l'empe-
reur Napoléon I"r. Ô Corse à cheveux plats ! quo
ta France était belle Au grand soleil de messidor I
AUG. BARBIER, ïambes, l'Idole.
t CORSESQUE (kor-sè-sk'), s. f. Ancienne arme
d'hast, dont le fer long et large présente une
pointe et deux oreillons.
CORSET. Ajoutez : || 4" Corset tuteur, voy. TUTEUR,
n° 3, au Dictionnaire. Frais de pose piquets, etc.;
corset avec peinture ; prix de l'arbre ; main-d'oeu-
vre et plantation, Journ. offic. 6 juill. 1876,
p. 4885, 2" col. H B" Pendant la révolution, nom
vulgaire des assignats, ainsi dits du nom d'un de
ceux qui les imprimaient. De quoi t'avises-tu de
garder un poète ? Un corset, chaque jour, est le
prix de tes soins, DARU, Épîlre d mon sans-culotte.
M. Desmarol lira de son portefeuille une liasse de
petits billets de la banque do Prusse; ils étaient
grands comme uno carie à jouer, el ressemblaient
un peu aux corsets de la république, Extr. du
Journal du graveur Laie, dans Papiers cl corresp.
«ie la famille impériale, Paris, 1870, p. 305.
— HIST. Ajoutez : xiv" s. Ce furent celles [les
dames anglaises] qui premièrement admenorent
cest estât en Bretaigiic des grans pourfilz cl des
corsés fendus es coslez, le Livre du chevalier delà
Tour Landry, p. 47.
t CORSIER (kor-sié), s. m. voy. CORCIER au Sup-
plément.
f CORTAIL (kor-tall, U mouillées), s. m. Nom,
dans les Pyrénées, du chalet. La ville dc Bagnè-
res.... entretenait au col dc Soncours, au pied du
cône, un cortail ou chalet à l'usage dos pasteurs
auxquels elle afferme ses pâturages.... u. RADAU,
Uev. des Deux-Mondes, IB fév. 1876, p. 920.
— ÉTYM. Le même que courlil (voy. ce mot).
f CORTÉGEANT (kor-té-jan), s. m. Celui qui fait
corlége. Au bout d'une demi-heure, les cortégeanls v
reviennent, moins le cortège, ciiATEAUim. Mém. p
d'oulre-tombe (éd. de Bruxelles), t. v. Chapelle,
ma chambre d'auberge, description de IValdmûn- c
chen. [| Le Dictionnaire a le verbe cortéger et re- i
marque que ce verbe vieilli pourrait être rajeuni, c
Chateaubriand avait anticipé sur ce désir. 1
f CORTON (kor-ton), s. m. Nom donné, dans la .
Flandre française, aux valets de ferme, les Pri-
mes d'honneur, p. 69, Paris, 1874. (
— ÉTYM. Dérivé du bas-lat. cors, coriis, demeure <
(voy. COUB). I
f CORYPHA (ko-ri-fa), s. tn. Arbre qui ombrage
surtout les côtes du Malabar, et dont les Indiens i
emploient los feuilles immenses pour faire des <
tentes et des parapluies, CORTAMBERT, Cours de <
géographie, Paris, 1873, p. 655.
f COSCOSSONS. Ajoutez : — ÉTYM. Ce paraît être i
une altération de couscoussou (Defrémery). Voy. (
couscous.
— HIST. xvi" s. Force coscossons, et renfort de (
potages, RAB. i, 37. M. Burgaud Des Marels met !
en note sur ce mol : ■> Ce mets que Rabelais j
mentionne est le couscous, bien connu en France 1
depuis notre conquête de l'Algérie. » i
t COSIGNATAIRE (ko-si-gna-lê-r'), s. m. Celui
qui a signé avec d'autres un document. Mes cosi-
gnataires ot moi, nous retirons la demande dé i
■ scrutin, Journ. offic. 29mars 1876, p. 2218, !" col.
f COSINELLE (ko-si-nè-1'), s. f. Terme de mathé-
matique. Nom donné à toute expression imagi-
naire, à cause de la transformation des relations
imaginaires en équations ordinaires entre des si-
nus et des cosinus contenant une -arbitraire (mot
proposé par M. Clayeux), Acad. des se. Comptes
. rendus, t. LVI, p. 790.
f COS1QUE (ko-zi-k'), adj. Ancien terme d'algè-
i bre. Le même que cossique. || Nombres cosiques,
' les diverses puissances d'un nombre.
f COSMÉTIQUE, ÉE (ko-smé-ti-ké, kée), adj.
i Néologisme. Qui fait usage de cosmétiques. Un
l homme entre deux âges, grisonnant et déplumé,
. sanglé, cosmétique, le regard trouble, les cils
brûlés paroles veilles..., ALPII. DAUDET, Journ.
