Presse et revues
8 pages
Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1898-10-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 30 octobre 1898 30 octobre 1898
Description : 1898/10/30 (A64,N44)-1898/11/05. 1898/10/30 (A64,N44)-1898/11/05.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57825912
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
352 LE MENESTREL
présidente, Scalini, vice-présidente, trésorière de l'oeuvre, Mmes Krauss,
Doche, Roty, Frantz-Jourdain, Vrignault, Joseph Chéret, Roger Marx, Nénot,
Magnard, Paul Nadar.. Citons parmi les élèves les plus récompensées :
Mlles Andriani et Honnecart, prix xe oequo du ministre, obtenu pour leurs
compositions décoratives: Mlles Geyler, Auge, Sauton, Gautier, Courtioux,
Mouly, Hérelle, Lloyd, Torchet, Lioté, Reinou, Monbur, Feyen-Perrin.
Parmi les toutes petites, deux bébés de trois ans, Yvonne Lacreux, fille du
statuaire Jacques France, et Yvonne Guy-Tomel, fille du journaliste récem-
ment décédé. 1.585 francs de livrets de caisses d'épargne ont été distribués.
Le rapport financier a été fait par la vice-présidente trésorière, Mme Scalini.
Neuf enfants ont été admises à l'Orphelinat des arts durant le cours de cette
année : Mlles Noël, fille et petite-fille de peintres; Defradas, fille d'un jour-
naliste; Hermain, fille d'un architecte; Meyer-Daubray, petite-fille de l'ac-
teur si connu; Macé, fille d'un statuaire; DanhaUser, fille d'un compositeur,
professeur au Conservatoire; Guy-Tomel, fille du journaliste; Sicard et
Millioud, filles d'artistes dramatiques. Ces admissions portant à 140 le nombre
des enfants élevés par l'Orphelinat des arts.
— Est-ce vrai, ce que nous rapporte la Neues Wiener Abendblatt touchant le
ténor Mierzwinsky ? On sait que cet artiste, après avoir fait il y a quelque
vingt ans un début assez fâcheux à notre Opéra malgré sa voix superbe,
était devenu à l'étranger l'un des ténors les plus renommés des troupes lyri-
ques italiennes. Entre autres il obtint de très grands succès à la Scala en
chantant Guillaume Tell avec Aldighieri, Hérodiade avec la Theodorini et la
Borelli, Simon Boccanegra avec Maurel, Nanetti et la Borelli. Or, s'il faut en
croire le journal que nous avons cité, Mierzwinsky en serait réduit à de
telles extrémités qu'il vient d'accepter le poste de « portier » à Fhôtel d'An-
gleterre, à Cannes. Triste fin pour un ténor d'opéra !
— Sous ce titre : Simple aperçu sur deux gammes naturelles (Bruxelles,
Lombaerts, in-12 de 31 pp.), M. Eugène Samuel, fils du regretté direc-
teur du Conservatoire de Gand, vient de publier une brochure dont la lecture
pourra amuser et même intéresser les musiciens, mais qui ne nous paraît
pas de nature à modifier les coutumes mélodiques et harmoniques qui forment
le fond même de l'art moderne. Il s'agit surtout ici, au lieu de notre gamme
rationnelle de sept sons, divisée en tons et demi-tons, d'une échelle de six
sons seulement, tous distants d'un ton l'un de l'autre et dont le septième
formerait l'octave. Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à nous doter
de gammes nouvelles, et il y a quelques années encore M. Alexandre de
Bertha a rendu public un projet de ce genre. Je ne crois pas que le travail
d'ailleurs curieux de M. Eugène Samuel ait plus de chances d'atteindre un
but pratique. A. P.
— Lire, dans la Revue bleue du 22 octobre 1898, le très intéressant article
de notre confrère M. Raymond Bouyer sur les Écrits de Schumann, dont la
critique agressive et enthousiaste eut d'abord plus d'influence en Allemagne
que les oeuvres si délicates du musicien.
