Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1893-07-13
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 13 juillet 1893 13 juillet 1893
Description : 1893/07/13 (A40,N28). 1893/07/13 (A40,N28).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57757225
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
- Aller à la page de la table des matières325
- SOMMAIRE QUARANTIEME ANNEE. N° 28. JEUDI 13 JUILLET 1893.
- .......... Page(s) .......... 325
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QUARANTIÈME ANNÉE. N° 28. ' JEUDI 13 JUILLET 1893/
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SOMMAIRE sil
m
Pages
LE BETON DANS LA CONSTRUCTION DES . VC
CHEMINS DE FER. — Daniel BelleU.. 325 tr
NOUVELLES DIVERSES 326 CC"
LES COMMANDES DE L"AMIRAUTÉ AN- gj
GLAISE 328 g(
LES POMPES CONJUGUÉES DUMONT ET J
LES ÉPUISEMENTS DE MINES. — D B. 328
LE MARCHÉ ARGENTIFÈRE.... 329 C
PRODUCTION DE L!ACIER THOMAS 329 v<
LES MINES D'OR DE HONGRIE (20« article) q
Réflexions sur le traitement des mi- E
lierais d'or (A suivre) 330
LISTE DES RREVETS FRANÇAIS PRIS DE 3
JANVIER.A MAI 1892 POUR ACCUMU-
LATEURS ET PILES - 330 S
•OFFRES ET DEMANDES 330 . ' n
[RENSEIGNEMENTS '. 330 b
■REVUE MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE. . 331 [ a
COURS DE LA BOURSE 330-336 I (',
l
*—■— »■■——■■—■—■«—— c
I
LE BÉTON !
c
DANS LA <
CONSTRUCTION DES CHEMINS DE FER :
1
Nous n'avons pas l'ambition d'appren-
dre à nos lecteurs ce que c'est le béton, il
est universellement connu : qu'il contienne,
comme partie intégrante, du sable, des
petits ou gros cailloux, des pierres de fort
■échantillon, ces matériaux y sont toujours
'reliés par un mortier hydraulique, de ma-
nière à ce que l'ensemble lasse, en pre-
nant, un bloc aussi dur au moins que la
pierre de taille en bloc naturel. Cette façon
de l'aire des blocs artificiels a été connue de-
puis la plus haate antiquité : si nous en
croyons Pline, le fameux labyrinthe d'E-
gypte, construit 3.600 ans avant Jésus-
Christ, possédait un grand nombre de co-
lonnes en béton aggloméré; la pyramide
de Nîmes, elle aussi, était en pierre fac-
rtice, et elle reposait sur une voûte mono-
lithe et naturellement de même nature. La
•fabrication de ces monolithes, sous toutes
formes, par pilonage dans des moules de
;gabarit approprié, était entrée dans la
•pratique courante pour toutes les construc-
tions qu'élevaient les Romains, et l'on en
trouve, des preuves dans les monuments
qui subsistent à Nîmes, à Lyon.
Bien entendu, depuis lors, d'heureuses
modifications ont été apportées à la fabri-
-cation des bétons, principalement parv
suite de la connaissance plus approfondie
que l'on a des mortiers et des ciments; dès
1807, Fleuret avait publié une étude des
plus intéressantes sur les pierres factices.
Aujourd'hui, l'on ne pourrait compter les
chantiers de travaux maritimes où l'on
emploie le béton : tantôt c'est pour le cou-
ler directement sous l'eau, où il forme des
massifs de jetées, des fondatiohs.de murs
•de quais; tantôt c'est en l'agrégeant en
•énormes blocs qui remplacent avantageux
sèment la pierre de taille, offrant une ré-
sistance considérable aux efforts de la ti
mer. 1^
Mais, on semble précisément par trop vi
vouloir restreindre l'usage du béton aux p:
travaux maritimes, et il est pourtant sus- , q
ceptible de rendre les services les plus n
signalés dans les constructions de toute b
sorte, et notamment dans rétablissement G
des ouvrages d'art sur les voies ferrées : ri
c'est ce que M. John Strain vient de prou- 6
ver clairement dans de nombreux travaux q
qu'il a su mener à bien en Ecosse et en 1!
