Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1901-04-07
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 07 avril 1901 07 avril 1901
Description : 1901/04/07 (A48). 1901/04/07 (A48).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57757989
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
QUARANTE-HUITIEME ANNÉE.
Le numéro : 3© centimes.
DIMANCHE 7 AVRIL 1901,
A¥IS IMPORTENT
A. NOS ^JBOIVIVE®
La CAISSE DES MINFS a l'honneur
d'informer les abonnés du JOURNAL
DES MINES que l'abonnement donne
droit, en dehors de l'envoi hebdomadaire
du journal, aux avantages suivants:
1° A l'envoi régulier de la cote quoti-
dienne dont le format varie suivant les
circonstances ;
2° A la vérification de tous tirages de
valeurs françaises et étrangères ;
3° A l'encaissement gratuit de tous
coupons, même s'ils sont payables à
l'étranger ;
4° A tous renseignements sur valeurs
françaises et étrangères — sans l'obli-
gation de joindre à la demande un
timbre-poste pour la réponse.
Ceux de nos abonnés dont le montant des
courtages aura atteint 5o francs dans le cou-
7-anl de l'année seront de plein droit inscrits
pour un nouvel abonnement de même durée,
ce à litre gratuit.
Nos abonnés trouveront dans le J O UR-
NAL DES MINES les appréciations et
les renseignements les plus exacts sur
toutes les valeurs négociées à la cote
officielle et sur le marché en banque.
Nous appelons tout particulièrement
l'attention de nos lecteurs sur les
MINES D'OR AUSTRALIENNES ; c'est,
un compartiment très intéressant et
auquel nous donnons graduellement
tous les développements utiles qu'il
comporte.
Nous publions les cours, et nous pu-
blierons les tableaux de productions et
de bénéfices avec tous les renseigne-
ments particuliers concernant ces va-
leurs, dont les plus connues doivent
être introduites à un moment donné sur
le marché de Paris.
A la demande d'un grand nombre
d'abonnés, nous publions une cote des
VALEURS DU PETIT COMPTANT de
la CCI?LISSE. Nous reconnaissons avec
taux qu , aans ces petits billets de lote-
rie, il peut s'en trouver pa •-. îs qui ne
soient pas trop mal placés. En tout cas,
ils n'exigent que de faibles déboursés.
Nous devons dire toutefois que nous
publions cette cote,- avec commentaires
si besoin est, sans garantie.
Nos lecteurs ont pu remarquer que
nous publions, pour les valeurs les plus
en vue de nos tableaux de bourse, leur
rendement net en O/O.
Les cours sont changés chaque se-
maine ; les modifications de rendement
sont publiées, s'il y a lieu, chaque mois.
CHRONIQUE
Le budget de 1902, qui a été déposé, cette
semaine, sur le bureau de la Chambre et
qui est le dernier que la législature actuelle
aura à voter, se présente dans des condi-
tions de grande simplicité.
Dès le début de son exposé des motifs, le
ministre des finances expose les raisons de
cette simplicité. M. Caillaux rappelle, en
effet, l'oeuvre considérable déjà accomplie
dans ces derniers temps, en matière de ré-
formes, à savoir : dans ledo-'iaine fiscal, la
réforme du régime hypothécaire, celle de
l'impôt des boissons et celle des droits de
succession ; dans le domaine financier pro-
prement dit : l'amortissement de la dette
perpétuelle et la création du budget spécial
de l'Algérie.
Assurément, il y a d'autres réformes qui
peuvent être accomplies. Mais les unes n'af-
lectent pas le budget de l'Etat, les autres
font déjà l'objet de projets spéciaux, les der-
nières enfin ne sont pas encore assez mûre-
ment étudiées.
En cet état, le budget de 1902 ne pouvait
contenir et ne contient, en efiel, que des
réformes de second plan, intéressantes sans
doute, mais ne pouvant lutter d'importance
avec celles déjà accomplies.
Malgré cette simplicité, l'élaboration du
budget de 1902 a été difficile, en raison des
conditions particulières dans lesquelles se
présentaient les recettes et les dépenses.
Voici, en effet, les explications quedonne
M. Ca.llaux à ce sujet dans son projet :
L'exercice 1902 a d'abord à faire face à
trois causes de dépenses supplémentaires
qui sont, en quelque sorte, inéluctables et
qui, au total, s'élèvent à 22 millions. Ce
sont :
i° Les dépenses pour l'application du pro-
gramme de défense des côtes et des ports,
dont la loi est intervenue postérieurement
au budget de 1901 ; ces dépenses s'élèvent à
10 millions 1/2.
20 L'augmentation de la garantie d'inté-
rêt des chemins de fer dont la charge tend
à s'élever sous l'influence de raisons écono-
miques ou administratives. Cette augmen-
tation sera de 9 millions.
3° Le service des primes à diverses in-
dustries ou entreprises dont ie fardeau va
sans cesse s'élevant au delà des prévisions
primitives du législateur et qui entraînera,
en 1902, un supplément de dépense de 3
millions.
A ces 22 millions de dépenses supplé-
mentaires viennent s'ajouter 3 millions
également inévitables, provenant de l'ac-
croissement des pensions et de l'augmenta-
tion à fairesubiraux annuités payables aux
Compagnies de. chemins de fer en vertu
des conventions de i883.
En dehors de ces 25 millions de dépenses
impossibles à éviter, il y a 18 millions d'ac-
croissement de dépenses pour l'ensemble
des ministères. M. Caillaux a opéré à cet
égard avec une sévérité absolue et a réduit
les propositions à ce qui était rigoureuse-
ment nécessaire.
C'est ainsi que les huit ministères de
l'intérieur, des finances, des affaires étran-
gères, de la justice, de l'instruction publi-
que, des travaux publics et de. l'agriculture
ne réclament, à eux tous, qu'une augmen-
tation inférieure à 5 millions.
Les trois ministère spéciaux : guerrej
marine et colonies, présentent une aug-
mentation de 7 millions et enfin les postes
et télégraphes une augmentation de 6 mil-
lions pour amélioration à ce grand service
public.
En réalité, l'augmentation pour les trois
ministères ; guerre, marine et colonies, est
de 22 millions ; mais elle est compensée
jusqu'à concurrence de i5 millions par une
réduction de même somme, opérée sur le
compte spécial de réfection du matériel
d'artillerie qui a été incorporé au budget de
1901 et qui touche à son terme.
En dernière analyse, le ministre des fi-
nances s'est trouvé en présence d'un total
d'augmentation de dépense s'élevant à 48
millions.
Pour y faire face, il ne fallait pas songer
à escompter les recettes que la règle de la
pénultième année aurait données. Car ces
résultats n'auraient été qu'apparents.
L'année 1900 qui, dans le cas présentsert
de terme de comparaison, a bénéficié, en
effet, d'une part de i5 millions de ressour-
ces exceptionnelles qui disparaissent et de;
10 millions de remboursements des Com-
pagnies de chemins de fer qui tendent à
disparaître.
Enfin, le législateur a fait subir aux
évaluations de recettes de 1900, en prévi-
sion de l'Exposition, une majoration ex-
ceptionnelle. Le ministre des finances
explique que la comparaison avec 1899
prouve que l'Exposition n'a pas produit
tous les effets qu'on pouvait en attendre au
point de vue du rendement des impôts et
que, dès lors, on peut réduire de 5 mil-
lions seulement la majoration spéciale de
1900. pour l'établissement des prévisions
de 1902.
Tout compte fait, M. Caillaux a estimé
qu'il n'aurait par le jeu de l'augmentation
normale des recettes que 35 millions de
ressources à opposer aux 43 millions de
dépenses supplémentaires.
Pour faire face à ces huit derniers mil-
lions, il a recours d'abord à une réforme
' des vinaigres, puis à une modification du
j régime fiscal des pétroles.
Le numéro : 3© centimes.
DIMANCHE 7 AVRIL 1901,
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circonstances ;
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valeurs françaises et étrangères ;
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l'étranger ;
4° A tous renseignements sur valeurs
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officielle et sur le marché en banque.
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MINES D'OR AUSTRALIENNES ; c'est,
un compartiment très intéressant et
auquel nous donnons graduellement
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comporte.
Nous publions les cours, et nous pu-
blierons les tableaux de productions et
de bénéfices avec tous les renseigne-
ments particuliers concernant ces va-
leurs, dont les plus connues doivent
être introduites à un moment donné sur
le marché de Paris.
A la demande d'un grand nombre
d'abonnés, nous publions une cote des
VALEURS DU PETIT COMPTANT de
la CCI?LISSE. Nous reconnaissons avec
taux qu , aans ces petits billets de lote-
rie, il peut s'en trouver pa •-. îs qui ne
soient pas trop mal placés. En tout cas,
ils n'exigent que de faibles déboursés.
Nous devons dire toutefois que nous
publions cette cote,- avec commentaires
si besoin est, sans garantie.
Nos lecteurs ont pu remarquer que
nous publions, pour les valeurs les plus
en vue de nos tableaux de bourse, leur
rendement net en O/O.
Les cours sont changés chaque se-
maine ; les modifications de rendement
sont publiées, s'il y a lieu, chaque mois.
