Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1892-03-03
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 03 mars 1892 03 mars 1892
Description : 1892/03/03 (A39,N9). 1892/03/03 (A39,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57759468
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
- Aller à la page de la table des matières97
- SOMMAIRE TRENTE-NEUVIEME ANNEE. N° 9. JEUDI 3 MARS 1892.
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TR15NTE-N EUVIKME ANNÉE.
■No 9.
JEUDI 3 MARS 1892.
SOMMAIRE
l'uses
J.li l'IîOOUKS DANS US THAITKMKX T DES
JIIXKISAI» AlRlKKIiKS 07
XOlTYliU-KS D1YKP.SES 97
r|,,. _ ,.u;iYJtK. ÊTAIX 98
J.KS m;ixi-:s I>K ZIMIÎAHAYK 98
AI.I.KMAONIÎ (Production houillère).... 9!l
I.K l'il.N'T suit l.A MAXr.lIIC 99
XOITYKU.lK LlOXKS \)K CHEMINS DE FEU
EX AI.SAOK-UJHIIAINU !•!)
l/AMÊI.lOltAMIOX JIU ]>UI!T DU H AVISE... 100
i.i'. -nrxxKi. i>u snii'LON 400
c.oMMKiir.K KXTÉIUEUI: DE I.A KIIAXOK. . 400
jUl'.I' l!AXl.)OLl'llC.UUIU;llll.L AU M.'.SHU-
XA..ANI. 400
AOIUC.UI.TUUE 401
Ol-T'IiKS KT DEMANDES 402
iiKXsKicxuM ENTS U)î
KKYCE MINIÈIÎE 40:2
HCI.LETIN FINANC.IEK 400
A NNONC.ES 4 00
cour.s DE )-A UOUUSE 407-408
LE PROGRES
DANS l,të
TRAITEMENT DES MINERAIS AURIFÈRES
Des signes de reprise se manifestent
décidément sur les valeurs minières, à.
Londres principalement. L'augmentation
ronslanlodela production du Sud-A.l'riqne a.
renversé les prédictions dus pessimistes.
il démontre la vérité que les roches auri-
fères .sont presque inépuisables dans le
Kami. La. production de l'or, en l'ail, dé-
pend seuleinentde l'extraction, du broyage
•el des méthodes de traitement. Nous en
■tenant, pour un moment au Sud-Afrique.
nous Yoyonsque la productions'est accrue
rapidement quoiqu'il n'y ail. pas eu de.
nouvelles mines ouvertes depuis deux
•ans. (Mi raison de la. dépression qui a. para-
lysé la sortie des capitaux. Ainsi la pro-
duction du liaml qui en 1888 était do
2>>0,917 onces est montée en 1801 à 729,2-1 ?>
•onces.
Lue portion de cet accroissement et
assurément une. notable portion, est .duo...
■au grand nombre, de pilons qui ont étérnis
■en (euvre: mais à part ce fait qu'une plus
grande quantité de minerai à été broyé, il
est certain qu'une grande partie de l'aug-
mentation est dne aux méthodes perfoc-
1 tonnées pour le traitement des mino-
rais.
On a. vu le même, résultat se produire
'pour le traitement du cuivre.
Avec les progrès de, la science, des décou-
vertes ont eté faites qui, non seulement
ont augmenté la production du métal,
mais ont mis à. même, de l'extraire en
quantité rémunératrice là où c'était autre-
fois une-impossibilité. Le secret consiste
à extraire le métalpur, desminerais réfrae-
! aires, que ce soit de l'or, de l'argent ou
du cuivre. Les roches varient en richesse,
si elles sont exceptionnellement riches, la
perted.il métal qui résulte du traitement;
est. de peu d'importance; mais s'il s'agit
de roches ordinaires d'une teneur d'une
demi-once à une once à la tonne, là est
toute la dilférence entre le prolit ou la
perte, il s'agit de savoir si on pourra ohlc-
nir au moins approximativement-la valeur
trouvée à l'analyse.
11 en est de même partout, aussi bien en.