— De Nancy. Sous l'active et intelligente direction du jeune directeur de
notre Conservatoire, M. J.-Guy Rppartz, les concerts ont repris dès diman-
che dernier, à la grande satisfaction de tous les dilettanti de la ville.
Mlle Mathilde Crépin s'est vivement fait applaudir dans l'air d'Hérodiade de
Massenet. Les oeuvres de Lalo (ouverture du Roi d'Ys), Bach, Franck et Bee-
thoven, qui complétaient le premier programme, ont eu grand succès.
— On demande à Rennes un directeur de société philharmonique, pia-
niste ou violoniste, lauréat du Conservatoire de Paris. S'adresser à M. Charles
Morice, 3, rue Lafayette, à Rennes.
— On nous écrit d'Amiens que M. Carboni, directeur de la grande Har-
monie municipale, prépare en ce moment une audition de la Nativité, de
M. Henri Maréchal, qui réunira cinq cents exécutants. Cette solennité musi-
cale aura lieu le 21 décembre prochain, sous la direction de l'auteur.
— L'excellente maison de pianos Gaveau quitte les lointains quartiers de
la rue Servan et vient s'installer 32 et 34, rue Blanche, dans un superbe
hôtel dont elle a fait l'acquisition, et qui est aménagé avec un confort et une
élégance remarquables. Il est question d'y joindre une salle de concert.
— A l'examen de harpe du Conservatoire de Paris, quatre élèves et une
auditrice ont été admis à la classe; c'est un nouveau succès pour le cours gra-
tuit spécial de M'le Marguerite Achard, qui a fourni trois de ces admissions.
— COURS ET LEÇONS. — M"" Fanny Lépine a repris ses leçons, cours de chant et d'en-;
semble, 89, boulevard Malesherbes. — L'éminent violoniste Joseph White, de retour.à
Paris, a repris ses leçons. — M" 0 C. Baldo a repris ses cours et leçons de chant, 11, rue
Barye. — M 11" Julie Bressoles a repris, 46 bis, rue de la Faisanderie, ses cours et leçons
de chant français et italien. A la même adresse, Mme Louise Fâche, professeur aux écoles
de la ville, a repris ses cours de piano. Prochainement, reprise des très intéressantes
séances de la « Société de musique vocale » des deux excellents professeurs. — M 11" Dolorès.
Rigaud, professeur de mélodies et romances à diction, a repris ses leçons, 9, rue Yvon-
Villarceau. — MUe Sénac reprend, à partir du 1" novembre, ses cours de piano, solfège
chant et accompagnement, 2, rue Fléchier.
NÉCROLOGIE
A Dresde est mort le professeur de musique François-Magnus Boehme,
à l'âge de 72 ans. On lui doit deux ouvrages historiques d'un grand mérite :
Les lieds de la vieille Allemagne et l'Histoire de la danse en Allemagne.
— De Bonn on annonce la mort de M. van Koenigstoew, ex-professeur au
Conservatoire de Cologne, qui fut naguère un chef d'orchestre habile. Cet
artiste avait été, dit-on, en relations très intimes avec Schumann, Brahms,
et MM. Joachim et Cari Reinecke.
HE.NRI HEUGEL, gérant-directeur.
Vient de paraître à la Société française d'éditions d'art, 9, rue Saint-Benoît,
une nouvelle traduction française du Parsifal, de Wagner, par Mme Judith
Gautier.
FONDS D' MITOf AIT! 1 à Paris, Passage Saulnier, 11, à adjuger
ÉDITEUR DE III Uul y U II étude MASSION, notaire, 58, boulevard
Haussmann, le 5 novembre, 2 h. précis. —Mise à prix : 20.000 fr. Entrée en
jouissance immédiate. — Consignation 2.000 francs. — S'adresser à M. Mauger,
syndic, 16, rue de Valois et audit notaire.
 CÉDER, pour cause de santé, Maison de commerce de piano, lutherie, abon-
nement à la lecture musicale. — Ville prospère. Bonne clientèle. Bail
avantageux. — Pour tous renseignements, s'adresser à l'étude de Me E. THI-
BAULT, notaire à la Rochelle, 4, rue Admyrauld.
