Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1903-06-07
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 juin 1903 07 juin 1903
Description : 1903/06/07 (A50). 1903/06/07 (A50).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5800004k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
CINQUANTIEME ANNEE Le numéro : 30 centimes DIMANCHE 7 JUIN 1908
: M aîMre ffiftliielle,
Nous venons de terminer l'étude
'd'une affaire dont les actions seront
introduites prochainement sur le
'marché de Paris.
Cette affaire, en pleine exploita-
tion, rivalisera avec celles qui ont
fait les grandes fortunes du monde,
comme celles des Clark, des Bock-
feller et des Pierpont-Morgan.
Il ne s'agit nullement d'une en-
treprise à ses débuts, ayant à subir
tous les aléas de Finconnu,mais bien
d'une mine en pleine exploitation
dont toutes les galeries sont ouver-
tes et qui a déjà sur le CARREAU
DU MINERAI POUR QUELQUES MIL-
LIONS DE FRANCS.
_ Ces actions seront introduites
bien au-dessus du pair, mais, au
cours d'introduction, ce sera encore
un placement de lout premier ordre,
puisque les ingénieurs prévoient un
dividende de cent cinquante pour cent
pour l'exercice prochain et de sept
cent cinquante pour cent pour les
exercices suivants.
Nous ne sommes pas autorisés à
publier les détails de cette affaire
tout à fait exceptionnelle.mais,jus-
qu'à nouvel ordre, nous donnerons
par lettre, à tous ceux de nos lec-
teurs qui en feront la demande, les
renseignements les plus complets et
nous pourrons leur réserver quel-
ques titres, avant l'introduction, à
un prix très avantageux.
En eiret, irons prévoyons pour
cette valeur un avenir tellement ex-
ceptionnel, que nous n'avons' pas
hésité à prendre ferme un certain
.nombre d'actions et nous serions
:tres heureux que notre clientèle y
participât avec nous et dans les mê-
mes conditions.
Monsieur le directeur
de la Caisse des Mines.
85, rue Richelieu, Paris.
. Veuillez m'indiquer quelle est l'affaire ex-
ceptionnelle dont il est question dans le Jour-
nal des Mines du 7 juin, sans aucun enga-
gement do ma part de m'y intéresser»
Nom .t^
Adresse ,.,,.....,. ,
LETTREJE PARIS I
Les Fonds Ottomans;-—La Rente et les
chemins de îér français
Nous avons enfin Tirade de l'unification
turque : ce n'est pas sans mat et l'histoire de
sa signature vaut d'être contée.
Dimanche on apprenait que 'le Sultan s'était,
pour la deuxième fois, décidé à signer; lundi
soir, pour la deuxième fois également, il re-
tirait sa signature. Mardi, il demandait à ses
ministres un nouveau mazbata favorable à cette
opération et on nous a raconté, à ce sujet, que
l'un d'eux ne voulant pas le signer avait été
séquestré jusqu'à ce qu'il ait été amené à com-
position par son fils. On dit, enfin, que fatigué
de toutes ces alertes, M. Auboyneau s'est rendu
chez le Sultan mardi soir, après minuit, pour
lui annoncer que s'il ne donnait pas aussitôt
son iradé, il reprenait le chemin de Paris et que
toutes les négociations du syndicat des ban- ]
quiers devaient être considérées comme non
avenues. Là-dessus, Adbu'l-Hamid qui ne lâche
cependant pas la proie pour l'ombre, a donné
son approbation à l'unification.
Les grandes banques ne tarderont pas à
procéder aux diverses opérations qu'elle com-
porte et nous les examinerons de très près. Le
marché se montre de mieux en mieux disposé
envers le groupe ottoman et de très actives af-
faires se préparent. L'unification sera le pivot
d'arbitrages et de remplois fructueux pour les
porteurs de Fonds ottomans. Nous examine-
rons, avec chacun de nos clients, la tactique à
suivie pour tirer le parti le plu® profitable de
l'unification. Disons, sans plus tarder, que les
Séries C et D en tireront plus particulièrement
avantage.
Un revirement bien marqué s'est produit sur
la Rente française. La facilité des reports en
liquidation en a été l'un des motifs les plus
directs. Le marché a été, d'autre part, favora-
blement impressionné par la nouvelle que le
projet de budget de M. Rouvier pour 1904 ne
comportait pas d'impôts nouveaux et serait
établi en équilibre. Comme d'autre part, l'im-
pôt sur le revenu ne seia pas discuté de sitôt et
ne sera pas incorporé au budget de 1904,011 en
a conclu que la rente valait mieux que les cours
dépréciés de ces temps derniers. Il est certain
qu'au-dessous de 98 fr., le 3 0/0 constituait un
avantageux placement.
Les Chemins de fer ont retrouvé de meilleurs
cours, au lendemain même du jour où M.
