Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1893-06-29
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 29 juin 1893 29 juin 1893
Description : 1893/06/29 (A40,N26). 1893/06/29 (A40,N26).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775720b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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- SOMMAIRE QUARANTIEME ANNEE. N° 26. JEUDI 29 JUIN 1893.
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- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 304
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QUARANTIÈME ANNÉE. N» 26. JEÛDIT29 JUIN 1893.
SOMMAIRE
rages
ILA PRODUCTION DE L'AMIANTE AU CA-
NADA (Daniel Bellet) 30L
NOUVELLES-DIVERSES.- 302
LE CHAUFFAGE A LA POUSSIÈRE DE
CHARBON 303
SITUATION DES CHABBONNAGES DE LA
. PROVINCE DE NAMUR PENDANT L'AN-
NÉE 1832 801
LE CHEMIN DE FER TUBULAIRE DE M.
RERLIER 305
CONSTRUCTIONS NAVALES EX ANGLE-
TERRE EN 1892. .- -. 305
CHEMINS DE FER RUSSES : Recettes en
1892..... 305
• LES MINES D'OR DE HONGRIE (27* article)
Zone plombo-cuivreuse de Po.kura. 306
•OFFRES ET DEMANDES 306
NÉCROLOGIE 306
RENSEIGNEMENTS 306 '
REVUE MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE.. 806
BULLETIN FINANCIER 309
GOURS DE LA BOURSE 311-312
La rroduction de r Amiante (
AU CANADA
La consommation de l'amiante aug-
mente de jour en joui-, non seulement
parce que les appareils se sont multipliés
où on l'employait jadis, mais encore parce
qu'on a imaginé de s'en servir pour des
usages auxquels il n'avait rien àvou'jadis.
Nous n'avons guère besoin de les énumé-
rer, nos lecteurs étant sans doute au cou-
rant de la question et sachant que ce cu-
rieux minéral incombustible sert à fabri-
quer des toiles, des étoffes en général, des
mèches de lampes résistant admirable-
ment au f°u; il est des plus précieux pour
■constituer les enveloppes isolantes qui
peuvent être exposées à des températures
fort élevées et l'on en fait notamment une
^consommation énorme pour garnir les
presse-étoupe des machinas, pour enve-
lopper le? conduites de chaleur et éviter
la déperdition de calorique.
Gomme de juste, et pour suffire à ces
•emplois variés, on utilise une assez grande
.quantité d'amiante. Malheureusement ce
iproduit reste cher, tout simplement parce
•qu'il se présente assez rarement dans la
mature, au moins en gisements de quelque
'importance : la liste serait courte des pays
producteurs, et il suffirait presque de citer
le Piémont, la Corse, les Pyrénées, les
Etats-Unis, en y ajoutant, mais depuis,
une période relativement courte, le Domi-
nion of Canada.
Certainement, l'amiante ne peut passer
.pour un minéral •précieux,, ce serait trop
•dire, mais il est rare et cher, et c'est une
>raison pour donner des renseignements
■ quelque peu détaillés sur l'exploitation de
•cette substance étrange dans un des pays
> 'qui en fournissent le plus, nous voulons
• dire le Canada.
Si nous nous reportons à la série des
Rapports si bien faits et si complets dus à
la commission géologique du Canada, et J les
si nous considérons les rapports remontant de
à une époquedéjàaiicienne,nousyvoyons 18'
que l'existence de l'amiante était connue et
depuis longtemps au Canada : on signalait ex
l'asbeste, comme on dit là-bas (asbcstos, de
asbeshis), mais sans y attacher grande de
importance, et sans paraître supposer, en ta
dépit de l'exemple fourni par les Etats- lei
Unis, qu'il pourrait donner lieu à une tr<
fructueuse industrie. Il en fut ainsi jus- à !