IMPRIMERIE CENTRALE DES CREMINS DE FER. — IMPRIMERIE CHA.IX, RUE 11EUC1 l'.li, 20, PARIS. — (Bllcre Lorffleui).
présidente, Scalini, vice-présidente, trésorière de l'oeuvre, Mmes Krauss,
Doche, Roty, Frantz-Jourdain, Vrignault, Joseph Chéret, Roger Marx, Nénot,
Magnard, Paul Nadar.. Citons parmi les élèves les plus récompensées :
Mlles Andriani et Honnecart, prix xe oequo du ministre, obtenu pour leurs
compositions décoratives: Mlles Geyler, Auge, Sauton, Gautier, Courtioux,
Mouly, Hérelle, Lloyd, Torchet, Lioté, Reinou, Monbur, Feyen-Perrin.
Parmi les toutes petites, deux bébés de trois ans, Yvonne Lacreux, fille du
statuaire Jacques France, et Yvonne Guy-Tomel, fille du journaliste récem-
ment décédé. 1.585 francs de livrets de caisses d'épargne ont été distribués.
Le rapport financier a été fait par la vice-présidente trésorière, Mme Scalini.
Neuf enfants ont été admises à l'Orphelinat des arts durant le cours de cette
année : Mlles Noël, fille et petite-fille de peintres; Defradas, fille d'un jour-
naliste; Hermain, fille d'un architecte; Meyer-Daubray, petite-fille de l'ac-
teur si connu; Macé, fille d'un statuaire; DanhaUser, fille d'un compositeur,
professeur au Conservatoire; Guy-Tomel, fille du journaliste; Sicard et
Millioud, filles d'artistes dramatiques. Ces admissions portant à 140 le nombre
des enfants élevés par l'Orphelinat des arts.
— Est-ce vrai, ce que nous rapporte la Neues Wiener Abendblatt touchant le
ténor Mierzwinsky ? On sait que cet artiste, après avoir fait il y a quelque
vingt ans un début assez fâcheux à notre Opéra malgré sa voix superbe,
était devenu à l'étranger l'un des ténors les plus renommés des troupes lyri-
ques italiennes. Entre autres il obtint de très grands succès à la Scala en
chantant Guillaume Tell avec Aldighieri, Hérodiade avec la Theodorini et la
Borelli, Simon Boccanegra avec Maurel, Nanetti et la Borelli. Or, s'il faut en
croire le journal que nous avons cité, Mierzwinsky en serait réduit à de
telles extrémités qu'il vient d'accepter le poste de « portier » à Fhôtel d'An-
gleterre, à Cannes. Triste fin pour un ténor d'opéra !
— Sous ce titre : Simple aperçu sur deux gammes naturelles (Bruxelles,
Lombaerts, in-12 de 31 pp.), M. Eugène Samuel, fils du regretté direc-
teur du Conservatoire de Gand, vient de publier une brochure dont la lecture
pourra amuser et même intéresser les musiciens, mais qui ne nous paraît
pas de nature à modifier les coutumes mélodiques et harmoniques qui forment
le fond même de l'art moderne. Il s'agit surtout ici, au lieu de notre gamme
rationnelle de sept sons, divisée en tons et demi-tons, d'une échelle de six
sons seulement, tous distants d'un ton l'un de l'autre et dont le septième
formerait l'octave. Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à nous doter
de gammes nouvelles, et il y a quelques années encore M. Alexandre de
Bertha a rendu public un projet de ce genre. Je ne crois pas que le travail
d'ailleurs curieux de M. Eugène Samuel ait plus de chances d'atteindre un
but pratique. A. P.
— Lire, dans la Revue bleue du 22 octobre 1898, le très intéressant article
de notre confrère M. Raymond Bouyer sur les Écrits de Schumann, dont la
critique agressive et enthousiaste eut d'abord plus d'influence en Allemagne
que les oeuvres si délicates du musicien.
— De Nancy. Sous l'active et intelligente direction du jeune directeur de
notre Conservatoire, M. J.-Guy Rppartz, les concerts ont repris dès diman-
che dernier, à la grande satisfaction de tous les dilettanti de la ville.
