Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1925-06-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 05 juin 1925 05 juin 1925
Description : 1925/06/05 (A87,N23)-1925/06/11. 1925/06/05 (A87,N23)-1925/06/11.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794817f
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE • MENESTREL
sans doute les associer aux sifflets comme aux applaudisse-
ments. Ce geste n'aurait de sens que dans, la- mesure où
l'orchestre serait responsable d'un choix aussi médiocre.
S'il n'y participa point, quelle fut l'intention de son chef?
Pensait-il que le mécontentement allait à l'exécution? Une
seule chose nous surprit en celle-ci, c'est l'ardeur qu'y mit
M. Koussevitzky lui-même.
La première audition du Concerto pour piano et orches-
tre de M1Ie Germaine Tailleferre nous rouvrit les portes de
la musique. De tendances classiques et bien équilibré, il ne,
possède peut-être pas au même degré que la Sonate piano
et violon l'abondance de la sève lyrique. Mais une émotion
très pure se dégage de l'Andante dont nous avons aimé les
calmes et suaves modulations. L'auteur interprétait son
oeuvre et fut ainsi doublement applaudie.
Le Concerto en ré majeur de Philippe-Emmanuel Bach,
arrangé par M. Steinberg, c'est-à-dire transcrit des instru-
ments anciens pour orchestre; la Péri, le poème dansé de
Paul Dukass et la Valse de Ravel complétaient le concert.
Dans celte dernière et prestigieuse évocation chorégra-
phique, M,. Koussevitzky fut l'animateur impérieux que
Paris a si souvent fêté. Propagateur infatigable des oeu-
vres françaises à l'étranger et des oeuvres étrangères en
France, cet artiste novateur a droit à notre gratitude. Le
plaisir que nous avons à la lui exprimer dans nos applaudis-
sements, qu'il ne le gâte pas en-y laissant filtrer de l'ironie.
G.-L. GARNIER.
Concert de M 1" 0 Sonia Verbitzky (26 mai). — Parmi le
grand nombre d'artistes russes actuellement à Paris, rete-
nons le nom de Mme Verbitzky. Chanteuse experte, elle sait
discipliner, dans l'interprétation denos classiques, ces dons
impérieux ■— parfois despotiques— qui font l'originalité de
ses compatriotes et qui nous touchent si justement dans
leur propre musique, celle où Mme Verbitzky fut le plus
applaudie.
Mwe Jeanne Blancard au piano, les compositeurs V. Da-
vico et Oulitzky prêtaient le concours de leur talent à cet
intéressant concert. G.-L. G.
Concert Lucy Caffaret. — Alors que les virtuoses étran-
gers se font trop souvent remarquer par le mauvais goût
qui préside à la constitution de leurs programmes, Mlle Lucy
Caffaret a consacré à la sonate le récital qu'elle' a donné le
mercredi 27 mai. Mozart, Liszt, Ravel, Roussel, quelle oppo-
sition à la fois dans la conception et l'exécution! Mlle Lucy
Caffaret s'est pliée aux trois aspects d'une forme qui ne
tomba jamais complètement en désuétude (voir l'admirable
Sonate de Paul ûukas), mais qui s'est transformée, ame-
nuisée en ces exquises sonatines, petits bijoux d'harmonie
et de rythme que sont des oeuvres comme celles de MM; Ra-
vel et Roussel.
Des soirées comme celle que nous a offerte M 11? Lucy
Caffaret reposent de toutes les extravagances que nous sup-
portons vraiment trop de la part d'artistes venus de bien
loin. - E. L. .
Concert Lprtat. — M. Lortat est de Chopin un interprète
rare ; il n'en exagère ni le romantisme ni le sentiment. Avec
lui Chopin reste une des expressions les plus, complètes de
la sensibilité masculine, il n'en fait point un malade mais
un poète. • E. L.
Concert lima Marx (2g mai). — M"? 6 lima Marx avait
réuni à son programme des pièces aussi bien anciennes
que modernes, mais dont plusieurs étaient d'origine popu-
laire. Malgré leur disparate, il émanait de leur ensemble
comme une indéfinissable impression d'unité. Rendons-en
témoignage plus particulièrement à la sûreté avec laquelle
Mme lima Marx chanta ces diverses niélodies, ainsi qu'à son
intelligente diction. . B. N.