Bourrât a renoncé à son interpellation sur le
rachat dont le gouvernement ne veut pas. En
outre, l'adoption du projet Berteaux par le
Sénat n'est rien moins que certaine; les mêmes
considérations qui empêchent M. Rouvier de se
lancer dans des aventures budgétaires, ren-
dront la Haute Assemblée circonspecte et d'ail-
leurs M. .Waldeck-Rousseau vient de déposer
un contre-projet qui n'accroîtrait aucunement
les charges de l'Etat ni des Compagnies. Mais
même en admettant l'adoption du projet Ber-
teaux, les'obligataires ne "seraient en aucune
façon lésés. ' L'intérêt des obligations sera
servi intégralement, quoi qu'il advienne, le
fonctionnement de l'amortissement continuera
à être assuré.
Quant au radiât, il ne saurait en rien tou-
cher les obligataires. L'Etat se substituerait
aux Compagnies, il prendrait leurs lieu et
place il se chargerait du paiement des intérêts
et du service de l'amortissement. La baisse des
obligations de nos grandlas Compagnies de
Chemins de fer n'était donc pas justifiée. Que
la Rente continue à se relever, et elle se relèvera
facilement, si M. Rouvier obtient de ses col-
lègues quelques réductions de dépenses, sur-
tout si le rendement des impôts continue à
présenter des plus-values •— depuis le com-
mencement de l'exercice les recettes des mono-
poles et impôts indirects accusent une impor->'
tante augmentation — si la Rente se relève,,
disons-nous, les obligations des Chemins dé
fer vont regagner instantanément de bien plus
hauts cours.
Aux prix actuels l'occasion est favorable de
se faire plus de 3 0/0 avec ces titres et nous
applaudissons pour notre part à la tendance
nouvelle qui se manifeste en leur faveur.
: . .*, .
Les Gtortaises fte f aie
et les-
CHARBONNAGES BELGES
LES CHARBONNAGES BELGES INDISTINCTEMENT.
NE PEUVENT PAS TOUJOURS MONTER. —■
IL FAUT SAVOIR CHOISIR. — UN
COMPARTIMENT TOUJOURS
INTÉRESSANT
Camp ter que les meilleures valeurs
monteront tout le temps, monteront tou^
■jours, c'est vouloir courir après les ohi-.
mères.
Les groupes les plus sérieux, disposant;
des éléments les plus solides, ne peu*
vent échapper à celte règle qui se re-
trouve aussi bien sur les marchés de Pa-.
ris et de Londres que sur celui de Bruxel-
les.
ILes Charbonnages Belges ont suivi la
règle commune.
Il vient un moment où ceux qui ont
acheté dans les 1ms cours, et pour notre
part nous serions tentés de dire que ceux
"qui ont suivi les conseils d'achat que
vi exactement les conseils d'achat qu'e
nous leur, donnions depuis mars-avril!
: M aîMre ffiftliielle,
Nous venons de terminer l'étude
'd'une affaire dont les actions seront
introduites prochainement sur le
'marché de Paris.
Cette affaire, en pleine exploita-
tion, rivalisera avec celles qui ont
fait les grandes fortunes du monde,
comme celles des Clark, des Bock-
feller et des Pierpont-Morgan.
Il ne s'agit nullement d'une en-
treprise à ses débuts, ayant à subir
tous les aléas de Finconnu,mais bien
d'une mine en pleine exploitation
dont toutes les galeries sont ouver-
tes et qui a déjà sur le CARREAU
DU MINERAI POUR QUELQUES MIL-
LIONS DE FRANCS.
_ Ces actions seront introduites
bien au-dessus du pair, mais, au
cours d'introduction, ce sera encore
un placement de lout premier ordre,
puisque les ingénieurs prévoient un
dividende de cent cinquante pour cent
pour l'exercice prochain et de sept
cent cinquante pour cent pour les
exercices suivants.
Nous ne sommes pas autorisés à
publier les détails de cette affaire
tout à fait exceptionnelle.mais,jus-
qu'à nouvel ordre, nous donnerons
par lettre, à tous ceux de nos lec-
teurs qui en feront la demande, les
renseignements les plus complets et
nous pourrons leur réserver quel-
ques titres, avant l'introduction, à
un prix très avantageux.
En eiret, irons prévoyons pour
cette valeur un avenir tellement ex-
ceptionnel, que nous n'avons' pas
hésité à prendre ferme un certain
.nombre d'actions et nous serions
:tres heureux que notre clientèle y
participât avec nous et dans les mê-
mes conditions.
Monsieur le directeur
de la Caisse des Mines.
85, rue Richelieu, Paris.
. Veuillez m'indiquer quelle est l'affaire ex-
ceptionnelle dont il est question dans le Jour-
nal des Mines du 7 juin, sans aucun enga-
gement do ma part de m'y intéresser»
Nom .t^
Adresse ,.,,.....,. ,
LETTREJE PARIS I
Les Fonds Ottomans;-—La Rente et les
chemins de îér français
Nous avons enfin Tirade de l'unification
turque : ce n'est pas sans mat et l'histoire de
sa signature vaut d'être contée.
