Titre : Journal des mines : organe spécial de l'industrie minière et métallurgique en France et à l'étranger... / directeur : Henri Cozic
Éditeur : Imprimerie de Paul Dupont (Paris)
Date d'édition : 1877-07-19
Contributeur : Cozic, Henri. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328000737
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11057 Nombre total de vues : 11057
Description : 19 juillet 1877 19 juillet 1877
Description : 1877/07/19 (A24,SER2,N29). 1877/07/19 (A24,SER2,N29).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57670683
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-1230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
- Aller à la page de la table des matières449
- SOMMAIRE 24e ANNEE (2e série). N° 29. JEUDI 19 JUILLET 1877.
- .......... Page(s) .......... 449
- .......... Page(s) .......... 450
- .......... Page(s) .......... 450
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 452
- .......... Page(s) .......... 452
- .......... Page(s) .......... 453
- .......... Page(s) .......... 454
- .......... Page(s) .......... 454
- .......... Page(s) .......... 455
- .......... Page(s) .......... 457-458
- .......... Page(s) .......... 459
24e ANNÉE (â 8 série).
N°29.
-JËLIM 19 JUILLET 1877.
., Pages
LES TRAITÉS ne COMMERCE ET L'INDUSTRIE
MÉTALLURGIQUE.; ...«,..... 449
LE TUNNEL DE LA MANCHE ........... 450
EXPLOITATION DES MINES DANS LA NOU-
VELLE CALÉD NIE 450
SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DANS LE NORD DE LA
FRANCE.... 451
SOCIÉTÉ TE HMQÙE DE L'INDUSTRIE DU GAZ
EN FRANCE ' ... 451
ACADÉMIE "DES SCIENCES. 452
ECROULEMENT PROGRESSIF DE LA MONTAGNE
k SAINTE FOY ..:. 452
INFORMATIONS 453
CHARBONS, COKES, AGGLOMÉRÉS 454
FER , FOVTES, ACIERS iSi
REVUE FINANCIÈRE 45î
TABLEAU» DES COURS DES VALEURS 457-458
LISTES DES BREVETS D'INVENTION 4M)
ANNONCÉS 458 464
LES TRAITÉS DE COMMERCE
ET L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE
Dans notre numéro du 14 juin nous
avons abordé la grave question du renou-
vellement des traités de commerce au point
de vue de l'industrie métallurgique. Depuis
le ministre du commerce a déclaré que les
négociations suivaient leur cours et que le
gouvernement français se trouvait lié, jus-
qu'à un certain point, vis-à-vis du gou-
vernement anglais, par des concessions ré-
ciproques. ~«n-.y ~v .'':•-■
lies améliorations consenties en faveur
des produits anglais seront nécessairement
réclamées par les autres états, la Belgique
et l'Allemagne. Nos lecteurs connaissent
nos doctrines et savent que'la liberté com-
mercinle ne nous effraye pas, mais encore
fant-il que la réciprocité .«oit intégrale et
que si nous ouvrons plus grandes les por-
tes de notre marché; par contré nos: produits
puissent réellement pénétrer sur Jes mar-
chés étrangers. Or, nous disions le 14juin :
Chez plusieurs nations, qui sont cependant ;
liées avec nous par des traités de commerce,
on voit de grandes entrepris s ou, sociétés par-,
ticulières stipuler dans leurs adjudications
que les produits nationaux seuls seront accep-
tés pu que les produits étrangers ne seront
admis que dans une faible proportion. Chez
nous, rien ac pareil n'existe, et jusqu'ici l'on
ne pourrait pas citer une seule de nos grandes
sociétés qui ait apporté dans ses adjudica-
tions, Cette préférence* et cette restriction; pa-
triotique.
Les exemples de cette politique d'exclu-
sion ne nous manquent pas. Nous savons
notamment que le premier établissement
métallurgique de France qui a des agents
actifs et intelligents en- Autriche, ne se
donne plus la peine de participer aux adju-
dications dans ce pays, où ses soumissions
ne servent qu'à établir les prix.