que vers 1877: mais, depuis lors, l'extrac- et
tion a pris une grande activité, comme le ta
montreront les chiffres que nous citerons di
tout à l'heure. En outre, on se prit à cher- et
cher activement les terrains où l'on pour-
rait rencontrer ce minéral, et,dès 1885, on nj
avait une connaissance assez exacte des ai
gisements existants. - v<
Les études géologiques avaient portésur si
lesprovinces.de l'Ontario, de Québec, de ei
la Nouvelle-Ecosse, et enfin sur les terri- d<
toires du nord-ouest. Dans l'Ontario on a P1
reconnu de la serpentine et de la horn- g
blende de l'espèce fibreuse dans tous les &
pays environnant Kingston; les roches f'
j'sous-jacontes de cette partie du Canada '■ 2'
contiennent donc bien ce corps ; mais on
ne sait pas s'il est assez abondant pour ti
qu'on puisse l'extraire avec profit, et le p
fait est qu'il n'existe pas encore d'exploi- d
tation d'asbeste dans cette contrée. Pour f
ce qui est des territoires du nord-ouest, r
comme en ce qui concerne toutes les étu- e
des géologiques, les renseignement sont, d
encore un peu insuffisants, précisément a
parce que le pays n'est que bien peu colo- c
nisé. Cependant lé professeur Bell, dans c
un rapport sur la côte est de la baie d'Hud- j
son, dit qu'on trouve de l'asbeste en petite I
quantité à 2 kilomètres et demi au sud de c
la rivière Petite-Baleine ; d'autre part, il a e
recueilli des renseignements, de seconde ]
main il est vrai, d'après lesquels on rèn- ]
contrerait l'amiante en abondance partout i
ailleurs sur la côte. Ce sont des indications i
un peu vagues, mais qui font espérer que J
l'on découvrira quelque j our des gisements (
d'asbeste dans cette portion du Dominion. 1
La hornblende fibreuse a été trouvée dans <
les roches qui forment la bande Cox, la ]
montagne de Boisdale et de Sainte-Anne,
dans l'île de Cap Breton, et, si l'on n'a pu ,
mettre à j our une véritable veine, du moins
on a rencontré des traces importantes d'as-
beste le long du ruisseau Morison, ainsi
que dans le cours des ruisseaux Maedonald
et Rocky, ce dernier tributaire de la ri-
vièreSaint-Georges.
C'est la. province de Québec qui est le ..,
plus grand centre d'exploitation actuelle
de l'asbeste canadienne. Il est plus parti-;;;
culièrement localisé . dans une étroite v
bande de serpentine, comprise elîe-mêmè.
dans une série de terrains faisant partie
des basses roches-siluriennes, ce gisement
particulier s'étend des limites du comté.de
-V.erm.ont à. la rivière Chaudière, en; tra-
versant Pôtton, Bolton, Orford, Bromp--
tom, . < Melbourne, Shipton, Cleveland,
j Ham, Garthby, Coleraine, Thetford; et
; ;-- .Broughton. La plus"productrice
les minés d'asbeste canadiennes est celle
de Coleraine: elle a' été ouverte en
1877, parla « Boston PackingCompany »,
et elle fournit d'excellent amiante; cette-
exploitation doit avoir actuellement plus ,
de 4.800 mètres de long sur1.600 mètres
de large. Nous allons citer dans un ins-
tant les autres mines existant actuel-
lement, niais notons en outre qu'on a.
trouvé de bons produits de même nature,
à Shëfford, puis, sur la rivière Chaudière
et sur celle des Plantes, un de ses tribu-
taires, ainsi que près de Saint-And ré-Ar-
din, puis à Templeton, et enfin'à Ghelsea
et au lac Meech, au nord d'Ottawa.
Si nous ouvrons le « Report on the Mi-
ning and Minerai Statisties »dû à la plume
autorisée de M. Eug. Goste, nous y trou-
vons des renseignements assez complets
sur l'exploitation de l'amiante au Canada :
en 1887. A ce moment la.quantité totale
de ce produit livrée sur le marché atteint,
pendant l'année, 4.619 tonnes (de 907 kilo-.
grammes chacune'), représentant une va-
leur de 226.976 dollars (environ 1.200.000
francs), en excès de 1.161 tonnes et, de
: 20.725-dollars sur les résultats": de 1886. -
L'ensemble de cette production, excep-
tion faite pour 400 tonnes venant dé la
province d'Ontario : avait été extrait par'
dix entreprises différentes situées à Thet-
ford,Black Lake, Danville et Coleraine ;
rien que pour les mines de Thetford, les .
