Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1899-06-04
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 04 juin 1899 04 juin 1899
Description : 1899/06/04 (A46). 1899/06/04 (A46).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775940s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
QUARANTE-SIXIÈME ANNÉE.
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 4 JUIN 1899.
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à
nos abonnés que nous tenons à leur dis- ^
position une prime très intéressante. 0
On sait combien les "VALEURS DE *>
CHARBONNAGES sont appréciées par "
les capitaux, et combien leur clientèle P
tend à prendre d'extension, en dehors -t
même du rayon des départements du p
Nord et du Pas-de-Calais. p
Aussi tous les renseignements utiles C
qui concernent ces excellentes valeurs j
doivent-ils être bien accueillis, croyons- ^
nous.
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN- l
NUEL DES VALEURS COTÉES EN s
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, c
qui peut, à cet égard, donner toute sa- 1
tisîaction à nos lecteurs et abonnés. t
Us y trouveront des documents précis ]
sur toutes les valeurs qui se négocient
à la Bourse de Lille et particulièrement ,
sur les VALEURS DE CHARBON-
NAGES.
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 FR.
Nous prions ceux de nos abonnés, an-
ciens et nouveaux, que cette publication
pourrait intéresser, de nous faire par-
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
Nous rappelons en même temps que
nous adressons EN PRIME GRATUITE,
à tous nos abonnés, la CIRCULAIRE
HEBDOMADAIRE que nous publions
chaque jeudi.
Ceux de nos abonnés qui ne la rece-
vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JOURNAL DES MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE
Dans la nuit de mardi à mercredi,
à minuit et demi, la discussion du bud-
get de 1899 s'est terminée, non sans
peine, après cinq voyages accomplis
par la loi de finances entre le Palais-
Bourbon et le Luxembourg. On a fini
par une transaction, adoptée sur les
pressantes instances du Président du
Conseil. .Nous échappons donc à la
nécessité d'un sixième douzième pro-
visoire. Il a fallu que le Sénat cédât
par deux fois (il ne s'y est pas décidé
sans peine) sur l'acceptation du crédit
de 1.200.000 fr. pour les agents des
postes, et sur l'abandon de toute rédac- .
tion qui aurait eu pour effet de rendre
le budget de 1899 applicable à 1900.
La résolution proposée il y a plus
de trois semaines par M. Sébline n'a
reçu aucune suite pratique. On n'a pas
même essayé, soit dans l'une, soit dans
l'autre des deux Chambres, de lui don-
ner une sanction. Probablement, on
tentera de la reprendre sous forme de
proposition de loi spéciale. Mais il est
évident que, si l'on avait sérieusement
voulu aboutir, le seul moyen efficace
à employer aurait été d'ajouter à la
loi de finances qui vient d'être'adoptée,
un article additionnel pour en étendre
la portée à l'an prochain. On ne l'a pas
fait, et on a eu grand tort. L'an pro-
chain, il faudra malheureusement re-
venir aux douzièmes provisoires.
Après la Chambre des Députés, le
Sénat a rendu un vote qui, au milieu
des événements actuels, va passer bien
inaperçu : il a ratifié la convention
franco-anglaise du 21 mars dernier.
Même si l'intérêt du pays n'avait pas
été concentré en ce moment sur d'au-
tres objets, cette ratification n'aurait I
guère attiré son attention. Après les
événements de l'automne dernier, cha-
cun sentait que nos entreprises sur le
haut Nil ne pouvaient pas avoir d'issue
meilleure.
Parmi les attaques dont cet acte in-
ternational a été l'objet, il s'en est
trouvé de singulièrement injustes. On
a fort blâmé les clauses de réciprocité
commerciale qui y figurent, comme si
nous avions fait à l'Angleterre, en les
acceptant, une concession énorme et
sans précédent. La vérité est que l'éga-
lité de traitement commercial, stipulée
par la convention du 21 mars, avait
déjà été assurée, par l'Acte de Berlin,
à toutes les puissances, dans une partie
de la région intéressée par le dernier
accord franco-anglais. Cet accord n'a
fait qu'étendre l'aire à laquelle étaient
applicables les dispositions de la grande
Charte africaine de i885. Du reste,
nous avions déjà fait figurer la récipro-
cité commerciale dans certains terri-
toires, parmi les stipulations de l'ar-
rangement du 14 juin 1898 relatif aux
aux régions du Niger.