Il répugne à notre caractère, en France,
d'appliquer la loi du talion : et cependant ne
serait-il pas équitable de décider qu'a l'a-
venir les administrations publiques et tou-
tes celles qui ont pour raison d'être un in-
térêt national, comme les chemins de fer,
par exemple, ou les usines à gaz, ne pour-
ront s'approvisionnera l'étranger de com-
bustibles, de rails, de machines, etc. ?
Il importe aussi de ne pas perdre de vue
que par suite des charges qui résultent
pour la France des désastres de 1870, l'in-
dustrie est grevée d'impôts qui n'existaient
pas en 1860 et qui ont profondément mo-
difié ses conditions d'existence. Le Creu-
sot paie, à lui seul, chaque année, de 300
à 400,000 francs d'impôt sur les trans-
ports à petite vitesse. La métallurgie fran-
çaise supportera-t-elle une modification
nouvelle des tarifs ?
D'aussi graves questions préoccupent à
bon droit la près e tout entière. Nous avons
notamment remarqué les articles publiés
!par te. journal Ifl Patrie et nous croyons
devoir, avant de développer nos conclu-
sions, mettre sous les yeux de nos lecteurs
quelques extraits de cette étude conscien-
cieuses.
La métallurgie française n'a pns succombé,
heureusement, à la suite des traités de com-
merce de 186(i, mais on ne peut nier que l'é-
volution opérée à l'improviate dans notre ré-
gime douanier porta des coups très graves à
ses intérêts. Sans faire la liste trop nombreu»
se des usines qui n'y ont pas survécu, combien
ne pourrions-nous pas en citer qui n'ont sur-
vécu qu'au moyen dta sacrifices inouïs.
Les unes ont perauV complètement leur ca-
pital d'établissement; d'autres en ont perdu la
moitié oiv les trois quarts. , ' ;
Beaucoup ne rapportent absolument rien, ou
sont restées improductives, depuis les traités
de 1860, pendant des périodes de cinq, six,
sept ans et plus,
t, Nous avons toujours été et nous restons les
partisans du libéralisme commercial; mais ce
système, pour-être bon, exige danssc-n.appli-
cation un discernement prudent. S'il comporte
des théories très larges, il admet aus^si des
exceptions partielles, dès précautions; indi-
quées par des intérêts majeurs à sauvegarder. ,
Autant donc il nous semblerait iâchéux de
créer des tarifs imposant des droits sur lés
marchandises qui n'en ont jaTnais payé ou en
paient fort peu, autant il nous paraîtrait dan-
gereux dé supprimer brusquement ceux qui
existent au risqué de frapper de raor.t.nosm-
dustries les plus importantes, et, prineipale-
menj la métallurgie. Le ti«ngér,ëri ce'mçmènt
serait plus «onsidérable'qù'à tout autre époque,
à causé du -malaise qui pèse depuis 'plus
de trois ans sur la métallurgie dans le inonde
entier. ' : ;'■"'■■ ■
Il y. a lien, du reste, de faire ici une re«
marque importante : ce n'est pas la corisorai-
■nation des produits de la métallurgie dans le
monde qui a diminué, ou du moins la diminu-
tion n'a pas été telle qu'on puisse; lui attri-
buer tout le mal; mais co sont les'moyens de
production qui se sont développés simultané-
ment partout, en Angleterre, en Belgique, en
Allemagne, en Amérique. Et, sous ce rapport,
il faut remarquer que la France aété moinb que
les autres pays emportée par ce vertige de
construction de nouveaux établissements; il est
donc de toute justice qu'elle ne paie pas au-
jourd'hui pour les folies des autres.
Sait-on comment s'est développée, depuis
Îuelques années, la métallurgie en Amérique?
a production de la fonte, en 1854, se chiffrait
par 736,000 tonnes; en 1860, par 9-20,000
tonnes; en 1870, par 1,865,000 tonnes, et en
1875 par 2,266,000 tonnes.
Le fer laminé, sous toutes sss formes, don- -
nait pour 1864 un total de 872,00u tonnes; ce
chill'ie s'élevait successivement à 1 026 000
tonnes en 1867; à 1,325,000 tonnes on 1870,
et à 1,800,000 tonnes en 1875.