Espagne. à
Quant il s'agit d'édifier des ouvrages f
d'art, on se trouve souvent dans des ré-
gions où la pierre à bâtir fait complète- e
ment défaut et où il n'y a même pas de c
bolïne argile pour fabriquer des briques ; i
au contraire, on rencontre partout des c
cailloux et du sable pouvant entrer dans c
la composition d'un excellent béton. Celui J
dont s'est serviM. Strain est formé de gros <
matériaux, de moellons d'aussi fort volume i
que possible pris' dans un lit de béton de i
sable et de ciment Portland. La manière i
dont oi> emploie ce béton est tout à fait :
spéciale: suivant la forme à donner au
monolithe qu'on veut construire (pile,
culée de pont, etc., nous entrerons tout à
l'heure dans quelques détails), on fait
d'abord un lit de béton proprement dit, sur.
15,2centim. d'épaisseur, et l'on y place
un lit de moellons. Encore faut-il prendre
soin que ceux-ci soient au moins à 7 1/2
centimètres les uns des autres, et ensuite
à ce qu'ils soient noyés complètement dans
d'autre béton, avec lequel on bourre
tous les interstices; ces moellons doi-
vent, en outre, être à. sept et demi cen-
timètres le toute surface de parement, et
leurs diagonales font des angles droits
avec c°s mêmes surfaces. Sur cette pre-
mière conche, on étend un second lit. de
béton de 15,2 centim., puis on y place des
mrellons, et ainsi de suite. Nous n'avons
pas à ajouter que les parois qui touchent
les moules sont soignées de façon à don-
ner l'apparence d'une maçonnerie parfai-
tement polie; il en est de même pour les
arêtes.
Les exemples sont déjà nombreux des
ouvrages où l'on a employé ces matériaux
et ce procédé avec un plein succès. Nous
en trouvons de bien caractéristiques dans
i la construction des piles des principaux
s viaducs et ponts du chemin de fer. Tharsis
et Calânas, en Espagne. Sur cette ligne
Î les ponts ont des travées variant de 12,20
à 13,80 mètres, avec des piles atteignant
i* ' j usqu'à 25 mètres de haut. Nous ne croyons
3 pas bien nécessaire de donner de longs
3 détails sur les moules dont on se servait
s pour enserrer la massé de béton pendant
la construction: c'étaient, comme toujours,
s des boites sans fond, dont les côtés se dé-
ii montaient, et qui se disposaient les uns
au-dessus des autres au fur et à mesure
s de l'élévation des piles,
s Nous avons entre les mains quelques
n chiffres proavant bien que ce sont des
i- l : travaux d'importance réelle dont il s'agit,
î~ '•-.et montrant que ce procédé de construc-
tion permet une grande rapidité. Si nous
prenons, pour exemple, le pont à 10 tra-
vées de Cascabelero, où la hauteur des
piles varie entre9 et35 mètres, nous voyons
que, pour un cube de maçonnerie de 74
mètres cubes à peu près, on a pu mener à
bien l'ouvrage en jvingt et une semaines.
On n'y utilisait que d'assez petits maté-
riaux, la proportion du béton pur étant de
67 0/0 sur le total. C'était la première fois
qu'on se hasardait en Espagne à autoriser
l'emploi du béton pour les ouvrages d'art
de chemins de fer, et l'on s'en trouve par-,
faitement satisfait.