Mlle Mathilde Crépin s'est vivement fait applaudir dans l'air d'Hérodiade de
Massenet. Les oeuvres de Lalo (ouverture du Roi d'Ys), Bach, Franck et Bee-
thoven, qui complétaient le premier programme, ont eu grand succès.
— On demande à Rennes un directeur de société philharmonique, pia-
niste ou violoniste, lauréat du Conservatoire de Paris. S'adresser à M. Charles
Morice, 3, rue Lafayette, à Rennes.
— On nous écrit d'Amiens que M. Carboni, directeur de la grande Har-
monie municipale, prépare en ce moment une audition de la Nativité, de
M. Henri Maréchal, qui réunira cinq cents exécutants. Cette solennité musi-
cale aura lieu le 21 décembre prochain, sous la direction de l'auteur.
— L'excellente maison de pianos Gaveau quitte les lointains quartiers de
la rue Servan et vient s'installer 32 et 34, rue Blanche, dans un superbe
hôtel dont elle a fait l'acquisition, et qui est aménagé avec un confort et une
élégance remarquables. Il est question d'y joindre une salle de concert.
— A l'examen de harpe du Conservatoire de Paris, quatre élèves et une
auditrice ont été admis à la classe; c'est un nouveau succès pour le cours gra-
tuit spécial de M'le Marguerite Achard, qui a fourni trois de ces admissions.
— COURS ET LEÇONS. — M"" Fanny Lépine a repris ses leçons, cours de chant et d'en-;
semble, 89, boulevard Malesherbes. — L'éminent violoniste Joseph White, de retour.à
Paris, a repris ses leçons. — M" 0 C. Baldo a repris ses cours et leçons de chant, 11, rue
Barye. — M 11" Julie Bressoles a repris, 46 bis, rue de la Faisanderie, ses cours et leçons
de chant français et italien. A la même adresse, Mme Louise Fâche, professeur aux écoles
de la ville, a repris ses cours de piano. Prochainement, reprise des très intéressantes
séances de la « Société de musique vocale » des deux excellents professeurs. — M 11" Dolorès.
Rigaud, professeur de mélodies et romances à diction, a repris ses leçons, 9, rue Yvon-
Villarceau. — MUe Sénac reprend, à partir du 1" novembre, ses cours de piano, solfège
chant et accompagnement, 2, rue Fléchier.
NÉCROLOGIE
A Dresde est mort le professeur de musique François-Magnus Boehme,
à l'âge de 72 ans. On lui doit deux ouvrages historiques d'un grand mérite :
Les lieds de la vieille Allemagne et l'Histoire de la danse en Allemagne.
— De Bonn on annonce la mort de M. van Koenigstoew, ex-professeur au
Conservatoire de Cologne, qui fut naguère un chef d'orchestre habile. Cet
artiste avait été, dit-on, en relations très intimes avec Schumann, Brahms,
et MM. Joachim et Cari Reinecke.
HE.NRI HEUGEL, gérant-directeur.
Vient de paraître à la Société française d'éditions d'art, 9, rue Saint-Benoît,
une nouvelle traduction française du Parsifal, de Wagner, par Mme Judith
Gautier.
FONDS D' MITOf AIT! 1 à Paris, Passage Saulnier, 11, à adjuger
ÉDITEUR DE III Uul y U II étude MASSION, notaire, 58, boulevard
Haussmann, le 5 novembre, 2 h. précis. —Mise à prix : 20.000 fr. Entrée en
jouissance immédiate. — Consignation 2.000 francs. — S'adresser à M. Mauger,
syndic, 16, rue de Valois et audit notaire.
 CÉDER, pour cause de santé, Maison de commerce de piano, lutherie, abon-
nement à la lecture musicale. — Ville prospère. Bonne clientèle. Bail
avantageux. — Pour tous renseignements, s'adresser à l'étude de Me E. THI-
BAULT, notaire à la Rochelle, 4, rue Admyrauld.
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