Dimanche on apprenait que 'le Sultan s'était,
pour la deuxième fois, décidé à signer; lundi
soir, pour la deuxième fois également, il re-
tirait sa signature. Mardi, il demandait à ses
ministres un nouveau mazbata favorable à cette
opération et on nous a raconté, à ce sujet, que
l'un d'eux ne voulant pas le signer avait été
séquestré jusqu'à ce qu'il ait été amené à com-
position par son fils. On dit, enfin, que fatigué
de toutes ces alertes, M. Auboyneau s'est rendu
chez le Sultan mardi soir, après minuit, pour
lui annoncer que s'il ne donnait pas aussitôt
son iradé, il reprenait le chemin de Paris et que
toutes les négociations du syndicat des ban- ]
quiers devaient être considérées comme non
avenues. Là-dessus, Adbu'l-Hamid qui ne lâche
cependant pas la proie pour l'ombre, a donné
son approbation à l'unification.
Les grandes banques ne tarderont pas à
procéder aux diverses opérations qu'elle com-
porte et nous les examinerons de très près. Le
marché se montre de mieux en mieux disposé
envers le groupe ottoman et de très actives af-
faires se préparent. L'unification sera le pivot
d'arbitrages et de remplois fructueux pour les
porteurs de Fonds ottomans. Nous examine-
rons, avec chacun de nos clients, la tactique à
suivie pour tirer le parti le plu® profitable de
l'unification. Disons, sans plus tarder, que les
Séries C et D en tireront plus particulièrement
avantage.
Un revirement bien marqué s'est produit sur
la Rente française. La facilité des reports en
liquidation en a été l'un des motifs les plus
directs. Le marché a été, d'autre part, favora-
blement impressionné par la nouvelle que le
projet de budget de M. Rouvier pour 1904 ne
comportait pas d'impôts nouveaux et serait
établi en équilibre. Comme d'autre part, l'im-
pôt sur le revenu ne seia pas discuté de sitôt et
ne sera pas incorporé au budget de 1904,011 en
a conclu que la rente valait mieux que les cours
dépréciés de ces temps derniers. Il est certain
qu'au-dessous de 98 fr., le 3 0/0 constituait un
avantageux placement.
Les Chemins de fer ont retrouvé de meilleurs
cours, au lendemain même du jour où M.
Bourrât a renoncé à son interpellation sur le
rachat dont le gouvernement ne veut pas. En
outre, l'adoption du projet Berteaux par le
Sénat n'est rien moins que certaine; les mêmes
considérations qui empêchent M. Rouvier de se
lancer dans des aventures budgétaires, ren-
dront la Haute Assemblée circonspecte et d'ail-
leurs M. .Waldeck-Rousseau vient de déposer
un contre-projet qui n'accroîtrait aucunement
les charges de l'Etat ni des Compagnies. Mais
même en admettant l'adoption du projet Ber-
teaux, les'obligataires ne "seraient en aucune
façon lésés. ' L'intérêt des obligations sera
servi intégralement, quoi qu'il advienne, le
fonctionnement de l'amortissement continuera
à être assuré.
Quant au radiât, il ne saurait en rien tou-
cher les obligataires. L'Etat se substituerait
aux Compagnies, il prendrait leurs lieu et
place il se chargerait du paiement des intérêts
et du service de l'amortissement. La baisse des
obligations de nos grandlas Compagnies de
Chemins de fer n'était donc pas justifiée. Que
la Rente continue à se relever, et elle se relèvera
facilement, si M. Rouvier obtient de ses col-
lègues quelques réductions de dépenses, sur-
tout si le rendement des impôts continue à
présenter des plus-values •— depuis le com-
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tante augmentation — si la Rente se relève,,
disons-nous, les obligations des Chemins dé
fer vont regagner instantanément de bien plus
hauts cours.
Aux prix actuels l'occasion est favorable de
se faire plus de 3 0/0 avec ces titres et nous
applaudissons pour notre part à la tendance
nouvelle qui se manifeste en leur faveur.
: . .*, .
Les Gtortaises fte f aie
et les-
CHARBONNAGES BELGES
LES CHARBONNAGES BELGES INDISTINCTEMENT.
NE PEUVENT PAS TOUJOURS MONTER. —■
IL FAUT SAVOIR CHOISIR. — UN
COMPARTIMENT TOUJOURS
INTÉRESSANT
Camp ter que les meilleures valeurs
monteront tout le temps, monteront tou^
■jours, c'est vouloir courir après les ohi-.
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Les groupes les plus sérieux, disposant;
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trouve aussi bien sur les marchés de Pa-.
ris et de Londres que sur celui de Bruxel-
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ILes Charbonnages Belges ont suivi la
règle commune.
Il vient un moment où ceux qui ont
acheté dans les 1ms cours, et pour notre
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"qui ont suivi les conseils d'achat que
vi exactement les conseils d'achat qu'e
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