: Offic. 7 fév. 1876, p. 1095, 1" col.
i f COSMOGNOSE (ko-smo-ghnô-z'), s. f. Connais-
1 sance du monde, des lieux. Ces animaux [les boeufs
. qui eslivent], dit M. Girou de Buzareingucs, sont
doués de cosmognose : ainsi s'appelle l'instinct qui
, leur fait reconnaître les lieux et les époques mar-
- qués par la nature ou par des déplacements pério-
. diques, B. MOUTON, Journ. offic. 24 mars 1876,
- p. 2070, 2' col.
—ÉTYM. K6H[KO:, monde, et yvffioi;, connaissance,
t COSMOGOMSTE (ko-smo-go-ni-st'), s. m. Ce-
s lui qui s'occupe de l'étude des questions cosmo-
- goniques.
3 t COSSETTE (ko-sè-f), s. f. Botillon do racines
I de chicorée. Art. 7.... 1°Les quantités de cossettes
soumises à la torréfaction...; 2°les quantités de
e cossettes passées aux moulins, Décret du wjan-
e vier 1873. || 11 se dit aussi des betteraves. Cosset-
tes de betteraves ou de chicorée, ytssembl. nation.
:, projet n" 1782, p. 97.
.; f COSSIN. Ajoutes : || Chaque art a son jargon
i- impropre plus ou moins : Co qu'on nomme à bon
>, droit le coussin, les clavettes, Se dit vulgairement
n cossin et chevillettes ; On serait ridicule on disant
e autrement, LESNÉ, la Reliure, p. 55.
le -|-COSTRESSE (ko-slrè-s'), s. f. Voy. COISTRESSE
e au Supplément.
s. COSTCME.Ajoutes: || 4°Particulièrement.Un en-
le semble de toilette. Les femmes ont inventé ce qu'el-
ît les nomment proprement le costume, c'est-à-dire
il un ensemble de toilette combiné d'avance sur uno
u seule couleur, ou jouant sur deux teintes voisines,
1. Cit. BLANC, Joum. OffiC. 28 OCt. 1872, p, 6710,3" col.
— REM. Ajoutes : || 2. J. J. Rousseau l'aemployé
;s au sens italien d'usage, coutume : Tout, dans ces
U délicieux concerts [les chants des scuolc de Venise],
?s concourt à produire une impression qui n'est as-
ia sûrement pas du bon costume, mais dont jo doute
qu'aucun coeur d'homme soit à l'abri, Confess. vu.
)- Cet italianisme est inusité.
t COSYNIHC (ko-sin-dik), s. m. Celui qui fait
n, partie d'un syndicat, Attendu.... qu'il avait inlé-
'.-- n'.-l à garder un silence prudent sur les agissements
lu de sou cosyndic, 6'o*. des Trib. 2 déc. 1874,
rs p. 1151, t'° col. Un cosyndic nommé dans le cours
u, d'une faillite doit-il se faire rendre compte dc la
gestion antérieure du syndic auquel ii est adjoint ?
iii.p. 1150, 4" col.
t COT (ko), s.m. Cot à queue rouge, cot à queue
verte, sortes de cépages, les Primes d'honneur,
p. 407, 4io, Paris, 1874.
CÔTE || 9° Fig. Échoué à la côte, qui n'a pas réussi
dans ses projets. Un gentilhomme français, vieilli
plulôt que vieux, usé, dévasté, ruiné, triste épave
du monde parisien échouée à la côte, comme dit
l'énergique expression populaire, ALPH. DAUDET,
Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3183, f" col.
— HIST. xn" s. Ajoutes : Uns tertre avanturous....
Qui estoit grans et Ions, plus que je n'en devis; ■
Grans vaus ot et grans costes, parfundes et soulis,
li Romans d'Alexandre, p. 70.
COTÉ. Ajoutes : [} Terme de turf. Lorsqu'on de-
mande : comment est coté tel cheval? on veut
dire : quelles sont les chances de réussite que ce
cheval représente contre le champ ?
