25* ANNÉE (2' sérié).
N»28
JEUDI il JUIN 1878.
CAISSE DES MINES
Société en commandite constituée le 12 mai
1856, au capital de 20,000,000.
Siège social : PARIS, 10, rue de la Chaus-
sée-d'Antin.
Succursales : LONDRES , Lombard Home,
Lombard Street, E. C. — FLORENCE, Via
Nazionale.
Cette Compagnie se charge principale-
ment :
1° De Y Elude et de l'Exploration ; des
Mines, Houillères, Carrières, Canaux, etc.;
2° De Y Organisation des Sociétés et de
Y Emission de leurs titres ; :, '■
5° De la Négociation des Actions, Obli-
gations, Parts d'intérêts, Bons de déléga-
tiou, Rentes foncières de Mines, etc., cotés
et non cotés.
»
Emission de 40,00© actions tic
la SOCIÉTÉ AURIFÈRE LE NOU-
VEAU-MONDE. Exploitation dans
le Venezuela, actions libérées de
25 FRANCS
S'adresser à la Caisse des Mines,
à Paris, rue de la Cliaussée.d'Antin,
n. 10, et à ses correspondants en
province.
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GÉNÉRAI, REVIEW
Of ail gréât industries, English and
French sections at the EXPOSITION.
. :—«_ . _
OFFICE DE UEPRÉSENTATIOIX
A L'EXPOSITION
DU JOURNAL DES MINES
(VOIR AUX ANNONCES SON PROGRAMME)
Revue générale des grandes
industries à l'Exposition.
Cette étude comprend :
1° Les grands établissements industriels ;
2* Les producteurs ayant réalisé des
progrès remarquables.
SOMMAIRE
Pages
LE DERNIER MOT DU PROGRAMME 401
LE NOUVEAU-MONDE 403
LES HOUILLÈRES DE BLANZY ■. 403
CHRONIQUE DE L'EXPOSITION 403
ASSOCIATION POUR LA DÉPENSE DE LA LIBERTÉ
COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE 404
COMPAGNIE DES CHARBONNAGES DE RÉTY,
FERQUES ET HARDINGHEN 404
CHRONIQUE DES MÉTAUX PRÉCIEUX... 404
LE GRISOU 404
INFORMATIONS 404
CORRESPONDANCES 405
REVUE FINANCIÈRE 407
LISTE DES BREVETS D'INVENTION .. 410
EXPOSITIONS RECOMMANDÉES 410
TABLEAUX DES COURS DES VALEURS : 412-4 £
ANNONCES 410-446 ■
PARIS, LE 27 JUIN 1878
LE DERNIER MOT DU PROGRAMME
(Voir le précédent numéro.)
Il est donc un premier point incontesta-
ble, et les plus beaux programmes, les
plus éloquents discours ne peuvent rien
contre cette réalité navrante : c'est que
les chemins de fer d'intérêt local ne don-
nent que des exploitations minimes pour
les capitaux qu'ils ont absorbés.
Nous avons démontré qu'ils étaient con-
çus, organisés, exécutés dans des condi-
tions théoriques qui ne pouvaient aboutir
qu'à des résultats désastreux, parce que
l'établissement de ces lignes se produisait,
en dehors de celte règle économique qui
est une vérité absolue et qui nous com-
mande de proportionner la dépense à la
recette.
Quant à la pratique, elle est là sous no3
nos yeux, avec ses chiffres déconcertants
pour chacune dès Compagnies qui se sont
constituées. La déconfiture d'une entreprise
en dit plus que toutes les démonstrations.
Aucune des Compagnies n'a pu vivre, et
l'intervention de l'Etat ne prouve qu'une
chose, l'impossibilité pour.ces chemins de
continuer leur exploitation ; mais G»ttê in>
terventiôn ne remédie en rien au fond dès
choses, et si les principes qui ont présidé
à l'organisation dé ce dernier réseau rés^.
tent les mêmes, il est clair que nous al-
lons, avec une imprévoyance inconcevable,
au-devant des mêmes mécomptes^ et des
mêmes catastrophes. ^W-U-^JS.'A
Et la faute sera réputée plus lourde pré-
cisément parce que l'opinion dira,>inôn
sans raison, que l'erreur commise ayant
été signalée, le devoir du gouvernement
lui commandait de faire les.plus grands ef-v
forts pour ne pas retomber une Seconde
fois dans le même précipice. '
Comment! nous avons perdu 50 0/0 dè3
500 millions qui ont servi à l'exploitation
des 2,000 kil. déjà construits, et nous se-
rions assez inconséquents, assez aveugles
pour recommencer la même campagne et
posséder 17,000 kilomètres qui nous fe^
raient perdre DEUX MILLIARDS !
Nous allons quadrupler, sous une autre
formé, les pertes que nous avons déjà su-
bies ! Nous ne faisons rien pour conjurer
ce désastre, pour changer ces sacrifices en
profit pour les populations! En vérité,
c'est à ne pas y croire, et nous devons
remplir notre devoir en réagissant contre
ce courant funeste et en rappelant qu'il
appartient au ministre responsable d'u-
ser de tous les moyens, de prendre tontes
les mesures, de recourir à toutes les amé-
liorations nécessaires pour arriver à une
transformation complète du système appli-
qué jusqu'à ce jour, et, pour que capital de
trois milliards et demi ne soit pas un capi-
tal sans révenu, mais bien une semence
productive et fournissant une moisson su-
rabondante !
Et qu'on ne dise pas, nous le répé-
tons, l'Etat seul est ©m cause et te pays se
