Presse et revues
24 pages
Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1899-04-30
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 30 avril 1899 30 avril 1899
Description : 1899/04/30 (A46). 1899/04/30 (A46).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775918z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
QUARANTE-SIXIÈME ANNÉE.
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 30 AYRIL 189».
JOURNAL DES MINES
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à
nos abonnés que nous tenons à leur dis-
position une prime très intéressante. 9
On sait combien les VALEURS DE n
CHARBONNAGES sont appréciées par t
les capitaux, et combien leur clientèle c
tend à prendre d'extension, en dehors
même du rayon des départements du e
Nord et du Pas-de-Calais. t
Aussi tous les renseignements utiles s
qui concernent ces excellentes valeurs (
doivent-ils être bien accueillis, croyons- i
nous.
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN- '
NUEL DES VALEURS COTÉES EN <
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, j
qui peut, à cet égard, donner toute sa-
tisfaction à nos lecteurs et abonnés.
Ils y trouveront des documents précis
sur toutes les valeurs qui se négocient
à la Bourse de Lille et particulièrement
sur les VALEURS DE CHARBON-
NAGES.
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 FR.
Nous prions ceux de nos abonnés, an-
ciens et nouveaux, que cette publication
pourrait intéresser, de nous faire par-
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
Nous rappelons en même temps que
nous adressons EN PRIME GRATUITE,
à tous nos abonnés, la CIRCULAIRE
HEBDOMADAIRE que nous publions
chaque jeudi.
Ceux de nos abonnés qui ne la rece-
vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JOURNAL DES MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE I
Une crise ministérielle n'est pas
chose très rare dans les pays balkani-
ques, et il convient, d'ordinaire, de
n'y attacher qu'une importance rela-
tive-, la vie de ces jeunes ro3raumes est
fort loin d'être concentrée au Parlement
et les politiciens représentent avant
tout des coteries qui s'agitent pour se
supplanter l'une l'autre et mettre pour
quelque temps leurs chefs aux affaires.
Il n'en est pas tout à fait ainsi en Rou-
manie, qui a une plus longue pratique
du régime parlementaire, et la main
ferme du roi Charles sait contenir les
ambitions trop hâtives.
La dernière crise ministérielle à
Bucharest ne s'est cependant pas dénouée
aisément; elle a duré une quinzaine de
jours. La difficulté qu'a éprouvé le
roi à constituer son cabinet provenait
non seulement de l'intransigeance des
partis appelés à fournir des candidats,
mais aussi et surtout de la volonté très
formelle du souverain de ne point
paraître céder à la pression de l'émeute
en confiant le pouvoir à un cabinet
purement conservateur. Il a donc
tenté tout d'abord de former un minis-
tère de transition, en y mêlant les con-
servateurs avec une fraction du parti
libéral. Il lui fallut vite y renoncer, en
raison des prétentions du parti libéral.
Le roi a donc dû se résoudre à
composer un ministère purement con-
servateur, avec M. Georges Cantacu-
zène pour président du conseil.
*
* *
Dans le discours qu'il a prononcé au
Sénat, l'amiral Canevaro a mis au point
la question de Phinterland tripolitain
qui avait suscité en Italie des récrimi-
nations assez vives contre la France et
l'Angleterre. Il faut louer le ministre
des affaires étrangères italien d'avoir
su, en véritable homme d'État, résis-
ter à la tentation de se tailler un grand
succès de tribune en flattant les pas-
sions mégalomanesd' une partie de ses au-
diteurs et en disant le couplet tradition-
nel, sur les droits imprescriptibles de
l'Italie en Tripolitaine. Avec un grand
sens politique, il a rappelé que, si
l'Italie voulait affirmer davantage ses
droits, il était trop, tard pour en parler
quand la pression et la soudaineté
d'événements que tout le monde devait
prévoir ont amené, le mois dernier, la
conclusion de la convention franco-
anglaise.
Il a, très justement, remarqué la
part que chaque cabinet avait eue dans
cette affaire ; il a également dégagé la
responsabilité du ministère actuel, en
affirmant qu'il avait reçu des gouverne-
ments intéressés des réponses les plus
rassurantes et de précieux témoignages
d'amitié.
L'incident parlementaire soulevé à
cette occasion, a donc été clos par les dé-
clarations de l'amiral Canevaro qui ont
été unanimement approuvées par le
Sénat. L'éclat des fêtes de Cagliari n'en
a pas été terni.
* *
Il est question d'un projet d'entente
entre l'Angleterre et la Russie. Il paraît
que ce projet aurait pris naissance lors
de la visite du tsar à la reine Victoria.
L'empereur, pénétré de cette idée que
la rivalité des Anglais et des Russes en
Extrême-Orient, outre le danger de
guerre qu'il perpétue, favorise les vues
de l'Allemagne et du Japon, fit des ou-
vertures que la reine a bien accueillies
et qui ont abouti aux négociations ac-
tuelles.
Ces négociations portent sur les
1 points suivants :
i° Question coréenne et protection
des territoires nord-est de la Chine
contre une invasion japonaise ou alle-
mande •,
'2° Question des chemins de fer chi-
nois ;
3° Établissement de colonies euro-
péennes en Chine;
4° Délimitation des zones d'influence
en Chine;
5° Délimitation de l'Afghanistan (la
Russie désire soustraire cette région à
l'influence de la Grande-Bretagne);
G0 État de la Perse que la Russie
veut dégager de toute influence étran-
. gère ;
7° Question de Syrie; abandon par
l'Angleterre de toute idée de l'occuper,
comme elle occupa Chypre;
2 8° Cessation de toute intervention
i étrangère en Crète après que l'autorité
;i du prince Georges aura été constituée;
s 9° Indépendance entière de l'Abys-
r sinie et rectification de la frontière
é égypto-abyssine.
it Le comte Mouravief aurait posé
Le Numéro ; 50 centimes.
DIMANCHE 30 AYRIL 189».
JOURNAL DES MINES
NOTRE PRIME
Nous avons le plaisir d'annoncer à
nos abonnés que nous tenons à leur dis-
position une prime très intéressante. 9
On sait combien les VALEURS DE n
CHARBONNAGES sont appréciées par t
les capitaux, et combien leur clientèle c
tend à prendre d'extension, en dehors
même du rayon des départements du e
Nord et du Pas-de-Calais. t
Aussi tous les renseignements utiles s
qui concernent ces excellentes valeurs (
doivent-ils être bien accueillis, croyons- i
nous.
C'est LE RECUEIL FINANCIER AN- '
NUEL DES VALEURS COTÉES EN <
BOURSE DE LILLE par G. Devaux, j
qui peut, à cet égard, donner toute sa-
tisfaction à nos lecteurs et abonnés.
Ils y trouveront des documents précis
sur toutes les valeurs qui se négocient
à la Bourse de Lille et particulièrement
sur les VALEURS DE CHARBON-
NAGES.
Le Recueil coûte 10 francs. Grâce à
un arrangement que nous avons pris
avec l'Administration de cette publi-
cation, nous l'offrons EN PRIME A
TOUTE PERSONNE S'ABONNANT
AU JOURNAL, MOYENNANT 5 FR.
Nous prions ceux de nos abonnés, an-
ciens et nouveaux, que cette publication
pourrait intéresser, de nous faire par-
venir leur demande, soit au siège social
de Paris, soit à l'une de nos succursales
et agences.
Nous rappelons en même temps que
nous adressons EN PRIME GRATUITE,
à tous nos abonnés, la CIRCULAIRE
HEBDOMADAIRE que nous publions
chaque jeudi.
Ceux de nos abonnés qui ne la rece-
vraient pas sont priés de nous la de-
mander; nous leur donnerons satisfac-
tion immédiatement.
Nous prions également nos lecteurs
en relations avec nos succursales de
Rouen, Lille, Dunkerque, Besançon, La
Flèche, avec notre agence de Sablé, de
s'y adresser respectivement pour le
même objet.
L'envoi de notre circulaire à sa date
de publication (le jeudi) a une réelle
importance pour nos clients, elle pré-
pare ou complète, selon les cas, les ren-
seignements et les études publiés dans
le JOURNAL DES MINES.
La CAISSE DES MINES a organisé
un service exact et rapide de négocia-
tions de valeurs de charbonnages :
Pour les achats, soit en titres à livrer
dans les délais d'usage à la Bourse de
Lille, soit en titres à livrer immédiate-
ment contre espèces;
Pour les ventes, soit en titres à réa-
liser au cours du jour ou du lendemain,
soit en titres à payer immédiatement à
un cours moyen à déterminer d'après
les derniers cours inscrits.
CHRONIQUE I
Une crise ministérielle n'est pas
chose très rare dans les pays balkani-
ques, et il convient, d'ordinaire, de
n'y attacher qu'une importance rela-
tive-, la vie de ces jeunes ro3raumes est
fort loin d'être concentrée au Parlement
et les politiciens représentent avant
tout des coteries qui s'agitent pour se
supplanter l'une l'autre et mettre pour
quelque temps leurs chefs aux affaires.
Il n'en est pas tout à fait ainsi en Rou-
manie, qui a une plus longue pratique
du régime parlementaire, et la main
ferme du roi Charles sait contenir les
ambitions trop hâtives.
La dernière crise ministérielle à
Bucharest ne s'est cependant pas dénouée
aisément; elle a duré une quinzaine de
jours. La difficulté qu'a éprouvé le
roi à constituer son cabinet provenait
non seulement de l'intransigeance des
partis appelés à fournir des candidats,
mais aussi et surtout de la volonté très
formelle du souverain de ne point
paraître céder à la pression de l'émeute
en confiant le pouvoir à un cabinet
purement conservateur. Il a donc
tenté tout d'abord de former un minis-
tère de transition, en y mêlant les con-
servateurs avec une fraction du parti
libéral. Il lui fallut vite y renoncer, en
raison des prétentions du parti libéral.
Le roi a donc dû se résoudre à
composer un ministère purement con-
servateur, avec M. Georges Cantacu-
zène pour président du conseil.
*
* *
Dans le discours qu'il a prononcé au
Sénat, l'amiral Canevaro a mis au point
la question de Phinterland tripolitain
qui avait suscité en Italie des récrimi-
nations assez vives contre la France et
l'Angleterre. Il faut louer le ministre
des affaires étrangères italien d'avoir
su, en véritable homme d'État, résis-
ter à la tentation de se tailler un grand
succès de tribune en flattant les pas-
sions mégalomanesd' une partie de ses au-
diteurs et en disant le couplet tradition-
nel, sur les droits imprescriptibles de
l'Italie en Tripolitaine. Avec un grand
sens politique, il a rappelé que, si
l'Italie voulait affirmer davantage ses
droits, il était trop, tard pour en parler
quand la pression et la soudaineté
d'événements que tout le monde devait
prévoir ont amené, le mois dernier, la
conclusion de la convention franco-
anglaise.
Il a, très justement, remarqué la
part que chaque cabinet avait eue dans
cette affaire ; il a également dégagé la
responsabilité du ministère actuel, en
affirmant qu'il avait reçu des gouverne-
ments intéressés des réponses les plus
rassurantes et de précieux témoignages
d'amitié.
L'incident parlementaire soulevé à
cette occasion, a donc été clos par les dé-
clarations de l'amiral Canevaro qui ont
été unanimement approuvées par le
Sénat. L'éclat des fêtes de Cagliari n'en
a pas été terni.
* *
Il est question d'un projet d'entente
entre l'Angleterre et la Russie. Il paraît
que ce projet aurait pris naissance lors
de la visite du tsar à la reine Victoria.
L'empereur, pénétré de cette idée que
la rivalité des Anglais et des Russes en
Extrême-Orient, outre le danger de
guerre qu'il perpétue, favorise les vues
de l'Allemagne et du Japon, fit des ou-
vertures que la reine a bien accueillies
et qui ont abouti aux négociations ac-
tuelles.
Ces négociations portent sur les
1 points suivants :
i° Question coréenne et protection
des territoires nord-est de la Chine
contre une invasion japonaise ou alle-
mande •,
'2° Question des chemins de fer chi-
nois ;
3° Établissement de colonies euro-
péennes en Chine;
4° Délimitation des zones d'influence
en Chine;
5° Délimitation de l'Afghanistan (la
Russie désire soustraire cette région à
l'influence de la Grande-Bretagne);
G0 État de la Perse que la Russie
veut dégager de toute influence étran-
. gère ;
7° Question de Syrie; abandon par
l'Angleterre de toute idée de l'occuper,
comme elle occupa Chypre;
2 8° Cessation de toute intervention
i étrangère en Crète après que l'autorité
;i du prince Georges aura été constituée;
s 9° Indépendance entière de l'Abys-
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