Afrique, qu'aux Indes, en Amérique ou
eu Australie. Dans les premiers temps, au
Sud-Afrique, le conglomérat était aisé-
ment broyé et l'on en relirait l'or avec peu
de difficultés, mais après Uii certain
temps larpche. devint plus- dure et l'ex-
traction de l'or devint plus difficile ; la
même chose est arrivéeen Australie. Beau-
coup do compagnies on Australie ont dû
cesser leurs travaux parce que le minerai,
quoique, riche en or, ne pouvait, par les
moyens usuels, être traite avec bénéfice.
Le directeur delà Monnaie à Melbourne
a. établi à. 1,'10(5,157 onces la. production de
l'or en 1X90 en Australie, ce qui repré-
sente plus de r, rj.OOO.OOO sterling
(12.1,000,000 francs).
La richesse; fabuleuse des mines de
Moui:l Morgan et de Kroken-Hill est bien
connue; mais il faut avouer que. compa-
rativement, peu de mines australiennes
ont répondu aux promesses qu'elles sem-
blaient faire à l'origine.Les mines d'Elhe-
ridge ont; donné une grande déception et
celles de Day-Dawns et de Gympies ont
été fort irrégulières dans leurs résultais.
Combien de leir- ora-l-il été perdu comme
ne pouvant être extrait de minerai ré Ira c-
biire?On l'ignore mais ce doit être consi-
dérable.
Actuellement, au moyen des procédés
modernes d'extraction perfectionnés, il est
clair que les mines où l'existence de l'or a
été prouvée ont de meilleurs jours à at-
tendre. 11 est difficile de, dire exactement
combien l'on arrive à retirer d'or du mi-
nerai d'après la valeur d'analyse. Le ren-
dement varie tellement suivant la nature
du minerai brové que la proportion d'or
extraite varie de 21 0/0 à 71 0/0 de la va-
leur trouvée à, l'analyse. On serait sans
- doute près de la, vérité en évaluant à (50 0/0
de la valeur d'essai; il s'ensuivrait donc
que d'après les procédés ordinaires de
broyage on perdrait à. peu près 'il) 0 '0 du
métalpur. Une partie de celle perle peut
être retrouvée au moyen du Irailement
des résidus par les nouvelles méthodes. 11
n'est pas nécessaire de faire ressortir la.
grande, valeur pour les opérations miniè-
res de. tout procédé pour traiter les mine-
rais rebelles et. obvier à la, perle qui existe
dans la plupart des cas.
■ Le procédé Mac Arthur Forrest, qui con-
siste, à dissoudre, et extraire l'or de son
minerai au moyen d'une solution de. cya-
nide qui amène un précipité, semble avoir
résolu la. difficulté. La Compagnie Afri-
can Gokl Recorery quiaintroduit ce pro-
cédé dans le Rand-'a èuT.vn.,.succès remar-
quable. Les Compagnies de Itobinson,
Ferreira, Salisbury, Langlaagle Eslate et
autres ont adopté ce procédé moyennant
une redevance-. Le résultat, l'année der-
nière, a dépassé 'IO.OOO onces d'or produi-
tes par les résidus réfractaires du Trans-
vaaî qui précédemment étaient à peu près
sans valeur. Des X'i,100 onces obtenues
dans le Kand eu janvier dernier. 9,700
onces provenaient du procédé Mac Arthur
Forrest. c'est-à-dire près de 111 2 0/0 de.
la production du mois. Des témoignages
frappants des résultats de ce procédé sont
venus d'Australie, de la Nouvelle-Zélande,
des Etats-Unis, ilsont achevé d'en démon-
trer le mérite. Au lieu de la proportion,
va-iaut de 21 0/0 d'or do la valeur trouvée
à l'analyse, el au-dessus, la plus faible
proportion a été de Si 0/1) et la plus haute
99 0/0.
Os résultats ont été obtenus à Ouees-
land, la Nouvelle-Zélande. Montana et
l'lah, sur îles minerais spécialement choi-
sis comme très réfractaires. Le plus re-
marquable d'entre eux. pour le mérite élu
procédé, esl revenu del'Ulah. Le directeur
de la. mine « Mercure » déclare, qu'au
printemps dernier, 1.100 tonnes de mine-
rai ont passésuus le moulin, et que 21 0/0
seulement île la valeur de. l'or trouvé à.
l'analyse ont été obtenus. L'été dernier,
le procédé à la eyanide a éléadopté, elc'csl
actuellement 91 0/0 que l'on relire du mi-
norai, et ce Irailement ne coule pas deux
dollars à la tonne.
