Titre : Le Luth français : journal de la facture instrumentale / M. Giacomelli, directeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-05
Contributeur : Giacomelli, A. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809767d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 150 Nombre total de vues : 150
Description : 05 octobre 1856 05 octobre 1856
Description : 1856/10/05 (A1,N9)-1856/10/19. 1856/10/05 (A1,N9)-1856/10/19.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57812909
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-4061
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
lro Aànèe/^N 0 9.
PARIS, RUE GEOFFROY-MARIE, 5.
5 Octobre 1856.
S'adreàgé^f flÉtw^^kiS^BÂcovELLi, directeurtlu
Luth francs, ^$axiAjW&eoffroy-Marie, S.
Pour ce <^M*aeyn[cjga*e l'Administration., même
adresse.
JOURNAL DE LA FACTURE INSTRUMENTALE
(Paraissant deux fois par mois).
ABONNEMENT.
(POUR DN AN.)
Paris, -10 fr. — Départements, 12'fr.
Étranger, IS'francS.
On peut s'abonner pour six mois.
ANNONCES.
30 cent, la ligne. •■— Réclames, 1 franc.
Toutes les communications d'intérêt général sont
insérées gratuitement.
"SOMMAIRE : Réponse de M. Sax à KT. Adrien de La Fage. — Noie de la direc-
tion. — Le .procès Martin contre Alexandre. — Un autographe du jeune
Alexandre. — L'harmoniflûte par M. Henry Hoehe. — Correspondance. —
Annonces.
M. Sax nous envoie sa réponse à l'article de
Al. Adrien de La Fage, inséré dans notre numéro du
20 août, et qui traitait des travaux et des récentes
découvertes de M. Besson.
.Nous l'avons dit dès notre début : « Le Luth Fran-
çais est une tribune libre, honnête, accessible à tous. »
11 reste fllèleà ce programme : l'insertion de cette
longue lettre en offre la preuve.
Fort de cette impartialité, nous y trouvons un
motif de plus pour ne pas abdiquer, au milieu des
conflits, l'indépendance de nos opinions personnelles.
Aussi se produiront-elles en temps utile, car on
conçoit que nous ne saurions rester indifférent dans
le débat important qui divise depuis si longtemps les
facteurs d'instruments en cuivre.
Il est vrai, qu'en ce qui louche M. Besson, Ton a
pu pressentir notre avis : en qualité de rédacteur de
la France musicale, nous nous sommes meure déjà
prononcé formellement à cet égard.
Notre tour viendra d'entrer en lice. En attendant,
sachons écouter les deux parties.
A. GIACOMKLLI.
Monsieur le Directeur,
Je vous prie de vouloir bien insérer la lettre suivante en
réponse à l'article de votre numéro du 20 août dernier inti-
tulé : COSSTMÏCTION DES KNSTBUMENTS DE CUIVBË.
Dans le numéro de la Revue et Gazette musicale, du 3 août
dernier, M. de la Fage a publié une noie à laquelle j'ai ré-
pondu le dimanche suivant ; M. de la Fage a répliqué le 17,
et j'ai, de mon côté, fait une seconde réponse à la date du 23.
La discussion en est restée là dans lescolonnes delà Gazette
musicale, et je pourrais me contenter d'y renvoyer les per-
sonnes susceptibles d'y prendre quelque intérêt, si M. de la
Fage n'avait jugé à propos de rouvrir le débat en insérant,
dans votre journal, un long article, presque entièrement à
mon adresse.
En présence de cet article, je me vois obligé de répéter
ici ce que j'ai déjà dit si souvent ailleurs, en le corroborant,
au reste, de considérations nouvelles.
Le point de départ de la discussion était la rêsonnance de
l'air dans les instruments à vent ; c'est en vain que M. de la
Fage essaie de déplacer la question et de donner le change
surle sens de ce qu'il a écrit, en qualifiant de découverte une
chose connue depuis longtemps. Que M. de la Fage soit con-
trarie de se voir surpris en flagrant délit d'ignorance, je le
comprends; mais il entasserait volumes sur volumes pour
détruire la signification de sa première note du 3 août, que
cela ne servirait absolument à rien, le fait reste irrévocable-
ment acquis à la discussion.
Voyons pourtant comment M. de la Fage tente de s'innocen-
ter •; il m'accuse de l'avoir mal compris, il me raille de don-
ner pour mienne une découverte consignée depuis nombre
d'années dans tous les auteurs qui se sont occupés d'acous-
tique.
J'admets pour un instant que M. de la Fage ait raison, que
je me sois trompé, en le lisant, sur le sens de ce qu'il a voulu
dire, et que son expression : découverte, s'applique bien réel,
lement, comme il le prétend aujourd'hui, à des expériences
faites au moyen du plâtre, du papier mince, de la gutta-
percha.
Du moment qu'il est reconnu, constaté, avéré que c'est
l'air qui vibre et qui est le corps sonore dans les instruments
à vent, à quoi bon se préoccuper de la matière qui lui sert
d'enveloppe? Quel intérêt y a-t-il à savoir qu'on peut faire un
clairon en bois, en poterie, en verre, en marbre, en carton,
en caoutchouc aussi bien qu'en cuivre? En quoi cela consti-
tuer il une découverte? - Prenez garde, répond M. delà
Fage, on va pouvoir mouler dam la muraille même d'une
forteresse des clairons qui dureront autant qu'elle I — EtW
clairons de papier mâché, répliquerai-je à mon tour, i||il||
emploiera sans doute pour aller en campagne? Mf'^'M
PARIS, RUE GEOFFROY-MARIE, 5.
