Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1899-05-14
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 14 mai 1899 14 mai 1899
Description : 1899/05/14 (A46). 1899/05/14 (A46).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775924p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
QUARANTE-SIXIÈME ANNÉE.
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 14 MAI 1899.
JOURNAL DES MINES
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à a
nos abonnés que nous tenons à leur dis- sl]
position une prime très intéressante. a
On sait combien les VALEURS DE •
CHARBONNAGES sont appréciées par
les capitaux, et combien leur clientèle ^.
tend à prendre d'extension, en dehors .'
même du rayon des départements du sl
Nord et du Pas-de-Calais. tr
Aussi tous les renseignements utiles fé
qui concernent ces excellentes valeurs
doivent-ils être bien accueillis, croyons- s(
nous. r(
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN-
NUEL DES VALEURS COTÉES EN ,
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, .
qui peut, a cet égard, donner toute sa-
tisiaction à nos lecteurs et abonnés. a
Ils y trouveront des documents précis
sur toutes les valeurs qui se négocient 1<
à la Bourse de Lille et particulièrement a
sur les VALEURS DE CHARBON- NAGES. (
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris |
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A ï
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT c
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 PR. i
Nous prions ceux de nos abonnés, an- (
ciens et nouveaux, que cette publication ]
pourrait intéresser, de nous faire par- ;
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
Nous rappelons en même temps que
nous adressons EN PRIME GRATUITE,
à tous nos abonnés, la CIRCULAIRE
HEBDOMADAIRE que nous publions
chaque jeudi.
Ceux de no.s abonnés qui ne la rece-
vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JlttKNAL DliS MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE
L'interpellation que M. Georges Berry
a adressée au président du Conseil,
sur la démission de M. de Freydnet,
a été close par l'ordre du jour pur et
simple. M. Dupuy a déclaré purement
et simplement que M. de Freycinet avait
dit les véritables motifs de sa démis-
sion, et qu'il n'y en avait point d'au-
tres. Une nouvelle interpellation, gref-
fée sur la première, a eu le même sort.
D'autre part, le président du Con-
seil a formellement refusé de laisser
rouvrir devant la Chambre un débat
sur l'affaire Dreyfus et sur les incidents
de l'enquête de la Cour de cassa-
tion ; en quoi la Chambre a jugé qu'il
avait raison.
La Chambre vient de commencer
le grand débat, depuis si longtemps
attendu, sur l'Algérie. Il serait bien
difficile de prévoir ce qu'il en sortira.
C'est qu'en effet nulle question n'est
plus complexe, nul problème plus ma-
laisé à résoudre. Et par surcroît, le
mal est encore aggravé par une crise
économique qui pourrait bien devenir
inquiétante à la longue. Les maux sont
divers, les remèdes ne sont point com-
modes à trouver et ils seront d'une
application délicate.
Au point de vue général, la situa-
tion de la colonie n'est rien moins que
rassurante. La métropole alloue géné-
reusement, bon an mal an, à l'Algérie,
en comptant les dépenses militaires, la
bagatelle de jb à 8o millions; et c'est
à grand peine si, avec un pareil appoint,
la colonie peut mettre son budget en
équilibre, tandis que la Tunisie sa voi-
sine se suffit à elle-même et a des ex-
cédents budgétaires de plus de i mil-
lions. Comment remédier à une pareille
situation, au point de vue moral et au
point de vue économique ? Attendons
les décisions delà Chambre.
Le Journal des Débats constate les
efforts que M. le premier président
Boulanger n'a cessé de faire pour que
les comptes soumis à la Cour soient
contrôlés et apurés dans les délais nor-
maux. Dans la. séance solennelle du
28 avril dernier, M. Boulanger a. eu la
satisfaction de constater, que, grâce au
zèle de tous les magistrats, les vérifica-
tions du budget de 1897 avaient été
effectuées en moins de neuf mois. C'est
là un résultat fort appréciable. Malheu-
reusement, tous les efforts de la Cour
et de son premier président sont restés
infructueux pour assurer en temps
utile le règlement du budget de 1897
devant le seul pouvoir qui juge ou est
censé juger les responsabilités : le Par-
lement. constate M. Boulanger, vient seule-
ment, il y a quelques semaines, de re-
cevoir les rapports de ses commissions
sur les exercices 1889 et 1890, pour
lesquels la Cour a rendu ses déclara-
tions il y a exactement huit années.