expéditions avaient été. de 2.560 tonnes, et
de 958 pour celles de Black Lake. Quant
aux 400 tonnes en provenance de l'Ontario, '
c'étaient des produits fort mélangés et de
qualité inférieure. Nous pourrions fournir,
pour les centres de Thetford et de Black
Lake un tableau récapitulatif montrant
quèl'extractipn y a rapidement augmenté :
elle n'était, en effet, que de 410 tonnes en
1882, puis, elle montait à 724 en 1888, à "
1.104 en 1884, pour atteindre i.327 en. 1885 ,
et 1.882 en 1886. Pendant le second se- '
niestre de l'année 1887 (les douanes ne
fournissaient pas cette donnée avant cette:.
époque), le Canada avait rapporté 2.511,5
tonnes d'asbeste, dont 1.761 de" première '
qualité, 566,5 de deuxième, pour une va-
leur totale de 15S.829 dollars.
Empressons-nous de compléter cette
statistique en la continuant jusqu'en 1890.
Dans l'excellent « Statistical Yearbook »
que publie M: S. D.lîoper.est dressé, aussiL
exactement que possible d'après les dér
cla.rations des exploitants jusqu'en 1887,
et ensuite, d'après des relevés officisls, le
chiffre de- l'extraction et des expéditions :
de l'asbeste dans les centres miniers. En.;,
l'année. 1879, que l'on peut considérer
■;; comme:le-début de cette industrie, c'est à
!••/■ peine si les différentes mines peuvent .
i... fournir, 300 tonnes, représentant une va-
: leur dé .19.500 dollars; c'est ensuite- le
;.- chiffre de 380 tonnes et celui de 24.700 •
i ■ dollars en 1880.. Les •données respectives
- sont de 5.40 et 35,100 enl881, 810 et 52.650
-... jeu-1882; 955. et 68.750 en 1883. Le progrès
,.-. est.rapide,: puisque :1a production atteint
t Men.vitel.14i tûnnes:enl884, puis 2.440,
s.:,3.458, '4.6Ï.9,. 4!404 et 6.113 .en 1889. Le
SOMMAIRE
rages
ILA PRODUCTION DE L'AMIANTE AU CA-
NADA (Daniel Bellet) 30L
NOUVELLES-DIVERSES.- 302
LE CHAUFFAGE A LA POUSSIÈRE DE
CHARBON 303
SITUATION DES CHABBONNAGES DE LA
. PROVINCE DE NAMUR PENDANT L'AN-
NÉE 1832 801
LE CHEMIN DE FER TUBULAIRE DE M.
RERLIER 305
CONSTRUCTIONS NAVALES EX ANGLE-
TERRE EN 1892. .- -. 305
CHEMINS DE FER RUSSES : Recettes en
1892..... 305
• LES MINES D'OR DE HONGRIE (27* article)
Zone plombo-cuivreuse de Po.kura. 306
•OFFRES ET DEMANDES 306
NÉCROLOGIE 306
RENSEIGNEMENTS 306 '
REVUE MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE.. 806
BULLETIN FINANCIER 309
GOURS DE LA BOURSE 311-312
La rroduction de r Amiante (
AU CANADA
La consommation de l'amiante aug-
mente de jour en joui-, non seulement
parce que les appareils se sont multipliés
où on l'employait jadis, mais encore parce
qu'on a imaginé de s'en servir pour des
usages auxquels il n'avait rien àvou'jadis.
Nous n'avons guère besoin de les énumé-
rer, nos lecteurs étant sans doute au cou-
rant de la question et sachant que ce cu-
rieux minéral incombustible sert à fabri-
quer des toiles, des étoffes en général, des
mèches de lampes résistant admirable-
ment au f°u; il est des plus précieux pour
■constituer les enveloppes isolantes qui
peuvent être exposées à des températures
fort élevées et l'on en fait notamment une
^consommation énorme pour garnir les
presse-étoupe des machinas, pour enve-
lopper le? conduites de chaleur et éviter
la déperdition de calorique.