5 Octobre 1856.
S'adreàgé^f flÉtw^^kiS^BÂcovELLi, directeurtlu
Luth francs, ^$axiAjW&eoffroy-Marie, S.
Pour ce <^M*aeyn[cjga*e l'Administration., même
adresse.
JOURNAL DE LA FACTURE INSTRUMENTALE
(Paraissant deux fois par mois).
ABONNEMENT.
(POUR DN AN.)
Paris, -10 fr. — Départements, 12'fr.
Étranger, IS'francS.
On peut s'abonner pour six mois.
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30 cent, la ligne. •■— Réclames, 1 franc.
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"SOMMAIRE : Réponse de M. Sax à KT. Adrien de La Fage. — Noie de la direc-
tion. — Le .procès Martin contre Alexandre. — Un autographe du jeune
Alexandre. — L'harmoniflûte par M. Henry Hoehe. — Correspondance. —
Annonces.
M. Sax nous envoie sa réponse à l'article de
Al. Adrien de La Fage, inséré dans notre numéro du
20 août, et qui traitait des travaux et des récentes
découvertes de M. Besson.
.Nous l'avons dit dès notre début : « Le Luth Fran-
çais est une tribune libre, honnête, accessible à tous. »
11 reste fllèleà ce programme : l'insertion de cette
longue lettre en offre la preuve.
Fort de cette impartialité, nous y trouvons un
motif de plus pour ne pas abdiquer, au milieu des
conflits, l'indépendance de nos opinions personnelles.
Aussi se produiront-elles en temps utile, car on
conçoit que nous ne saurions rester indifférent dans
le débat important qui divise depuis si longtemps les
facteurs d'instruments en cuivre.
Il est vrai, qu'en ce qui louche M. Besson, Ton a
pu pressentir notre avis : en qualité de rédacteur de
la France musicale, nous nous sommes meure déjà
prononcé formellement à cet égard.
Notre tour viendra d'entrer en lice. En attendant,
sachons écouter les deux parties.
A. GIACOMKLLI.
Monsieur le Directeur,
Je vous prie de vouloir bien insérer la lettre suivante en
réponse à l'article de votre numéro du 20 août dernier inti-
tulé : COSSTMÏCTION DES KNSTBUMENTS DE CUIVBË.
Dans le numéro de la Revue et Gazette musicale, du 3 août
dernier, M. de la Fage a publié une noie à laquelle j'ai ré-
pondu le dimanche suivant ; M. de la Fage a répliqué le 17,
et j'ai, de mon côté, fait une seconde réponse à la date du 23.
La discussion en est restée là dans lescolonnes delà Gazette
musicale, et je pourrais me contenter d'y renvoyer les per-
sonnes susceptibles d'y prendre quelque intérêt, si M. de la
Fage n'avait jugé à propos de rouvrir le débat en insérant,
dans votre journal, un long article, presque entièrement à
mon adresse.
En présence de cet article, je me vois obligé de répéter
ici ce que j'ai déjà dit si souvent ailleurs, en le corroborant,
au reste, de considérations nouvelles.
Le point de départ de la discussion était la rêsonnance de
l'air dans les instruments à vent ; c'est en vain que M. de la
Fage essaie de déplacer la question et de donner le change
surle sens de ce qu'il a écrit, en qualifiant de découverte une
chose connue depuis longtemps. Que M. de la Fage soit con-
trarie de se voir surpris en flagrant délit d'ignorance, je le
comprends; mais il entasserait volumes sur volumes pour
détruire la signification de sa première note du 3 août, que
cela ne servirait absolument à rien, le fait reste irrévocable-
ment acquis à la discussion.
Voyons pourtant comment M. de la Fage tente de s'innocen-
ter •; il m'accuse de l'avoir mal compris, il me raille de don-
ner pour mienne une découverte consignée depuis nombre
d'années dans tous les auteurs qui se sont occupés d'acous-
tique.
J'admets pour un instant que M. de la Fage ait raison, que
je me sois trompé, en le lisant, sur le sens de ce qu'il a voulu
dire, et que son expression : découverte, s'applique bien réel,
lement, comme il le prétend aujourd'hui, à des expériences
faites au moyen du plâtre, du papier mince, de la gutta-
percha.
Du moment qu'il est reconnu, constaté, avéré que c'est
l'air qui vibre et qui est le corps sonore dans les instruments
à vent, à quoi bon se préoccuper de la matière qui lui sert
d'enveloppe? Quel intérêt y a-t-il à savoir qu'on peut faire un
clairon en bois, en poterie, en verre, en marbre, en carton,
en caoutchouc aussi bien qu'en cuivre? En quoi cela consti-
tuer il une découverte? - Prenez garde, répond M. delà
Fage, on va pouvoir mouler dam la muraille même d'une
forteresse des clairons qui dureront autant qu'elle I — EtW
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