Presse et revues
24 pages
Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1899-12-03
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 03 décembre 1899 03 décembre 1899
Description : 1899/12/03 (A46). 1899/12/03 (A46).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57760897
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
()UAP.àNTE-SIXIÈME ANNÉE. Le Numéro : 50 centimes. DIMANCHE 3 DÉCEMBRE -1899.
AVIS AUX ACTIONNAIRES £e*e
DE LA CAISSE DES MINES ticu:
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A. la «laie «lu 11 'novembre, M. _?"
JlAKtlUS 1SIDON a- été nommé mm
(Hrecteur - gérant «le la CAISSE ce q
KI<>5 MliSiilSSs en remplacement «le ces
M. £toulaine« démissionnaire. a
AVIS IMPORTANT
A. MO© .AJBONIVÏilS J
Ion,
La nouvelle adiiiinistration de la par
CAISSE DES MINES a l'honneur d'in- le ■
former les abonnés du JOURNAL DES fJSC
MINES que l'abonnement donne droit, j
en dehors de l'envoi hebdomadaire du ,-
journal, aux avantages suivants :
1" A l'envoi régulier de la cote quoti- :»
dienne dont la publication, un peu re-
tardée, commence à la date du 10 dé- nu
cembre ; '
3-> A la vérification de tous tirages de rcs
valeurs françaises et étrangères ; dé
3" A l'encaissement gratuit de tous ac[
coupons, même s'ils sont payables à pr
l'étranger ; et
4" A tous renseignements sur valeurs
françaises et étrangères — sans l'obli-
gation de joindre à la demande un
timbre-poste pour la réponse. tic
Ceux de nos abonnes dont le montant des ' ;!
c iurlages aura atteint 5o francs dans le cou- nc
faut de l'année seront de plein di'oil inscrits bÉ
p:jur un nouvel abonnement de même durée, d(
c: a litre gratuit.
Nous aimons à croire que nos abon- s"
nés apprécieront ces avantages consi- \[
dérables. Nous les assurons qu'ils trou-
veront dans le JOURNAL DES MINES d
les appréciations et les renseignements
les plus exacts sur toutes les valeurs
négociées à la cote officielle et sur le *}
marché en banque. n
ti
A la demande d'un grand nombre 'J
d'abonnés, nous publions une cote des s
VALEURS DU PETIT COMPTANT de r
la COULISSE. Nous reconnaissons avec
eux que. dans ces petits bilieta de lote-
rie, il peut s'en trouver parfois qui ne ,
soient pas trop mal placés. En tout cas
us n'exigent que de faibles déboursés. '
Nous devons dire toutefois que nous (
publions cette cote, avec commentaires <
si besoin est, sans garantie. i
™ais nous appelons tout particulière-
lûent l'attention de nos lecteurs sur les
I MINE s D'OR AUSTRALIENNES; c'est
nn compartiment très intéressant et
auquel nous avons l'intention de donner
Qi'aduellement tous, les développements
UU1QS qU'ii comporte. .
^ous publierons les cours, ainsi que
es tableaux de productions et de béné- jyj
ices avec tous les renseignements par- tj(SI1c
iculiers Ooncernant ces valeurs. ,,. *
Nous savons qu'il commence à se pra- *:.
,iquer d'importants arbitrages des f'^p
nines d'or du Transvaal contre des à in
nines d'or d'Australie, et nous tenons à des
3e que nos lecteurs, désireux d'effectuer blié<
Des opérations avantageuses, le fassent
à bon escient.
exÎ2
CHRONIQUE «s
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C
Où en est la réforme fiscale ?
M. Caillaux, ministre des finances, a été £
longuement entendu, au Palais Bourbon, »
parla commission spéciale de l'impôt sur »,.|
le revenu au sujet du projet de réforme ,,
fiscale qu'il a mis à l'étude.
Il a tout d'abord indiqué que la réforme ' j
fiscale ne pourrait, selon lui, s'effectuer yn
qu'à la condition de séparer les finances de <
l'Etat des finances départementales etcom- et v
munales. ,
Par suiîc, il y a lieu de rechercher des qu
ressources destinées à remplacer, pour les '
départements et communes, les centimes
additionnels actuellement appliqués au
principal de l'impôt des portes et fenêtres
et à celui de la contribution personnelle rei
mobilière, qu'il s'agit de supprimer. se,
Le ministre estime que cette compensa- s0
tion pourrait cire opérée, en principe, par ^>
l'abandon, aux départements et commu- i_j(
nés, de l'impôt foncier sur la propriété non vc
bâtie, dans quatre-vingt-quinze pour cent m
des cas. se
Pour les cinq pour cent restants, intéres- n(
santdes villes, on mettrait à leur dîsposi- (j(
tion une taxe d'habitation. _■
Mais il y aurait encore à pourvoir à un
déficit de 260 millions environ.
Pour le combler, M. Caillaux a indiqué ^
qu'il croyait possible d'étudier l'établisse- ^
ment d'un impôt sur le revenu,avec exemp-
tion à la base, dont le taux serait fixé d'a-
.près l'importance des villes et communes, n
suivant un tarif dégressif, et qui comporte-
rait la déclaration facultative.
* l'
* * l
La commission des douanes de la Cham- 1
bre des députés avait désiré savoir à quel
moment la Chambre serait saisie de la c
; convention commerciale franco-améri- 1
i caine. M. Delcassé, ministre des affaires s
étrangères, s'est rendu devant cette conï- I t
mission et lui a déclaré que,suivant l'usage I
3 en vigueur pour les traités intervenus entre . ]
*" deux pays ayant chacun,un Parlement, ce 1
qui est le cas actuel, les Chambres fran- :
çaises seraient saisies de la convention en
question le même jour que le Sénat améri-
e cain, c'est-à dire le 4 décembre.
M. Delcassé, répondant à d'autres ques-
:iôns, a déclaré qu'il ne pouvait dès aujour-
d'hui faire connaître à la commission les
dispositions de la convention. Il s'est borné
à indiquer que les modifications au tarif
des douanes qu'elle comporte ont été pu-
bliées par le Bulletin du commerce.
* *
La convention anglo-allemande deSamoa
exigeait, comme on le sait, pour devenir
valable, l'adhésion de la tierce puissance
coprotectrice : les Etats-Unis.
Or on mande de .Washington que le
gouvernement américain refuse son acquies-
cement à cette convention par laquelle les
Anglais abandonnaient entièrement aux
Allemands les îles d'Oupolou et Sawaï,
celle de Toutouilla restant aux Améri-
cains.
Les objections soulevées par les Etats-
Unis portent sur des points de détail.
Sur la demande des cabinets de Londres
et de Berlin, le gouvernement américain
leur a soumis le projet d'un nouveau traité
qui sera, croit-on, adopté par les trois
puissances.
* *
La visite que Guillaume 11 vient de
rendre à la reine de Hollande à Flessinguc
sera certes plus agréable à son peuple que
son séjour prolongé auprès de sa famille
d'Angleterre. Faut-il voir dans cet arrêt en
Hollande, la contre-partie politique du
; voyage à Windsor ou bien une simple dé-
marche de courtoisie? Tant d'événements
se sont produits dans ces dernières semai-
nes, l'entrevue de Postdam, l'arrangement
de Samoa, la convention anglo-allemande
de chemins de fer et de télégraphes dans le
sud de l'Afrique et le voyage en Angleterre,
qu'il serait téméraire d'essayer de dégager
de tout cela la pensée intime de l'empereur
d'Allemagne.
Mais l'arrêt de Guillaume II en Hollande
est intéressant à un autre titre : il est une
manifestation nouvelle de sa politique, qui
a pris depuis quelque temps un caractère
très marqué. C'est le désir d'être bien avec
tout le monde et la préoccupation de ne se
lier définitivement avec personne.
1 A l'époque où il -n'avait pas de bases
1 d'opérations en Chine, l'empereur d'Alle-
magne, craignant de voir les Américains
j s'installer aux Philippines, manifesta hau-
- j trement ses sympathies pour l'Espagne.Une
1 fois le coup de Kiao-Tchéou fait et la
2 puissance allemande solidement établie
e dans les mers de Chine, il n'hésita pas à
abandonner le vaincu pour le vainqueur et
1 il se porta acquéreur des Caroli'nes.
A cette même époque, il affichait un
dégoût profond pour ses possessions d'A
AVIS AUX ACTIONNAIRES £e*e
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1" A l'envoi régulier de la cote quoti- :»
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*" deux pays ayant chacun,un Parlement, ce 1
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e dans les mers de Chine, il n'hésita pas à
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