CHRONIQUE
Le budget de 1902, qui a été déposé, cette
semaine, sur le bureau de la Chambre et
qui est le dernier que la législature actuelle
aura à voter, se présente dans des condi-
tions de grande simplicité.
Dès le début de son exposé des motifs, le
ministre des finances expose les raisons de
cette simplicité. M. Caillaux rappelle, en
effet, l'oeuvre considérable déjà accomplie
dans ces derniers temps, en matière de ré-
formes, à savoir : dans ledo-'iaine fiscal, la
réforme du régime hypothécaire, celle de
l'impôt des boissons et celle des droits de
succession ; dans le domaine financier pro-
prement dit : l'amortissement de la dette
perpétuelle et la création du budget spécial
de l'Algérie.
Assurément, il y a d'autres réformes qui
peuvent être accomplies. Mais les unes n'af-
lectent pas le budget de l'Etat, les autres
font déjà l'objet de projets spéciaux, les der-
nières enfin ne sont pas encore assez mûre-
ment étudiées.
En cet état, le budget de 1902 ne pouvait
contenir et ne contient, en efiel, que des
réformes de second plan, intéressantes sans
doute, mais ne pouvant lutter d'importance
avec celles déjà accomplies.
Malgré cette simplicité, l'élaboration du
budget de 1902 a été difficile, en raison des
conditions particulières dans lesquelles se
présentaient les recettes et les dépenses.
Voici, en effet, les explications quedonne
M. Ca.llaux à ce sujet dans son projet :
L'exercice 1902 a d'abord à faire face à
trois causes de dépenses supplémentaires
qui sont, en quelque sorte, inéluctables et
qui, au total, s'élèvent à 22 millions. Ce
sont :
i° Les dépenses pour l'application du pro-
gramme de défense des côtes et des ports,
dont la loi est intervenue postérieurement
au budget de 1901 ; ces dépenses s'élèvent à
10 millions 1/2.
20 L'augmentation de la garantie d'inté-
rêt des chemins de fer dont la charge tend
à s'élever sous l'influence de raisons écono-
miques ou administratives. Cette augmen-
tation sera de 9 millions.
3° Le service des primes à diverses in-
dustries ou entreprises dont ie fardeau va
sans cesse s'élevant au delà des prévisions
primitives du législateur et qui entraînera,
en 1902, un supplément de dépense de 3
millions.
A ces 22 millions de dépenses supplé-
mentaires viennent s'ajouter 3 millions
également inévitables, provenant de l'ac-
croissement des pensions et de l'augmenta-
tion à fairesubiraux annuités payables aux
Compagnies de. chemins de fer en vertu
des conventions de i883.
En dehors de ces 25 millions de dépenses
impossibles à éviter, il y a 18 millions d'ac-
croissement de dépenses pour l'ensemble
des ministères. M. Caillaux a opéré à cet
égard avec une sévérité absolue et a réduit
les propositions à ce qui était rigoureuse-
ment nécessaire.
C'est ainsi que les huit ministères de
l'intérieur, des finances, des affaires étran-
gères, de la justice, de l'instruction publi-
que, des travaux publics et de. l'agriculture
ne réclament, à eux tous, qu'une augmen-
tation inférieure à 5 millions.
Les trois ministère spéciaux : guerrej
marine et colonies, présentent une aug-
mentation de 7 millions et enfin les postes
et télégraphes une augmentation de 6 mil-
lions pour amélioration à ce grand service
public.
En réalité, l'augmentation pour les trois
ministères ; guerre, marine et colonies, est
de 22 millions ; mais elle est compensée
jusqu'à concurrence de i5 millions par une
réduction de même somme, opérée sur le
compte spécial de réfection du matériel
d'artillerie qui a été incorporé au budget de
1901 et qui touche à son terme.
En dernière analyse, le ministre des fi-
nances s'est trouvé en présence d'un total
d'augmentation de dépense s'élevant à 48
millions.
Pour y faire face, il ne fallait pas songer
à escompter les recettes que la règle de la
pénultième année aurait données. Car ces
résultats n'auraient été qu'apparents.
L'année 1900 qui, dans le cas présentsert
de terme de comparaison, a bénéficié, en
effet, d'une part de i5 millions de ressour-
ces exceptionnelles qui disparaissent et de;
10 millions de remboursements des Com-
pagnies de chemins de fer qui tendent à
disparaître.
Enfin, le législateur a fait subir aux
évaluations de recettes de 1900, en prévi-
sion de l'Exposition, une majoration ex-
ceptionnelle. Le ministre des finances
explique que la comparaison avec 1899
prouve que l'Exposition n'a pas produit
tous les effets qu'on pouvait en attendre au
point de vue du rendement des impôts et
que, dès lors, on peut réduire de 5 mil-
lions seulement la majoration spéciale de
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