Sur les voies ferrées, du Lanarleshire
et de 'FA.yrsb.ire ce procédé est devenu
courant; les ponts les plus importants où
il ait été appliqué sont notamment ceux
qui supportent la ligne d'Àrdrossan, au-
dessus du Glasgoie and South-Western
Railicay (près de Stevenston), la ligne
d'Irvine à la traversée de la rivière Gar-
nock, et celles de Kilbirnie à Glerigar-
noek. Le premier est un pont biais ; pour le
deuxième, la piie du milieu de la rivière
a été construits dans un cofferdam, un
bàtardeau, et descendue jusqu'à 3 mètres
en dessons du fond du cours d'eau ; on y
a employé le béton même suivie tablier eïi
une couche de 10 centimètres. Pour le
pont de Giengarnock, les deux culées ont
été construites en béton, et, une l'ois ter-
minées, elle formaient un bloc si compact,
qu'un glissement a pu se produire sans
entraîner la moindre fissure dans leur
masse.
Nous pourrions encore citer les voûtes
du pont du chemin de fer de Kilîin sur la
rivière Dochart ; bien entendu, dans ces ■
voûtes on ne dispose point les moellons
par rangs horizontaux, mais par séries,
rayonnant du centre de la courbure de la
voûte ;-on prend soin d'aller très vite et de
faire toute une- voûte en un jour pour as-
surer une grande homogénéité. On com-
prend que cette, façon de faire'peut s'ap-
pliquer dans d'excellentes conditions d'é-
conomie pour tous les petits ouvragés d'art
du même type,.por.ceaux, etc., qui sont si
multipliés sur les voies de fer.
11 faudrait ajouter encore que l'emploi
du béton est excellent pour les bâtiments
divers nécessaires à l'exploitation des
chemins de fer, remises à locomotives,
hangars de toute espèce, aussi bien du
reste que pour les fondations de plaques
tournantes, etc.
Il ne faut pas oublier toutefois qu'on
doit donner les plus grands seins à la pré-
paration des matériaux entrant dans la
1 composition du béton. C'est. .ainsi que-
-■ pour les différents travaux dont.nousavons
'■" parlé on s'assurait que le ciment Portland
, était de la meilleure qualité;- on •l'emma-
gasinait un mois a.l'avance et bien-au sec;
5 .pendant la deuxième quinzaine de cet em-
Î magasinage, on l'étendait sur un'plancher '
debois surélevé et on 1^ retournait quoti- '
s diennement. On le- tamisait,".cm. essayait
s sa-résistance. Quant .au sable,. il fallait
;, qu'il fût parfaitement lavé,--Gohime les.
- ■ k moellons; enfin le mélange, la préparation
ij--;. . -_j ""-.-,.. - - -- - . . "- ■;■■■■ ■ -■...., - - ... - - - ; -.— ■'.•.■'• ■ ' ■; ■ ■•■_■•■ ' / ■ —A.. ■■
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CHEMINS DE FER. — Daniel BelleU.. 325 tr
NOUVELLES DIVERSES 326 CC"
LES COMMANDES DE L"AMIRAUTÉ AN- gj
GLAISE 328 g(
LES POMPES CONJUGUÉES DUMONT ET J
LES ÉPUISEMENTS DE MINES. — D B. 328
LE MARCHÉ ARGENTIFÈRE.... 329 C
PRODUCTION DE L!ACIER THOMAS 329 v<
LES MINES D'OR DE HONGRIE (20« article) q
Réflexions sur le traitement des mi- E
lierais d'or (A suivre) 330
LISTE DES RREVETS FRANÇAIS PRIS DE 3
JANVIER.A MAI 1892 POUR ACCUMU-
LATEURS ET PILES - 330 S
•OFFRES ET DEMANDES 330 . ' n
[RENSEIGNEMENTS '. 330 b
■REVUE MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE. . 331 [ a
COURS DE LA BOURSE 330-336 I (',
l
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LE BÉTON !
