M° ANNÉE 2e série).
Nu 46.
JEUDI 15 NOVEMBRE*Ô77.
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SOMMAIRE
Pages
STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE PEN-
DANT LES ANNÉKS 1870, 1871 ET 1872.... 721
L'A LUMIÈRE ÉLECTRIQUE.. 721
INSTITUT DO FEU ET DE L'ACIBI» 722
COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DB LA YEN-
DKH.... ..." 723
STATISTIQUE stiN&nAi.E DH LA GRANDE BRK- '
TAGXK 724
ACADÉMIE DES SCIENCES. 723
CORRESPONDANCES '. 725
INFORMATIONS ;.....: ■. 727
REVUE FINANCIÈRE 728
TABLEAUX DES COURS DES VALEURS 730-731
LISTE un» BREVETS D'INVENTION '<32~
ANNONCES - 729 73(5
PAH1S, LE 15 NOVEMBRE 1877
STATISTIQUE
DE L'INDUSTRIE MINÉRALE
PENDANT LES ANNÉES 1870, 1871 ET 1872
Le ministère des travaux publics vient
de publier le Hiv-umé des travaux statisti-
ques de l'Administration des mines pen-
dant les.annceS 1870, 1871 et 1872.
Cette publication peut paraître tardive.
Mais l'explication du retard se trouve dans
lus déplorables événements que nous avons
traversé?, et qui pendant quelques annéos
I ont rendu la tâche de la direction des mi-
nes fort délicate..
Ainsi que le constate M. le minisire des
travaux publics, dans son rapport au Ma-
réchal- Président, les embarras ont été ;
grands, surtout en ce qui concerne les
exercices 1870 et 1871; l'évaluation de la;
production et de la consommation des
substances minérales a exigé beaucoup de
recherches.
Mais les difficultés qui ont entravé la,
réunion des renseignements statistiques re- ;
latifs à ces trois années ne se sont pas ré-;
produites dans la suite; le dépouillement
des documents afférents aux années 1873;
■à 1875 ësi assez avancé pour qu'on puisse
espérer d'en livrer ;les résultats à la pu-'
blicilé dans le courant de 1878. Le minis-
tère compte, en outre, faire paraître en
1879 le volume relatif aux deux années
1870-1877, pour arriver ensuite à une pu-
blication annuelle et régulière.
Le travail de l'Administration est, sui-
vant l'usage, divisé en trois chapitres :
mines, usines et appareils à vapeur. Il nous
est parvenu trop tard pour que nous puis-
sions, aujourd'hui même, en extraire quel-"
ques données. Nous y reviendrons donc la
semaine prochaine, nous bornant pour
l'instant à citer cette consolante parole du
ministre : « Les douloureux événements de
1870 et 1871 ont pu retarder le dévelop-
pement de notre puissance industrielle,
mais ne l'ont heureusement point arrêtée. *
LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
Le Journal des Mines est une tiibuno : toutes
les opinions peuvent sly produire librement.
Aussi crpyons-nçjus devoir publier une dlude
très iniéressantd qui nous esi communiquée par
l'un de nos abon;.c"s, tout en réservant nos appré-
ciations s>ur les conclurions de notre honorable
correspondant.
(Note de la Rédaction.)
La remarquable invention dos machines
magnéto-électriques en permettant de pro-
duire industriellement des ; çciu^a'ttts d'urfe
grande intensité, a ouvert de^lïouvejlitx'hori-
zons aux nfërveilleuses applicà^SnifStc l'élec-
tricité. .', - ;v
Parmi les principales, il faut cifer celles
faites à l'éclairage. ., ''
Des: résultats, à apprécier, ont été" obtenus.
II est permis d'en espérer dé meilleurs.'Mais
Jes considérer çorniné acquis et vou,ldure que l'éclairage électrique est, dè^irllrè-
sent, le meilleur et, le plus économique,' a est
une bien grande présomption. . y V ■
La lumière électrique pë^t,étf certains cas,
être employée ayeé quelques 'avantagea'dans ,
. l'éclairage ; des phares, des entrées' aè'prôrti,
des quais de manutention, des travaux publics
ou militaires! des grandes usines/ ctVeff/giùé-
ràl, lors'w'il faut produire 'do puissants effets
de,projection, ou éclairer, de grdnds ënljnfice-
méhts. ' " "' .'"'.',_' • ''.' J'y-' /
lien est de même quand on peut appliquer
^sans frais, à sa production, une pùïssbntfâforce
"motrice. — Environ trois chevaux pour'cKSque
foyer. '
A fortiori, quand son prix de revient peut
ne pas être considéré comme dans les fêtes pu-
bliques ou privées, dans les théâtres pour les
Ij'soinsde la scène, et dans Rétablissements
qui peuvent en faire un'raotifde: réclamé" et, de
publicité. On cité même! à ce/ stfjiit.' d,èà, ma-
gasins, des usines renonrmëési qui rénibipyent
bien plus à cet effet que par amour de f'écono-
' mie et du progrès. »
A faire entrer ces applications, les seules pos-
sibles dans la pratique, un vaste champ d'ex-
ploitation est a conquérir. Il n'a pas été jugé
suffisant, puisqu'on tente avec les pins grands
efforts, dans un but que nous n'avons pas à
rechercher, de persuader que l'emploi de cet
éclairage doit cire général : aux voies publi-
ques, magasins, lieux de réunion, maisons
d'habitation, manufactures et ateliers, dispo-
sant ou non de force motrice, etc., etc. Par-
tout il est avantageux.
Il produit les meilleurs effets de lumière. Il
coûte de 11 à 30 fois moins cher, assure-t-on 1
Un grand noindrede causes cependant s'op-
posent à cette propagation immédiate, univer-
selle de la lumière électrique. Essayons de les
esquisser; nous comparerons ensuite le prix de
revient
Projection*. — La lumière électrique, dé-
pourvue des rayons les moins réfrangibles,
les rouges et les jaunes, se transmet moins
bien à travers le brouillard et la brume que
celle des lampes ù huile. L'emploi de u. s der-
nières lui est souvent préféré dans les phares.
Réflexions, diffusions. — Les emplacements
à éclairer ne doivent pas avoir de surfaces réflé-
chissantes ; car, quoi qu'on en ait recommandé
l'emploi comme moyen de diffusion de la lu-
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