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A partir de ce jour, M. Casimir de Vas-
conçelôs, ingénieur, connu par ses travaux
aussi nombreux qu'importants, fera partie
de la rédaction du Journal des Mines.
AVIS
Nous enverrons sous peu de jours un
numéro supplémentaire sur leqtiel nous
appelons toute Vattention de nos lecteurs.
Depuis le 1" mai 1878 les abonne-
ments d'un an au JOURNAL DES MINES, sont
reçus au prix de 12 FUANCS (au lieu de20 fr.),
pour la France et l'Algérie.
Le but de l'administration, en abaissant
le prix de l'abonnement dans une si notable
proportion, est de mettre le JOURN/L DES
MINES à la portée de tous les actionnaires
et obligataires de Mines et de Charbonnages.
Sans rien sacrifier de la partie technique
et scientifique, à laquelle, au contraire, on
donnera de nouveaux développements, le
JOURNAL DES MINES fournira aux porteurs de
valeurs minières les renseignements les
plus exacts et les plus détaillés sur la situar
tion des entreprises dans lesquelles ils sont
intéressés.
OFFICE DE REPRÉSENTATION
A L'EXPOSITION
DU JOURNAL DES MINES
(VOIR A LA TROISIÈME PAGE SON PROGRAMME)
Nous recueillons les éléments nécessai-
es pour une revue générale des GRANDES
INDUSTRIES A L'EXPOSITION. Cette étude com-
prendra : 1° Les grands établissements
industriels, 2* Les producteurs ayant réa-
lisé des progrès remarquables.
CAISSE DES MINES
Société en commandite constituée le 12 mai
1856, au capital de 20,000,000.
Siégé social : PARIS, 10, rue de la Chaut-
sée-d'Antin.
Succursales : LONDRES , Lombard flouse,
Lombard Street, E. C. — FLORENCE, Via
Nazionale.
Celte Compagnie se charge principale-
ment :
1° De l'Elude et de l'Exploration des
Mines, Houillères, Carrières, Canaux, etc.;
2° De l'Organisation des Sociétés et de
l'Emission de leurs titres;
5° De la Négociation des Actions, Obli-
gations, Parts d'intérêts, Bons de déléga-
liou, Rentes foncières de MineSj etc , cotés
et non cotés.
SOMMAIRE
Pages
UN POINT FAIBLIS,,. ..;■.... 321
LES HOUILLÈRES'DO'ftbhD.' 322
CHRONIQUE DE L'EXPOSITION 323
ACTES OFFICIELS 324
LA CAISSE DE DOTATION DES CHEMINS DE FEU 325
INFORMATIONS 326
CORRESPONDANCES 326
REVUE FINANCIÈRE 328
BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS 330
TABLEAUX DES COURS DES VALEURS .... 332-333
ANNONCES 331-336
PARIS, LE 23 MAI 1878
LlE POINT FAIBLE
Dans le monde des affaires, comme dans
le monde des idées, il y a un principe qui
n'est plus contestable, et qu'on peut énon-
cer comme un axiome, reconnu par tous
les esprits sérieux ; ce principe peut se
formuler ainsi : La véritable grandeur d'un
pays ne se mesure plus aux armées et aux
victoires, mais bien au rang qu'il occupe
sur l'échelle de la civilisation industrielle
dans le monde entier.
Encore une fois, c'est là un axiome, et,
par conséquent, une vérité qui n'a besoin
d'aucune démonstration.... . -
Mais s'il fallait, par un exemple, faire
toucher du doigt ce principe qui est: COHK
me la devise rayonnante de l'Exposition,,
nous n'aurions qu'à montrer, comme ter-
mes de comparaison, les. deux places occu-
pées au Champ-de-Màf s par la Chine et par
la Belgique. ,
Qu'est-ce que la Chine? C'est le plus
vaste et le plus peuplé de tous les Etats
du globe, puisqu'à lui seul ce pays com-
prend une population de 400 millions d'ha-
bitants, c'est-à-dire la moitié du genre
humain ; et, que représenle-t-il à l'Exposi-
position ? Une curiosité.
Qu'est-ce que la Belgique ? C'est un des
pays les moins importants au point de vue
de la populati6nv puisqu'il ne ôomprend
que 4 millions d'habitants; mais voyez la
splendide exposition que ce petit royaume
ouvre au Champ-de-Mars. A tous les points
de vue, il brille au premier rang, et cette
contrée d'apparence lilliputienne pourrait
servir de modèle à la Russie, vingt fois
plus peuplée qu'elle.
Il est donc inutile d'insister. La vérita-
ble puissance d'unpeuple ne se reconnaît
pas plus à l'étendue du territoire qu'au
chiffre de sa population : c'est à la quantité
de ses produits. C'est la qualité de son in-
dustrie, c'est la valeur de ses marchandises
sur les marchés du monde qu'il faut avoir
en vue, parce que là seulement se"trou-
vent les sources de sa richesse et les fon-
dements de sa grandeur.
Etant donné cet objectif, il est clair que
chaque peuple, dans la lutte universelle
que provoque partout lé travail, a toujours
dan» l'ensemble de ses forces productives,
78.
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