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DANS LA <
CONSTRUCTION DES CHEMINS DE FER :
1
Nous n'avons pas l'ambition d'appren-
dre à nos lecteurs ce que c'est le béton, il
est universellement connu : qu'il contienne,
comme partie intégrante, du sable, des
petits ou gros cailloux, des pierres de fort
■échantillon, ces matériaux y sont toujours
'reliés par un mortier hydraulique, de ma-
nière à ce que l'ensemble lasse, en pre-
nant, un bloc aussi dur au moins que la
pierre de taille en bloc naturel. Cette façon
de l'aire des blocs artificiels a été connue de-
puis la plus haate antiquité : si nous en
croyons Pline, le fameux labyrinthe d'E-
gypte, construit 3.600 ans avant Jésus-
Christ, possédait un grand nombre de co-
lonnes en béton aggloméré; la pyramide
de Nîmes, elle aussi, était en pierre fac-
rtice, et elle reposait sur une voûte mono-
lithe et naturellement de même nature. La
•fabrication de ces monolithes, sous toutes
formes, par pilonage dans des moules de
;gabarit approprié, était entrée dans la
•pratique courante pour toutes les construc-
tions qu'élevaient les Romains, et l'on en
trouve, des preuves dans les monuments
qui subsistent à Nîmes, à Lyon.
Bien entendu, depuis lors, d'heureuses
modifications ont été apportées à la fabri-
-cation des bétons, principalement parv
suite de la connaissance plus approfondie
que l'on a des mortiers et des ciments; dès
1807, Fleuret avait publié une étude des
plus intéressantes sur les pierres factices.
Aujourd'hui, l'on ne pourrait compter les
chantiers de travaux maritimes où l'on
emploie le béton : tantôt c'est pour le cou-
ler directement sous l'eau, où il forme des
massifs de jetées, des fondatiohs.de murs
•de quais; tantôt c'est en l'agrégeant en
•énormes blocs qui remplacent avantageux
sèment la pierre de taille, offrant une ré-
sistance considérable aux efforts de la ti
mer. 1^
Mais, on semble précisément par trop vi
vouloir restreindre l'usage du béton aux p:
travaux maritimes, et il est pourtant sus- , q
ceptible de rendre les services les plus n
signalés dans les constructions de toute b
sorte, et notamment dans rétablissement G
des ouvrages d'art sur les voies ferrées : ri
c'est ce que M. John Strain vient de prou- 6
ver clairement dans de nombreux travaux q
qu'il a su mener à bien en Ecosse et en 1!
Espagne. à
Quant il s'agit d'édifier des ouvrages f
d'art, on se trouve souvent dans des ré-
gions où la pierre à bâtir fait complète- e
ment défaut et où il n'y a même pas de c
bolïne argile pour fabriquer des briques ; i
au contraire, on rencontre partout des c
cailloux et du sable pouvant entrer dans c
la composition d'un excellent béton. Celui J
dont s'est serviM. Strain est formé de gros <
matériaux, de moellons d'aussi fort volume i
que possible pris' dans un lit de béton de i
sable et de ciment Portland. La manière i
dont oi> emploie ce béton est tout à fait :
spéciale: suivant la forme à donner au
monolithe qu'on veut construire (pile,
culée de pont, etc., nous entrerons tout à
l'heure dans quelques détails), on fait
d'abord un lit de béton proprement dit, sur.
15,2centim. d'épaisseur, et l'on y place
un lit de moellons. Encore faut-il prendre
soin que ceux-ci soient au moins à 7 1/2
centimètres les uns des autres, et ensuite
à ce qu'ils soient noyés complètement dans
d'autre béton, avec lequel on bourre
tous les interstices; ces moellons doi-
vent, en outre, être à. sept et demi cen-
timètres le toute surface de parement, et
leurs diagonales font des angles droits
avec c°s mêmes surfaces. Sur cette pre-
mière conche, on étend un second lit. de
béton de 15,2 centim., puis on y place des
mrellons, et ainsi de suite. Nous n'avons
pas à ajouter que les parois qui touchent
les moules sont soignées de façon à don-
ner l'apparence d'une maçonnerie parfai-
tement polie; il en est de même pour les
arêtes.