Nous avons dit que plusieurs mines du
lland avaient adopté ce procédé. Nous
croyons que près du tiers du rendement
de. la Compagnie Kobinson, en janvier
dernier provient du traitement de ses.ré-
sidus.
Ce procédé paraît jusqu'ici n'être appli-
qué qu'aux résidus el aux minorais recon-
nus comme réfractaires, mais il n'y a.
aucune raison pour qu'on ne l'emploie, pas
généralement. D'après les faits que nous
avons cités, nous avons montré que l'esïi-
matiou la plus basse, de l'or extrait en
plus des minerais par les anciennes mé-
thodes était au moins de 20 0/0. C'est un
progrès bien de nature à vendre l'espoir
aux mines en soulfrance, tout en promet-
tant de plus gros dividendes à celles qui
son! prospères.
IOÏÏVELLES DIVERSES
Le hi-mc!.allism<>.— On mande de New-
York «pie, suivant des avis reçus de Was-
hington, l'Angleterre se joindrait, aux
Etats-Unis, à la. France el; à l'Allemagne
pour convoquer la conférence, bi-métàlli-
que sous la condition que l'Angleterre ne
sera, pas liée par les décisions de la. confé-
rence. Dans les cercles linancierson consi-
dère comme certain que la.conférence aura
lieu.
OFFICES ET I> E&ff lA^-XxaSïS (Voir à la 6™e page).
■No 9.
JEUDI 3 MARS 1892.
SOMMAIRE
l'uses
J.li l'IîOOUKS DANS US THAITKMKX T DES
JIIXKISAI» AlRlKKIiKS 07
XOlTYliU-KS D1YKP.SES 97
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I.K l'il.N'T suit l.A MAXr.lIIC 99
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iiKXsKicxuM ENTS U)î
KKYCE MINIÈIÎE 40:2
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A NNONC.ES 4 00
cour.s DE )-A UOUUSE 407-408
LE PROGRES
DANS l,të
TRAITEMENT DES MINERAIS AURIFÈRES
Des signes de reprise se manifestent
décidément sur les valeurs minières, à.
Londres principalement. L'augmentation
ronslanlodela production du Sud-A.l'riqne a.
renversé les prédictions dus pessimistes.
il démontre la vérité que les roches auri-
fères .sont presque inépuisables dans le
Kami. La. production de l'or, en l'ail, dé-
pend seuleinentde l'extraction, du broyage
•el des méthodes de traitement. Nous en
■tenant, pour un moment au Sud-Afrique.
nous Yoyonsque la productions'est accrue
rapidement quoiqu'il n'y ail. pas eu de.
nouvelles mines ouvertes depuis deux
•ans. (Mi raison de la. dépression qui a. para-
lysé la sortie des capitaux. Ainsi la pro-
duction du liaml qui en 1888 était do
2>>0,917 onces est montée en 1801 à 729,2-1 ?>
•onces.
Lue portion de cet accroissement et
assurément une. notable portion, est .duo...
■au grand nombre, de pilons qui ont étérnis
■en (euvre: mais à part ce fait qu'une plus
grande quantité de minerai à été broyé, il
est certain qu'une grande partie de l'aug-
mentation est dne aux méthodes perfoc-
1 tonnées pour le traitement des mino-
rais.
On a. vu le même, résultat se produire
'pour le traitement du cuivre.
Avec les progrès de, la science, des décou-
vertes ont eté faites qui, non seulement
ont augmenté la production du métal,
mais ont mis à. même, de l'extraire en
quantité rémunératrice là où c'était autre-
fois une-impossibilité. Le secret consiste
à extraire le métalpur, desminerais réfrae-
! aires, que ce soit de l'or, de l'argent ou
du cuivre. Les roches varient en richesse,
si elles sont exceptionnellement riches, la
perted.il métal qui résulte du traitement;
est. de peu d'importance; mais s'il s'agit
de roches ordinaires d'une teneur d'une
demi-once à une once à la tonne, là est
toute la dilférence entre le prolit ou la
perte, il s'agit de savoir si on pourra ohlc-
nir au moins approximativement-la valeur
trouvée à l'analyse.