Concert Demirgian-Jeanne Isnard. — On a dit souvent ici-
même quel est le talent à la fois solide et sobre de
MUo Lydie Demirgian et la grâce robuste de M1Ie Jeanne
Isnard. Il faut leur savoir gré d'avoir écarté de leur pro-
gramme du 24 mai toute oeuvre de virtuosité poUr don
une sorte de leçon musicale en exhumant, le mot n'est
trop fort, les Sonates à deux violons de Cprelli LoeiUeT
Couperin, Hoendel et Bach. Elles ont montré ainsi le Darti
qu'aux xvne et xvme siècles on tirait déjà de cet instrument
Volontairement ces deux artistes de race sont restées dans
la ligne simple, quelquefois nue,-des oeuvres qu'elles inter
prêtaient, mais quel exemple d'intelligence de compréhen
sion et de restitution! Alors que tant d'autres cherchent les
applaudissements dans des acrobaties faciles, ces deux ar-
tistes ont extrait de l'art tout ce qu'il avait de plus pur. '"
E, L.
Concert Suzanne Englebert (28 mai). — C'est, surtout
dans diverses mélodies de Debussy (le Promenoir des Deux
Amants), de G. Fauré et de Duparc, que nous pûmesplei-
nement apprécier le talent de Mme Suzanne Englebert. La
justesse du son y fut remarquable. Il est seulement regret-
table que le timbre même conserve toujours quelque chose
d'un peu rêche qui nuit à la variété de l'expression et à
quoi remédierait peut-être, une pose différente de la voix.
Ce concert s'ouvrit sur une exécution d'un Psaume de
Marcello pour contralto, violoncelle et .continua: elle était
très heureusement confiée à Mme Englebert et à M3\ï. Pilsch
Cellier, Thélen et O. Englebert. A. S.
Le Mouvement musical à l'Étranger
.—■-—♦»«——
ALLEMAGNE
Le Théâtre de Breslau vient de représenter, en même
temps que la Foire de Soronège, une adaptation chorégra-
phique des Tableaux d'une Ex-position de Moussorgsky
(orchestrés par Tchumalow). Jean CHANTAVOINE.
ANGLETERRE
La saison de Çovent Garden s'est ouverte par une.belle
représentation du Rosenkavalier de Strauss ; Lotte Lehman
y fut une « incomparable princesse ».
Les jours suivants, Tristan et Isolde, avec Gertrud Rap-
pel, excellente ; la Walkyrie et Lohengrin (Lotte Lehman).
— The Red Flag est encore le çhantdistinçtif du Labour
Party. Mais il a perdu de sa faveur; Bernard Shawet Ram-
say Mac Donald, entre autres, se sont permis de le railler.
Le Daily Herald offre par voie de concours un prix de
5o livres pour un chant nouveau plus digne du Labour
. Party..
— Le British Women Symphony Orchestra était dirigé
l'autre jour par un conductor mâle, D.V Malcplm Sargent.
L'administration de cet orchestre reconnaît volontiers
que les conductors-hommes. sp.nt << plus capables.din-
terpréter la musique que la femmene, pourrait actuelle-
ment le faire T> (Musical News). '•-.....
— A l'Old Vie, représentations lyriques. Dernièrement
Aïda.
. —Bibliographie. — La maison Curwen publie; une nou-
velle édition revisée et augmentée par E.-J. Dent d'un ouvrage
utile à consulter, The Opéra, de R.-A. Streatfeild. G est
une histoire de l'évolution du théâtre lyrique. L'ouyrage
contient en ©utre l'analyse de tous les ouvrages du reper-
.toire moderne. ,, ,:
Publication par le même éditeur du premier tq.rne.dun
recueil, The Shanty Book, de Richard Runeiman iero
qui s'est fait une spécialité de recueillir sur les çotes^.
tanniques les chansons de matelots, Saunp.e.MlN,,. ,
AUTRICHE ^ ,.
