Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1865-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 29 janvier 1865 29 janvier 1865
Description : 1865/01/29 (A32,N9)-1865/02/04. 1865/01/29 (A32,N9)-1865/02/04.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5782713j
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
ISTOEL
67
cfeoréwKaphie deAtaQisïèmeiOjrère, em um mot de cette mise en scène
suant le désarroi, on pourrait encore-en prendre: son parti; mais
comment n'être pas affligé du manque absolu de conviction chez
tout ce monde? De la voix, du style, de l'enthousiasme, hélas! nous
n'en sommes plus à demander tant ; cependant au moins faudrait-
il quand on chante de la musique de Meyerbeer, avoir l'air de
croire à ce qu'on chante, et dans ce .splendide duo du quatrième
acte, par exemple, ne pas se désintéresser à ce point de la situation.
C'est cependant ce qui arrive. Valentine livre son secret, et Raoul
ne s'en émeut plus. .A.ce cri, l'un des plus sublimes que la pas-
,sion aiUr.auv.éSîdepuis Shakespeare etMozart, ce n'est point Raoul
éperdu qui répond, mais le ténor, lequel, à force de jouer vaille
que vaille le personnage, a fini par ne plus s'étonner de l'aveu.
« Tu m'aimes? — a-t-il l'air de dire, —je le savais depuis cent.et
une représentations. » N'ayant rien oublié, il n'a rien appris.
Et qu'on ne s'y trompe pas, cette désuétude est partout : chaque
soir le public s'en attriste, et ce serait grand dommage si un pareil
état de choses pouvait se prolonger. Comme les bonnes ou mauvaises
raisons ne .manqueai jamais àqui prétendrait ne rien faire, on s'est
longtemps prévalu de ,1a situation nécessairement provisoire impo-
sée à l'administration parla construction de la nouvelle salle. Qui
songea renouveler son mobilier à la veille d'un déménagement?
n'était-il point mieux de remettre au lendemain ces fameux pro-
jets de restauration et de continuer, tant bien que mal, à vivre sur
le vieux en attendant le neuf auquel forcément on allait avoir à re-
courir? Or, pendant qu'on exploitait ce bel argument, des mois
s'écoulaient, des années.; ce qui jadis n'était que vieux devenait ca-
duc, ce qui n'était que caduc.s'effritait sur place, et nous avons fini
par assister à ce curieux spectacle d'une.salle de marbre et d'or, à
la fois pagode, cathédrale et mosquée, — qui s'élève à ^horizon,
— tandis queidans l'autre tout un répertoire s'écroule. Il convient
donc qu'au plus tôt ce provisoire cesse. D'ailleurs, quand on admet-
trait que ces alermoiemens aient eu leur raison d'être, comment
s'expliqueraient-ils aujourd'hui qu'un décret impérial, en modé-
rant la marche des travaux, est venu rejeter à une époque indéter-
minée l'ouverture du nouvel Opéra? Halévy avait coutume de dire
qu'un ouvrage inédit de Meyerbeer était une comète au firmament,
et qu'aussi longtemps que le météore se promenait.à l'horizon, rien
n'était possible pour les autres compositeurs. J'estime que cette
perspective de la nouvelle salle produit le même effet sur les travaux
du répertoire. C'esllà un avenir qui décidément pèse d'un poids
trop lourd sur le présent; tâchons de n'en plus être offusqué.
VIII
De Robert le Diable (181-M) aux Huguenots (1836) cinq ans s'é-
taient écoulés ; il s'en passa treize entre les Huguenots et le Pro- '
phète, qui fut représenté à l'Opéra en avril 1849.
Certaines périodes historiques se renouvellent nécessairement
dans le monde des arts, et d'un principe on revient à l'autre,
mais en l'agrandissant et le perfectionnant toujours; et s'il est
vrai que l'humanité s'avance en spirale, ce mot de Vico peut
aussi s'appliquer à l'histoire de l'Opéra. Il arrive souvent que l'ar-
rière-petit-neveu ressemble plus à son aïeulque le fils ne ressemble
à son père. Tous les esprits curieux d'approfondir ces sortes de gé-
néalogies intellectuelles retrouveront dans Rossini la filiation de
Basse; et beaucoup penseront avec nous que si Gluck vivait au-
jourd'hui il s'appellerait'Meyerbeer. Notre temps ne se doute guère
de ce que c'était que Hasse; c'est tout au plus s'il se souvient en-
core de certains grands maîtres italiens ; car, je le répète, de l'art
pour fart en musique, des spécialistes, comme on dit en Alle-
magne, l'heure actuelle n'en fait cas, et nous prétendons qu'un
musicien, au lieu de se contenter de parler à nos sens, s'applique à
remuer des idées.
Or, plus que personne, Meyerbeer appartient à son époque, et
dans cette communauté de sentiments et d'idées avec elle est le
secret de l'immense influence qu'il exerce.
Robert le .Diable, l'opéra romantique par excellence, parut au
plus-beau de. l'épanouissement romantique.
Les Huguenots, si l'on s'en souvient, arrivèrent au moment où
les polémiques religieuses allaient renaître ; et ce fut au lendemain
des journées de Février, au milieu de la tourmente révolution-
naire, qu'on vit se lever le Prophète avec ses bandes d'anabaptistes
prêchant, le communisme aux populations égarées, et venant offrir
au présent, bouleversé de fond en comble, le sombre et prophétique
tableau des révolutions sociales du seizième siècle.
Tvmi aeav-ôv, disait Socrate, Meyerbeer est un esprit trop sensé,
trop réfléchi, trop éminemment philosophique et critique pour ne
pas avoir mis le préceple en pratique. Aussi va-l-il se perfection-
nant de ce côlé dans chacun de ses ouvrages, à ce point qu'avec le
Prophète il semble avoir atteint à l'absolue connaissance de lui-
même.
S'il lui est arrivé jadis, aux temps àuCrociato et même de Robert
le Diable, de coqueler avec la mélodie italienne, il sait désormais
que ces vanités-là ne sont point son affaire, et qu'à ce jeu banal de
l'inspiration courante et du style facile, un maître de son génie et
de son autorité.courrait risque d'être battu par le premier improvi-
sateur venu de Bergame ou de Padoue; mais en revanche il sait
aussi quels coups il peut frapper et de quelles créations, de quels
effets il est capable, soit qu'il s'attache au symbolisme de l'his-
toire, comme dans le Prophète, soit que, comme dans le Camp de
Silésie, il n'en veuille qu'à ses réalités.
Arrêtons-nous un moment; car ici, pour la première fois, nous
allons voir poindre VAfricaine.
HENRI BLAZE DE BURY.
— La suite au prochain numéro. —
{Droits de traduction et de reproduction réservés.)
SEMAINE THÉÂTRALE
THÉÂTRE-LYRIQUE : L'Aventnrier, opéra comique en trois actes et un prologue,
Paroles de M. DE SAIXT-GI'ORGES, m. sique de M. le prince POXIATOWSKI. — NOUVELLES.
La première représenlalion de l'Aventurier aété brillante. Tout d'abord la
composition de la salle était un superbe spectacle: la princesse Mathilde
occupait la baignoire de Mme Carvalho, et le Sénat, auquel appar-
tient le prince compositeur, le monde officiel, où il occupe personnellement
une des places les plus élevées; enfin le Cercle de l'Union artistique, dont
il est président, avaient envoyé de nombreux représentants. —La répétition
générale avait offert déjà un aspect extraordinaire. Rossini, qui ne>va
jamais au théâtre, y est resté dans une loge de face jusqu'à la fin, c'est-à-
dire jusqu'à une heure du matin. C'est une preuve d'estime et d'amitié
qu'il ne donnera sans doute à personne d'ici à bien longtemps. A cette
même répétition, on remarquait encore le duc et la duchesse de Morny, le
prince de Mettemicb, M. le baron Finot chambellan de l'Empereur, et
nombre de personnes de la haute société, sans compter les artistes,
MM. Gounod, Roger, Alexandre Dumas...
Le livret est de M. de Saint-Georges, un des praticiens les plus émérites..
C'est peut-être le centième livret qu'il offre au public; aussi l'on ne pouvait
espérer que tous les moyens y fussent nouveaux; mais l'habileté est grande
encore, et du prologue au dénoûment tout marche suivant les us et cou-
tumes consacrés.
L'action se passe à Mexico, au temps delà domination espagnole. Voici
d'abord laPlaza Major, avec^sa foule bariolée de mendiants, de gitanos,
de bandits, de muletiers. Survient un jeune cavalier de bonne tournure,
de modeste habit, qui cherche fortune. Pour le moment, il ne reste à Don
Manoël que-deux piastres pour tout potage; encore, au lieu d'en souper,
il va les donner à un pauvre diable qu'il a tiré des mains des bandits. La
faim se faitsentir pourtant; il n'a plus le choix des ressource^; aussi em-
prunte-t-il une guitare et se met-il à chanter sur la place, de compte à
demi avec une fillette, nommée Anita, qu'il a rencontrée et protégée sur le
grand chemin. Les maravédis pieu vent de toutes matas ; une belle demoi-
selle fait mieux, elle offre sa bourse à Manoêl ; mais celui-ci, devenu hon-
teux, ne mut faccepter qu'en échange du rosaire qu'iLmel en gage entre
les mains.de la: senoraet qu'elle lui .permettra de reprendre.
Or, la senoram'était autre,que lanièeedu vice-roi, Dona Fernanda,que
son oncle et tuteur veut marier à uncertain Don Annibal, imbécile, mais
millionnaire. Ce mariage est rendu nécessaire par l'état tout à fait pré-
Gai re des finances du gouvernement. En vain Dona Feraanda -objecte- t+elle
67
cfeoréwKaphie deAtaQisïèmeiOjrère, em um mot de cette mise en scène
suant le désarroi, on pourrait encore-en prendre: son parti; mais
comment n'être pas affligé du manque absolu de conviction chez
tout ce monde? De la voix, du style, de l'enthousiasme, hélas! nous
n'en sommes plus à demander tant ; cependant au moins faudrait-
il quand on chante de la musique de Meyerbeer, avoir l'air de
croire à ce qu'on chante, et dans ce .splendide duo du quatrième
acte, par exemple, ne pas se désintéresser à ce point de la situation.
C'est cependant ce qui arrive. Valentine livre son secret, et Raoul
ne s'en émeut plus. .A.ce cri, l'un des plus sublimes que la pas-
,sion aiUr.auv.éSîdepuis Shakespeare etMozart, ce n'est point Raoul
éperdu qui répond, mais le ténor, lequel, à force de jouer vaille
que vaille le personnage, a fini par ne plus s'étonner de l'aveu.
« Tu m'aimes? — a-t-il l'air de dire, —je le savais depuis cent.et
une représentations. » N'ayant rien oublié, il n'a rien appris.
Et qu'on ne s'y trompe pas, cette désuétude est partout : chaque
soir le public s'en attriste, et ce serait grand dommage si un pareil
état de choses pouvait se prolonger. Comme les bonnes ou mauvaises
raisons ne .manqueai jamais àqui prétendrait ne rien faire, on s'est
longtemps prévalu de ,1a situation nécessairement provisoire impo-
sée à l'administration parla construction de la nouvelle salle. Qui
songea renouveler son mobilier à la veille d'un déménagement?
n'était-il point mieux de remettre au lendemain ces fameux pro-
jets de restauration et de continuer, tant bien que mal, à vivre sur
le vieux en attendant le neuf auquel forcément on allait avoir à re-
courir? Or, pendant qu'on exploitait ce bel argument, des mois
s'écoulaient, des années.; ce qui jadis n'était que vieux devenait ca-
duc, ce qui n'était que caduc.s'effritait sur place, et nous avons fini
par assister à ce curieux spectacle d'une.salle de marbre et d'or, à
la fois pagode, cathédrale et mosquée, — qui s'élève à ^horizon,
— tandis queidans l'autre tout un répertoire s'écroule. Il convient
donc qu'au plus tôt ce provisoire cesse. D'ailleurs, quand on admet-
trait que ces alermoiemens aient eu leur raison d'être, comment
s'expliqueraient-ils aujourd'hui qu'un décret impérial, en modé-
rant la marche des travaux, est venu rejeter à une époque indéter-
minée l'ouverture du nouvel Opéra? Halévy avait coutume de dire
qu'un ouvrage inédit de Meyerbeer était une comète au firmament,
et qu'aussi longtemps que le météore se promenait.à l'horizon, rien
n'était possible pour les autres compositeurs. J'estime que cette
perspective de la nouvelle salle produit le même effet sur les travaux
du répertoire. C'esllà un avenir qui décidément pèse d'un poids
trop lourd sur le présent; tâchons de n'en plus être offusqué.
VIII
De Robert le Diable (181-M) aux Huguenots (1836) cinq ans s'é-
taient écoulés ; il s'en passa treize entre les Huguenots et le Pro- '
phète, qui fut représenté à l'Opéra en avril 1849.
Certaines périodes historiques se renouvellent nécessairement
dans le monde des arts, et d'un principe on revient à l'autre,
mais en l'agrandissant et le perfectionnant toujours; et s'il est
vrai que l'humanité s'avance en spirale, ce mot de Vico peut
aussi s'appliquer à l'histoire de l'Opéra. Il arrive souvent que l'ar-
rière-petit-neveu ressemble plus à son aïeulque le fils ne ressemble
à son père. Tous les esprits curieux d'approfondir ces sortes de gé-
néalogies intellectuelles retrouveront dans Rossini la filiation de
Basse; et beaucoup penseront avec nous que si Gluck vivait au-
jourd'hui il s'appellerait'Meyerbeer. Notre temps ne se doute guère
de ce que c'était que Hasse; c'est tout au plus s'il se souvient en-
core de certains grands maîtres italiens ; car, je le répète, de l'art
pour fart en musique, des spécialistes, comme on dit en Alle-
magne, l'heure actuelle n'en fait cas, et nous prétendons qu'un
musicien, au lieu de se contenter de parler à nos sens, s'applique à
remuer des idées.
Or, plus que personne, Meyerbeer appartient à son époque, et
dans cette communauté de sentiments et d'idées avec elle est le
secret de l'immense influence qu'il exerce.
Robert le .Diable, l'opéra romantique par excellence, parut au
plus-beau de. l'épanouissement romantique.
Les Huguenots, si l'on s'en souvient, arrivèrent au moment où
les polémiques religieuses allaient renaître ; et ce fut au lendemain
des journées de Février, au milieu de la tourmente révolution-
naire, qu'on vit se lever le Prophète avec ses bandes d'anabaptistes
prêchant, le communisme aux populations égarées, et venant offrir
au présent, bouleversé de fond en comble, le sombre et prophétique
tableau des révolutions sociales du seizième siècle.
Tvmi aeav-ôv, disait Socrate, Meyerbeer est un esprit trop sensé,
trop réfléchi, trop éminemment philosophique et critique pour ne
pas avoir mis le préceple en pratique. Aussi va-l-il se perfection-
nant de ce côlé dans chacun de ses ouvrages, à ce point qu'avec le
Prophète il semble avoir atteint à l'absolue connaissance de lui-
même.
S'il lui est arrivé jadis, aux temps àuCrociato et même de Robert
le Diable, de coqueler avec la mélodie italienne, il sait désormais
que ces vanités-là ne sont point son affaire, et qu'à ce jeu banal de
l'inspiration courante et du style facile, un maître de son génie et
de son autorité.courrait risque d'être battu par le premier improvi-
sateur venu de Bergame ou de Padoue; mais en revanche il sait
aussi quels coups il peut frapper et de quelles créations, de quels
effets il est capable, soit qu'il s'attache au symbolisme de l'his-
toire, comme dans le Prophète, soit que, comme dans le Camp de
Silésie, il n'en veuille qu'à ses réalités.
Arrêtons-nous un moment; car ici, pour la première fois, nous
allons voir poindre VAfricaine.
HENRI BLAZE DE BURY.
— La suite au prochain numéro. —
{Droits de traduction et de reproduction réservés.)
SEMAINE THÉÂTRALE
THÉÂTRE-LYRIQUE : L'Aventnrier, opéra comique en trois actes et un prologue,
Paroles de M. DE SAIXT-GI'ORGES, m. sique de M. le prince POXIATOWSKI. — NOUVELLES.
La première représenlalion de l'Aventurier aété brillante. Tout d'abord la
composition de la salle était un superbe spectacle: la princesse Mathilde
occupait la baignoire de Mme Carvalho, et le Sénat, auquel appar-
tient le prince compositeur, le monde officiel, où il occupe personnellement
une des places les plus élevées; enfin le Cercle de l'Union artistique, dont
il est président, avaient envoyé de nombreux représentants. —La répétition
générale avait offert déjà un aspect extraordinaire. Rossini, qui ne>va
jamais au théâtre, y est resté dans une loge de face jusqu'à la fin, c'est-à-
dire jusqu'à une heure du matin. C'est une preuve d'estime et d'amitié
qu'il ne donnera sans doute à personne d'ici à bien longtemps. A cette
même répétition, on remarquait encore le duc et la duchesse de Morny, le
prince de Mettemicb, M. le baron Finot chambellan de l'Empereur, et
nombre de personnes de la haute société, sans compter les artistes,
MM. Gounod, Roger, Alexandre Dumas...
Le livret est de M. de Saint-Georges, un des praticiens les plus émérites..
C'est peut-être le centième livret qu'il offre au public; aussi l'on ne pouvait
espérer que tous les moyens y fussent nouveaux; mais l'habileté est grande
encore, et du prologue au dénoûment tout marche suivant les us et cou-
tumes consacrés.
L'action se passe à Mexico, au temps delà domination espagnole. Voici
d'abord laPlaza Major, avec^sa foule bariolée de mendiants, de gitanos,
de bandits, de muletiers. Survient un jeune cavalier de bonne tournure,
de modeste habit, qui cherche fortune. Pour le moment, il ne reste à Don
Manoël que-deux piastres pour tout potage; encore, au lieu d'en souper,
il va les donner à un pauvre diable qu'il a tiré des mains des bandits. La
faim se faitsentir pourtant; il n'a plus le choix des ressource^; aussi em-
prunte-t-il une guitare et se met-il à chanter sur la place, de compte à
demi avec une fillette, nommée Anita, qu'il a rencontrée et protégée sur le
grand chemin. Les maravédis pieu vent de toutes matas ; une belle demoi-
selle fait mieux, elle offre sa bourse à Manoêl ; mais celui-ci, devenu hon-
teux, ne mut faccepter qu'en échange du rosaire qu'iLmel en gage entre
les mains.de la: senoraet qu'elle lui .permettra de reprendre.
Or, la senoram'était autre,que lanièeedu vice-roi, Dona Fernanda,que
son oncle et tuteur veut marier à uncertain Don Annibal, imbécile, mais
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