Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1927-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 02 décembre 1927 02 décembre 1927
Description : 1927/12/02 (A89,N48)-1927/12/08. 1927/12/02 (A89,N48)-1927/12/08.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794755s
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE «MÉNESTREL
Concert Hortense de Sampigny. — Magnifique fut le
concert avec orchestre donné le 25 novembre à la nouvelle
salle Pleyel par la violoniste MUe H. de Sampigny. Au pro-
gramme, le Concerto en mi majeur de Bach, la Fantaisie
(op. i3i) de Schumann, la Romance aux nostalgiques
accents, suivie d'un élégant Scherçino de Guy Ropartz,
enfin le Concerto de Beethoven. Perfection technique
(M1Ie de Sampigny le montra parfaitement dans la cadence
de Léonard, intercalée dans l'Allégro de cette dernière
oeuvre), richesse de la sonorité, ampleur de l'archet, charme
expressif, noblesse du style, que sais-je encore? furent les
qualités qu'elle déploya tour à tour. S'il est une qualité qui
lui assure une place spéciale parmi les virtuoses du violon,
la vigueur, elle la possède au plus haut degré. Une grande
violoniste, Mlle de Sampigny? Oui, certes; et, de plus, une
grande artiste ! — Elle fut très bien soutenue par l'orchestre
conduit par M. J. Witkowski dont tout le monde apprécie
l'intelligence et le talent. Le public venu en foule à la salle
Pleyel acclama MUe de Sampigny et son collaborateur.
B. DE R.
Récital de piano de MlleBalbina Braynine (ij novembre).
— Le programme de ce récital était des plus romantiques.
Plusieurs impromptus, études, préludes, la Mazurka en la
mineur, le Nocturne en fa majeur, la Ballade en fa mineur,
de Chopin, en formaient le premier numéro, qui fit bien
augurer du reste de la séance. Schubert-Liszt et Liszt tout
seul fermaient la marche; au milieu, Cinq études (op. 8) de
Scriabine formaient un intermède où ne se démentit pas
l'influence de Chopin. — Sans doute allons-nous entendre
plus d'une fois, — pour commémorer le centenaire prochain
de Schubert, — les mélodies du maître viennois que Liszt
arrangea, vers 1840, pour différents éditeurs; mais je doute
qu'on puisse rendre, avec autant de sensibilité, de variété
dans la sonorité pianistique et de force à la fois, ces cinq
lieder que Mlle Braynine a interprétés à son récital : le
Voyageur, la Vie voyageuse, Aubade, la Truite et le Roi
des aulnes. Schubert-Liszt fait (ou font) penser souvent à
Richard Wagner, qui n'a guère imprimé que deux fois le
nom de Schubert dans ses dix volumes de littérature et de
critique musicales, notamment dans son petit roman Un
musicien étranger à Paris, où il constate, en 1841, la vogue
dont jouissaient alors Lieder et Ballades. En écoutant ces
transcriptions grandioses de Liszt, on ne peut s'empêcher
de penser cependant que, tant dans la déclamation lyrique
que dans certains tours mélodiques, l'oeuvre de Franz
n'était pas étrangère à Richard. Après cette évocation,
M"e Braynine a exécuté de Liszt seul : Sonetto del Petrarca,
l'étude en mi majeur d'après Paganini (qui a été bissée) et,
pour terminer, la Rapsodie espagnole où Liszt avarié, entre
autres, le vieux thème de la Folia. Ces oeuvres, nous ont
semblé mieux convenir au tempérament de cette solide
pianiste que celles de Chopin. J.-G. P.
Récital Erica Morini (2S novembre). — Plusieurs fois
déjà, ici même, a été signalé le talent de Mlle Erica Morini,
— cet art très ardent et très souple, — cette virtuosité qui
semble se faire une fête des difficultés qu'elle résout. Tout
cela apparut une fois de plus en cette séance, au cours
d'exécutions particulièrement brillantes, et notamment à
l'occasion du Concerto en la mineur de Glazounow et de
Moïse (variations sur la quatrième corde) de Paganini.
C. A.
Récital Anna E'I Tour (23 novembre). — Ce récital ne
peut être exactement commenté que si on le situe par la
pensée en le très vaste ensemble dont il fait partie. Deux
autres séances, en effet, l'ont précédé; et une quatrième,
le n décembre, le suivra.
Ainsi aura été commémorée toute l'histoire du chant pen-
dant trois siècles et à travers quatre styles : style classique,
style « rococo », style romantique, style impression-
niste.
Tel est, du moins, le classement adopté par Mme Anna
E'I Tour ; et si comme tout classement il présente le péril
de ne point tenir assez compte des transitions et des formes
mixtes, aucun autre n'eût permis une répartition plus nette
et plus favorable. Ajoutons que le programme de chaque
concert est accompagné d'une notice très scrupuleusement
rédigée et que d'autre part Mme Anna E'I Tour a le double
mérite de chanter de mémoire chaque mélodie et de la
chanter en la langue originale.
Ce qui donne une pleine vie à tout cela, c'est, en même
temps qu'une conviction profonde et un art très subtil et
très expert, une voix chaude, vibrante et nuancée. Et ainsi,
en. cette troisième séance, fut évoqué de façon particulière-
ment émouvante le génie romantique en Allemagne, en
France et en Russie, grâce à une série d'oeuvres de Men-
delssohn, de Schumann et de Schubert, — puis de Berlioz,
de Liszt et de Wagner, et enfin de Tschaïkowsky.
J. B,
Concert Antoine Konstant. — M. Antoine Konstant vient
de donner deux concerts chez Erard, après son retour
d'une tournée de concerts en Australie. Il faut louer, sans
réserve, le jeu délicat, sensible et compréhensif de cet
artiste. Avec une simplicité et une aisance rares, il a joué
quelques oeuvres de Haendel, Rameau, Daquin, Bach (Toc-
cata en ré mineur). Son succès fut très vif après la Sonate
en si mineur de Chopin, la Fantaisie et des pièces plus
courtes du même maître et toute une série de pièces de
Chabrier, Debussy, Saint-Saëns (Toccata et Rapsodie d'Au-
vergne), Gabriel Dupont (la Maison du souvenir et Mélan-
colie du bonheur), Moszkowski et Albeniz.
M. Konstant, compositeur de talent, a fait apprécier aussi
quelques pièces originales de sa composition et de spiri-
tuels arrangements.
Sa technique remarquable, sa musicalité, sa compréhen-
sion des différents styles, méritent qu'on s'intéresse à ce
pianiste de grand talent, P. A.
Récital Francis Lombriser (25 novembre). — Pianiste
sans doute américain, et qui apporte à l'exécution de
diverses pièces de Debussy et de Ravel un extrême soin.
Peut-être son attaque manque-t-elle de fermeté, à côté de
l'aisance avec laquelle il exécute les traits rapides? Les Jeux
d'eau de Ravel comptèrent parmi les pièces les plus bril-
lamment jouées. Signalons-lui, dans son interprétation des
Mouvements perpétuels, une erreur au sujet des reprises.
Enfin, dans la neuvième Sonate op. 68 de Scriabine, puis-
samment traduite, M. Francis Lombriser sut nous montrer
le triple aspect, d'abord incertain et dubitatif, puis frisson-
nant et sinueux, enfin incantatoire de cet art dont aujour-
d'hui l'absence de contraste tonal apparaît comme un élé-
ment, au sens le plus large, de monotonie. S.
Récital Sonia Verbitzky (24 novembre). — Concert iné-
gal, faible par endroits, mais auquel M. Canteloube par sa
présence, par l'autorité avec quoi il accompagna et pour
ainsi dire conduisit ses Cinq chants d'Auvergne, prêta sou-
dain quelque chose de vraiment humain. Les deux bour-
rées (N'aï pas ièu de mio et Lo calhé), le chant de bergers
de Haute-Auvergne (Bailero), puis les deux brefs chants
populaires catalans (l'Hereu Riera, la Pastoretta), peut-être
harmonisés par M. Canteloube, suscitèrent ces rares
moments où la musique, sans d'ailleurs se restreindre à
n'évoquer qu'un lieu donné, nous apparaît comme fille de
la terre, jaillissant à travers les êtres de même que la sève
à l'intérieur des arbres.
Mme Pauline Aubert avait donné le concours de son gra-
cieux talent de claveciniste. S.
NOTRE SUPPLÉMENT MUSICAL
(pour les seuls abonnés à la musique)
Nos abonnés à la musique trouveront, encartée dans ce numéro,
Phrase de Dagobert, extraite du second acte du Bon Roi Dagobert,
comédie musicale en quatre actes de Marcel Samuel-Rousseau,
poème d'André Rivoire.
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Concert Hortense de Sampigny. — Magnifique fut le
concert avec orchestre donné le 25 novembre à la nouvelle
salle Pleyel par la violoniste MUe H. de Sampigny. Au pro-
gramme, le Concerto en mi majeur de Bach, la Fantaisie
(op. i3i) de Schumann, la Romance aux nostalgiques
accents, suivie d'un élégant Scherçino de Guy Ropartz,
enfin le Concerto de Beethoven. Perfection technique
(M1Ie de Sampigny le montra parfaitement dans la cadence
de Léonard, intercalée dans l'Allégro de cette dernière
oeuvre), richesse de la sonorité, ampleur de l'archet, charme
expressif, noblesse du style, que sais-je encore? furent les
qualités qu'elle déploya tour à tour. S'il est une qualité qui
lui assure une place spéciale parmi les virtuoses du violon,
la vigueur, elle la possède au plus haut degré. Une grande
violoniste, Mlle de Sampigny? Oui, certes; et, de plus, une
grande artiste ! — Elle fut très bien soutenue par l'orchestre
conduit par M. J. Witkowski dont tout le monde apprécie
l'intelligence et le talent. Le public venu en foule à la salle
Pleyel acclama MUe de Sampigny et son collaborateur.
B. DE R.
Récital de piano de MlleBalbina Braynine (ij novembre).
— Le programme de ce récital était des plus romantiques.
Plusieurs impromptus, études, préludes, la Mazurka en la
mineur, le Nocturne en fa majeur, la Ballade en fa mineur,
de Chopin, en formaient le premier numéro, qui fit bien
augurer du reste de la séance. Schubert-Liszt et Liszt tout
seul fermaient la marche; au milieu, Cinq études (op. 8) de
Scriabine formaient un intermède où ne se démentit pas
l'influence de Chopin. — Sans doute allons-nous entendre
plus d'une fois, — pour commémorer le centenaire prochain
de Schubert, — les mélodies du maître viennois que Liszt
arrangea, vers 1840, pour différents éditeurs; mais je doute
qu'on puisse rendre, avec autant de sensibilité, de variété
dans la sonorité pianistique et de force à la fois, ces cinq
lieder que Mlle Braynine a interprétés à son récital : le
Voyageur, la Vie voyageuse, Aubade, la Truite et le Roi
des aulnes. Schubert-Liszt fait (ou font) penser souvent à
Richard Wagner, qui n'a guère imprimé que deux fois le
nom de Schubert dans ses dix volumes de littérature et de
critique musicales, notamment dans son petit roman Un
musicien étranger à Paris, où il constate, en 1841, la vogue
dont jouissaient alors Lieder et Ballades. En écoutant ces
transcriptions grandioses de Liszt, on ne peut s'empêcher
de penser cependant que, tant dans la déclamation lyrique
que dans certains tours mélodiques, l'oeuvre de Franz
n'était pas étrangère à Richard. Après cette évocation,
M"e Braynine a exécuté de Liszt seul : Sonetto del Petrarca,
l'étude en mi majeur d'après Paganini (qui a été bissée) et,
pour terminer, la Rapsodie espagnole où Liszt avarié, entre
autres, le vieux thème de la Folia. Ces oeuvres, nous ont
semblé mieux convenir au tempérament de cette solide
pianiste que celles de Chopin. J.-G. P.
Récital Erica Morini (2S novembre). — Plusieurs fois
déjà, ici même, a été signalé le talent de Mlle Erica Morini,
— cet art très ardent et très souple, — cette virtuosité qui
semble se faire une fête des difficultés qu'elle résout. Tout
cela apparut une fois de plus en cette séance, au cours
d'exécutions particulièrement brillantes, et notamment à
l'occasion du Concerto en la mineur de Glazounow et de
Moïse (variations sur la quatrième corde) de Paganini.
C. A.
Récital Anna E'I Tour (23 novembre). — Ce récital ne
peut être exactement commenté que si on le situe par la
pensée en le très vaste ensemble dont il fait partie. Deux
autres séances, en effet, l'ont précédé; et une quatrième,
le n décembre, le suivra.
Ainsi aura été commémorée toute l'histoire du chant pen-
dant trois siècles et à travers quatre styles : style classique,
style « rococo », style romantique, style impression-
niste.
Tel est, du moins, le classement adopté par Mme Anna
E'I Tour ; et si comme tout classement il présente le péril
de ne point tenir assez compte des transitions et des formes
mixtes, aucun autre n'eût permis une répartition plus nette
et plus favorable. Ajoutons que le programme de chaque
concert est accompagné d'une notice très scrupuleusement
rédigée et que d'autre part Mme Anna E'I Tour a le double
mérite de chanter de mémoire chaque mélodie et de la
chanter en la langue originale.
Ce qui donne une pleine vie à tout cela, c'est, en même
temps qu'une conviction profonde et un art très subtil et
très expert, une voix chaude, vibrante et nuancée. Et ainsi,
en. cette troisième séance, fut évoqué de façon particulière-
ment émouvante le génie romantique en Allemagne, en
France et en Russie, grâce à une série d'oeuvres de Men-
delssohn, de Schumann et de Schubert, — puis de Berlioz,
de Liszt et de Wagner, et enfin de Tschaïkowsky.
J. B,
Concert Antoine Konstant. — M. Antoine Konstant vient
de donner deux concerts chez Erard, après son retour
d'une tournée de concerts en Australie. Il faut louer, sans
réserve, le jeu délicat, sensible et compréhensif de cet
artiste. Avec une simplicité et une aisance rares, il a joué
quelques oeuvres de Haendel, Rameau, Daquin, Bach (Toc-
cata en ré mineur). Son succès fut très vif après la Sonate
en si mineur de Chopin, la Fantaisie et des pièces plus
courtes du même maître et toute une série de pièces de
Chabrier, Debussy, Saint-Saëns (Toccata et Rapsodie d'Au-
vergne), Gabriel Dupont (la Maison du souvenir et Mélan-
colie du bonheur), Moszkowski et Albeniz.
M. Konstant, compositeur de talent, a fait apprécier aussi
quelques pièces originales de sa composition et de spiri-
tuels arrangements.
Sa technique remarquable, sa musicalité, sa compréhen-
sion des différents styles, méritent qu'on s'intéresse à ce
pianiste de grand talent, P. A.
Récital Francis Lombriser (25 novembre). — Pianiste
sans doute américain, et qui apporte à l'exécution de
diverses pièces de Debussy et de Ravel un extrême soin.
Peut-être son attaque manque-t-elle de fermeté, à côté de
l'aisance avec laquelle il exécute les traits rapides? Les Jeux
d'eau de Ravel comptèrent parmi les pièces les plus bril-
lamment jouées. Signalons-lui, dans son interprétation des
Mouvements perpétuels, une erreur au sujet des reprises.
Enfin, dans la neuvième Sonate op. 68 de Scriabine, puis-
samment traduite, M. Francis Lombriser sut nous montrer
le triple aspect, d'abord incertain et dubitatif, puis frisson-
nant et sinueux, enfin incantatoire de cet art dont aujour-
d'hui l'absence de contraste tonal apparaît comme un élé-
ment, au sens le plus large, de monotonie. S.
Récital Sonia Verbitzky (24 novembre). — Concert iné-
gal, faible par endroits, mais auquel M. Canteloube par sa
présence, par l'autorité avec quoi il accompagna et pour
ainsi dire conduisit ses Cinq chants d'Auvergne, prêta sou-
dain quelque chose de vraiment humain. Les deux bour-
rées (N'aï pas ièu de mio et Lo calhé), le chant de bergers
de Haute-Auvergne (Bailero), puis les deux brefs chants
populaires catalans (l'Hereu Riera, la Pastoretta), peut-être
harmonisés par M. Canteloube, suscitèrent ces rares
moments où la musique, sans d'ailleurs se restreindre à
n'évoquer qu'un lieu donné, nous apparaît comme fille de
la terre, jaillissant à travers les êtres de même que la sève
à l'intérieur des arbres.
Mme Pauline Aubert avait donné le concours de son gra-
cieux talent de claveciniste. S.
NOTRE SUPPLÉMENT MUSICAL
(pour les seuls abonnés à la musique)
Nos abonnés à la musique trouveront, encartée dans ce numéro,
Phrase de Dagobert, extraite du second acte du Bon Roi Dagobert,
comédie musicale en quatre actes de Marcel Samuel-Rousseau,
poème d'André Rivoire.
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