Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1892-02-04
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 04 février 1892 04 février 1892
Description : 1892/02/04 (A39,N5). 1892/02/04 (A39,N5).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57759394
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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- SOMMAIRE TRENTE-NEUVIEME ANNEE. N° 5. JEUDI 4 FEVRIER 1892.
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- .......... Page(s) .......... 50
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TRENTE-NEUVIÈME ANNÉE.
N<> 5.
JEUDI h FÉVRIER 1802.
SOMMAIRE
Vav»
|.K C.AXA1. 1M0 l'AXAMA -V.l
I.'tll: AU TI1AXKVAAI 50
NOUYKI.LIOS jil\);i!si;s 50
;.,.;,,. — <-.ui vuio. — ÏOTAIX ni
I.A JIIX10 D10 VslOSSKl.TOX 51
JIIOI.ATIOXS f.OMMKIir.IAI.lOS 10NT1ÎIO I.A
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I.A c.ui/ruiiK i>io L'AI.KA I.X AI.UIOIUIO. .. 52
j.oiin îiAxnoi.i'ii r.HUin/.niu. AU MASHO-
XAI.AXI.» 5"2
1.10 C.OMMKliC.K KXTl'OlilIOUU 1>I0 I.A KliAXC.K "fi
A<;nic.ui/n/iuo 5"2
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HUi.i.iorix rixAxr.uou 57
ANNOXC.10S ;><>
COCUS I.>10 I.A itouusio ÔVMH)
LE CANAL DE PANAMA
IV
Un donner point nous rosle n indiquer
jiour compléter l'exposé do. lu situation
actuelle do. la. question dn Panama, c'est
le. résultat dos négociations engagées à
Bogota par M. Lucien N.-B. Wyso, de
juillet à décenibro 1800, on vue d'obtenir
une prorogation de la concession de 1878.
concession donl nous avons indiijué les
hases dans noire premier article.
11 élail.permis do. penser que la Colombie
comprendrait l'intérêt qu'il y a pour elle
à faciliter le relèvement d'uni! entreprise
devant lui apporter dos éléments énormes
de. prospérité, (il qu'elle y aiderait tout au
moins en prenant, à sa. charge, connue elle
l'avait déjà l'ail en 1878, l'expropriation de
quelques milliers d'heclaros de lorrains
dont une nouvelle Compagnie aurait cer-
tainement besoin.
Les légitimes espérances de lu liquida-
lion ont reçu un démenti singulier.
M. Wyso signait, le 10 décembre 1891), un
.acte dont voici les principales danses :
Prorogation de 10 années;
Obligation pour le concessionnaire do.
transférer tout l'actif à. la nouvelle. Com-
pagnie;
Obligation, pour '-elle-ei, de. reprendre
les travaux avant le 28 février 1893;
Payement do. 101)00 piastres par mois
pour entretien de la force armée dans l'is-
1 lime et, obligation de la loger;
Expropriation des terrains nécessaires,
mais pour le compte de la. nouvelle Com-
pagnie;
Payement à. la Colombie do 10.000.000
■de francs et cession gratuite, en outre, do.
10.000 actions libérées de ôOOfr. de la nou-
velle Compagnie ;
Caducité de la. concession :
1° Si la nouvelle Compagnie n'est pas
organisée et n'a pas repris les travaux
.avant le as février 1808.
2° Si l'on abandonne, la, conservation dos
travaux, matériaux et édifices.
En cas do caducité, la Colombie entre
en possession et jouissance, sansindeinnilé,
do. loutre qui existe, el a été l'ail dans
l'isthme, et do. ce qui appartient à la Com-
pagnie.
Sur ce traité, M. A. Mondiiconrl, le
liquidateur actuel, a formulé des réserves
de diverses natures, et espère bien obtenir
des atténuations, mais jusqu'à ce qu'il se
soil constitué une nouvelle Compagnie, le
dit traité existe, et. on doit par suite on
tenir compte.