Nous ne nous lasserons pas de repro-
duire nos doléances sur de pareils
retards. Mettre huit ou neuf ans entre
la clôture d'un exercice et son règle-
ment législatif, c'est transformer ce
règlement en une vaine formalité ; à
pareille distance des faits accomplis,
les responsabilités se sont évanouies.
Entraînée par le courant des faits
contemporains, l'opinion publique, de
laquelle tout relève dans un régime
de démocratie, ne porte plus qu'une
attention distraite sur des événements
financiers, des erreurs ou des abus qui
sont vieux de dix ans. Le vote de la
loi de règlement s'opère au milieu de
l'indifférence générale. »
Ainsi la Chambre ne se contente pas
seulement d'ériger en système les dou-
zièmes provisoires chroniques; elle ne
daigne même pas jeter un coup d'oeil
: sur les pièces que lui soumet la Cour
des comptes. Ce n'est pas seulement
par incurie que la Chambre néglige ce
- devoir, c'est surtout parce qu'elle y
trouve son intérêt. En effet comme
1 le remarque judicieusement M. Bou-
a langer, « cette rapidité du règlement
t budgétaire est l'unique moyen de
■1 prévenir le retour des abus qui sont
P périodiquement signalés dans nos dé-
t- clarations générales et dans nos rap-
^ ports publics... C'est par la Cour
1- que le Parlement peut être averti des
^e abus si périlleux pour nos finances pu-
u bliques, abus des dépenses faites sans
is crédits sur l'ordre d'un ordonnateur qui
force la caisse du comptable. »
Or, avec le système actuel, l'impunité
est, aujourd'hui, à peu près assurée à
es ces errements. Rien n'est plus aisé à un
nt ministre peu scrupuleux, qui a fait
11e payer une dépense non autorisée par
nt la loi budgétaire, de se soustraire aux
>r- conséquences de cet acte jusqu'au mo-
iu ment où le règlement du budget est
la assuré. Il lui suffit, pour cela, de ne
au demander aucun crédit supplémen-
:a- taire et de laisser les choses en l'état
été jusqu'à la discussion de la loi de règle-
est ment. La Cour des comptes aura beau
su- protester, « elle aura beau constater le
>ur fait dès la première année de l'exécution
;tés du budget : ses avertissements resteront
ips sans échos, et, lorsque l'abus apparaîtra
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 14 MAI 1899.
JOURNAL DES MINES
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à a
nos abonnés que nous tenons à leur dis- sl]
position une prime très intéressante. a
On sait combien les VALEURS DE •
CHARBONNAGES sont appréciées par
les capitaux, et combien leur clientèle ^.
tend à prendre d'extension, en dehors .'
même du rayon des départements du sl
Nord et du Pas-de-Calais. tr
Aussi tous les renseignements utiles fé
qui concernent ces excellentes valeurs
doivent-ils être bien accueillis, croyons- s(
nous. r(
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN-
NUEL DES VALEURS COTÉES EN ,
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, .
qui peut, a cet égard, donner toute sa-
tisiaction à nos lecteurs et abonnés. a
Ils y trouveront des documents précis
sur toutes les valeurs qui se négocient 1<
à la Bourse de Lille et particulièrement a
sur les VALEURS DE CHARBON-
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris |
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A ï
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT c
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 PR. i
Nous prions ceux de nos abonnés, an- (
ciens et nouveaux, que cette publication ]
pourrait intéresser, de nous faire par- ;
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
Nous rappelons en même temps que
nous adressons EN PRIME GRATUITE,
à tous nos abonnés, la CIRCULAIRE
HEBDOMADAIRE que nous publions
chaque jeudi.
Ceux de no.s abonnés qui ne la rece-
vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JlttKNAL DliS MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE
L'interpellation que M. Georges Berry
a adressée au président du Conseil,
sur la démission de M. de Freydnet,
a été close par l'ordre du jour pur et
simple. M. Dupuy a déclaré purement
et simplement que M. de Freycinet avait
dit les véritables motifs de sa démis-
sion, et qu'il n'y en avait point d'au-
tres. Une nouvelle interpellation, gref-
fée sur la première, a eu le même sort.
D'autre part, le président du Con-
seil a formellement refusé de laisser
rouvrir devant la Chambre un débat
sur l'affaire Dreyfus et sur les incidents
de l'enquête de la Cour de cassa-
tion ; en quoi la Chambre a jugé qu'il
avait raison.