11 en est de même partout, aussi bien en.
Afrique, qu'aux Indes, en Amérique ou
eu Australie. Dans les premiers temps, au
Sud-Afrique, le conglomérat était aisé-
ment broyé et l'on en relirait l'or avec peu
de difficultés, mais après Uii certain
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même chose est arrivéeen Australie. Beau-
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cesser leurs travaux parce que le minerai,
quoique, riche en or, ne pouvait, par les
moyens usuels, être traite avec bénéfice.
Le directeur delà Monnaie à Melbourne
a. établi à. 1,'10(5,157 onces la. production de
l'or en 1X90 en Australie, ce qui repré-
sente plus de r, rj.OOO.OOO sterling
(12.1,000,000 francs).
La richesse; fabuleuse des mines de
Moui:l Morgan et de Kroken-Hill est bien
connue; mais il faut avouer que. compa-
rativement, peu de mines australiennes
ont répondu aux promesses qu'elles sem-
blaient faire à l'origine.Les mines d'Elhe-
ridge ont; donné une grande déception et
celles de Day-Dawns et de Gympies ont
été fort irrégulières dans leurs résultais.
Combien de leir- ora-l-il été perdu comme
ne pouvant être extrait de minerai ré Ira c-
biire?On l'ignore mais ce doit être consi-
dérable.
Actuellement, au moyen des procédés
modernes d'extraction perfectionnés, il est
clair que les mines où l'existence de l'or a
été prouvée ont de meilleurs jours à at-
tendre. 11 est difficile de, dire exactement
combien l'on arrive à retirer d'or du mi-
nerai d'après la valeur d'analyse. Le ren-
dement varie tellement suivant la nature
du minerai brové que la proportion d'or
extraite varie de 21 0/0 à 71 0/0 de la va-
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- doute près de la, vérité en évaluant à (50 0/0
de la valeur d'essai; il s'ensuivrait donc
que d'après les procédés ordinaires de
broyage on perdrait à. peu près 'il) 0 '0 du
métalpur. Une partie de celle perle peut
être retrouvée au moyen du Irailement
des résidus par les nouvelles méthodes. 11
n'est pas nécessaire de faire ressortir la.
grande, valeur pour les opérations miniè-
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dans la plupart des cas.
■ Le procédé Mac Arthur Forrest, qui con-
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nide qui amène un précipité, semble avoir
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Forrest. c'est-à-dire près de 111 2 0/0 de.
la production du mois. Des témoignages
frappants des résultats de ce procédé sont
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des Etats-Unis, ilsont achevé d'en démon-
trer le mérite. Au lieu de la proportion,
va-iaut de 21 0/0 d'or do la valeur trouvée
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proportion a été de Si 0/1) et la plus haute
99 0/0.
Os résultats ont été obtenus à Ouees-
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sis comme très réfractaires. Le plus re-
marquable d'entre eux. pour le mérite élu
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de la. mine « Mercure » déclare, qu'au
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l'analyse ont été obtenus. L'été dernier,
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norai, et ce Irailement ne coule pas deux
dollars à la tonne.
Nous avons dit que plusieurs mines du
lland avaient adopté ce procédé. Nous
croyons que près du tiers du rendement
de. la Compagnie Kobinson, en janvier
dernier provient du traitement de ses.ré-
sidus.
Ce procédé paraît jusqu'ici n'être appli-
qué qu'aux résidus el aux minorais recon-
nus comme réfractaires, mais il n'y a.
aucune raison pour qu'on ne l'emploie, pas
généralement. D'après les faits que nous
avons cités, nous avons montré que l'esïi-
matiou la plus basse, de l'or extrait en
plus des minerais par les anciennes mé-
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progrès bien de nature à vendre l'espoir
aux mines en soulfrance, tout en promet-
tant de plus gros dividendes à celles qui
son! prospères.
IOÏÏVELLES DIVERSES
Le hi-mc!.allism<>.— On mande de New-
York «pie, suivant des avis reçus de Was-
hington, l'Angleterre se joindrait, aux
Etats-Unis, à la. France el; à l'Allemagne
pour convoquer la conférence, bi-métàlli-
que sous la condition que l'Angleterre ne
sera, pas liée par les décisions de la. confé-
rence. Dans les cercles linancierson consi-
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