Tels sont, résumés nécessairement et
réduits à leurs points essentiels, l'histo-
rique, l'oeuvre et la situation essentielle n
de I'ail'aire du canal de Panama.
Ce serait ici le moment de conclure, et "
do. terminer, par un programme nettement ]}
délini de la solution à adopter, l'exposé .1'
qui précède. ''
Nous n'avons pas l'intention de l'essayer, '*
et nous considérons que notre but, à nous, 1'
est alteinl, laissant à des personnalités ■'
plus qualiliées que nous le soin de trouver "
cet te sol ut ion pour laquelle ne leur manque- '
rouf ni les avis, ni les conseils, ni les cou- '
seillors. '-'
Nous ne ferons ici, avant de clore celte (l
élude, que rappeler dos considérations qui '
nous semblent ne pas devoir èlre laissées '
de coté. !■
Dans son rapport du 5 novembre 1801
au tribunal civil, M. A. Monrliirnurf a '
insisté avec une grande forro sur la néces- '
site d'en Jinir et sur les impossibilités ma- '
lérielles d'une liquidation pure et simple.
Dans un bref délai il faut reprendre les
travaux, ou y renoncer délinilivonionl.
Ces ressources de la liquidation vont en
s'épuisanl, et l'abandon de l'entretien est
un cas de caducité de concession.
Les réclamations de renregislromeiil,
le maintien dans la circulation dos litres
tle l'ancienne Compagnie, les poursuites
I individuelles de quelques obligataires,
sont une cause de ruine prochaine pour lu
liquidation.
Encore quelques mois, quelques semai-
nes peut-être, el le liquidateur ne pourra
plus exercer son mandat.
Si l'on aboutit à. la. liquidation elieotïve.
tout, l'ensemble de l'isthme retourne à la
Colombie, et sans doute aux Etats-Unis
qui savent le profil à lirer de l'achève-
ment du Canal, et cela à pou de frais
relativement, puisqu'ils n'ont: nul compte
à tenir dos sacrifices fait antérieurement.
One produirait d'ailleurs lu liquidation
directive ?
La réalisation de l'actif aussi bien qui. 1,
su répartition sont à peu près impossibles
sans des lois spéciales à demander aux
Chambres.
• L'immeuble social est hypothéqué: tout
le reste, à. savoir: concession, travaux,
i matériel, chantiers, matériel de l'isthme,
250.000 hectares de terrains, actions du |
Panama Mail Koad. deviendra ou perdu
par retour à la Colombie, ou sans valeur
si l'apport n'en est pas l'ail à une Société
nouvelle; les 781,81)1 obligations à lots
non placées restant à. lu liquidulion tom-
beront à peu de chose si l'on doit les
vendre eu bloc, avec, charge pour les
acquéreurs de les libérer au regard de la
Société civile do garantie dos obligations
à lois.
Par conséquent, quoique réduit que soit
l'apport dos éléments de l'actif par la li-
quidation dans une Société nouvelle, il
constituera toujours la meilleure dos so-
lutions pour les obligataires.
D'autre part, on estime qu'il y a au
moinsoOO.OOO porteurs d'obligations.
La répartition par voie de contribution,
mode légal, est matériellement impossi-
ble parce que cela eut ruinerai I : publicité
jusque dans les moindres ciHiiniunos et
dans tous les pointsdu globe : avance, pour
chaque porteur, des Irais de timbre, d'ex-
pédition, do grelfe, d'enregistrement, qui
représenteraient au lolal des millions;
obligation, pour chaque porteur, df cons-
tituer avoué. c( de payer 1res générale-
ment plus qu'il n'aurait à toucher, d'où
ce fait que ceux-là seuls produiraient à la
contribution qui seraient porteurs d'un
nombre suffisant de titres, b-s petits se
trouvant ainsi loul perdre au bénélice des
gros: opérations de grelfe sur 2.000.01)0 de
litres ; supplément doinagislnils et de per-
sonne! ; établissement de plus de liOO.OOO
rôles d'écritures; couleslalions certaines
de certains créanciers qui impliqueraient
la mise on cause de tous les autres, etc.
C'est, il n'y a pas à se le dissimuler, une
opération donl les frais absorberaient loul.
l'actif sans aucun doiilo. et enco'e le Par-
lement aurait-il à faire une loi spéciale
pour sortir la liquidation d'une impasse
dans le détail de laquelle nous n'entrons
pas ici.
On est donc acculé à ce dilemme : ou la
ruine totale sans phrases et l'abandon au
profit do pays étrangers de un milliard et
demi de capitaux presque enlïèromenl
français; ou la constitution d'une Société
d'achèvement du canal, avec tous les élé-
ments de l'actif d'une entreprise qui a celte,
singulière fortune, tout en étant dans lu
ruine la pins lamentable, de posséder on-
; core une concession, des travaux impor-
tants exécutés, des installations eonsidé-
; râbles, dos milliers d'hectares de lorrains,
> un immense matériel, u:i chemin de for
((Î8.5;i'i actions sur 70.0(101 reliant les doux
, océans, et. pourquoi ne pas le dire, l'élé-
ment moral qui subsiste encore d'un sen-
timent palriolique justifié.
* Mais comment, avec quoi, sur quelles
^ bases constituer une Société d'achèvement
du canal •'
1 Diverses combinaisons ont été préseu-
, tées an liquidateur. Mais un examen sé-
rieux inspiré pur la préoccupation de ne
n | pas compromettre les intérêts dont il a
OEEÏM3.S ET DEMANDES (Voir à la 61™ page).
N<> 5.
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|.K C.AXA1. 1M0 l'AXAMA -V.l
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IV
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actuelle do. la. question dn Panama, c'est
le. résultat dos négociations engagées à
Bogota par M. Lucien N.-B. Wyso, de
juillet à décenibro 1800, on vue d'obtenir
une prorogation de la concession de 1878.
concession donl nous avons indiijué les
hases dans noire premier article.
11 élail.permis do. penser que la Colombie
comprendrait l'intérêt qu'il y a pour elle
à faciliter le relèvement d'uni! entreprise
devant lui apporter dos éléments énormes
de. prospérité, (il qu'elle y aiderait tout au
moins en prenant, à sa. charge, connue elle
l'avait déjà l'ail en 1878, l'expropriation de
quelques milliers d'heclaros de lorrains
dont une nouvelle Compagnie aurait cer-
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Les légitimes espérances de lu liquida-
lion ont reçu un démenti singulier.
M. Wyso signait, le 10 décembre 1891), un
.acte dont voici les principales danses :
Prorogation de 10 années;
Obligation pour le concessionnaire do.
transférer tout l'actif à. la nouvelle. Com-
pagnie;
Obligation, pour '-elle-ei, de. reprendre
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1 lime et, obligation de la loger;
Expropriation des terrains nécessaires,
mais pour le compte de la. nouvelle Com-
pagnie;
Payement à. la Colombie do 10.000.000
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velle Compagnie ;
Caducité de la. concession :
1° Si la nouvelle Compagnie n'est pas
organisée et n'a pas repris les travaux
.avant le as février 1808.
2° Si l'on abandonne, la, conservation dos
travaux, matériaux et édifices.
En cas do caducité, la Colombie entre
en possession et jouissance, sansindeinnilé,
do. loutre qui existe, el a été l'ail dans
l'isthme, et do. ce qui appartient à la Com-
pagnie.
Sur ce traité, M. A. Mondiiconrl, le
liquidateur actuel, a formulé des réserves
de diverses natures, et espère bien obtenir
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Tels sont, résumés nécessairement et
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• L'immeuble social est hypothéqué: tout
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Par conséquent, quoique réduit que soit
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D'autre part, on estime qu'il y a au
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singulière fortune, tout en étant dans lu
ruine la pins lamentable, de posséder on-
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> un immense matériel, u:i chemin de for
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* Mais comment, avec quoi, sur quelles
^ bases constituer une Société d'achèvement
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1 Diverses combinaisons ont été préseu-
, tées an liquidateur. Mais un examen sé-
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