La convention du 21 mars n'apporte
donc aucune innovation inquiétante en
matière clouariière.
*■
. * *
La commission anglo-canadienne
chargée de régler la question des fron-
tières de l'Alaska et de la Colombie
britannique, de. trouver la base d'une
eritepte douanière entre le Canada et
les États-Unis et de trancher différentes
petites difficultés vient de se séparer
sine die. Elle, avait dû se séparer une
première fois sans pouvoir aboutir, en
dépit des amabilités prodiguées aux
États-Unis par la presse anglaise, et,
dans ces derniers temps, on pouvait
deviner que les difficultés subsistaient,
bien que la presse britannique annon-
çât de temps à autre une prochaine réu-
nion de la commission.
La seconde réunion n'aura pas eu
plus de succès que la première-, elle n'a
pu trouver les bases d'une entente. Le
Canada, au dire des Américains, récla-
mait la cession, antérieure à tout arbi-
trage, d'un port et d'un hinterland. Les
États-Unis, au dire des Canadiens, pré-
tendaient soustraire à l'arbitre l'objet
même du litige. Bref, c'est une rup-
ture. L'opinion et la presse s'attendent
à une guerre commerciale des plus
vives entre le Canada et les Etats-Unis.
*
Mercredi, se sont rencontrés à Bloem-
fontein, capitale de l'Etat libre d'O-
range, république boer alliée du Trans-
vaal, sir Alfred Milner, haut commis-
saire britannique au Cap, et le président
Krûger.
Le président se rendait à Bloemfon-
tein dans les dispositions les plus con-
ciliantes et animé du vif désir d'apaiser
les rivalités qui divisent la population
du pays dont il a su faire le principal
Etat de l'Afrique australe. Les pro-
messes qu'il a faites publiquement à
Heidelberg et à Johannesburg, pro-
messes qu'il a tenues en déposant au
Volksraad les projets de loi qui les réa-
lisent, sont la meilleure preuve de sa
bonne volonté.
Sir A. Milner a reçu du gouverne-
ment britannique, dit-on, des instruc-
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 4 JUIN 1899.
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à
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position une prime très intéressante. 0
On sait combien les "VALEURS DE *>
CHARBONNAGES sont appréciées par "
les capitaux, et combien leur clientèle P
tend à prendre d'extension, en dehors -t
même du rayon des départements du p
Nord et du Pas-de-Calais. p
Aussi tous les renseignements utiles C
qui concernent ces excellentes valeurs j
doivent-ils être bien accueillis, croyons- ^
nous.
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN- l
NUEL DES VALEURS COTÉES EN s
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, c
qui peut, à cet égard, donner toute sa- 1
tisîaction à nos lecteurs et abonnés. t
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sur toutes les valeurs qui se négocient
à la Bourse de Lille et particulièrement ,
sur les VALEURS DE CHARBON-
NAGES.
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 FR.
Nous prions ceux de nos abonnés, an-
ciens et nouveaux, que cette publication
pourrait intéresser, de nous faire par-
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
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chaque jeudi.
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vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JOURNAL DES MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE
Dans la nuit de mardi à mercredi,
à minuit et demi, la discussion du bud-
get de 1899 s'est terminée, non sans
peine, après cinq voyages accomplis
par la loi de finances entre le Palais-
Bourbon et le Luxembourg. On a fini
par une transaction, adoptée sur les
pressantes instances du Président du
Conseil. .Nous échappons donc à la
nécessité d'un sixième douzième pro-
visoire. Il a fallu que le Sénat cédât
par deux fois (il ne s'y est pas décidé
sans peine) sur l'acceptation du crédit
de 1.200.000 fr. pour les agents des
postes, et sur l'abandon de toute rédac- .
tion qui aurait eu pour effet de rendre
le budget de 1899 applicable à 1900.