Les exemples sont déjà nombreux des
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et ce procédé avec un plein succès. Nous
en trouvons de bien caractéristiques dans
i la construction des piles des principaux
s viaducs et ponts du chemin de fer. Tharsis
et Calânas, en Espagne. Sur cette ligne
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à 13,80 mètres, avec des piles atteignant
i* ' j usqu'à 25 mètres de haut. Nous ne croyons
3 pas bien nécessaire de donner de longs
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s pour enserrer la massé de béton pendant
la construction: c'étaient, comme toujours,
s des boites sans fond, dont les côtés se dé-
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au-dessus des autres au fur et à mesure
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s Nous avons entre les mains quelques
n chiffres proavant bien que ce sont des
i- l : travaux d'importance réelle dont il s'agit,
î~ '•-.et montrant que ce procédé de construc-
tion permet une grande rapidité. Si nous
prenons, pour exemple, le pont à 10 tra-
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piles varie entre9 et35 mètres, nous voyons
que, pour un cube de maçonnerie de 74
mètres cubes à peu près, on a pu mener à
bien l'ouvrage en jvingt et une semaines.
On n'y utilisait que d'assez petits maté-
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67 0/0 sur le total. C'était la première fois
qu'on se hasardait en Espagne à autoriser
l'emploi du béton pour les ouvrages d'art
de chemins de fer, et l'on s'en trouve par-,
faitement satisfait.
Sur les voies ferrées, du Lanarleshire
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courant; les ponts les plus importants où
il ait été appliqué sont notamment ceux
qui supportent la ligne d'Àrdrossan, au-
dessus du Glasgoie and South-Western
Railicay (près de Stevenston), la ligne
d'Irvine à la traversée de la rivière Gar-
nock, et celles de Kilbirnie à Glerigar-
noek. Le premier est un pont biais ; pour le
deuxième, la piie du milieu de la rivière
a été construits dans un cofferdam, un
bàtardeau, et descendue jusqu'à 3 mètres
en dessons du fond du cours d'eau ; on y
a employé le béton même suivie tablier eïi
une couche de 10 centimètres. Pour le
pont de Giengarnock, les deux culées ont
été construites en béton, et, une l'ois ter-
minées, elle formaient un bloc si compact,
qu'un glissement a pu se produire sans
entraîner la moindre fissure dans leur
masse.
Nous pourrions encore citer les voûtes
du pont du chemin de fer de Kilîin sur la
rivière Dochart ; bien entendu, dans ces ■
voûtes on ne dispose point les moellons
par rangs horizontaux, mais par séries,
rayonnant du centre de la courbure de la
voûte ;-on prend soin d'aller très vite et de
faire toute une- voûte en un jour pour as-
surer une grande homogénéité. On com-
prend que cette, façon de faire'peut s'ap-
pliquer dans d'excellentes conditions d'é-
conomie pour tous les petits ouvragés d'art
du même type,.por.ceaux, etc., qui sont si
multipliés sur les voies de fer.
11 faudrait ajouter encore que l'emploi
du béton est excellent pour les bâtiments
divers nécessaires à l'exploitation des
chemins de fer, remises à locomotives,
hangars de toute espèce, aussi bien du
reste que pour les fondations de plaques
tournantes, etc.
Il ne faut pas oublier toutefois qu'on
doit donner les plus grands seins à la pré-
paration des matériaux entrant dans la
1 composition du béton. C'est. .ainsi que-
-■ pour les différents travaux dont.nousavons
'■" parlé on s'assurait que le ciment Portland
, était de la meilleure qualité;- on •l'emma-
gasinait un mois a.l'avance et bien-au sec;
5 .pendant la deuxième quinzaine de cet em-
Î magasinage, on l'étendait sur un'plancher '
debois surélevé et on 1^ retournait quoti- '
s diennement. On le- tamisait,".cm. essayait
s sa-résistance. Quant .au sable,. il fallait
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