Gomme de juste, et pour suffire à ces
•emplois variés, on utilise une assez grande
.quantité d'amiante. Malheureusement ce
iproduit reste cher, tout simplement parce
•qu'il se présente assez rarement dans la
mature, au moins en gisements de quelque
'importance : la liste serait courte des pays
producteurs, et il suffirait presque de citer
le Piémont, la Corse, les Pyrénées, les
Etats-Unis, en y ajoutant, mais depuis,
une période relativement courte, le Domi-
nion of Canada.
Certainement, l'amiante ne peut passer
.pour un minéral •précieux,, ce serait trop
•dire, mais il est rare et cher, et c'est une
>raison pour donner des renseignements
■ quelque peu détaillés sur l'exploitation de
•cette substance étrange dans un des pays
> 'qui en fournissent le plus, nous voulons
• dire le Canada.
Si nous nous reportons à la série des
Rapports si bien faits et si complets dus à
la commission géologique du Canada, et J les
si nous considérons les rapports remontant de
à une époquedéjàaiicienne,nousyvoyons 18'
que l'existence de l'amiante était connue et
depuis longtemps au Canada : on signalait ex
l'asbeste, comme on dit là-bas (asbcstos, de
asbeshis), mais sans y attacher grande de
importance, et sans paraître supposer, en ta
dépit de l'exemple fourni par les Etats- lei
Unis, qu'il pourrait donner lieu à une tr<
fructueuse industrie. Il en fut ainsi jus- à !
que vers 1877: mais, depuis lors, l'extrac- et
tion a pris une grande activité, comme le ta
montreront les chiffres que nous citerons di
tout à l'heure. En outre, on se prit à cher- et
cher activement les terrains où l'on pour-
rait rencontrer ce minéral, et,dès 1885, on nj
avait une connaissance assez exacte des ai
gisements existants. - v<
Les études géologiques avaient portésur si
lesprovinces.de l'Ontario, de Québec, de ei
la Nouvelle-Ecosse, et enfin sur les terri- d<
toires du nord-ouest. Dans l'Ontario on a P1
reconnu de la serpentine et de la horn- g
blende de l'espèce fibreuse dans tous les &
pays environnant Kingston; les roches f'
j'sous-jacontes de cette partie du Canada '■ 2'
contiennent donc bien ce corps ; mais on
ne sait pas s'il est assez abondant pour ti
qu'on puisse l'extraire avec profit, et le p
fait est qu'il n'existe pas encore d'exploi- d
tation d'asbeste dans cette contrée. Pour f
ce qui est des territoires du nord-ouest, r
comme en ce qui concerne toutes les étu- e
des géologiques, les renseignement sont, d
encore un peu insuffisants, précisément a
parce que le pays n'est que bien peu colo- c
nisé. Cependant lé professeur Bell, dans c
un rapport sur la côte est de la baie d'Hud- j
son, dit qu'on trouve de l'asbeste en petite I
quantité à 2 kilomètres et demi au sud de c
la rivière Petite-Baleine ; d'autre part, il a e
recueilli des renseignements, de seconde ]
main il est vrai, d'après lesquels on rèn- ]
contrerait l'amiante en abondance partout i
ailleurs sur la côte. Ce sont des indications i
un peu vagues, mais qui font espérer que J
l'on découvrira quelque j our des gisements (
d'asbeste dans cette portion du Dominion. 1
La hornblende fibreuse a été trouvée dans <
les roches qui forment la bande Cox, la ]
montagne de Boisdale et de Sainte-Anne,
dans l'île de Cap Breton, et, si l'on n'a pu ,
mettre à j our une véritable veine, du moins
on a rencontré des traces importantes d'as-
beste le long du ruisseau Morison, ainsi
que dans le cours des ruisseaux Maedonald
et Rocky, ce dernier tributaire de la ri-
vièreSaint-Georges.