Mais ces augmentations ne sont n'en en
comparaison des progrès fabuleux qu'a réalisés
la production de l'acier Bessemer aux Etats-
Unis.
Commencée dans ce pays en 1867 seulement,
cette fabrication a donné les productions crois-
santes ci-après :
Années. Tonnes.
1867 2.550
1868 7.Z35
1869 9.650
* 1870 34.000
18/1 38.250
1872 Ci.070
1873 120.015
1874 Mi.'944
1875 200.803
N°29.
-JËLIM 19 JUILLET 1877.
., Pages
LES TRAITÉS ne COMMERCE ET L'INDUSTRIE
MÉTALLURGIQUE.; ...«,..... 449
LE TUNNEL DE LA MANCHE ........... 450
EXPLOITATION DES MINES DANS LA NOU-
VELLE CALÉD NIE 450
SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DANS LE NORD DE LA
FRANCE.... 451
SOCIÉTÉ TE HMQÙE DE L'INDUSTRIE DU GAZ
EN FRANCE ' ... 451
ACADÉMIE "DES SCIENCES. 452
ECROULEMENT PROGRESSIF DE LA MONTAGNE
k SAINTE FOY ..:. 452
INFORMATIONS 453
CHARBONS, COKES, AGGLOMÉRÉS 454
FER , FOVTES, ACIERS iSi
REVUE FINANCIÈRE 45î
TABLEAU» DES COURS DES VALEURS 457-458
LISTES DES BREVETS D'INVENTION 4M)
ANNONCÉS 458 464
LES TRAITÉS DE COMMERCE
ET L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE
Dans notre numéro du 14 juin nous
avons abordé la grave question du renou-
vellement des traités de commerce au point
de vue de l'industrie métallurgique. Depuis
le ministre du commerce a déclaré que les
négociations suivaient leur cours et que le
gouvernement français se trouvait lié, jus-
qu'à un certain point, vis-à-vis du gou-
vernement anglais, par des concessions ré-
ciproques. ~«n-.y ~v .'':•-■
lies améliorations consenties en faveur
des produits anglais seront nécessairement
réclamées par les autres états, la Belgique
et l'Allemagne. Nos lecteurs connaissent
nos doctrines et savent que'la liberté com-
mercinle ne nous effraye pas, mais encore
fant-il que la réciprocité .«oit intégrale et
que si nous ouvrons plus grandes les por-
tes de notre marché; par contré nos: produits
puissent réellement pénétrer sur Jes mar-
chés étrangers. Or, nous disions le 14juin :
Chez plusieurs nations, qui sont cependant ;
liées avec nous par des traités de commerce,
on voit de grandes entrepris s ou, sociétés par-,
ticulières stipuler dans leurs adjudications
que les produits nationaux seuls seront accep-
tés pu que les produits étrangers ne seront
admis que dans une faible proportion. Chez
nous, rien ac pareil n'existe, et jusqu'ici l'on
ne pourrait pas citer une seule de nos grandes
sociétés qui ait apporté dans ses adjudica-
tions, Cette préférence* et cette restriction; pa-
triotique.
Les exemples de cette politique d'exclu-
sion ne nous manquent pas. Nous savons
notamment que le premier établissement
métallurgique de France qui a des agents
actifs et intelligents en- Autriche, ne se
donne plus la peine de participer aux adju-
dications dans ce pays, où ses soumissions
ne servent qu'à établir les prix.
Il répugne à notre caractère, en France,
d'appliquer la loi du talion : et cependant ne
serait-il pas équitable de décider qu'a l'a-
venir les administrations publiques et tou-
tes celles qui ont pour raison d'être un in-
térêt national, comme les chemins de fer,
par exemple, ou les usines à gaz, ne pour-
ront s'approvisionnera l'étranger de com-
bustibles, de rails, de machines, etc. ?
Il importe aussi de ne pas perdre de vue
que par suite des charges qui résultent
pour la France des désastres de 1870, l'in-
dustrie est grevée d'impôts qui n'existaient
pas en 1860 et qui ont profondément mo-
difié ses conditions d'existence. Le Creu-
sot paie, à lui seul, chaque année, de 300
à 400,000 francs d'impôt sur les trans-
ports à petite vitesse. La métallurgie fran-
çaise supportera-t-elle une modification
nouvelle des tarifs ?
