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— 360 —
]\euiVy-sur-Aronde.
La commune de Neufvy-sur-Aronde est située dans un vallon
près de la rivière, sa distance de Compiègne est de seize kilomètres.
La terre de Neufvy faisait partie du marquisat de Gournay, érigé
en 1685, et de l'élection de Clermont. Elle eut donc pour seigneurs,
ceux de Gournay. Cependant, il existait une famille qui portait le
nom de cette terre.
Eustache de Neufvy, chevalier, fut délégué en 1360, avec Raoul
de Coudun, pour visiter certaines parties du royaume, où il s'était
glissé des abus, pendant la captivité du roi Jean.
Bertrand de la Fayolles, seigneur de Neufvy, mestre de camp d'un
régiment, épousa Françoise de la Rochefoucault, fille d'Antoine de
la Rochefoucault et de Cécile de Montmirail.
D'Hautefort Abraham-Frédéric, né le 14 avril 1748, fils de Dieu-
donné d'Hautefort, était qualifié de baron de Neufvy, seigneur de
Champien et du Frétoy.
La terre de Neufvy et du fief l'Epinette, relevaient du roi, à cause
de son comté de Clermont. Guillaume le Jars, en 1574, Pierre de
Creil, en 1620, Jean Àmelot, en 1630, possesseurs de ce domaine,
en firent successivement hommage au roi.
La cure de la paroisse de Neufvy fut donnée en 1072, à l'abbaye
de Saint-Quentin-les-Beauvais, par l'évêque Guy. Les moines fon-
dèrent à Neufvy, un prieuré qu'ils faisaient occuper par quelques-
uns des leurs. Plus tard, ils en firent un prieuré-curat, et y établirent
un curé qui avait le titre de prieur.
En 1198, Pierre de Tricot et Renaud Daridel, chevaliers, donnè-
rent au prieuré de Saint-Pierre de Neufvy, la dîme du droit de pas-
sage sur la chaussée, qui devait lui être payée par le receveur, avec
l'obligation par ce péager d'entretenir le chemin en bon état.
L'évêque Guillaume de Grez céda à l'abbaye de Saint-Quentin, le
droit d'hébergement annuel, qu'il prétendait avoir dans le prieuré, ce
que contestait l'abbaye. C'est à la suite d'un arbitrage intervenu en
1263, que l'évêque abandonna c« droit, moyennant une rente de six
livres pai-isis, payable à la Saint-Remi.
L'église paroissiale dédiée à Saint-Pierre a conservé quelques restes
d'architecture romane dans les corbeaux à têtes grimaçantes de la
nef; le reste de l'édifice est moderne.
Près de l'église existe une ferme qui a conservé de fortes murailles
accompagnées d'arcades à plein-cintre, de colonnettes et de détails
de l'époque romane. On présume que ce sont les restes d'un couvent
détruit, peut être les débris du prieuré primitif.
On a trouvé sur le territoire de Neufvy, des sarcophages dans les-
quels étaient des armes et divers ustensiles. Une découverte sem-
]\euiVy-sur-Aronde.
La commune de Neufvy-sur-Aronde est située dans un vallon
près de la rivière, sa distance de Compiègne est de seize kilomètres.
La terre de Neufvy faisait partie du marquisat de Gournay, érigé
en 1685, et de l'élection de Clermont. Elle eut donc pour seigneurs,
ceux de Gournay. Cependant, il existait une famille qui portait le
nom de cette terre.
Eustache de Neufvy, chevalier, fut délégué en 1360, avec Raoul
de Coudun, pour visiter certaines parties du royaume, où il s'était
glissé des abus, pendant la captivité du roi Jean.
Bertrand de la Fayolles, seigneur de Neufvy, mestre de camp d'un
régiment, épousa Françoise de la Rochefoucault, fille d'Antoine de
la Rochefoucault et de Cécile de Montmirail.
D'Hautefort Abraham-Frédéric, né le 14 avril 1748, fils de Dieu-
donné d'Hautefort, était qualifié de baron de Neufvy, seigneur de
Champien et du Frétoy.
La terre de Neufvy et du fief l'Epinette, relevaient du roi, à cause
de son comté de Clermont. Guillaume le Jars, en 1574, Pierre de
Creil, en 1620, Jean Àmelot, en 1630, possesseurs de ce domaine,
en firent successivement hommage au roi.
La cure de la paroisse de Neufvy fut donnée en 1072, à l'abbaye
de Saint-Quentin-les-Beauvais, par l'évêque Guy. Les moines fon-
dèrent à Neufvy, un prieuré qu'ils faisaient occuper par quelques-
uns des leurs. Plus tard, ils en firent un prieuré-curat, et y établirent
un curé qui avait le titre de prieur.
En 1198, Pierre de Tricot et Renaud Daridel, chevaliers, donnè-
rent au prieuré de Saint-Pierre de Neufvy, la dîme du droit de pas-
sage sur la chaussée, qui devait lui être payée par le receveur, avec
l'obligation par ce péager d'entretenir le chemin en bon état.
L'évêque Guillaume de Grez céda à l'abbaye de Saint-Quentin, le
droit d'hébergement annuel, qu'il prétendait avoir dans le prieuré, ce
que contestait l'abbaye. C'est à la suite d'un arbitrage intervenu en
1263, que l'évêque abandonna c« droit, moyennant une rente de six
livres pai-isis, payable à la Saint-Remi.
L'église paroissiale dédiée à Saint-Pierre a conservé quelques restes
d'architecture romane dans les corbeaux à têtes grimaçantes de la
nef; le reste de l'édifice est moderne.
Près de l'église existe une ferme qui a conservé de fortes murailles
accompagnées d'arcades à plein-cintre, de colonnettes et de détails
de l'époque romane. On présume que ce sont les restes d'un couvent
détruit, peut être les débris du prieuré primitif.
On a trouvé sur le territoire de Neufvy, des sarcophages dans les-
quels étaient des armes et divers ustensiles. Une découverte sem-
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