La Chambre vient de commencer
le grand débat, depuis si longtemps
attendu, sur l'Algérie. Il serait bien
difficile de prévoir ce qu'il en sortira.
C'est qu'en effet nulle question n'est
plus complexe, nul problème plus ma-
laisé à résoudre. Et par surcroît, le
mal est encore aggravé par une crise
économique qui pourrait bien devenir
inquiétante à la longue. Les maux sont
divers, les remèdes ne sont point com-
modes à trouver et ils seront d'une
application délicate.
Au point de vue général, la situa-
tion de la colonie n'est rien moins que
rassurante. La métropole alloue géné-
reusement, bon an mal an, à l'Algérie,
en comptant les dépenses militaires, la
bagatelle de jb à 8o millions; et c'est
à grand peine si, avec un pareil appoint,
la colonie peut mettre son budget en
équilibre, tandis que la Tunisie sa voi-
sine se suffit à elle-même et a des ex-
cédents budgétaires de plus de i mil-
lions. Comment remédier à une pareille
situation, au point de vue moral et au
point de vue économique ? Attendons
les décisions delà Chambre.
Le Journal des Débats constate les
efforts que M. le premier président
Boulanger n'a cessé de faire pour que
les comptes soumis à la Cour soient
contrôlés et apurés dans les délais nor-
maux. Dans la. séance solennelle du
28 avril dernier, M. Boulanger a. eu la
satisfaction de constater, que, grâce au
zèle de tous les magistrats, les vérifica-
tions du budget de 1897 avaient été
effectuées en moins de neuf mois. C'est
là un résultat fort appréciable. Malheu-
reusement, tous les efforts de la Cour
et de son premier président sont restés
infructueux pour assurer en temps
utile le règlement du budget de 1897
devant le seul pouvoir qui juge ou est
censé juger les responsabilités : le Par-
lement.
ment, il y a quelques semaines, de re-
cevoir les rapports de ses commissions
sur les exercices 1889 et 1890, pour
lesquels la Cour a rendu ses déclara-
tions il y a exactement huit années.
Nous ne nous lasserons pas de repro-
duire nos doléances sur de pareils
retards. Mettre huit ou neuf ans entre
la clôture d'un exercice et son règle-
ment législatif, c'est transformer ce
règlement en une vaine formalité ; à
pareille distance des faits accomplis,
les responsabilités se sont évanouies.
Entraînée par le courant des faits
contemporains, l'opinion publique, de
laquelle tout relève dans un régime
de démocratie, ne porte plus qu'une
attention distraite sur des événements
financiers, des erreurs ou des abus qui
sont vieux de dix ans. Le vote de la
loi de règlement s'opère au milieu de
l'indifférence générale. »
Ainsi la Chambre ne se contente pas
seulement d'ériger en système les dou-
zièmes provisoires chroniques; elle ne
daigne même pas jeter un coup d'oeil
: sur les pièces que lui soumet la Cour
des comptes. Ce n'est pas seulement
par incurie que la Chambre néglige ce
- devoir, c'est surtout parce qu'elle y
trouve son intérêt. En effet comme
1 le remarque judicieusement M. Bou-
a langer, « cette rapidité du règlement
t budgétaire est l'unique moyen de
■1 prévenir le retour des abus qui sont
P périodiquement signalés dans nos dé-
t- clarations générales et dans nos rap-
^ ports publics... C'est par la Cour
1- que le Parlement peut être averti des
^e abus si périlleux pour nos finances pu-
u bliques, abus des dépenses faites sans
is crédits sur l'ordre d'un ordonnateur qui
force la caisse du comptable. »
Or, avec le système actuel, l'impunité
est, aujourd'hui, à peu près assurée à
es ces errements. Rien n'est plus aisé à un
nt ministre peu scrupuleux, qui a fait
11e payer une dépense non autorisée par
nt la loi budgétaire, de se soustraire aux
>r- conséquences de cet acte jusqu'au mo-
iu ment où le règlement du budget est
la assuré. Il lui suffit, pour cela, de ne
au demander aucun crédit supplémen-
:a- taire et de laisser les choses en l'état
été jusqu'à la discussion de la loi de règle-
est ment. La Cour des comptes aura beau
su- protester, « elle aura beau constater le
>ur fait dès la première année de l'exécution
;tés du budget : ses avertissements resteront
ips sans échos, et, lorsque l'abus apparaîtra
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.4%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.4%.
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5775924p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5775924p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5775924p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5775924p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5775924p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5775924p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5775924p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest