Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1898-11-13
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 13 novembre 1898 13 novembre 1898
Description : 1898/11/13 (A45). 1898/11/13 (A45).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57758977
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
QUARANTE-CINQUIÈME ANNÉE.
Le Numéro : BO centimes.
DIMANCHE 13 NOVEMBRE 1898.
LA
CAISSE DES MINES
ET
DES CHARBONNAGES
SON PROGRAMME
Dans ce numéro, considéra])!ement
agrandi, qui représente déjà un per-
fectionnement notable, auquel nous nous
proposons d'en ajouter d'autres — nous
avons tenu à renouveler la publication du
programme de la Caisse des Mines.
Nous le faisons, parce que la nouvelle
administration est bien décidée à le sui-
vre très exactement, à ne s'en écarter à
aucun moment, convaincue — et les ré-
sultats qu'elle a obtenus depuis son entrée
en fonctions le démontrent — que la
Caisse des Mines est appelée à repren-
dre un bon rang parmi les banques pari-
siennes, du moins dans la sphère d'in-
fluence et d'action qu'elle s'est elle-même
tracée.
Observations préliminaires
La rapide accroissement de la fortune pu-
blique en France s'est manifesté depuis
trente ans par un vaste système d'associa-
tion qui s'est successivement attaché pour la
féconder à toutes les branches de la richesse
nationale.
C'est ainsi que la Société générale, le
Comptoir d'Escompte, le Crédit industriel et
commercial, le Crédit lyonnais ont successi-
vement pris en main la défense des richesses
fiduciaires de la France qui se chiffrent par
milliards à la seule Bourse de Paris, sans
compter celles des départements.
C'est ainsi qu'en tout et partout le crédit
est aujourd'hui plus que jamais Famé et la
vie dû commerce, de l'agriculture et de l'in-
dustrie.
Pourtant, il faut bien le dire, malgré celte
prodigieuse diffusion du capital créditeur,
l'industrie minière et métallurgique qui nous
a donné le spectacle de tant de merveilles,
qui a couvert l'Ancien et le Nouveau Monde
d'un vaste réseau de voies ferrées, qui a fait
de l'or une monnaie courante, qui a aug-
menté de plus d'un tiers en vingt-cinq ans le
rendement des productions extraclrves du
monde entier, cette grande industrie qu'on
peut à bon droit considérer comme la source
vitale {principhim et fo?is) de la fortune pu-
blique, n'avait pas encore un seul grand
établissement central de banque et de publi-
cité.
Le champ des exploitations minières et mé-
tallurgiques est cependant par sa grandeur
bien fait pour tenter le crédit.
La loi du 21 avril 1810, qui forme le code
de ces entreprises et qui divise cette industrie
multiple en Mines, Minières et Carrières,
donne une idée, par la seule énumération des
produits, de toutes les richesses naturelles
qui peuvent faire l'objet des opérations d'une
Caisse des Mines.
■ « Sont considérées comme Mines, dit la
loi, celles connues pour contenir, en filons,
en couches ou en amas, de l'or, de l'argent'
du platine, du mercure, du cuivre, de l'éîainj
d uzinc, de la calamine, du bismuth, du co-
balt, de l'arsenic, du manganèse, de l'anti-
moine, du molybdène, de la plombagine, du
soufre, du charbon de terre, du bois fossile,
des bitumes, de l'alun et des sulfates à base
métallique.
« Les Minières comprennent les minerais
de fer dits d'alluvion, les terres pyriteuses
propres à être converties en sulfate de fer,
les terres alumineuses et les tourbes.
« Lee Carrières renferment les ardoises,
les grès, pierres à bâtir et autres, les mar-
bres, granits, pierres à chaux et à plâtre,
les pouzzolanes, les strass, les basaltes, les
laves, les marnes, craies, sables, pierres à
fusil, argiles, kaolins, terre à foulon, à pote-
ries, les substances terreuses et les cailloux
de toute nature, les terres pyriteuses regar-
dées comme engrais ; le tout*exploité à ciel
ouvert et par galeries souterraines... »
Cette nomenclature, déjà si considérable,
est encore incomplète, car la science et la
spéculation élargissent chaque jour le do-
maine de l'industrie minière et métallur-
gique,
Si, à cette première liste de matières ex-
ploitables, nous ajoutons, clans ce vaste pro-
gramme, les forges, les usines, les fonderies,
les sels, les gaz, les eaux minérales ou ther-
males, sans compter les industries de trans-
ports et notamment l'industrie automobiliste,
on verra que jamais établissement do crédit
ne s'est adressé à une clientèle plus nom-
breuse, plus répandue.
But de la Cuisse des Mine» ; ses
statut».
Avec un cadre forcément contenu dans les
limites d'une Société particulière, la Caisse
des Mines peut-elle servir de lien à des in-
térêts si divers, si complexes et si dissé-
minés ?
Ses statuts répondent à cette question et
prouvent que rien n'a été négligé pour com-
prendre dans son omvre l'ensemble do tran-
sactions qui se rattachent à l'industrie mi-
nière et métallurgique.
En effet, les opérations de la Caisse des
Mines ont pour objet :
» 1° L'achat, la vente et l'échange, tant pour
le compte de la Compagnie que pour celui de
ses clients, des valeurs actions ou obligations
soit françaises, soit étrangères, des Sociétés
déjà fondées ou à fonder, de mines, minières,
carrières, usines métallurgiques, forges, fon-
deries, gaz, eaux minérales, produits chimi-
ques, etc.;
« 2° La souscription de ces mêmes actions
ou obligations ;
« 3° La vente ou la mise en nantissement
d'emprunts de tous effets .actions ou obliga-
tions, et leur échange contre d'autres va-
leurs ;
o 4° Le prêt sur dépôt d'actions ou obli-
gations, les ouvertures de crédit en compte
courant sur dépôt de ces valeurs, ainsi que
sur consignation de métaux, minerais,
etc., et généralement toutes les opérations de
banque, d'escompte et de commission se rap-
portant à la spécialité do l'entreprise ;
« 5° La création d'entreprises d'exploita-
tion de mines, minières, carrières, usines,
etc., etc., soit par souscription d'actions et
obligations ou de toute autre manière ;
« 6° L'achat, la vente ou l'affermage, tant
pour le compte de la Société que pour des
tiers, de mines, minières, carrières, usine-,
etc., etc., de tous terrains propres à l'extrac-
tion de tous métaux et de toutes richesses
minérales ;
« 7" Les études et travaux préliminaires
par les ingénieurs de la Compagnie, de toutes
recherches et explorations dignes d'une sé-
rieuse attention, et les demandes en conces-
sion à diriger tant en France qu'à l'étranger,
soit pour le compte de la Compagnie, soit
pour le compte des tiers.
« 8° Enfin, la publication du Journal [des
Mines, propriété de la Compagnie. »
Le Journal des Mines.
Ce programme est complet; il répondu
toutes leB exigences. 11 se termine par un
paragraphe dont l'importance ne saurait être
contestée : la publication du Journal des
Mines.
Une publication périodique, éclairant tous
les côtés de cet immense champ d'opérations
est d'autant plus nécessaire, que la presse
française, envahie par la politique, n'accorde
en général qu'une attention distraite aux
progrès incessants de l'industrie en général,
et néglige plus particulièrement ceux de l'in-
dustrie minière et métallurgique.
Et cependant quel travail est plus digne do
la sollicitude des autorités etdespublicistes?
Les mines n'ont-elles pas ce caractère de
durée et. de continuité nécessaire pour moti-
ver et alimenter largement une publication
permanente?
Les mines, comme l'agriculture, l'indus-
trie immobilière, comme toutes les exploita-
tions qui s'exercent sur l'essence même du
globe, vivront autant que l'humanité, et ne
mourront qu'avec elle.
Bien plus, les progrès de la science et do
l'invention, la rapidité des communications,
l'activité dévorante des générations contem-
poraines donneront encore,sans aucun doute,
une impulsion plus vive aux travaux d'ex-
tiaction; et le spectacle auquel nous avons
assisté dans ces dernières années, nous mon-
tre assez que tout reste à faire pour les
mines, et que nous avons à peine touché
aux richesses que la terre recèle ; en d'autres
termes, le titre* émis par une entreprise mi-
nière présente à l'esprit do son possesseur
l'idée d'un revenu susceptible d'une progres-
sion, pour ainsi dire, sans limite.
11 y a plus de trois cents ans qu'un intré-
pide voyageur, Francis Drake, examinant le
sol de là Californie et do la Sonora (Àltar),
s'écriait : « Ce n'est pas de la terre, c'est de
Fort » Et pendant près de trois siècles aucun
mineur n'avait songé à tirer parti d'une seule
parcelle de cet inépuisable trésor!
"Voilà plus d'un siècle que l'Australie est
découverte, et que les Anglais, ces hardis
pionniers de colonisation, la parcouraient et
la cultivaient, sans apercevoir le métal pré-
cieux qu'un hasard a mis en lumière depuis
quelques années ; le même fait ne s'est-il pas
produit au Transvaal?
Mais, sans parler de ces contrées lointai-
nes, l'Angleterre ne nous montre t-elle pas ce
qu'on peut attendre de la richesse minérale,
en nous présentant chaque année de nouvel-
les Compagnies minières, et en centuplant
ainsi, d'un siècle à 1 autre, la production de
ses ressources métalliques ?
Le Journal des Mines a donc incontesta-
blement sa raison d'être. 11 porte la lumière
dans un monde aussi riche que peu connu ;
il répond à une urgentenécessit; il offre aux
Compagnies et aux intéressés une publicité
spéciale et régulière.
Il s'occupe de toutes les questions minéra-
logiques qui s'agitent en France et à l'étran-
ger ; il s'appuie sur un établissement de ban-
que destiné lui-même à servir de point cen-
Le Numéro : BO centimes.
DIMANCHE 13 NOVEMBRE 1898.
LA
CAISSE DES MINES
ET
DES CHARBONNAGES
SON PROGRAMME
Dans ce numéro, considéra])!ement
agrandi, qui représente déjà un per-
fectionnement notable, auquel nous nous
proposons d'en ajouter d'autres — nous
avons tenu à renouveler la publication du
programme de la Caisse des Mines.
Nous le faisons, parce que la nouvelle
administration est bien décidée à le sui-
vre très exactement, à ne s'en écarter à
aucun moment, convaincue — et les ré-
sultats qu'elle a obtenus depuis son entrée
en fonctions le démontrent — que la
Caisse des Mines est appelée à repren-
dre un bon rang parmi les banques pari-
siennes, du moins dans la sphère d'in-
fluence et d'action qu'elle s'est elle-même
tracée.
Observations préliminaires
La rapide accroissement de la fortune pu-
blique en France s'est manifesté depuis
trente ans par un vaste système d'associa-
tion qui s'est successivement attaché pour la
féconder à toutes les branches de la richesse
nationale.
C'est ainsi que la Société générale, le
Comptoir d'Escompte, le Crédit industriel et
commercial, le Crédit lyonnais ont successi-
vement pris en main la défense des richesses
fiduciaires de la France qui se chiffrent par
milliards à la seule Bourse de Paris, sans
compter celles des départements.
C'est ainsi qu'en tout et partout le crédit
est aujourd'hui plus que jamais Famé et la
vie dû commerce, de l'agriculture et de l'in-
dustrie.
Pourtant, il faut bien le dire, malgré celte
prodigieuse diffusion du capital créditeur,
l'industrie minière et métallurgique qui nous
a donné le spectacle de tant de merveilles,
qui a couvert l'Ancien et le Nouveau Monde
d'un vaste réseau de voies ferrées, qui a fait
de l'or une monnaie courante, qui a aug-
menté de plus d'un tiers en vingt-cinq ans le
rendement des productions extraclrves du
monde entier, cette grande industrie qu'on
peut à bon droit considérer comme la source
vitale {principhim et fo?is) de la fortune pu-
blique, n'avait pas encore un seul grand
établissement central de banque et de publi-
cité.
Le champ des exploitations minières et mé-
tallurgiques est cependant par sa grandeur
bien fait pour tenter le crédit.
La loi du 21 avril 1810, qui forme le code
de ces entreprises et qui divise cette industrie
multiple en Mines, Minières et Carrières,
donne une idée, par la seule énumération des
produits, de toutes les richesses naturelles
qui peuvent faire l'objet des opérations d'une
Caisse des Mines.
■ « Sont considérées comme Mines, dit la
loi, celles connues pour contenir, en filons,
en couches ou en amas, de l'or, de l'argent'
du platine, du mercure, du cuivre, de l'éîainj
d uzinc, de la calamine, du bismuth, du co-
balt, de l'arsenic, du manganèse, de l'anti-
moine, du molybdène, de la plombagine, du
soufre, du charbon de terre, du bois fossile,
des bitumes, de l'alun et des sulfates à base
métallique.
« Les Minières comprennent les minerais
de fer dits d'alluvion, les terres pyriteuses
propres à être converties en sulfate de fer,
les terres alumineuses et les tourbes.
« Lee Carrières renferment les ardoises,
les grès, pierres à bâtir et autres, les mar-
bres, granits, pierres à chaux et à plâtre,
les pouzzolanes, les strass, les basaltes, les
laves, les marnes, craies, sables, pierres à
fusil, argiles, kaolins, terre à foulon, à pote-
ries, les substances terreuses et les cailloux
de toute nature, les terres pyriteuses regar-
dées comme engrais ; le tout*exploité à ciel
ouvert et par galeries souterraines... »
Cette nomenclature, déjà si considérable,
est encore incomplète, car la science et la
spéculation élargissent chaque jour le do-
maine de l'industrie minière et métallur-
gique,
Si, à cette première liste de matières ex-
ploitables, nous ajoutons, clans ce vaste pro-
gramme, les forges, les usines, les fonderies,
les sels, les gaz, les eaux minérales ou ther-
males, sans compter les industries de trans-
ports et notamment l'industrie automobiliste,
on verra que jamais établissement do crédit
ne s'est adressé à une clientèle plus nom-
breuse, plus répandue.
But de la Cuisse des Mine» ; ses
statut».
Avec un cadre forcément contenu dans les
limites d'une Société particulière, la Caisse
des Mines peut-elle servir de lien à des in-
térêts si divers, si complexes et si dissé-
minés ?
Ses statuts répondent à cette question et
prouvent que rien n'a été négligé pour com-
prendre dans son omvre l'ensemble do tran-
sactions qui se rattachent à l'industrie mi-
nière et métallurgique.
En effet, les opérations de la Caisse des
Mines ont pour objet :
» 1° L'achat, la vente et l'échange, tant pour
le compte de la Compagnie que pour celui de
ses clients, des valeurs actions ou obligations
soit françaises, soit étrangères, des Sociétés
déjà fondées ou à fonder, de mines, minières,
carrières, usines métallurgiques, forges, fon-
deries, gaz, eaux minérales, produits chimi-
ques, etc.;
« 2° La souscription de ces mêmes actions
ou obligations ;
« 3° La vente ou la mise en nantissement
d'emprunts de tous effets .actions ou obliga-
tions, et leur échange contre d'autres va-
leurs ;
o 4° Le prêt sur dépôt d'actions ou obli-
gations, les ouvertures de crédit en compte
courant sur dépôt de ces valeurs, ainsi que
sur consignation de métaux, minerais,
etc., et généralement toutes les opérations de
banque, d'escompte et de commission se rap-
portant à la spécialité do l'entreprise ;
« 5° La création d'entreprises d'exploita-
tion de mines, minières, carrières, usines,
etc., etc., soit par souscription d'actions et
obligations ou de toute autre manière ;
« 6° L'achat, la vente ou l'affermage, tant
pour le compte de la Société que pour des
tiers, de mines, minières, carrières, usine-,
etc., etc., de tous terrains propres à l'extrac-
tion de tous métaux et de toutes richesses
minérales ;
« 7" Les études et travaux préliminaires
par les ingénieurs de la Compagnie, de toutes
recherches et explorations dignes d'une sé-
rieuse attention, et les demandes en conces-
sion à diriger tant en France qu'à l'étranger,
soit pour le compte de la Compagnie, soit
pour le compte des tiers.
« 8° Enfin, la publication du Journal [des
Mines, propriété de la Compagnie. »
Le Journal des Mines.
Ce programme est complet; il répondu
toutes leB exigences. 11 se termine par un
paragraphe dont l'importance ne saurait être
contestée : la publication du Journal des
Mines.
Une publication périodique, éclairant tous
les côtés de cet immense champ d'opérations
est d'autant plus nécessaire, que la presse
française, envahie par la politique, n'accorde
en général qu'une attention distraite aux
progrès incessants de l'industrie en général,
et néglige plus particulièrement ceux de l'in-
dustrie minière et métallurgique.
Et cependant quel travail est plus digne do
la sollicitude des autorités etdespublicistes?
Les mines n'ont-elles pas ce caractère de
durée et. de continuité nécessaire pour moti-
ver et alimenter largement une publication
permanente?
Les mines, comme l'agriculture, l'indus-
trie immobilière, comme toutes les exploita-
tions qui s'exercent sur l'essence même du
globe, vivront autant que l'humanité, et ne
mourront qu'avec elle.
Bien plus, les progrès de la science et do
l'invention, la rapidité des communications,
l'activité dévorante des générations contem-
poraines donneront encore,sans aucun doute,
une impulsion plus vive aux travaux d'ex-
tiaction; et le spectacle auquel nous avons
assisté dans ces dernières années, nous mon-
tre assez que tout reste à faire pour les
mines, et que nous avons à peine touché
aux richesses que la terre recèle ; en d'autres
termes, le titre* émis par une entreprise mi-
nière présente à l'esprit do son possesseur
l'idée d'un revenu susceptible d'une progres-
sion, pour ainsi dire, sans limite.
11 y a plus de trois cents ans qu'un intré-
pide voyageur, Francis Drake, examinant le
sol de là Californie et do la Sonora (Àltar),
s'écriait : « Ce n'est pas de la terre, c'est de
Fort » Et pendant près de trois siècles aucun
mineur n'avait songé à tirer parti d'une seule
parcelle de cet inépuisable trésor!
"Voilà plus d'un siècle que l'Australie est
découverte, et que les Anglais, ces hardis
pionniers de colonisation, la parcouraient et
la cultivaient, sans apercevoir le métal pré-
cieux qu'un hasard a mis en lumière depuis
quelques années ; le même fait ne s'est-il pas
produit au Transvaal?
Mais, sans parler de ces contrées lointai-
nes, l'Angleterre ne nous montre t-elle pas ce
qu'on peut attendre de la richesse minérale,
en nous présentant chaque année de nouvel-
les Compagnies minières, et en centuplant
ainsi, d'un siècle à 1 autre, la production de
ses ressources métalliques ?
Le Journal des Mines a donc incontesta-
blement sa raison d'être. 11 porte la lumière
dans un monde aussi riche que peu connu ;
il répond à une urgentenécessit; il offre aux
Compagnies et aux intéressés une publicité
spéciale et régulière.
Il s'occupe de toutes les questions minéra-
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