Le Syndicat des Musiciens Autrichiens aurait ié^Jv■
grève dans certains établissements de nuit qurernpioy .
des musiciens étrangers dans leurs jazf-band. -\
Jean CHANTAVOINE..:■.
— 254 ^r-
sans doute les associer aux sifflets comme aux applaudisse-
ments. Ce geste n'aurait de sens que dans, la- mesure où
l'orchestre serait responsable d'un choix aussi médiocre.
S'il n'y participa point, quelle fut l'intention de son chef?
Pensait-il que le mécontentement allait à l'exécution? Une
seule chose nous surprit en celle-ci, c'est l'ardeur qu'y mit
M. Koussevitzky lui-même.
La première audition du Concerto pour piano et orches-
tre de M1Ie Germaine Tailleferre nous rouvrit les portes de
la musique. De tendances classiques et bien équilibré, il ne,
possède peut-être pas au même degré que la Sonate piano
et violon l'abondance de la sève lyrique. Mais une émotion
très pure se dégage de l'Andante dont nous avons aimé les
calmes et suaves modulations. L'auteur interprétait son
oeuvre et fut ainsi doublement applaudie.
Le Concerto en ré majeur de Philippe-Emmanuel Bach,
arrangé par M. Steinberg, c'est-à-dire transcrit des instru-
ments anciens pour orchestre; la Péri, le poème dansé de
Paul Dukass et la Valse de Ravel complétaient le concert.
Dans celte dernière et prestigieuse évocation chorégra-
phique, M,. Koussevitzky fut l'animateur impérieux que
Paris a si souvent fêté. Propagateur infatigable des oeu-
vres françaises à l'étranger et des oeuvres étrangères en
France, cet artiste novateur a droit à notre gratitude. Le
plaisir que nous avons à la lui exprimer dans nos applaudis-
sements, qu'il ne le gâte pas en-y laissant filtrer de l'ironie.
G.-L. GARNIER.
Concert de M 1" 0 Sonia Verbitzky (26 mai). — Parmi le
grand nombre d'artistes russes actuellement à Paris, rete-
nons le nom de Mme Verbitzky. Chanteuse experte, elle sait
discipliner, dans l'interprétation denos classiques, ces dons
impérieux ■— parfois despotiques— qui font l'originalité de
ses compatriotes et qui nous touchent si justement dans
leur propre musique, celle où Mme Verbitzky fut le plus
applaudie.
Mwe Jeanne Blancard au piano, les compositeurs V. Da-
vico et Oulitzky prêtaient le concours de leur talent à cet
intéressant concert. G.-L. G.
Concert Lucy Caffaret. — Alors que les virtuoses étran-
gers se font trop souvent remarquer par le mauvais goût
qui préside à la constitution de leurs programmes, Mlle Lucy
Caffaret a consacré à la sonate le récital qu'elle' a donné le
mercredi 27 mai. Mozart, Liszt, Ravel, Roussel, quelle oppo-
sition à la fois dans la conception et l'exécution! Mlle Lucy
Caffaret s'est pliée aux trois aspects d'une forme qui ne
tomba jamais complètement en désuétude (voir l'admirable
Sonate de Paul ûukas), mais qui s'est transformée, ame-
nuisée en ces exquises sonatines, petits bijoux d'harmonie
et de rythme que sont des oeuvres comme celles de MM; Ra-
vel et Roussel.
Des soirées comme celle que nous a offerte M 11? Lucy
Caffaret reposent de toutes les extravagances que nous sup-
portons vraiment trop de la part d'artistes venus de bien
loin. - E. L. .
Concert Lprtat. — M. Lortat est de Chopin un interprète
rare ; il n'en exagère ni le romantisme ni le sentiment. Avec
lui Chopin reste une des expressions les plus, complètes de
la sensibilité masculine, il n'en fait point un malade mais
un poète. • E. L.
Concert lima Marx (2g mai). — M"? 6 lima Marx avait
réuni à son programme des pièces aussi bien anciennes
que modernes, mais dont plusieurs étaient d'origine popu-
laire. Malgré leur disparate, il émanait de leur ensemble
comme une indéfinissable impression d'unité. Rendons-en
témoignage plus particulièrement à la sûreté avec laquelle
Mme lima Marx chanta ces diverses niélodies, ainsi qu'à son
intelligente diction. . B. N.
Concert Demirgian-Jeanne Isnard. — On a dit souvent ici-
même quel est le talent à la fois solide et sobre de
MUo Lydie Demirgian et la grâce robuste de M1Ie Jeanne
Isnard. Il faut leur savoir gré d'avoir écarté de leur pro-
gramme du 24 mai toute oeuvre de virtuosité poUr don
une sorte de leçon musicale en exhumant, le mot n'est
trop fort, les Sonates à deux violons de Cprelli LoeiUeT
Couperin, Hoendel et Bach. Elles ont montré ainsi le Darti
qu'aux xvne et xvme siècles on tirait déjà de cet instrument
Volontairement ces deux artistes de race sont restées dans
la ligne simple, quelquefois nue,-des oeuvres qu'elles inter
prêtaient, mais quel exemple d'intelligence de compréhen
sion et de restitution! Alors que tant d'autres cherchent les
applaudissements dans des acrobaties faciles, ces deux ar-
tistes ont extrait de l'art tout ce qu'il avait de plus pur. '"
E, L.
Concert Suzanne Englebert (28 mai). — C'est, surtout
dans diverses mélodies de Debussy (le Promenoir des Deux
Amants), de G. Fauré et de Duparc, que nous pûmesplei-
nement apprécier le talent de Mme Suzanne Englebert. La
justesse du son y fut remarquable. Il est seulement regret-
table que le timbre même conserve toujours quelque chose
d'un peu rêche qui nuit à la variété de l'expression et à
quoi remédierait peut-être, une pose différente de la voix.
Ce concert s'ouvrit sur une exécution d'un Psaume de
Marcello pour contralto, violoncelle et .continua: elle était
très heureusement confiée à Mme Englebert et à M3\ï. Pilsch
Cellier, Thélen et O. Englebert. A. S.
Le Mouvement musical à l'Étranger
.—■-—♦»«——
ALLEMAGNE
Le Théâtre de Breslau vient de représenter, en même
temps que la Foire de Soronège, une adaptation chorégra-
phique des Tableaux d'une Ex-position de Moussorgsky
(orchestrés par Tchumalow). Jean CHANTAVOINE.
ANGLETERRE
La saison de Çovent Garden s'est ouverte par une.belle
représentation du Rosenkavalier de Strauss ; Lotte Lehman
y fut une « incomparable princesse ».
Les jours suivants, Tristan et Isolde, avec Gertrud Rap-
pel, excellente ; la Walkyrie et Lohengrin (Lotte Lehman).
— The Red Flag est encore le çhantdistinçtif du Labour
Party. Mais il a perdu de sa faveur; Bernard Shawet Ram-
say Mac Donald, entre autres, se sont permis de le railler.
Le Daily Herald offre par voie de concours un prix de
5o livres pour un chant nouveau plus digne du Labour
. Party..
— Le British Women Symphony Orchestra était dirigé
l'autre jour par un conductor mâle, D.V Malcplm Sargent.
L'administration de cet orchestre reconnaît volontiers
que les conductors-hommes. sp.nt << plus capables.din-
terpréter la musique que la femmene, pourrait actuelle-
ment le faire T> (Musical News). '•-.....
— A l'Old Vie, représentations lyriques. Dernièrement
Aïda.
. —Bibliographie. — La maison Curwen publie; une nou-
velle édition revisée et augmentée par E.-J. Dent d'un ouvrage
utile à consulter, The Opéra, de R.-A. Streatfeild. G est
une histoire de l'évolution du théâtre lyrique. L'ouyrage
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.toire moderne. ,, ,:
Publication par le même éditeur du premier tq.rne.dun
recueil, The Shanty Book, de Richard Runeiman iero
qui s'est fait une spécialité de recueillir sur les çotes^.
tanniques les chansons de matelots, Saunp.e.MlN,,. ,
AUTRICHE ^ ,.
Le Syndicat des Musiciens Autrichiens aurait ié^Jv■
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