C'est la. province de Québec qui est le ..,
plus grand centre d'exploitation actuelle
de l'asbeste canadienne. Il est plus parti-;;;
culièrement localisé . dans une étroite v
bande de serpentine, comprise elîe-mêmè.
dans une série de terrains faisant partie
des basses roches-siluriennes, ce gisement
particulier s'étend des limites du comté.de
-V.erm.ont à. la rivière Chaudière, en; tra-
versant Pôtton, Bolton, Orford, Bromp--
tom, . < Melbourne, Shipton, Cleveland,
j Ham, Garthby, Coleraine, Thetford; et
; ;-- .Broughton. La plus"productrice
les minés d'asbeste canadiennes est celle
de Coleraine: elle a' été ouverte en
1877, parla « Boston PackingCompany »,
et elle fournit d'excellent amiante; cette-
exploitation doit avoir actuellement plus ,
de 4.800 mètres de long sur1.600 mètres
de large. Nous allons citer dans un ins-
tant les autres mines existant actuel-
lement, niais notons en outre qu'on a.
trouvé de bons produits de même nature,
à Shëfford, puis, sur la rivière Chaudière
et sur celle des Plantes, un de ses tribu-
taires, ainsi que près de Saint-And ré-Ar-
din, puis à Templeton, et enfin'à Ghelsea
et au lac Meech, au nord d'Ottawa.
Si nous ouvrons le « Report on the Mi-
ning and Minerai Statisties »dû à la plume
autorisée de M. Eug. Goste, nous y trou-
vons des renseignements assez complets
sur l'exploitation de l'amiante au Canada :
en 1887. A ce moment la.quantité totale
de ce produit livrée sur le marché atteint,
pendant l'année, 4.619 tonnes (de 907 kilo-.
grammes chacune'), représentant une va-
leur de 226.976 dollars (environ 1.200.000
francs), en excès de 1.161 tonnes et, de
: 20.725-dollars sur les résultats": de 1886. -
L'ensemble de cette production, excep-
tion faite pour 400 tonnes venant dé la
province d'Ontario : avait été extrait par'
dix entreprises différentes situées à Thet-
ford,Black Lake, Danville et Coleraine ;
rien que pour les mines de Thetford, les .
expéditions avaient été. de 2.560 tonnes, et
de 958 pour celles de Black Lake. Quant
aux 400 tonnes en provenance de l'Ontario, '
c'étaient des produits fort mélangés et de
qualité inférieure. Nous pourrions fournir,
pour les centres de Thetford et de Black
Lake un tableau récapitulatif montrant
quèl'extractipn y a rapidement augmenté :
elle n'était, en effet, que de 410 tonnes en
1882, puis, elle montait à 724 en 1888, à "
1.104 en 1884, pour atteindre i.327 en. 1885 ,
et 1.882 en 1886. Pendant le second se- '
niestre de l'année 1887 (les douanes ne
fournissaient pas cette donnée avant cette:.
époque), le Canada avait rapporté 2.511,5
tonnes d'asbeste, dont 1.761 de" première '
qualité, 566,5 de deuxième, pour une va-
leur totale de 15S.829 dollars.
Empressons-nous de compléter cette
statistique en la continuant jusqu'en 1890.
Dans l'excellent « Statistical Yearbook »
que publie M: S. D.lîoper.est dressé, aussiL
exactement que possible d'après les dér
cla.rations des exploitants jusqu'en 1887,
et ensuite, d'après des relevés officisls, le
chiffre de- l'extraction et des expéditions :
de l'asbeste dans les centres miniers. En.;,
l'année. 1879, que l'on peut considérer
■;; comme:le-début de cette industrie, c'est à
!••/■ peine si les différentes mines peuvent .
i... fournir, 300 tonnes, représentant une va-
: leur dé .19.500 dollars; c'est ensuite- le
;.- chiffre de 380 tonnes et celui de 24.700 •
i ■ dollars en 1880.. Les •données respectives
- sont de 5.40 et 35,100 enl881, 810 et 52.650
-... jeu-1882; 955. et 68.750 en 1883. Le progrès
,.-. est.rapide,: puisque :1a production atteint
t Men.vitel.14i tûnnes:enl884, puis 2.440,
s.:,3.458, '4.6Ï.9,. 4!404 et 6.113 .en 1889. Le
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