La résolution proposée il y a plus
de trois semaines par M. Sébline n'a
reçu aucune suite pratique. On n'a pas
même essayé, soit dans l'une, soit dans
l'autre des deux Chambres, de lui don-
ner une sanction. Probablement, on
tentera de la reprendre sous forme de
proposition de loi spéciale. Mais il est
évident que, si l'on avait sérieusement
voulu aboutir, le seul moyen efficace
à employer aurait été d'ajouter à la
loi de finances qui vient d'être'adoptée,
un article additionnel pour en étendre
la portée à l'an prochain. On ne l'a pas
fait, et on a eu grand tort. L'an pro-
chain, il faudra malheureusement re-
venir aux douzièmes provisoires.
Après la Chambre des Députés, le
Sénat a rendu un vote qui, au milieu
des événements actuels, va passer bien
inaperçu : il a ratifié la convention
franco-anglaise du 21 mars dernier.
Même si l'intérêt du pays n'avait pas
été concentré en ce moment sur d'au-
tres objets, cette ratification n'aurait I
guère attiré son attention. Après les
événements de l'automne dernier, cha-
cun sentait que nos entreprises sur le
haut Nil ne pouvaient pas avoir d'issue
meilleure.
Parmi les attaques dont cet acte in-
ternational a été l'objet, il s'en est
trouvé de singulièrement injustes. On
a fort blâmé les clauses de réciprocité
commerciale qui y figurent, comme si
nous avions fait à l'Angleterre, en les
acceptant, une concession énorme et
sans précédent. La vérité est que l'éga-
lité de traitement commercial, stipulée
par la convention du 21 mars, avait
déjà été assurée, par l'Acte de Berlin,
à toutes les puissances, dans une partie
de la région intéressée par le dernier
accord franco-anglais. Cet accord n'a
fait qu'étendre l'aire à laquelle étaient
applicables les dispositions de la grande
Charte africaine de i885. Du reste,
nous avions déjà fait figurer la récipro-
cité commerciale dans certains terri-
toires, parmi les stipulations de l'ar-
rangement du 14 juin 1898 relatif aux
aux régions du Niger.
La convention du 21 mars n'apporte
donc aucune innovation inquiétante en
matière clouariière.
*■
. * *
La commission anglo-canadienne
chargée de régler la question des fron-
tières de l'Alaska et de la Colombie
britannique, de. trouver la base d'une
eritepte douanière entre le Canada et
les États-Unis et de trancher différentes
petites difficultés vient de se séparer
sine die. Elle, avait dû se séparer une
première fois sans pouvoir aboutir, en
dépit des amabilités prodiguées aux
États-Unis par la presse anglaise, et,
dans ces derniers temps, on pouvait
deviner que les difficultés subsistaient,
bien que la presse britannique annon-
çât de temps à autre une prochaine réu-
nion de la commission.
La seconde réunion n'aura pas eu
plus de succès que la première-, elle n'a
pu trouver les bases d'une entente. Le
Canada, au dire des Américains, récla-
mait la cession, antérieure à tout arbi-
trage, d'un port et d'un hinterland. Les
États-Unis, au dire des Canadiens, pré-
tendaient soustraire à l'arbitre l'objet
même du litige. Bref, c'est une rup-
ture. L'opinion et la presse s'attendent
à une guerre commerciale des plus
vives entre le Canada et les Etats-Unis.
*
Mercredi, se sont rencontrés à Bloem-
fontein, capitale de l'Etat libre d'O-
range, république boer alliée du Trans-
vaal, sir Alfred Milner, haut commis-
saire britannique au Cap, et le président
Krûger.
Le président se rendait à Bloemfon-
tein dans les dispositions les plus con-
ciliantes et animé du vif désir d'apaiser
les rivalités qui divisent la population
du pays dont il a su faire le principal
Etat de l'Afrique australe. Les pro-
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Heidelberg et à Johannesburg, pro-
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