CÔTÉ. Ajoutes : ||16° Terme de fortification. Le
côté extérieur d'un polygone fortifié, ligne droite
qui réunit deux angles flanqués.
f CÔTELER (kô-te-lé), v, a. Établir dos sortes
de côtes dans une route. Les rations étaient épui-
sées ou perdues, il fallut employer tous les hom-
mes à côteler les routes, c'est-à-dire à jeter en
travers de gros troncs d'arbres pour en faire une
sorte de passage solide, Rev. des Deux-Mondes,
1-r juin 1873, p. 517.
COTERIE. Ajoutez : || 3° Société d'ouvriers,
espèce de compagnonnr.sro.
fCO'ITDAL, ALE (ku-ti-dal, da-P), adj. Courbes
colidales. courbes qui passent par tous les points
où la marée a lieu à la même heure.
— É'l'YM. Co..., et angl, lide, marée,
f CÔTIL (ko-ti), s. m. Nom, en Normandie, d'un
penchant de colline, d'une petite colline. Â bailler
afin d'héritage la propriété appelée les Mouriers,
en la paroisse Saint-Jean, avec environ 100 vergées
de terre, dont 50 labourables, 8 en prairies et lo
reste en côlil, Chr. de Jersey, 6 sept. 1868, An-
nonces.
■—ÉTYM. Bas-lat. cosliilum, de cosla, côte
(comp. COTEAU).
COTILLON. || 1" Ajoutez : Pourquoi, lui dis-je fà
i l'archevêque de Paris, Noaillcs], ne manquent-
elles de rien [les religieuses de Port-Royal] ?
Parce que des personnes comme moi vendent leur
• cotillon plulôt que de los laisser manquer de
i quoique chose, Mlle de Joncoux, dans STE-BEUVE,
t Port-Royal, t. vt, p. 279, 3° éd.
i f 2-COTILLON (ko-ti-llon, Il mouillées), s. m.
■ Petit sabot (Haute-Marne). Les dernières billes
■ sont réservées pour les cotillons, c'est-à-dire
pour les sabots des petits enfants, A. THEURIET,
Rev. des Deux-Mondes, t" oct. 1874, p. 677.
t CO'ITN (ko-tin), s. m. En patois normand de
■ Guerncsey, lalogette d'un veau. || Proverbe. Il no
- faut pas faire le colin avant que le veau soit né
[i n'faut pas faire le colin d'vant que l'viau soil
i nai], MÉTIVIEK, Dict. franco-norm. p. 143.
i — ÉTYM. La même que pour cottage (voy. co
> mot) ; anc. franc, coltin, cabane.
t COTISABLE (ko-ti-za-bl'), adj. Qui peut êtro
- soumis à une cotisation. Ceux qui viendraient
. s'établir dans les villes franches [de la taille]
étant cotisables, pendant dix années, à la taille,
i BOILISLE, Corresp. contrat, génêr. 1687, p. 94.
i COTON. Ajoutez : || 6° Colon soluble, synonyme
t de coton-poudre ou pyroxyle, Lettre commune des
t douanes, 20 déc. 1876, n" 334. || 6° Coton de verre,
verre étiré on fils si ténus qu'ils ressemblent ai de
E la soie ou à du colon, Journ. offic. 10 janv. 1877,
p. 235, 3" col.
,- f COTONISER (SE) (ko-lo-ni-zé), v. réfl. Néolo-
i- gisme. Devenir semblable à du coton, devenir
a mou, sans ressort. Oh! le xix" siècle! plus il
o avance en âge, plus il se colonise et s'affadit, STE-
, BEUVE, Nouv. Lundis , xi, Orthographe fran-
. caise.
é * t COTONNAGE (ko-to-na-j'), s. m. Vice de la
s soie grége qui fait qu'elle se cotonne, dans l'opé-
ration du décreusement,
t COTONNHTTE. Ajoutez : M. B. Baroche : On
e fait aussi beaucoup de cotonnolles à Rouen. —
. M. Hcnry-Gillet : Oui, et c'est même à Rouen que
celte industrie a pris naissance; on dit coton-
t nettes ou rouennerics, Enquête, Traité de comm.
- avec l'Anglet. t. iv, p. 2f.7.
s COTONNEUX. || 2" || Fig- H se dit aussi des
, oeuvres d'art. L'amoureux Stéphane est bien en-
s corc un peu cotonneux, mais ce défaul de l'a-
a niant est destiné à mieux faire valoir lo mari,
? ALPII. DAUDET, Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3184,
2* col. U Adverbialement el fig. Cela esl plat, jau-
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