D'aussi graves questions préoccupent à
bon droit la près e tout entière. Nous avons
notamment remarqué les articles publiés
!par te. journal Ifl Patrie et nous croyons
devoir, avant de développer nos conclu-
sions, mettre sous les yeux de nos lecteurs
quelques extraits de cette étude conscien-
cieuses.
La métallurgie française n'a pns succombé,
heureusement, à la suite des traités de com-
merce de 186(i, mais on ne peut nier que l'é-
volution opérée à l'improviate dans notre ré-
gime douanier porta des coups très graves à
ses intérêts. Sans faire la liste trop nombreu»
se des usines qui n'y ont pas survécu, combien
ne pourrions-nous pas en citer qui n'ont sur-
vécu qu'au moyen dta sacrifices inouïs.
Les unes ont perauV complètement leur ca-
pital d'établissement; d'autres en ont perdu la
moitié oiv les trois quarts. , ' ;
Beaucoup ne rapportent absolument rien, ou
sont restées improductives, depuis les traités
de 1860, pendant des périodes de cinq, six,
sept ans et plus,
t, Nous avons toujours été et nous restons les
partisans du libéralisme commercial; mais ce
système, pour-être bon, exige danssc-n.appli-
cation un discernement prudent. S'il comporte
des théories très larges, il admet aus^si des
exceptions partielles, dès précautions; indi-
quées par des intérêts majeurs à sauvegarder. ,
Autant donc il nous semblerait iâchéux de
créer des tarifs imposant des droits sur lés
marchandises qui n'en ont jaTnais payé ou en
paient fort peu, autant il nous paraîtrait dan-
gereux dé supprimer brusquement ceux qui
existent au risqué de frapper de raor.t.nosm-
dustries les plus importantes, et, prineipale-
menj la métallurgie. Le ti«ngér,ëri ce'mçmènt
serait plus «onsidérable'qù'à tout autre époque,
à causé du -malaise qui pèse depuis 'plus
de trois ans sur la métallurgie dans le inonde
entier. ' : ;'■"'■■ ■
Il y. a lien, du reste, de faire ici une re«
marque importante : ce n'est pas la corisorai-
■nation des produits de la métallurgie dans le
monde qui a diminué, ou du moins la diminu-
tion n'a pas été telle qu'on puisse; lui attri-
buer tout le mal; mais co sont les'moyens de
production qui se sont développés simultané-
ment partout, en Angleterre, en Belgique, en
Allemagne, en Amérique. Et, sous ce rapport,
il faut remarquer que la France aété moinb que
les autres pays emportée par ce vertige de
construction de nouveaux établissements; il est
donc de toute justice qu'elle ne paie pas au-
jourd'hui pour les folies des autres.
Sait-on comment s'est développée, depuis
Îuelques années, la métallurgie en Amérique?
a production de la fonte, en 1854, se chiffrait
par 736,000 tonnes; en 1860, par 9-20,000
tonnes; en 1870, par 1,865,000 tonnes, et en
1875 par 2,266,000 tonnes.
Le fer laminé, sous toutes sss formes, don- -
nait pour 1864 un total de 872,00u tonnes; ce
chill'ie s'élevait successivement à 1 026 000
tonnes en 1867; à 1,325,000 tonnes on 1870,
et à 1,800,000 tonnes en 1875.
Mais ces augmentations ne sont n'en en
comparaison des progrès fabuleux qu'a réalisés
la production de l'acier Bessemer aux Etats-
Unis.
Commencée dans ce pays en 1867 seulement,
cette fabrication a donné les productions crois-
santes ci-après :
Années. Tonnes.
1867 2.550
1868 7.Z35
1869 9.650
* 1870 34.000
18/1 38.250
1872 Ci.070
1873 120.015
1874 Mi.'944
1875 200.803
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.39%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.39%.
- Auteurs similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k57670683/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k57670683/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k57670683/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k57670683/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k57670683
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k57670683
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k57670683/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest